Ablations
Le matin se lève et Pastor (Denis Ménochet) se réveille totalement hagard. Il est allongé sur l’herbe, sans pouvoir se rappeler ce qui s’est passé ; il se souvient juste qu’il y a eu une fête la veille mais après ça c’est le trou noir. Il va très vite être inquiété par autre chose puisqu’il découvre que son dos arbore une cicatrice et après des examens approfondis avec sa pote Anna (Florence Thomassin), il apprend qu’on lui a volé un rein ! Cette affaire le tracasse et décide de garder le silence vis-à-vis de sa femme Léa (Virginie Ledoyen) et refuse d’avertir la police. Il va mener sa propre enquête pour tenter de découvrir qui a pu lui faire ça et la première chose sera de découvrir ce qui s’est passé durant cette soirée.
Un mec qui se réveille sans souvenirs et sans son rein ; c’était plutôt un bon point de départ pour un scénario imaginé par Benoit "Michael Kael" Délépine. Seulement, l’intérêt d’Ablations se perd rapidement car d’une part le mystère autour des voleurs d’organes est vite levé et puis on a beaucoup de mal à donner du crédit à un scénario qui finit par tourner au rocambolesque. De la même façon, on a beaucoup de mal à se laisser convaincre par le casting à commencer par la victime qu’est Denis Ménochet ou par des personnages comme le coach Poncreux. Cette première réalisation du jeune Arnold de Parscau prenait doucement le chemin d’un bon thriller mais on va dire qu’il y a eu pas mal de déviations.
Il faut le voir pour : Vérifier votre dos quand vous rentrerez à la maison !