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judith chemla

  • L’homme qu’on aimait trop

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    Notre pote Agnès Le Roux (Adèle Haenel) est de retour à Nice où elle retrouve sa mère Renée (Catherine Deneuve), propriétaire du Palais de la Méditerranée ; un casino en vogue. C’est aussi à cette occasion qu’elle fait la connaissance de Maurice Agnelet (Guillaume Canet), l’avocat de sa mère dont le charme ne la laissera pas longtemps insensible. Renée est préoccupée car son casino traverse une période difficile et il semblerait que son concurrent Fratoni (Jean Corso) et ses méthodes discutables n’y soient pas pour rien. Sur les conseils de Maurice, elle va prendre la Présidence du groupe mais refuse de nommer son avocat comme Directeur général comme il le suggère avec une certaine insistance mais il n’a pas dit son dernier mot.

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    En grande partie inspiré de l’affaire Agnelet qui a défrayée la chronique à la fin des années 1970, L’homme qu’on aimait trop rassemble tous les ingrédients du polar. Une romance qui se termine en tragédie, une fracture familiale entre une mère et sa fille, de l’argent à vous faire perdre la tête et enfin un crime entouré de mystères ; il y a vraiment tout pour embarquer le spectateur. André Téchiné livre donc un film passionnant de bout en bout et s’entoure de surcroit d’un superbe trio avec les présences de Catherine Deneuve, Adèle Haenel & Guillaume Canet tous trois excellents. Tout simplement une adaptation cinématographique très réussie grâce à une interprétation d’ensemble irréprochable et son scénario captivant.

     

    Il faut le voir pour : Faire annuler la procuration de votre conjoint sur votre compte bancaire, on ne sait jamais …

  • Camille redouble

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    Déjà que sa carrière d’actrice est loin d’être brillante, notre pote Camille Vaillant (Noémie Lvovsky) doit aussi s’habituer au départ de son compagnon Eric (Samir Guesmi). Avec autant de soucis en tete, la seule consolation qu’elle puisse trouver se trouve au fond d’une bonne bouteille de whisky ! Alors que l’année 2008 s’achève, c’est l’occasion ou jamais de se changer les idées avec ses potes d’enfance. Une soirée bien arrosée au point qu’elle se réveille avec l’esprit assez confus et pour cause, elle se retrouve propulsée dans le passé et plus exactement en 1985. Il s’agit d’une époque charnière de sa vie ; dans quelques jours Camille va en effet perdre sa mère (Yolande Moreau) et c’est aussi la première fois qu’elle rencontrera Eric.

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    Ça a beau se présenter comme une comédie, c’est avant tout l’aspect dramatique de Camille redouble qui m’a sauté aux yeux. Il y a d’abord une héroïne bien déprimée qui vous accueille et puis d’autres évènements comme cette pote d’enfance qui devient aveugle ou la disparition annoncée de Yolande Moreau qui font que ça ne respire pas la joie de vivre. Les échanges entre Noémie Lvovsky & Samir Guesmi conduisent forcément à adopter un ton plus léger par la suite sans pour autant transformer le film en une irrésistible comédie. La priorité a été portée à l’authenticité du film, un contrat rempli aidé par une interprétation générale sur laquelle il n’y a rien à redire. On a l’impression parfois de nager entre deux eaux ; si comme moi vous vous attendiez à une comédie franche vous risquez d’être désenchanté.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer la voix de vos proches.

  • Je suis un no man’s land

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    Après son dernier concert, notre pote Philippe (Philippe Katerine) a l’agréable surprise de trouver une jolie jeune femme dans sa loge. C’est avec une certaine excitation qu’il se rend alors chez Chloé (Judith Chemla) pour finir sa soirée mais le dénouement n’est pas celui qu’il espérait. Parce qu’elle parait un peu trop excentrique pour lui (et malgré le ragout qu’elle lui a préparé), il décide de s’enfuir discrètement et se retrouve alors perdu en foret au beau milieu de la nuit. Il y croise Sylvie (Julie Depardieu) qui étudie les oiseaux nocturnes avant de repérer une maison mais à son grand étonnement, il se retrouve … chez ses parents !

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    C’est le premier rôle principal pour le chanteur atypique qu’est Philippe Katerine qui trouve là un personnage qui lui correspond  la perfection. Entendez par là que Je suis un no man’s land tient ses promesses, c’est un film à l’humour totalement décalé qui divisera sans aucun doute le public. Si de prime abord, le chanteur vous laisse indifférent, il y a de grandes chances que ce soit également le cas avec ce film. Une comédie qui tend vers l’ovni cinématographique mais qui garde tout de même les pieds sur Terre, dommage on aurait préféré planer davantage là il n’y a vraiment rien qui parvient à nous marquer.

     

    Il faut le voir pour : Verrouiller la fenêtre de vos toilettes, certaines personnes pourraient prendre la poudre d’escampette … pour acheter des cigarettes !