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dominique pinon

  • My old lady

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    Avec la mort de son père, notre pote Mathias (Kevin Kline) qui préfère qu'on l'appelle Jim, a hérité d'un logement parisien. Il a ainsi quitté New York pour pouvoir revendre ce bien immobilier mais à son arrivée dans la capitale française, il constate qu'une vieille dame habite là. Il s'agit de Mme Mathilde Girard (Maggie Smith) qui révèle à Jim que son père a en fait acheté cet appartement en viager. En d'autres termes, il va devoir payer une rente de 2 400€ chaque mois à cette dame durant qui lui reste à vivre. Voilà qui bouleverse totalement ses plans et il va devoir rester à Paris plus longtemps que prévu et va ainsi s'installer dans une des chambres de sa nouvelle maison.

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    A l'origine il y a eu une pièce de théâtre écrite par Israël Horovitz qui a décidé de le porter lui-même au cinéma signant ainsi sa première réalisation. Au départ, My old lady sonne comme une petite comédie où le personnage de Jim découvre la situation ubuesque dans lequel l'a entraîne la mort de son père. La suite prend toutefois une tournure un peu plus dramatique avec des secrets familiaux qui vont se dévoiler sans grands effets pour le spectateur. On a beau apprécier les prestations impeccables que nous offrent Maggie Smith, Kristin Scott Thomas et Kevin Kline ; une fois que le film commence à déterrer le passé, le temps paraît incroyablement long.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d'acheter en viager ...

  • L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

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    Bien qu’il n’ait que 10 ans, notre pote T.S. Spivet (Kyle Catlett) est déjà un véritable génie. Il suffit de jeter un œil sur la roue à mouvement perpétuel qu’il a mis au point pour s’en convaincre et d’ailleurs cette invention a tapé dans l’œil du Smithsonian qui souhaite l’honorer. Plutôt flatté, le jeune garçon s’est bien gardé de leur avouer qu’il n’était encore qu’un enfant et accepte donc leur invitation. Un grand voyage est donc sur le point de commencer pour T.S. qui va quitter son ranch du Montana pour se rendre par ses propres moyens à Washington puisqu’il ne va rien dire à sa famille.  C’est aux premières heures de la journée qu’il quitte sa maison pour embarquer dans un train qui va le conduire jusqu’à Chicago.

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    C’est l’adaptation d’un roman de Reif Larsen qui a conduit une nouvelle fois Jean-Pierre Jeunet hors de nos frontières. Pas de surprises, on retrouve la patte du réalisateur français mais justement on espérait quelque chose de plus avec L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet. Déjà on nous promettait un voyage extraordinaire mais qui finalement reste très terre-à-terre, un sentiment amplifié par des personnages principaux comme secondaires peu séduisants. Le jeune Kyle Catlett qui fait ses premiers pas en tant qu’acteur ne brille pas particulièrement et l’émouvante relation entre les 2 frères qui aurait pu sauver le film passe finalement inaperçu. Décevant.

     

    Il faut le voir pour : Penser à prendre une photo avec les chauffeurs routiers qui vous prennent en stop !

  • Les profs

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    12% de réussite au bac, c’est avec ce triste record que le lycée Jules Ferry est devenu l’établissement avec le plus haut taux d’échec de France. On a tout essayé même offrir aux élèves les meilleurs professeurs mais rien n’y fait ce qui a conduit à cette décision radicale : engager les pires professeurs. Ils doivent redresser la situation et atteindre un taux de réussite au bac d’au moins 50% sans quoi le lycée sera tout simplement condamné. Ils sont 7 et vont ainsi enseigner le français, la chimie ou le sport avec leurs méthodes personnelles et plutôt atypiques. Très vite, l’inquiétude des parents d’élèves se fait sentir en même temps que celle du Proviseur (Philippe Duclos) et les résultats du bac blanc sont loin d’être rassurants.

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    Beaucoup d’entre vous connaissent peut-être la bande dessinée crée par Erroc & Pica dont Pierre-François Martin Laval vient de signer l’adaptation. Devant Les profs, il est difficile de ne pas penser à des films cultes comme Les sous-doués ou P.R.O.F.S mais celui-ci ne connaitra pas la même consécration. Si on ne peut rien lui reprocher au niveau de la distribution où se détachent Isabelle Nanty qui manie la craie comme personne ou Arnaud Ducret seulement au niveau de l’humour tout ça reste assez scolaire. On s’amuse plutôt devant cette petite récréation mais il n’y a vraiment aucune scène qui restera dans nos mémoires. Pas de quoi vous donner envie de redoubler !

     

    Il faut le voir pour : Réviser la vie de Napoléon, c’est forcément le sujet de l’épreuve d’histoire au bac !

     

    En savoir plus sur Les profs 2 ?

  • Bienvenue chez les Rozes

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    C’est sur une route située en plein milieu d’une foret qu’on a découvert un véhicule de police abandonné ainsi que les corps sans vie de 2 officiers. Manquent à l’appel les 2 prisonniers qu’ils transportaient sans doute les responsables de ce malheur mais l’histoire est bien plus complexe. Pour l’heure retrouvons MG &  Gilbert (Jean Dujardin & Lorànt Deutsch), nos 2 évadés qui se savent recherchés et qui vont donc devoir se planquer en attendant que les choses se calment un peu. C’est ainsi qu’ils se retrouvent coincés chez les Rozes, une famille vraiment pas comme les autres !  Bien que pris en otage, Béatrice (Carole Bouquet), son mari Daniel (André Wilms) et leur fille Magali (Clémence Poésy) ne semblent vraiment pas paniqués par la situation.

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    On est d’accord, Bienvenue chez les Rozes ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs mais il dispose d’une certaine originalité. Francis Palluau, pour sa première et unique réalisation à ce jour, donne un caractère assez loufoque à cette cavale à l’image de cette famille qui rende nos 2 ravisseurs plus nerveux qu’ils ne les rassurent. Quelques éléments assez marrants baignent dans une atmosphère à prendre absolument au 2nd degré, dommage que cet aspect n’ait pas été un peu plus marqué. On sera par contre bien moins convaincu par le duo Dujardin/Deutsch bien loin d’être étincelant. De bonnes idées disséminées dans cette comédie un peu brouillonne et loin de s’avérer indispensable.

  • Alien, la résurrection

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    Même dans la mort, le Lieutenant Ellen Ripley (Sigourney Weaver) ne parvient pas à trouver le repos ! 200 ans après avoir péri sur Fiorina 161, une équipe de scientifiques de l’USM Auriga est enfin parvenu un clone parfait avec un objectif bien particulier : récupérer la reine alien qui sommeillait dans son corps. Au même moment, le vaisseau spatial Betty est à l’approche; à son bord 7 mercenaires venu dans un but bien précis mais ils ignorent qu’ils viennent de pénétrer en enfer ! Les scientifiques ont déjà donné naissance à 12 aliens et pensaient avoir les capacités de les contenir mais c’est mal les connaitre, ils parviennent à s’échapper. Ripley va devoir reprendre les armes mais depuis qu’elle a enfanté la reine elle n’est plus la même ; elle a en effet développé de drôles d’aptitudes.

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    Sans chauvinisme aucun, on peut déjà être fier que Jean-Pierre Jeunet se soit vu proposer de participer à l’aventure Alien. Succédant à des réalisateurs prestigieux, il devait tout de même avoir une certaine pression sur les épaules mais relève de belle manière le défi hollywoodien. Plus forte que la mort, Sigourney Weaver est plus présente que jamais et plutôt 8 fois qu’une ! On redécouvre le personnage qui apparait plus détaché conséquence de son évolution inattendue qui va même redéfinir la créature légendaire. Un épisode qui remet l’action au centre des débats avec notamment une belle scène sous-marine, il n’y a que cette humanisation de l’alien qui peut nous laisser un peu perplexe autrement Alien, la résurrection tient ses promesses.

     

    La scène à ne pas louper : La découverte des clones de Ripley.


    En savoir plus sur Alien, le huitième passager ?

    En savoir plus sur Aliens, le retour ?

    En savoir plus sur Alien 3 ?

    En savoir plus sur AVP : Alien Vs Predator ?

    En savoir plus sur Alien Vs Predator Requiem ?

    En savoir plus sur Prometheus ?


  • Ni à vendre ni à louer

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    Les vacances à la mer, beaucoup en rêvent et c’est dans la région de Saint-Nazaire qu’on retrouve quelques potes d’enfance. Impossible de manquer le supermarché du coin peu achalandé mais où les codes barres sont faits maison et disposés avec grand soin. Attention si vous croisez les 2 golfeurs ! Ils n’en ont pas l’air comme ça mais ce sont de véritables pickpockets et ils ont une bien belle collection de portefeuilles. Pour d’autres, c’est l’occasion de se détendre que ce soit en faisant du camping avec sa grande famille ou bien en faisant une petite partie de Scrabble qui ne manque pas de sous-entendus. Ne vous étonnez pas non plus de voir un couple pourchasser un cerf-volant en voiture, il s’en passe vraiment de drôles de choses !

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    Pour son second long-métrage, Pascal Rabaté se lance  là dans quelque chose d’osé et d’étonnant puisque Ni à vendre ni à louer est un film choral et de surcroit quasiment dénué de dialogues. Déjà qu’il n’est pas facile de faire cohabiter une bonne quinzaine de personnages, ceux-ci ne s’expriment en effet qu’en onomatopée mais on s’en accommode rapidement. L’histoire se compose ainsi de plusieurs scénettes reposant sur la carte de l’humour et même si on n’est jamais submergé de rire, il y a bien quelques passages qui nous font décrocher un léger sourire. Nul doute que l’expérience du réalisateur en tant qu’auteur de bande dessinée lui a permis de mieux appréhender ce film curieux mais qui mérite qu’on s’y attarde.

     

    Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes si vous passez près d’un terrain de golf !

  • Ces amours-là

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    Il y a eu beaucoup d'hommes dans la vie de notre pote Ilva (Audrey Dana) car comme elle le dit si bien, elle a toujours aimé trop vite. N'écoutant que ce que lui dictait son cœur, elle a été montré du doigt lorsqu'elle est tombée sous le charme de l'officier allemand Horst (Samuel Labarthe) alors que sa patrie vivait sous l'occupation nazie. Lors du débarquement des américains en Normandie, ce sont 2 hommes qui vont marquer sa vie ; 2 soldats et frères d'armes du nom de Bob Kane & Jim Singer (Jean-Jacques Ido & Gilles Lemaire). Choisir entre ces deux hommes est impossible mais un évènement dramatique va changer les choses.

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    Roman de gare avait révélé Audrey Dana auprès du grand public, aujourd'hui elle retrouve Claude Lelouch pour son 43ème film qui sonne comme une déclaration d'amour au cinéma. Les références au 7ème art sont nombreuses et le réalisateur y révèle même une partie de son enfance en dévoilant la façon dont il est tombé amoureux du cinéma. Audrey Dana quant à elle est une délicieuse muse dont on ne se lasse pas au point d'endosser 3 rôles bien qu'à ce niveau là il y ait un vrai déséquilibre entre ces différents personnages. Ces amours-là s'affirme comme un bon Lelouch qui ne devrait pas avoir de mal à trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Entendre une version spéciale de La Marseillaise !

  • La loi de Murphy

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    Tout le monde a fait des bêtises dans sa vie, Elias (Pio Marmaï) en a fait lui aussi mais l'a payé cher en passant quelques temps en prison. Aujourd'hui il est en conditionnel et bosse comme brancardier dans un hôpital mais les ennuis vont soudainement surgir. Il voit en effet débarquer aux urgences son pote d'enfance Rudy (Dominique Pinon) qu'il a connu en prison, victime d'un accident de la route. Un peu plus tôt, celui-ci avait dérobé des diamants aux frères Ortega et avait tenté de s'enfuir pour les refourguer. A quelques heures de la fin de sa conditionnelle, Elias a donc désormais un butin estimé à 10 millions d'euros sur les bras et 3 frères gitans passablement énervés à ses trousses ; la nuit risque d'être longue.

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    Premier film de Christophe Campos, un enfant de la télé qui a œuvré principalement sur Canal + ; La loi de Murphy est un joli fourre-tout où tout semble pouvoir arriver. Sous-titré La loi de l'emmerdement maximum, ça vous donne une idée sur les intentions du réalisateur bien décidé à nous offrir un véritable capharnaüm. Il y a de bonnes idées et le rythme soutenu du film fait qu'on passe plutôt un bon moment mais ce désordre permanent finit par nuire au film. Une comédie avec une belle brochette de comiques (Omar & Fred, Jonathan Lambert & Dominique Pinon + la présence d'Antonio "Huggy les bons tuyaux" Fargas) qui prend un malin plaisir à ne respecter aucunes règles, qui multiplie les références mais qui s'oublie aussi très vite.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais provoquer une fan de Chuck Norris

     

  • Micmacs à tire-larigot

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    Il y a exactement 30 ans, Bazil (Dany Boon) perdait son père terrassé par une mine anti-personnelle. Lui a eu plus de chances (enfin si on peut dire), il a été témoin d’un règlement de comptes et reçu une balle en pleine tête mais est toujours vivant. Malheureusement, son accident a eu d’autres répercussions puisqu’il se retrouve désormais à la rue et sans travail. Si dans un premier temps, il se débrouille seul il va ensuite rejoindre Placard (Jean-Pierre Marielle) et ses potes d’enfance, des marginaux qui se sont organisés. Un jour, Bazil se retrouve face à la cause de ses malheurs ; les marchands d’arme La vigilante de l’armement et Les arsenaux d’Aubervilliers.

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    On le sait désormais, les films de Jean-Pierre Jeunet ont cette incroyable faculté à nous transporter dans un tout autre univers et celui-ci ne déroge pas à la règle. Impossible de rester de marbre devant l’innocence de Bazil ou encore avec la facétieuse troupe de Placard, galerie de personnages vraiment insolites. Le charme aurait été complet si le scénario de Micmacs à tire-larigot ne nous semblait pas aussi paresseux. La bande à Bazil qui font des pieds et des mains pour se faire confronter deux méchants marchands d’arme, on a vu mieux. On ressort donc de la salle avec une pointe de déception même si le voyage était agréable.



    Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes lorsque vous ouvrez votre réfrigérateur.

  • Humains

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    Il s’agit d’une découverte historique, si la théorie du Docteur Schneider (Philippe Nahon) se confirme alors nous ne serions pas les seuls humains sur Terre. Aussi fou que cela puisse paraitre, ce scientifique pense qu’il y a encore quelque part des êtres vivants qui seraient restés au stade de l’homo-sapiens. Il décide donc de partir en expédition en compagnie de son fils Thomas (Lorànt Deutsch) et de Nadia (Sara Forestier) dans les Alpes. Sur leur chemin, ils croisent Gildas (Dominique Pinon) et sa famille qui sont tombés en panne mais au cours de leur route ils ont un terrible accident. Ils n’ont alors plus d’autres choix que d’aller chercher du secours or il semble que quelque chose les suit.

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    Lâchés dans une nature qui va s’avérer hostile, Lorànt Deutsch et sa bande vont joueur aux randonneurs avant de devenir les proies de chasseurs peu communs. On court, on crie, la gamine joue les apprentis réalisatrices avec sa caméra se la jouant façon projet Blairwitch et puis arrive la révélation finale comme un cheveu sur la soupe, juste grotesque. Pas du tout crédible non plus Sara Forestier qui joue les anthropologues du dimanche tandis que Lorànt Deutsch ne fait que constater les dégats. Le scénario mieux amené avait de quoi nous proposer quelque chose d’intéressant au lieu de quoi on se retrouve avec un film à l’image de son casting, assez ridicule.

     

    Il faut le voir pour : Constater que certains films sont restés à l’âge de la Préhistoire.