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loïc pichon

  • Où va la nuit

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    Cela fait 32 ans que Rose (Yolande Moreau) est mariée et leur couple a connu bien des drames. Récemment, son mari (Loïc Pichon) a renversé une jeune fille et a écopé pour cela d’une peine de 6 mois de prison mais à sa sortie, les mauvaises habitudes reprennent. Sans aucune raison, Rose est battue par son mari, une situation qu’elle n’arrive plus à supporter ce qui l’amène à commettre l’irréparable. Un soir, elle renverse son mari à l’endroit même où celui-ci avait tué la jeune fille. Après l’enterrement, elle part vivre quelques jours chez son fils Thomas (Pierre Moure) à Bruxelles afin d’éviter les suspicions qui pourraient naitre à son égard.

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    Pour adapter le roman Mauvaise pente de Keith Ridgway, le réalisateur Martin Provost retrouve pour l’occasion Yolande Moreau, la comédienne qu’il avait déjà dirigée dans Séraphine (César du meilleur film en 2009). Où va la nuit nous met face au destin tragique d’une femme longtemps emprisonnée dans un carcan familial et qui redécouvre un certain gout à la vie auprès de son fils. On ne peut que saluer la belle prestation de la comédienne ainsi que la justesse des seconds rôles cependant il est tout de même difficile de ne pas trouver le temps parfois long notamment dans la dernière partie.


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  • Des hommes et des dieux

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    C'est dans le monastère de Tibhirine en Algérie que vivent très modestement Frère Christian (Lambert Wilson) et ses compagnons. Hommes dévoués à la parole de Dieu, ils prêchent la bonne parole et apportent leur soutien indéfectible auprès du peuple qui les entoure mais le pays est en proie à une terrible guerre civile. Récemment, des ouvriers croates ont été sauvagement assassinés par des extrémistes menés par Ali Fayattia (Farid Larbi). Cette tragédie s'est déroulée non loin du monastère et l'on craint que les moines ne soient attaqués à leur tour. Malgré l'insistance du gouvernement algérien, Frère Christian refuse la protection de l'armée toutefois il a aussi conscience du danger que tous encourent.

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    Plébiscité par la critique et récompensé du Grand prix au Festival de Cannes 2010, Des hommes et des dieux était donc un des évènements de cette rentrée cinématographique. Xavier Beauvois nous redonnerait presque foi en l'humanité en dressant le portrait de ces Moines Cisterciens à travers leur vie de dévotion et de partage. Si la religion est quelque chose qui vous passe au-dessus de la tête, il est probable de trouver le temps un peu long malgré les formidables acteurs et leurs performances. On est notamment très sensibles à la période de doutes que chacun traverse remettant en cause la foi qu'ils accordent en Dieu. Vous n'oublierez pas cependant une magnifique scène ; le dernier diner avec en fonds musical Le lac des cygnes de Tchaïkovski où l'on partage avec intensité les émotions de tous les protagonistes.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à partager un peu plus.