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michel vuillermoz

  • Le grand partage

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    A situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Une vague de grand froid s’abat sur la France et l’État a décidé d’agir avec un décret obligeant les propriétaires de grands logements à partager leur hébergement. Inutile de préciser que dans ce bel immeuble du 7ème arrondissement de Paris, la nouvelle fait jaser et notamment notre pote Pierre Dubreuil (Didier Bourdon). D’autres se réjouissent de pouvoir aider et d’avoir par la même occasion un peu de compagnie. Grégory Bretzel (Michel Vuillermoz) aimerait se montrer aussi généreux mais sa femme Béatrice (Valérie Bonneton) est beaucoup moins encline à ouvrir ses portes malgré ses idéologies politiques.

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    Le grand partage ça aurait pu être une sorte de Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ? à savoir une comédie basée sur une avalanche de clichés. En la matière, le film d'Alexandra Leclère n’y va pas avec le dos de la cuillère ; de la sempiternelle opposition politique Droite / Gauche à la gardienne ouvertement raciste, on ne nous épargne rien. Si tout cela s’accompagnait de crises de rires, on aurait pu se montrer plus conciliant seulement ici c’est loin d’être le cas. Le personnage de Didier Bourdon devient vite irritant, on ne comprend pas trop ce que vient faire Patrick Chesnais dans ce fatras ; ce casting qui apparaissait comme un atout n’apporte finalement pas grand-chose à une comédie ratée.

     


    Il faut le voir pour : Voter au centre !

  • L’affaire SK1

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    Octobre 1991. C’est un rêve d’enfant qui devient réalité pour notre pote Franck Magne (Raphaël Personnaz) qui intègre le prestigieux 36, quai des orfèvres. Ses talents d’enquêteur vont immédiatement être mis à contribution avec l’affaire Pascale Escarfail, une jeune femme retrouvée égorgée, violée et torturée. Si Franck surnommé désormais Charlie parvient à identifier des pistes intéressantes, aucune d’entre elles ne s’avèrent réellement concluantes et ce dossier va le tourmenter pendant des années. La liste des victimes s’allonge et malgré les efforts de la police, aucune piste ne leur permet de mettre la main sur le coupable. Il faudra attendre les progrès en matière de génétique pour qu’on identifie l’ADN d’un certain Guy Georges (Adama Niane) !

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    Le tueur Guy Georges avait plongé la France et notamment la ville de Paris dans une véritable psychose. L’affaire SK1 revient ainsi sur ce fait-divers hors-norme d’abord par l’horreur des crimes perpétrés mais aussi parce qu’il marque une évolution pour la police avec la mise en place du fichier national des empreintes ADN sur notre territoire. Le réalisateur Frédéric Tellier a fait le choix de s’intéresser non seulement à la traque du tueur mais aussi à son procès en 2001 alternant ainsi les 2 récits menés par Raphaël Personnaz et Nathalie Baye. A leurs cotés, on appréciera également les présences de Michel Vuillermoz, Olivier Gourmet, Thierry Neuvic ou encore la méconnue Chloé Stefani. Excellent film haletant de bout en bout.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que votre mec n’a pas le pied égyptien !

  • Aimer, boire et chanter

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    Un jour du mois de Mai à York en Angleterre. Kathryn (Sabine Azéma) vient d’apprendre une terrible nouvelle ; George a un cancer et il ne lui resterait que 6 mois à vivre. Son mari Colin (Hippolyte Girardot) avait pourtant (presque) tout fait pour garder ce secret médical mais Kathryn a été plus maline et s’est empressée de prévenir Jack (Michel Vuillermoz), le pote d’enfance de George, qui est totalement dévasté. Tout ce beau monde va se réunir puisqu’ils doivent se voir pour la première répétition de leur pièce mais celle-ci n’aura finalement pas lieu car l’un des comédiens s’est désisté à la dernière minute. Ils ont alors l’idée de proposer ce rôle à leur ami George.

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    Pour son 20ème et dernier film Alain Resnais s’est lancé dans l’adaptation d’une pièce de théâtre anglaise à savoir The life of Riley. Enfin adaptation c’est vite dit car on a davantage l’impression d’être sur les planches (la convivialité en moins) que devant le grand écran avec ses décors fait maison et ses transitions assurées par les dessins de Bluth. Ce qui n’empêche pas d’avoir une belle brochette de comédiens devant nous mais ce qui est moins réjouissant dans Aimer, boire et chanter c’est cette histoire somme toute peu passionnante autour du personnage de George d’autant que les rires attendus ne sont pas vraiment au rendez-vous. Un film loin de rendre hommage à la carrière de ce grand réalisateur français.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier un secret médical à sa femme !

  • Les grandes ondes (à l’ouest)

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    Suite aux recommandations du Conseil National, la Station Suisse de Radiodiffusion a mis en place un reportage sur l’aide apportée par le pays au Portugal. Pour cela une équipe va se réunir à Lisbonne avec Cauvin (Michel Vuillermoz) réputé pour son interview de Nasser, Julie (Valérie Donzelli) animatrice en quête d’une quotidienne et leur chauffeur Bob (Patrick Lapp). Ils doivent ainsi visiter différents lieux du Portugal ayant bénéficié d’un apport de la Suisse mais ce reportage va vite tourner au fiasco. Ils seront pourtant témoins d’un évènement inattendu qui va changer le destin du pays.

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    Voilà un film plutôt discret à première vue mais qui mérite vraiment qu’on s’y attarde puisque la bonne humeur sera au rendez-vous. On embarque donc à bord de ce van pour un road-trip à travers le Portugal avec Les grandes ondes (à l’ouest) et les surprises & situations inattendues ne manquent pas. Ça part tellement dans toutes les directions que le film se transforme même on ne sait comment en comédie musicale et cette impression de fourre-tout finit par nuire à l’ensemble. Un joyeux bordel mené par une belle et sympathique équipe (avec une mention pour le toujours excellent Michel Vuillermoz) et donc une belle surprise à coté duquel il serait dommage de passer à coté.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le portugais du Brésil et celui du Portugal sont différents.

  • Jamais le premier soir

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    Julie (Alexandra Lamy) est en pleine dépression ! C’est le résultat d’une rupture à laquelle elle ne s’attendait pas et ses potes d’enfance Louise & Rose (Mélanie Doutey & Julie Ferrier) essayent maintenant de la consoler. Peine perdue mais la jeune femme va se mettre à dévorer les livres et notamment le best-seller de Viktor Bells (Michel Vuillermoz) : Le bonheur c’est facile. Progressivement, Julie commence à remonter la pente en prônant la zen attitude et puis surtout elle fait beaucoup de rencontres à commencer par Marc (Jean-Paul Rouve) le libraire qui la fournit en livres mais il y a surtout le bel Ange (Grégory Fitoussi). Une question se pose quand même, est-elle réellement prête à se lancer dans une nouvelle histoire d’amour ?

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    Voilà une comédie féminine au casting plutôt sympathique puisque le trio d’héroïnes se compose d’Alexandra Lamy, Mélanie Doutey & Julie Ferrier. On avait donc un potentiel comique intéressant mais ce qui est bien dommage c’est qu’on en voit à aucun moment la couleur. Il y a bien ce passage au restaurant italien et le pétage de plomb de Julien Boisselier qui me fera esquisser un sourire mais rien de plus. Il y a aussi ce moment émouvant où le personnage de Rose se livre qui arrive toutefois comme un cheveu sur la soupe. Pour le reste, c’est assez flagrant de voir que Mélissa Drigeard signe sa première réalisation sur grand écran quand se cumulent incohérences, dialogues totalement creux et manque de rythme. Nous sommes d’accord sur le principe du Jamais le premier soir mais ni les autres soirs non plus !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais donner les clés de votre appartement !

  • Amour & turbulences

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    Elle pensait que c’était son jour de chance mais notre pote Julie (Ludivine Sagnier) va vite déchanter. Plutôt contente d’être surclassée pour ce vol reliant New-York à Paris, elle a la désagréable surprise d’avoir comme compagnon de route Antoine (Nicolas Bedos), un ex. Leur histoire date d’il y a maintenant 3 ans et ils ne se sont pas vraiment quitté en bons termes d’où une certaine tension pour ces retrouvailles inattendues. Tout avait pourtant bien commencé entre eux ; une rencontre dans des toilettes, une danse en haut de la Tour Eiffel et l’éternel séducteur qu’est Antoine était tout simplement tombé amoureux alors comment leur relation a-t-elle bien pu s’achever ?

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    La seule véritable surprise de cette nouvelle comédie romantique c’est d’avoir confié l’un des premiers rôles à Nicolas Bedos. Le comédien débutant signe par ailleurs les dialogues qui restent, dans l’ensemble, assez sages alors qu’on aurait apprécié retrouver la plume acerbe qui a fait sa réputation. En dehors de ça, pas grand-chose à signaler, on sait dès le départ dans quoi on s’est embarqué avec Amour & turbulences et on passe plutôt un bon moment. La participation de Clémentine Célarié mais aussi de Michel Vuillermoz, Jonathan Cohen & Jackie Boyer apportent également un petit plus.

     

    Il faut le voir pour : Savoir ce qu’il faut faire au restaurant si votre femme vous demande de commander pour elle !

  • Camille redouble

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    Déjà que sa carrière d’actrice est loin d’être brillante, notre pote Camille Vaillant (Noémie Lvovsky) doit aussi s’habituer au départ de son compagnon Eric (Samir Guesmi). Avec autant de soucis en tete, la seule consolation qu’elle puisse trouver se trouve au fond d’une bonne bouteille de whisky ! Alors que l’année 2008 s’achève, c’est l’occasion ou jamais de se changer les idées avec ses potes d’enfance. Une soirée bien arrosée au point qu’elle se réveille avec l’esprit assez confus et pour cause, elle se retrouve propulsée dans le passé et plus exactement en 1985. Il s’agit d’une époque charnière de sa vie ; dans quelques jours Camille va en effet perdre sa mère (Yolande Moreau) et c’est aussi la première fois qu’elle rencontrera Eric.

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    Ça a beau se présenter comme une comédie, c’est avant tout l’aspect dramatique de Camille redouble qui m’a sauté aux yeux. Il y a d’abord une héroïne bien déprimée qui vous accueille et puis d’autres évènements comme cette pote d’enfance qui devient aveugle ou la disparition annoncée de Yolande Moreau qui font que ça ne respire pas la joie de vivre. Les échanges entre Noémie Lvovsky & Samir Guesmi conduisent forcément à adopter un ton plus léger par la suite sans pour autant transformer le film en une irrésistible comédie. La priorité a été portée à l’authenticité du film, un contrat rempli aidé par une interprétation générale sur laquelle il n’y a rien à redire. On a l’impression parfois de nager entre deux eaux ; si comme moi vous vous attendiez à une comédie franche vous risquez d’être désenchanté.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer la voix de vos proches.

  • Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé

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    Mémé est morte ! C’est un sacré coup sur la tête pour notre pote Armand (Denis Podalydès) qui était chez son amante Alix (Valérie Lemercier) lorsqu’un appel téléphonique lui a annoncé la nouvelle. Encore bouleversé, il retourne ensuite à la pharmacie où il travaille avec sa femme Hélène (Isabelle Candelier) ; le couple cherche à se séparer mais entretient encore d’excellents rapports. Il lui faut maintenant organiser les funérailles de sa grand-mère et il est dirigé vers les services de Rovier Boubet (Michel Vuillermoz) qui lui propose notamment sa toute nouvelle formule Twilight ! Un autre problème se pose ; l’enterrement serait programmé Mercredi prochain or il avait promis à Julie (Lola Arnaud-Lefebvre), la fille d’Alix de faire un tour de magie à son anniversaire.

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    Bancs publics (Versailles rive droite) avait été une formidable surprise qui m’avait notamment permis de découvrir l’univers décalé de Bruno Podalydès. On retrouve avec grand plaisir le même ton dans la première demi-heure d’Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé mais par la suite cela disparait comme par magie. La comédie prend soudainement un tournant plus intimiste, mélancolique et surtout moins ironique ce qui nous fait un peu perdre nos marques tout en attendant vainement que l’étincelle reprenne. Séduisant avec son humour noir, il y a finalement une certaine déception à constater que le réalisateur n’ait pas réussi à trouver le bon équilibre pour nous charmer totalement.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les promotions des cercueils sur Internet !

  • Maman

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    Notre pote Sandrine (Mathilde Seignier) n’a pas sauté au plafond lorsqu’elle a appris par sa sœur Alice (Marina Foïs) que leur mère s’apprêtait à emménager à Paris et pour cause cela fait 20 ans qu’elles ne s’étaient pas revu ! Paulette (Josiane Balasko) - mais ne l’appelez surtout pas comme ça - a en effet décidé de monter à la capitale après sa rupture mais ce retour soudain dans la vie de ses filles va causer plus de problèmes qu’autre chose. La première réunion de famille se solde par une nouvelle dispute et le départ précipité de Sandrine et ses 2 fils. Plus tard, lorsque les esprits se sont calmés ; Paulette se voit invitée à déjeuner par ses filles mais ceci n’est en fait qu’une excuse car celles-ci vont en fait la kidnapper et demander quelques explications.

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    Traitant de la relation Mère / Fille, Maman trouvera certainement un plus grand écho auprès du public féminin d’autant plus que la réalisatrice Alexandra Leclère y a imprimé une touche très personnelle. Impossible de passer à coté de ce magnifique trio d’actrices avec les 2 caractères forts que sont Josiane Balasko & Mathilde Seignier et une extraordinaire Marina Foïs qui n’est pas en reste lorsqu’elle pète les plombs ! On est par contre moins convaincu par le face à face entre les filles et leur mère ; il n’y a pas véritablement d’explications sur leurs relations conflictuelles comme si  on avait un peu survolé le thème essentiel du film. Un point faible qui retire beaucoup et l’on devra donc se contenter de l’admirable interprétation des comédiennes pour constituer le cœur de ce long-métrage.

     

    Il faut le voir pour : Être bien content de ne pas avoir besoin de kidnapper votre mère pour lui parler !

  • On ne choisit pas sa famille

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    01.jpgNon mais lâchez-moi ! C’est une erreur, it’s a méprise ; I’m french voyons appelez l’ambassade !! Bon, je vais tout vous raconter ; je m’appelle César Borgnoli (Christian Clavier) et je suis importateur exclusif de véhicules Lancia dans le garage de papa.

    Si je suis en Thaïlande aujourd’hui c’est à cause de ma sœur Alexandra (Hélèna Noguerra) qui m’a demandé de lui rendre un service. Elle voulait que je me fasse passer pour le mari de sa compagne Kim (Muriel Robin) afin de les aider à adopter cette petit chinoise Maily (Maily Florentin Dao) … oui thaïlandaise si vous voulez.

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    Toujours est-il que je me retrouve maintenant en prison après avoir soi-disant agressé un handicapé et puis il y a le gros-là qui n’arrête pas de me chercher alors s’il vous plait faites quelque chose, libérez-moi !

     

     

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