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  • Une famille à louer

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    C’est en créant des logiciels que notre pote Paul-André (Benoit Poelvoorde) a fait fortune ce qui ne l’a pas rendu plus heureux pour autant. Bien au contraire, c’est un homme seul et déprimé jusqu’au jour où il aperçoit à la télé Violette (Virginie Efira), une mère de famille qui lui redonne du baume au cœur. Empêtrée dans les problèmes, elle va être contactée par Paul-André qui souhaiterait l’engager dans le cadre d’une drôle d’expérience. Intéressé par le concept de famille, il aimerait bien effectuer un test avant de s’engager officiellement ; voilà comment il se retrouve du jour au lendemain avec une femme et deux enfants mais pourra-t-il supporter longtemps cette situation ?

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    Après Les émotifs anonymes, Benoit Poelvoorde et le réalisateur Jean-Pierre Améris se retrouvent pour une nouvelle comédie. Il est important de le préciser parce qu’on se met à douter devant le film et on se demande même où cet humour a bien pu se planquer, peut-être dans le frigo ? Le seul élément un tant soit peu intéressant qu’on peut trouver à Une famille à louer c’est cette relation amour / haine qu’entretiennent les personnages de Paul-André et sa mère. Pour le reste, ce n'est pas fameux et on déplorera aussi qu'entre l’acteur belge et Virginie Efira, on ne décèle aucune alchimie plombant un peu plus ce film où tout sonne faux.

     

    Il faut le voir pour : Organiser plus souvent des pique-niques avec votre famille !

  • Gemma Bovery

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    Cela fait 7 ans que notre pote Martin Jourbert (Fabrice Lucchini) a quitté Paris pour s’installer en Normandie reprenant la boulangerie paternelle. Comme beaucoup d’autres citadins, il cherchait la paix et la tranquillité mais l’arrivée de nouveaux voisins allait tout bouleverser. C’est un couple d’anglais qui s’est installé en face de chez lui ; Charlie & Gemma Bovery (Jason Flemyng & Gemma Arterton) et immédiatement il a été subjugué par la jeune femme. Certes, elle est d’une beauté renversante mais surtout elle lui rappelle l’héroïne de sa jeunesse Madame de Bovary et pour Martin ce n’est certainement pas un hasard si elle s’est installée en Normandie là où même Flaubert a écrit son œuvre.

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    Si l’inspiration du titre de Flaubert est manifeste, il faut savoir qu’à la base il existe d’abord un roman graphique signé Posy Simmonds (à qui l’on doit déjà Tamara Drew) dont est adapté Gemma Bovery. Idée plutôt originale donc de donner une figure contemporaine à cette héroïne de romans du moins aux yeux d’un Fabrice Lucchini avec son éternel allure de pince-sans-rire. C’est donc un duo inattendu qu’il forme avec Gemma Arterton au charme dévastateur et le décalage entre ces deux personnages offre de beaux moments de réjouissances. Reste tout de même que la dernière demi-heure est moins enjouée malgré tout Anne Fontaine réussit à nous donner envie de découvrir ou redécouvrir le roman original à déguster avec un petit verre de Calva !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus utiliser de mort aux rats !

  • Les yeux jaunes du crocodile

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    C’en est trop pour notre pote Joséphine (Julie Depardieu) qui a pris son courage à deux mains et qui a mis son mari Antoine (Samuel Le Bihan) à la porte. Ce dernier végétait à la maison depuis qu’il s’est retrouvé au chômage et puis surtout il entretient une relation avec une autre femme. Ce sera dur pour Joséphine de s’en sortir financièrement surtout avec ses 2 filles Hortense & Zoé (Alice Isaaz & Apollonia Luisetti) mais cette chercheuse au CNRS a de l’énergie à revendre. De son coté, sa sœur Iris (Emmanuelle Béart) a une vie bien plus confortable mais semble s’ennuyer. Quand elle annonce qu’elle veut écrire un livre, beaucoup se montre incrédules surtout lorsque cela évoque le destin d’une femme marchande du XIIème siècle. Un sujet que connait particulièrement bien sa sœur ce qui lui donne une drôle d’idée.

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    Adaptation du roman homonyme de Katherine Pancol, Les yeux jaunes du crocodile se pare déjà d’une belle distribution féminine. Outre le duo Depardieu / Béart, on est aussi sous le charme d’Alice Isaaz & Edith Scob  dans un rôle certes plus caricatural. L’histoire de ces 2 sœurs est plutôt intense mais curieusement pas assez développé et plus précisément dans leurs rapports qu’elles entretenaient avec leurs parents durant leur enfance. Un aspect trop vite balayé alors que dans le même temps, on ne comprend pas trop ce que vient faire le couple Karole Rocher / Jacques Weber dans tout ça. Coté réalisation, on ne peut pas dire que Cécile Telerman fasse de vraies merveilles, c’est assez banal et le pompon reste tout de même ce baiser échangé sous une belle pluie de neige carbonique.

     

    Il faut le voir pour : Savoir ce qu’il vous reste à faire si vous voulez qu’on vous embrasse lors d’un rendez-vous mesdemoiselles !

  • Holy Motors

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    C’est une longue journée qui débute pour M. Oscar (Denis Lavant) ; beaucoup de rendez-vous en perspective ! Il prend place dans sa somptueuse limousine blanche et c’est Céline (Edith Scob) qui va le conduire aux 4 coins de Paris où l’attendent de drôles d’aventures. Dans le véhicule, de nombreux accessoires et des produits de maquillages vont lui permettre de se transformer totalement. L’homme en costume laisse alors place à toute une galerie de personnages ; cela va de la séance de motion capture au rôle d’un simple père en passant par l’immanquable M. Merde qui va venir perturber une séance de photo.

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    Quelqu’un a dit ovni ? Et bien c’est exactement ce sur quoi vous allez tomber avec Holy Motors. Il y a différentes histoires mettant en scène divers héros mais tous incarnés par un Denis Lavant qui se voit offrir l’opportunité de nous dévoiler l’étendue de ses talents. Les cinéphiles reconnaitront avec un curieux plaisir le retour de M. Merde qui s’était illustré dans le film collectif Tokyo ! et qui joue ici un remake de La belle et la bête. C’est une expérience étrange que nous propose Leos Carax et il n’y a pas de mystères ; on accroche immédiatement au concept ou on zappe totalement et je ne vous cache pas que le temps peut paraitre bien long !

     

    Il faut le voir pour : Trouver l’inspiration pour vos prochains déguisements.

  • Un baiser papillon

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    Cela fait 6 mois que Billie (Valeria Golino) a appris qu’elle était gravement malade ; atteint d’un cancer elle est condamnée et doit se résoudre à abandonner son mari Louis (Vincent Perez) et ses 2 filles Manon & Fleur (Roxanne Depardieu & Iman Perez). Jusqu’à présent elle avait gardé le secret sur sa santé mais avec sa chimiothérapie, elle ne peut plus leur cacher la vérité. Seule sa pote d’enfance Marie (Elsa Zylberstein) était au courant ; elle aussi traverse une période difficile. Elle tente désespérément de tomber enceinte mais à l’âge de 38 ans, il semble qu’il y ait peu d’espoir qu’elle connaisse la joie d’être mère.

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    Pour sa première réalisation au cinéma, Karine Silla a su s’entourer d’un casting particulièrement soigné notamment avec un trio de comédiennes qui ne manque pas de charmes. A notre grand regret, les présences de Valeria Golino, Elsa Zylberstein & Cécile De France ne suffisent pas à insuffler une âme à ce film. Dès les premières minutes, on est bombardé par une galerie de personnages dont on découvre progressivement les liens qui les unit mais on pressent qu’il manque déjà quelque chose. A force de vouloir faire à tout prix un film choral, Un baiser papillon se retrouve dénué d’émotions et donc d’intérêt ; un bel écrin mais pas de bijou pour l’accompagner.

     

    Il faut le voir pour : Croire aux miracles !

  • Où va la nuit

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    Cela fait 32 ans que Rose (Yolande Moreau) est mariée et leur couple a connu bien des drames. Récemment, son mari (Loïc Pichon) a renversé une jeune fille et a écopé pour cela d’une peine de 6 mois de prison mais à sa sortie, les mauvaises habitudes reprennent. Sans aucune raison, Rose est battue par son mari, une situation qu’elle n’arrive plus à supporter ce qui l’amène à commettre l’irréparable. Un soir, elle renverse son mari à l’endroit même où celui-ci avait tué la jeune fille. Après l’enterrement, elle part vivre quelques jours chez son fils Thomas (Pierre Moure) à Bruxelles afin d’éviter les suspicions qui pourraient naitre à son égard.

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    Pour adapter le roman Mauvaise pente de Keith Ridgway, le réalisateur Martin Provost retrouve pour l’occasion Yolande Moreau, la comédienne qu’il avait déjà dirigée dans Séraphine (César du meilleur film en 2009). Où va la nuit nous met face au destin tragique d’une femme longtemps emprisonnée dans un carcan familial et qui redécouvre un certain gout à la vie auprès de son fils. On ne peut que saluer la belle prestation de la comédienne ainsi que la justesse des seconds rôles cependant il est tout de même difficile de ne pas trouver le temps parfois long notamment dans la dernière partie.


    Il faut le voir pour : Offrir une robe de chambre à votre maman !

  • Didine

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    Dès qu’elle a eu le message, Alexandrine (Géraldine Pailhas) a couru à l’hôpital. Sa pote d’enfance Muriel (Julie Ferrier) vient de faire une tentative de suicide ; depuis sa rupture avec François (Benjamin Biolay), elle était très fragile et heureusement, elle va s’en sortir. C’est au cours d’une de ses visites que Didine va entrer en contact avec l’association La main tendue qui vise à assurer une compagnie aux personnes âgées. Parce qu’elle a du temps libre, elle devient alors bénévole et va devoir s’occuper de Mme Mirepoix (Edith Scob), une femme peu sociable. Ça ne va pas être de la tarte mais elle ne va certainement pas baisser les bras d’autant qu’elle vient de rencontrer Nicolas (Christopher Thomson), neveu de Mme Mirepoix.

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    Didine, c’est un peu notre Bridget Jones à la française ; une jolie jeune femme qui court encore derrière sa grande histoire d’amour. Là où la pétillante Renée Zellweger nous embarquait dans les épisodes loufoques de sa vie privée, ici on évolue dans un univers plus dramatique éclairé par quelques touches de comédie. Femme assez hésitante et peu ambitieuse, Didine est une personnalité introvertie parfaitement personnifiée par une Géraldine Pailhas aussi belle que discrète. A noter la première apparition sur le grand écran du chanteur Benjamin Biolay et le 1er grand rôle de la show woman Julie Ferrier pour un film assez mou dans l’ensemble.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un(e) petit(e) ami(e) plus con que soi.