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andré wilms

  • Tu veux ou tu veux pas

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    Thérapeute spécialisé dans les couples, notre pote Lambert (Patrick Bruel) est chargé de se trouver une nouvelle assistante. Seul petit souci, cet homme a un lourd passif puisqu’il a beaucoup de mal à résister aux charmes des femmes mais il fait des efforts ! Sa bonne volonté risque toutefois de voler en éclat lorsqu’il fait la connaissance de la séduisante Judith (Sophie Marceau), fraichement revenue à Paris. Evidemment, il ne peut résister à la tentation de l’engager tout en sachant que chaque minute passée en sa compagnie sera un vrai calvaire. De son coté, Judith ne va pas l’épargner car l’idée d’une aventure avec son nouveau collègue n’est pas pour lui déplaire.

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    Couple glamour qui capte les regards dans un premier temps, le duo Sophie Marceau / Patrick Bruel révèle rapidement ses limites au sein d’un film totalement insignifiant. Le jeu de Chat et de la souris entre les deux personnages nous laisse indifférent et puis surtout la comédie de Tonie Marshall peine à nous arracher un sourire. Les couples qui défilent dans le cabinet auraient pu offrir un petit éventail d’excentricités mais non on préfère nous endormir avec cette romance au dénouement tellement prévisible. On ne sait pas non plus d’où sort cette scène quand même bien étrange où des clients se voit doter de têtes d’animaux … Tu veux ou tu veux pas, on dirait bien que le choix va être vite fait !

     

    Il faut le voir pour : Repérer les femmes aux chaussures vertes !

  • Un château en Italie

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    Ancienne actrice, notre pote Louise (Valeria Bruni Tedeschi) a tout abandonné du jour au lendemain et elle ne le regrette pas. Seulement aujourd’hui à 43 ans, elle commence à s’inquiéter pour son avenir puisqu’elle est célibataire et a envie de devenir mère et sa rencontre avec Nathan (Louis Garrel) pourrait tout changer. Pourtant ce jeune homme lui aussi comédien n’aspire pas vraiment à une relation sérieuse et encore moins à devenir père mais l’amour est au rendez-vous. Du coté de sa famille, c’est aussi une période difficile pour Louise qui voit son frère Ludovic (Filippo Timi) atteint du sida s’affaiblir jour après jour.

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    Réalisatrice mais aussi actrice, Valeria Bruni Tedeschi porte toutes les casquettes sur ce film puisqu’elle a aussi coécrit le scénario avec notamment Noémie Lvovsky. Un château en Italie nous dresse ainsi le portrait d’une quarantenaire qui voit bien malgré elle le temps défiler et qui naturellement ressent le besoin de s’accomplir en tant que femme. Dans ce parcours parfois chaotique il y quelques beaux moments de rigolades mais le style risque de diviser. Film d’auteur dont je ne raffole pas particulièrement surtout avec son coté bobo qui peut agacer plus d’un, il faut tout de même reconnaitre que les personnages et les dialogues sont d’une grande qualité.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce qu’on ne vous confonde pas avec quelqu’un d’autre quand vous allez à l’hôpital !

  • Le jardinier qui voulait être roi

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    Tout a commencé sur un pont où se sont croisées la Chance et la Raison. Après quelques mots échangés, la Chance demanda à la Raison si celle-ci est réellement indispensable. La réponse va de soi pour la Raison et elle allait la lui prouver en s’immisçant dans la tête de Louison, un jeune éleveur de cochons qui passait par là. Désormais doté de raison, le jeune garçon décide alors d’abandonner son travail qui ne le mènera nulle part et a désormais l’ambition de devenir le jardinier du roi. Grand bien lui en a pris car ses talents sont vite récompensés et il se met même à espérer séduire Zaza la fille du roi qui reste muette et pourquoi pas accéder au trône ?

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    Film d’animation en stop-motion qui nous vient droit de la République Tchèque, Le jardinier qui voulait être roi se décompose en fait en 2 courts-métrages. On pourrait considérer que le 1er récit L’Histoire du chapeau à plume de geai tient lieu de prologue et si l’histoire proposée est plutôt plaisante, elle est desservie par une esthétique peu séduisante. Heureusement pour nous, concernant l’histoire principale La raison & la chance c’est déjà bien plus agréable à l’œil et l’ensemble devrait juste pouvoir contenter les enfants qui ne s’y attacheront pas outre-mesure ; les personnages étant loin d’être attachants.

  • Bienvenue chez les Rozes

    cinéma, film, comédie, Bienvenue chez les Rozes,  Carole Bouquet, Lorànt Deutsch, Michel Duchaussoy, Olivier Saladin, Yolande Moreau, Dominique Pinon, Jean Dujardin, André Wilms, Francis Palluau

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    C’est sur une route située en plein milieu d’une foret qu’on a découvert un véhicule de police abandonné ainsi que les corps sans vie de 2 officiers. Manquent à l’appel les 2 prisonniers qu’ils transportaient sans doute les responsables de ce malheur mais l’histoire est bien plus complexe. Pour l’heure retrouvons MG &  Gilbert (Jean Dujardin & Lorànt Deutsch), nos 2 évadés qui se savent recherchés et qui vont donc devoir se planquer en attendant que les choses se calment un peu. C’est ainsi qu’ils se retrouvent coincés chez les Rozes, une famille vraiment pas comme les autres !  Bien que pris en otage, Béatrice (Carole Bouquet), son mari Daniel (André Wilms) et leur fille Magali (Clémence Poésy) ne semblent vraiment pas paniqués par la situation.

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    On est d’accord, Bienvenue chez les Rozes ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs mais il dispose d’une certaine originalité. Francis Palluau, pour sa première et unique réalisation à ce jour, donne un caractère assez loufoque à cette cavale à l’image de cette famille qui rende nos 2 ravisseurs plus nerveux qu’ils ne les rassurent. Quelques éléments assez marrants baignent dans une atmosphère à prendre absolument au 2nd degré, dommage que cet aspect n’ait pas été un peu plus marqué. On sera par contre bien moins convaincu par le duo Dujardin/Deutsch bien loin d’être étincelant. De bonnes idées disséminées dans cette comédie un peu brouillonne et loin de s’avérer indispensable.

  • Le Havre

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    Vous le croiserez parfois à la gare du Havre ou bien alors dans les rues à proximité des magasins de chaussures ; notre pote Marcel Marx (André Wilms) gagne sa vie en cirant les chaussures. Evidemment, il ne roule pas sur l’or mais s’estime pourtant chanceux puisqu’il a rencontré la femme de sa vie en la personne d’Arletty (Kati Outinen). Ce qu’il ignore c’est que celle-ci est gravement malade et va devoir être prochainement hospitalisée, les médecins sont plutôt pessimistes sur son avenir. Dans le même temps, Marcel va se retrouver face à face avec Idrissa (Blondin Miguel), un jeune congolais qui s’est enfui d’un container qui devait se rendre à Londres et qui a atterrit par accident sur les quais du port du Havre.

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    Avant toute chose il est nécessaire de vous prévenir qu’il ne faut pas appréhender ce nouveau film d’Aki Kaurismäki au 1er degré sans quoi vous pourriez vous enfuir au terme du premier quart d’heure. Le Havre c’est d’abord une atmosphère particulière ; alors que l’action est censée prendre place en 2007, tout dans le film renvoie plutôt dans les années 1970-80. Un esprit décalé qui se manifeste également par le jeu des comédies volontairement grossier (principe auquel il faudra tout de même un certain temps d’adaptation). Une fois qu’on a pris la température ce qui ne sera pas facile pour tout le monde, on est sous le charme du personnage de Marcel Marx et on se laisse porter tout doucement par cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos potes asiatiques leurs véritables prénoms.

  • Americano

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    La nouvelle a été un véritable choc pour notre pote Martin (Mathieu Demy). Les premières lueurs de la journée faisaient à peine leur apparition lorsqu’un coup de téléphone lui a appris la mort de sa mère, une femme qu’il a peu connu puisque son père (Jean-Pierre Mocky) l’avait arraché à elle pour venir s’installer en France. C’est à lui que revient la charge de se rendre aux États-Unis pour s’occuper de l’appartement où elle a vécu et de toutes les autres formalités. C’est à cette occasion qu’il entend parler de Lola (Salma Hayek), une voisine avec qui il jouait étant enfant et qui est restée semble t-il très proche de sa mère comme en témoigne une lettre destinée justement à cette femme. Il apprend que celle-ci a été forcée de retourner vivre au Mexique et sur un coup de tête, il décide de partir à sa recherche.

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    C’est l’histoire d’un mec qui se rend compte qu’il a manqué d’amour maternel et ne supporte pas de voir l’appartement de sa mère disparue passer sous son nez alors il va demander des comptes ! Résumé très simplifié du premier film de Mathieu Demy, mais ça ne va guère plus loin tellement le spectateur se sent délaissé par ce qui est proposé. Un voyage au Mexique à bord d’une Mustang chapardé à Géraldine Chaplin et une rencontre avec une très charmante Salma Hayek ne suffiront malheureusement pas à sauver les meubles. Americano c’est donc un road-trip qui tourne très court à cause de son manque de rythme et d’une histoire qui n’a que peu de chances de passionner les foules.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne peut pas garer une Mustang n’importe où et surtout à Tijuana !

  • Pauline et François

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    Parce qu’elle ne pouvait plus supporter la vie citadine, Pauline (Laura Smet) vient de s’installer à la campagne. Aidée par sa pote d’enfance Catherine (Léa Drucker) dont le frère François (Yannick Renier) est désormais le nouveau voisin de Pauline, cette dernière a trouvé sans difficultés une maison pour s’installer. Nouvelle conseillère bancaire de la région, elle va d’ailleurs avoir l’occasion de faire plus amples connaissances avec François qui semble avoir quelques difficultés financières. En réalité, c’est son beau-frère qui a du mal à trouver de l’argent et qui lui demande régulièrement de le dépanner.

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    Succession de portraits d’hommes et de femmes fracassés par les tourments de la vie, Pauline et François va vous aussi vous fracasser … d’ennui ! On ne sait pas trop où veut nous mener ce premier film du réalisateur Renaud Fely entre le deuil vécu par Pauline, l’irresponsabilité de François et les tensions que cela entraine dans son entourage proche. On ne peut pas dire que l’interprétation d’ensemble soit mauvaise mais ce sont les personnages qui manquent d’attraits ce qui fait qu’on délaisse totalement cette romance naissante.

     

    Il faut le voir pour : Aller dans les bois et écouter les cerfs bramer.