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catherine deneuve

  • Le tout nouveau testament

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    Oui Dieu (Benoît Poelvoorde) existe mais contrairement à beaucoup de croyances, il n’habite pas au ciel mais à Bruxelles ! Une ville qu’il a crée pour tromper son ennui et après l’avoir peuplé de girafes ou encore de poules, il a donné naissance à l’Homme. Seulement ce Dieu ne se montre pas aussi bienveillant qu’on pourrait le penser ; il s’amuse avec nous même si cela s’accompagne de souffrances. C’en est trop pour sa fille Ea (Pili Groyne) qui décide de se rebeller en envoyant à tous les Hommes la date de leur mort avant de prendre la fuite. Elle doit maintenant trouver ses 6 apôtres qui rejoindront ceux qu’avait déjà trouvés son frère.

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    Une rencontre avec Dieu ça ne se refuse pas surtout lorsque celui-ci est incarné par l’unique Benoît Poelvoorde ! Vêtu de sa robe de chambre, il est juste génial en Père fouettard créateur et ne manque pas de déclencher les rires lors de ses quelques apparitions. Car oui, le véritable personnage principal reste tout de même l’impeccable petite Pili Groyne à la recherche de ses apôtres. L’occasion de proposer aux spectateurs différents portraits auxquels on ne porte pas forcément un grand intérêt. Le tout nouveau testament partait donc avec une idée originale qui n'a pas été totalement exploitée d'où ce petit sentiment de déception.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier si votre machine à laver cache un passage secret…

  • 3 cœurs

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    Il s’en est vraiment fallu de peu pour que notre pote Marc (Benoit Poelvoorde) attrape le dernier train pour Paris et finalement c’est une bonne chose. Cela lui permet en effet de rencontrer Sylvie (Charlotte Gainsbourg) avec laquelle il va rester jusqu’au bout de la nuit. Quand l’heure de la séparation approche, ils décident de se retrouver vendredi prochain au Jardin des tuileries. Malheureusement, le jour tant attendu, Marc est victime d’un infarctus mais fait son possible pour aller au rendez-vous qu’il manquera à quelques minutes. Le temps passe et il fera la connaissance de Sophie (Chiara Mastroianni) mais ignore une chose importante à son sujet.

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    Si la ficelle utilisée pour tisser le scénario apparait assez grosse, l’intérêt de 3 cœurs réside surtout dans le trio constitué par Gainsbourg / Mastroianni / Poelvoorde avec une mention pour ce dernier. Il prouve une fois encore que des rôles dramatiques lui siéent à merveille. On est moins enthousiaste avec la réalisation de Benoit Jacquot parfois surprenante avec notamment cette voix off sortie de nulle part et une dernière demi-heure assez ennuyeuse. On reste également sur notre faim avec ce jeu de miroirs qu’il a essayé d’installer dans le film sans réellement l’imposer. Pas de quoi faire battre la chamade à nos cœurs !

     

    Il faut le voir pour : Je ne sais pas …

  • Astérix - Astérix & Obélix : Au service de sa majesté

    Bonjour je m’appelle Astérix (Edouard Baer) !

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    01.jpgAh bon sang quelle énergie dans cette ville ! On sent que tout peut arriver. Pardon ? Oui, je viens d’arriver à Londinium, en fait je suis gaulois, vous connaissez la Gaulle ? C’est seulement à 2 semaines de marche d’ici.

     

    En fait si je suis en Bretagne c’est parce qu’avec mon pote Obélix (Gérard Depardieu), nous accompagnons Jolitorax (Guillaume Gallienne) qui est venu jusqu’à notre village pour nous demander de la potion magique. Figurez-vous que Jules César (Fabrice Lucchini) s’apprête à envahir votre pays !

     

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    Avec la potion magique, vous ne risquez rien mais les romains nous recherchent et nous devons donc faire profil bas. C’est pour ça qu’on a eu l’idée de venir dans cette auberge. Pourquoi ? Et bien si vous voulez cacher un arbre, quoi de mieux que de le cacher dans une foret. Pour le tonneau c’est pareil, le meilleur endroit pour le dissimuler c’est … mais non pas une foret, une auberge voyons !

     

    En savoir plus sur Astérix & Obélix : Au service de sa majesté ?

  • L’homme qu’on aimait trop

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    Notre pote Agnès Le Roux (Adèle Haenel) est de retour à Nice où elle retrouve sa mère Renée (Catherine Deneuve), propriétaire du Palais de la Méditerranée ; un casino en vogue. C’est aussi à cette occasion qu’elle fait la connaissance de Maurice Agnelet (Guillaume Canet), l’avocat de sa mère dont le charme ne la laissera pas longtemps insensible. Renée est préoccupée car son casino traverse une période difficile et il semblerait que son concurrent Fratoni (Jean Corso) et ses méthodes discutables n’y soient pas pour rien. Sur les conseils de Maurice, elle va prendre la Présidence du groupe mais refuse de nommer son avocat comme Directeur général comme il le suggère avec une certaine insistance mais il n’a pas dit son dernier mot.

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    En grande partie inspiré de l’affaire Agnelet qui a défrayée la chronique à la fin des années 1970, L’homme qu’on aimait trop rassemble tous les ingrédients du polar. Une romance qui se termine en tragédie, une fracture familiale entre une mère et sa fille, de l’argent à vous faire perdre la tête et enfin un crime entouré de mystères ; il y a vraiment tout pour embarquer le spectateur. André Téchiné livre donc un film passionnant de bout en bout et s’entoure de surcroit d’un superbe trio avec les présences de Catherine Deneuve, Adèle Haenel & Guillaume Canet tous trois excellents. Tout simplement une adaptation cinématographique très réussie grâce à une interprétation d’ensemble irréprochable et son scénario captivant.

     

    Il faut le voir pour : Faire annuler la procuration de votre conjoint sur votre compte bancaire, on ne sait jamais …

  • Dans la cour

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    Ce n’est pas la grande joie actuellement pour notre pote Antoine (Gustave Kervern) qui a décidé de faire un break et se contente actuellement d’enchainer les petits boulots. Le voilà maintenant candidat pour décrocher un poste de gardien dans un immeuble parisien et malgré son manque d’expérience évident et son allure débonnaire, il a été pris ! Ce sont Mathilde (Catherine Deneuve) et son mari Serge (Féodor Atkine) qui ont décidé de le mettre à l’essai et Antoine ne manquera pas de travail. Entre M. Maillard (Nicolas Bouchaud) qui a toujours quelque chose à redire, l’endormi Stéphane (Pio Marmai) ou encore Mathilde totalement obsédé par les fissures de son appartement, il y a de l’animation !

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    On est plutôt habitué à le voir dans des seconds rôles et c’est donc assez surprenant de découvrir Gustave Kervern en haut de l’affiche et de surcroit avec Catherine Deneuve s’il vous plait ! Derrière ses atours de comédie, Dans la cour est en fait le portrait tendre et drôle d’un homme tombé dans une profonde dépression et qui va retrouver un semblant de vie au contact des habitants de cet immeuble. Si il y a bien quelques moments savoureux comme la visite de Mathilde, la reine des endives au jambon, dans son ancienne maison ; il y a aussi des personnages secondaires trop caricaturaux. Pierre Salvadori ne réussit pas à nous conquérir et n’est pas loin de nous plomber le moral.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les fissures sur vos murs !

  • Monstres Academy

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    Depuis qu’il est tout petit, notre pote Bob Razowski en avait rêvé : il savait qu’un jour il intégrerait la prestigieuse Monstres Université et ce jour est arrivé ! La route pour devenir terreur d’élite est encore longue mais c’est un élève studieux qui ne ménage pas ses efforts contrairement à Jacques P. Sullivent dont la réputation de sa famille l’a précédé. Entre les deux va s’installer une compétition féroce mais à leur grande surprise, ils sont tous les deux renvoyés par la doyenne Hardscrabble. Leur seule solution pour être reconnus comme les monstres les plus effrayants sera de participer aux jeux de la peur avec l’objectif de les remporter pour réintégrer le cursus de terreur. C’est ainsi que tous deux rejoignent la confrérie des Oozma Kappa qui ne fait pas peur à grand monde !

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    Monstres & Cie est l’un des joyaux de chez Pixar et il était tout naturel de le voir briller à nouveau 11 ans après avec une nuance cependant puisqu’on a droit ici à un prequel. Monstres Academy revient donc sur les jeunesses de nos potes Sulli & Bob lorsqu’ils étaient encore sur les bancs de l’université et surtout rivaux ! Si vous êtes familiers avec la culture américaine, vous ne serez pas dépaysés avec ce monde étudiant fait de fêtes, de confréries et de compétitions. Outre le bonheur de retrouver nos 2 héros, les fans de la première heure auront aussi la joie de revoir d’autres visages (ou silhouettes) bien connus. Drôle, fun les retrouvailles sont inéluctables et pour d’autres ce sera l’occasion d’entrer de plein pied dans ce monde monstrueux ; Coup de cœur Ciné2909 quoi !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire de bruit à la bibliothèque sinon …

  • Astérix & Obélix : Au service de sa majesté

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    Plus conquérant que jamais, notre pote Jules César (Fabrice Lucchini) est sur le point de s’emparer de la Bretagne mais un village résiste encore. Malheureusement, il semble que ce ne soit qu’une question de temps avant que l’armée romaine ne triomphe à moins de recevoir de l’aide fut-ce telle celle des gaulois. C’est Jolitorax (Guillaume Gallienne) qui a émis cette idée et la Reine Cordelia (Catherine Deneuve) a approuvé et l’a donc chargé de ramener la célèbre potion magique qui pourra les sauver. Un tonneau du précieux breuvage l’attend, Astérix & Obélix (Edouard Baer & Gérard Depardieu) vont alors l’accompagner jusqu’en Bretagne. Une belle occasion également pour faire voyager Goudurix (Vincent Lacoste), le neveu du chef.

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    Quatrième adaptation live et quatrième réalisateur ; c’est donc Laurent Tirard qui a été chargé de faire oublier le désastreux Astérix aux jeux olympiques. Astérix & Obélix : Au service de sa majesté réunit pour l’occasion 2 albums du gaulois à savoir Astérix chez les bretons et Astérix et les normands. Le seul rescapé des aventures précédentes est donc Gérard Depardieu tandis qu’Edouard Baer passe, avec réussite, d’un second rôle à la tête d’affiche. L’humour rappelle celui qu’avait insufflé Chabat mais il est ici plus atténué ce qui fait de ce film un excellent bon familial où les héros d’Uderzo & Goscinny reprennent la place qui leur est due et les réconcilie avec les spectateurs. Manque juste un brin de folie supplémentaire qui l’aurait rendu vraiment excellent.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas prendre certaines expressions comme "se mettre à nu" au pied de la lettre !

     

    En savoir plus sur Astérix aux jeux olympiques ?

     

    Découvre le film Dans la peau d'Astérix !

  • Les bien-aimés

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    Aussi étonnant que cela puisse paraitre, une simple paire de chaussures aura transformé la vie de Madeleine (Ludivine Sagnier/Catherine Deneuve). Elle marchait tout simplement dans la rue lorsqu’on l’a confondu avec une prostituée mais notre pote ne s’est pas sentie plus offusquée que cela et y voyait une occasion de se faire de l’argent de poche ! C’est d’ailleurs à la suite de cela qu’elle a rencontré Jaromil (Rasha Bukvic/Milos Forman) avec qui elle allait partager sa vie ; une relation faite de rupture et de retrouvailles. De leur union est née Véra (Chiara Mastroianni) qui elle aussi va avoir une vie sentimentale plutôt tumultueuse.

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    Les bien-aimés nous invite à partager la vie dissolue d’une mère et de sa fille à travers les années, 2 femmes pour qui l’amour est loin d’être un long fleuve tranquille. Malgré la belle allure de son casting féminin à savoir les présences de Catherine Deneuve, Ludivine Sagnier et celle qui va finir par devenir la muse du réalisateur Chiara Mastroianni ; on ne peut pas dire qu’on soit réellement emballé. Loin d’être un spectateur réfractaire aux comédies musicales, ces scènes ne resteront pas gravés dans les mémoires (comme c’était déjà le cas avec Les chansons d’amour) d’autant qu’on n’échappe pas à quelques longueurs sur les 2H10 !

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles chaussures à votre femme !

  • Les yeux de sa mère

     

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    C’est la mort de son père qui a tout déclenché, soudain Maria Canalès (Géraldine Pailhas) a réalisé qu’elle devait revoir son fils qu’elle n’a jamais connu. Elle avait 16 ans à l’époque et ne pouvait pas s’occuper de lui car elle ambitionnait de devenir danseuse étoile, un objectif qu’elle a aujourd’hui réalisé. Cette grossesse, elle ne l’a jamais avoué à ses parents et encore moins à sa mère Lena Weber (Catherine Deneuve), célèbre présentatrice du journal télévisé depuis 15 ans maintenant. Entre les deux femmes, les relations se sont distanciées progressivement ; des secrets familiaux qui intéressent Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle), journaliste qui a réussit à s’immiscer dans leurs vies sans qu’elles suspectent quoi que ce soit.

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    Portrait d’une famille sur 3 générations incarnée respectivement par Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas & Jean-Baptiste Lafarge Les yeux de sa mère est un joli mélo signé Thierry Klifa. Le cinéma de l’ancien critique de Studio magazine repose énormément sur la richesse de ses personnages (entendez vous attendez pas à de l’action) et il nous en donne encore la preuve en l’occurrence. Si l’impressionnant casting démontre la volonté du réalisateur de nous offrir un film d’une grande densité, il y a des aspects qui interpellent comme cette starification trop superficielle de Catherine Deneuve ou encore les relations ambigües de Nicolas Duvauchelle. Un film plutôt plaisant.

     

     

     Il faut le voir pour : Ne plus étonner de voir des personnes s’évanouir soudainement.

  • L’homme qui voulait vivre sa vie

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    Paul Exben (Romain Duris) est un homme heureux ; il a une superbe famille qui vient de s’installer dans une belle maison qui fait le bonheur de ses enfants. Son boulot d’avocat lui permet d’avoir une belle situation permettant ainsi à sa femme Sarah (Marina Foïs) de se consacrer à l’écriture. Les apparences n’ont jamais été aussi trompeuses ; Paul apprend que Sarah a une liaison avec Grégoire Kremer (Eric Ruf), un photographe qui habite dans le voisinage. Après une violente altercation avec ce dernier, Paul le tue accidentellement et désemparé par ce geste, il décide de camoufler sa mort. Il va encore plus loin en lui volant son identité et commencer une toute autre existence.

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    Le roman est signé Douglas Kennedy adapté à l’écran par Eric Lartigau qui nous avait agréablement surpris avec Prête-moi ta main. L’homme qui voulait vivre sa vie est un drame qui repose (une fois encore) sur une grande performance de Romain Duris ce qui n’empêche pas un certain déséquilibre du film. Si au départ on s’attache assez rapidement à ce père de famille lambda qui va s’apercevoir que sa vision du bonheur est obstruée, sa fuite en quête de sa véritable identité me laisse un peu plus perplexe. Cela ne change rien au fait qu’il s’agit d’un film réussi qui saura facilement trouver son public.

     

    Il faut le voir pour : Vivre votre vie !