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emmanuelle seigner

  • La Vénus à la fourrure

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    Les auditions ont été catastrophiques, notre pote Thomas (Mathieu Almaric) est loin d’avoir trouvé l’interprète de Wanda pour son adaptation au théâtre de La Vénus à la fourrure. Alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, Vanda Jourdain (Emmanuelle Seignier) fait son apparition toute débraillée, quelques soucis de RER l’ont retardé mais elle tient absolument à passer l’audition. On ne peut pas dire qu’elle fasse une bonne première impression et Thomas essaye d’ailleurs de la faire partir mais un coup de fil et un malentendu plus tard et voilà Vanda prête dans son costume. Il ne s’imagine pas un instant que cette femme cache un grand potentiel qui va la subjuguer.

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    Non seulement La Vénus à la fourrure vous réserve un huis-clos dans un théâtre parisien mais en plus de ça il se limite à 2 personnages à savoir l’adaptateur et la comédienne. Il était donc essentiel que l’alchimie entre Emmanuelle Seigner et Mathieu Almaric soit trouvée et les premières minutes nous font genre … douter. Heureusement c’est pour mieux nous surprendre par la suite et on assiste alors à une audition unique en son genre où les rôles ne cessent de s’inverser, où la réalité prend le pas sur le jeu. Si on se laisse emporter par les tirades des 2 comédiens ; ce petit jeu, qui ne séduira pas tous les spectateurs, finit tout de même par montrer ses limites en laissant s’insinuer une belle once d’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de confondre Ambivalent & Ambigu !

  • La vénus à la fourrure

    La vénus à la fourrure c'est le nom d'une pièce de theâtre que cherche à monter notre pote Mathieu Almaric. Après des auditions plutôt décevantes, Emmanuelle Seigner débarque avec un peu de retard mais parvient à le convraincre de lui laisser une chance. Un huis-clos qui s'annonce intense signé Roman Polanski.

    Date de sortie : 13 Novembre 2013.


  • L’homme qui rit

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    Abandonné à son propre sort, notre pote Gwynplaine (Romain Morelli/ Marc-André Grondin) erre dans la neige et sous un vent glacial. Sur son chemin, il trouve Déa (Fanie Zanini / Christa Theret) emmitouflée dans les bras d’une mère morte de froid et seule la porte d’Ursus (Gérard Depardieu) s’ouvrira à eux. Alors que la jeune fille a perdue la vue, le garçon arbore sur son visage un sourire monstrueux ; une cicatrice dont il a honte mais qui va le conduire sur le chemin du succès. Jusqu’alors marchand ambulant, Ursus va créer un spectacle autour de ses 2 enfants et après avoir écumé avec réussite la campagne, les voilà qui s’apprêtent à conquérir la ville !

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    Adaptation d’une œuvre de Victor Hugo, L’homme qui rit c’est notre pote Marc-André Grondin qui affiche un look digne du Joker dans The Dark Knight. Le scénario s’intéresse donc à son drôle de destin puisque d’enfant abandonné il passe aux plus hautes sphères de la société. Coté interprétation, c’est plutôt irréprochable ; Théret & Grondin forment un joli couple et on préfère nettement évoquer Depardieu en tant que comédien que contribuable. Reste ensuite que la réalisation de Jean-Pierre Améris, qui nous avait conquis avec Les émotifs anonymes, ne nous transporte pas outre-mesure et on pourrait même la qualifier de fade puisqu’elle n’arrive pas à susciter la moindre émotion.

     

    Il faut le voir pour : Garder le sourire en toutes circonstances !

  • Dans la maison

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    Une nouvelle année scolaire commence pour notre pote Germain (Fabrice Lucchini), un prof de français qui se désespère déjà du niveau de ses élèves. Au milieu des copies médiocres qu’il corrige, il tombe cependant sur une bonne surprise ; une rédaction d’un genre bien particulier. C’est l’œuvre d’un certain Claude Garcia (Ernst Umhauer) et c’est avec un certain cynisme qu’il décrit son dernier week-end passé chez son ami Raphael (Bastien Ughetto). Un récit déroutant et passionnant à la fois si bien que Germain va encourager son élève à poursuivre cette expérience. Lui prodiguant de nombreux conseils et en lui offrant à lire quelques ouvrages, le professeur suit ainsi ses aventures qui vont prendre toutefois une drôle de tournure.

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    Pourvu d’un scénario astucieux inspiré par la pièce espagnole Le Garçon du dernier rang, Dans la maison ne déçoit pas. Il y a d’abord un super casting mené par un irréprochable duo Luchini / Umhauer et puis les seconds rôles ne sont pas en reste avec Kristin Scott-Thomas, Emmanuelle Seigner et Denis Ménochet. Dès le départ, l’histoire est accrocheuse et surtout tout comme le personnage de Germain on est tenu en haleine au cœur d’un récit fascinant. Ce qui n’était au départ qu’un simple devoir devient progressivement un thriller où la réalité s’entremêle aux fantasmes de cet adolescent. Le seul inconvénient dans tout ça reste la réalisation de François Ozon qu’on pourrait trouver un peu trop simpliste pour ne pas dire scolaire. A suivre !

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants de ne plus inviter leurs potes à la maison pour réviser les cours !

  • Quelques heures de printemps

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    Notre pote Alain Evrard (Vincent Lindon) travaillait comme chauffeur routier et un jour il a fait une erreur qu’il a payé cher. Après 18 mois de prison, il doit tenter de reprendre le cours d’une vie normale et en attendant il habite avec sa mère Yvette (Hélène Vincent). Comme beaucoup de gens dans son cas, son passé carcéral n’encourage pas vraiment les employeurs à lui donner sa chance. Une réinsertion sociale difficile qui s’ajoute à des relations compliquées avec sa mère. Un jour, il tombe par hasard sur des documents et apprend que la maladie d’Yvette est bien plus grave qu’elle ne veut le faire croire mais surtout elle préfère décider de sa mort que de continuer à vivre en souffrant.

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    Comment réagir face à la volonté d’un de nos proches de mourir ? En France la question de l’euthanasie est temporairement éludée préférant oublier qu’il suffit de franchir les proches frontières pour passer à l’acte. Quelques heures de printemps dévoile ainsi les derniers instants d’une Hélène Vincent condamnée mais qui refuse de devenir un légume ou de supporter maintes souffrances. Le film de Stéphane Brizé repose donc sur les rapports qui oscillent entre amour et haine qu’entretiennent cette mère et ce fils un peu perdu dans sa vie aux réactions parfois très violentes. En plus de l’interprétation sans fautes du duo de comédiens, il se dégage beaucoup de pudeur ce qui n’empêchera pas certains de verser sa larme au terme d’une émouvante conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Nettoyer les pattes de votre chien lorsque vous rentrez de promenade !

  • Essential killing

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    Parce que notre pote Mohammed (Vincent Gallo) a fait exploser 3 mecs, il s’est retrouvé poursuivi et, après avoir essuyé l’onde de choc d’un missile, est devenu prisonnier de soldats américains. Emprisonné et torturé, le taliban garde le silence mais trouvera l’opportunité de s’échapper lors d’un transfert qui se conclut par un accident de la route. Sa fuite va être émaillée de nombreux obstacles et pour rester libre, il devra également se débarrasser de toutes les personnes qui s’opposent à lui ! Des déserts d’Afghanistan, il va se retrouver dans des paysages enneigés où la survie est un combat acharné.

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    Euh… c’est sans doute la première réaction que l’on a en sortant de la salle d’Essential killing qui pour le coup n’a vraiment rien d’essentiel (insérer un jeu de mots pourri, ça c’est fait !). En gros, c’est une chasse à l’homme dans la nature hostile façon Man Vs wild en beaucoup moins instructif et pas du tout passionnant. Le gros point d’interrogation reste également ce personnage principal dont la plus grande ligne de texte est un grognement, difficile avec ça de le comprendre et les quelques images de flashback ne renvoie qu’à sa foi pour Allah. Une chose est sur, c’est un film qui provoquera de nombreuses réactions mais de là à dire qu’elles seront positives …

     

    Il faut le voir pour : Eviter de parler dans la salle parce que là ça va s’entendre !

  • Chicas

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    Pilar (Carmen Maura) tourne actuellement une page de sa vie, elle vient de vendre son salon de coiffure, le seul lien qui la reliait encore à l'Espagne. Cette veuve est en train de se reconstruire auprès de son fiancé Fernand (André Dussolier) mais quand vient l'heure des présentations, la réunion de famille tourne au cauchemar. Mère de 3 filles, Pilar a notamment la chance de voir  l'une d'entre elles Nuria (Emmanuelle Seigner) triomphant en tant qu'actrice. Aurélia & Christal (Valérie Dréville & Christelle Tual) quant à elles, mènent une existence moins dissolue mais ne la ménage pas pour autant.

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    Tranche de vie d'une famille pas comme les autres ne serait-ce d'abord parce qu'elle compte dans ses rangs une star du grand écran mais on oublie vite les paillettes pour laisser place aux tensions. Le portrait de chacune de ces femmes est un moyen de mieux dépeindre la solitude dans laquelle elles se sont enfermées. Pilar, elle semble avoir réussi à se réveiller auprès de son nouveau compagnon renvoyant par la même occasion une image encore plus soutenue de la solitude de ses filles. Il se dégage de Chicas énormément de mélancolie et le film aurait été réussi s'il n'était pas aussi inégal sur la longueur. A découvrir éventuellement si vous avez du temps devant vous.

     

    Il faut le voir pour : Que les mecs qui sont au volant arrêtent de molester le genou de leurs femmes.