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drame - Page 40

  • Thérèse Desqueyroux

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    Le mariage pour Thérèse (Audrey Tautou) est davantage une affaire de propriété que d’amour. Elle ne s’en cache pas et l’a d’ailleurs avoué à son futur mari Bernard Desqueyroux (Gilles Lellouche) qui est également le grand frère de sa meilleure pote d’enfance Anne (Anaïs Demoustier). Lorsque cette dernière fait la connaissance de Jean Azevedo (Stanley Weber), elle en tombe éperdument amoureuse, une relation mal vue au sein de sa famille. Il n’y a qu’auprès de Thérèse qu’elle trouve une oreille attentive du moins le pense-t-elle car en réalité elle agit de connivence avec sa belle-famille motivée par une certaine jalousie.

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    Ce que l’on retiendra avant tout avec Thérèse Desqueyroux, c’est qu’il s’agit de l’ultime œuvre cinématographique de Claude Miller. Hormis cela, il faut bien se résoudre à l’idée que cette adaptation du roman de François Mauriac ne nous laissera pas un grand souvenir malgré les bonnes volontés de ses comédiens. On aime bien Tautou & Lellouche mais on est loin de leurs plus grands rôles en tout cas ils se fondent dans le moule d’une réalisation classique, beaucoup trop pour espérer rendre le destin de cette femme un tant soit peu passionnante. Pas grand-chose à retenir de ce film donc qui ne parvient à aucun moment à enflammer le cœur des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser votre femme préparer vos gouttes !

  • Rengaine

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    Sabrina & Dorcy (Sabrina Hamida & Stephane Soo Mongo) s’aiment et veulent célébrer leur union par un mariage mais la vie n’est pas aussi simple. Elle est musulmane et est entourée de rien moins que 40 frères, lui est noir et chrétien à cause de tout cela leurs familles respectives n’accepteront jamais leur amour. Slimane (Slimane Dazi), l’un des frères de Sabrina, entend parler de ce mariage qu’il considère non seulement comme une terrible erreur mais également comme une profonde humiliation pour sa famille. Il répand la nouvelle auprès de la fratrie et cherche dans le même temps à rencontrer Dorcy ; il apprend en outre que celui-ci est un comédien dont la carrière peine à décoller.

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    Apparu dans quelques seconds rôles, Rachid Djaïdani s’essaie dans le rôle du réalisateur avec ce premier long-métrage. L’histoire est assez simple ; un amour impossible faisant ressurgir les clivages raciaux & religieux qui n’ont de cesse de perdurer. C’est au-delà de ce scénario commun qu’il faut aller pour trouver les magnifiques interprétations de Sabrina Hamida et surtout de Stephane Soo Mongo (la scène de la chaise risque de vous scotcher !). N’oublions pas non plus une réalisation qu’on qualifiera de dynamique même si on aurait bien apprécié qu’elle nous évite quelques maux de tête. Loin de la Rengaine cinématographique, c’est sans aucun doute la séance découverte du moment.

     

    Il faut le voir pour : Epouser quelqu’un qui est fils ou fille unique, ça vous facilitera les choses !

  • La chasse

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    Depuis son divorce, Lucas (Mads Mikkelsen) vit avec comme seul compagnon sa chienne Fanny. Alors que les fêtes de Noel approchent, il souhaiterait voir davantage son fils Marcus (Lasse Fogelstrom) mais le dialogue avec son ex-femme est difficile. Vivant dans un petit village, cet ancien professeur a trouvé un poste au jardin d’enfants où il est particulièrement apprécié mais un évènement va tout bouleverser. Il est en effet accusé d’abus sexuel par Klara (Annika Wedderkopp), la fille de son pote d’enfance Théo (Thomas Bo Larsen) et dès il va être considéré comme un pestiféré par toux ceux qui étaient hier encore ses amis.

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    Il n’est jamais facile d’évoquer un sujet aussi grave et délicat que la pédophilie, crime odieux qui efface les soupçons pour laisser place aux accusations. Chez nous, le scandale d’Outreau avait été évoqué avec l’excellent Présumé coupable où l’emballement médiatique avait tout précipité. Dans La chasse, nous sommes dans un autre environnement à savoir celui d’un petit village de campagne où chaque habitant se connait l’un l’autre. Mads Mikkelsen est, comme souvent, magistral dans son rôle et ce n’est pas pour rien qu’il a été célébré par le Prix d’interprétation masculine lors du Festival de Cannes 2012. Un drame intense au dénouement énigmatique et servi par d’excellents comédiens, en résumé un bon film !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à votre chien à réagir à certains noms !

  • Le capital

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    Phénix Bank est la première banque européenne aussi lorsque son Président Jack Marmande (Daniel Mesguich) révèle qu’il est atteint d’un cancer, cela inquiète le marché. Il doit ainsi laisser sa place mais pas à n’importe qui ! Il confie les rênes à un homme de confiance, Marc Tourneuil (Gad Elmaleh), un génie de la finance ambitieux et insatiable quand il s’agit d’argent. Il a bien conscience que son arrivée ne fait pas plaisir à tout le monde et se méfie tout particulièrement de son comité exécutif. Enivré par le pouvoir, il veut mener le groupe vers de nouvelles perspectives mais dans cet univers de requins il faut apprendre à toujours avoir un coup d’avance.

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    Ce n’est pas avec Le capital que nos potes les financiers vont regagner un peu de sympathie d’autant plus que le film est richement ennuyeux ! Bon c’est vrai que de voir Gad Elmaleh dans la peau d’un requin capitaliste c’est un rôle de composition plutôt intéressant mais son personnage se dilue dans un scénario bien plat. A l’instar d’un Gordon Gekko dans Wall Street, il est censé incarné quelqu’un que le spectateur adore détester seulement on est largué dans un jargon financier et on se dit juste qu’on a loupé l’occasion de faire l’économie d’une séance de ciné. L’action Costa-Gavras se retrouve bien bas, la seule consolation c’est qu’elle ne pourra que remonter la prochaine fois !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une belle illustration  de l’expression "Jeter l’argent par les fenêtres"

  • Augustine

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    Paris en 1885. Notre pote Augustine (Soko) est domestique et au cours d’un diner dont elle assurait le service, elle s’est soudainement effondré victime d’un violent malaise. Elle est conduite à l’hôpital de La Salpêtrière et la jeune femme porte encore les stigmates de sa crise ; tout son coté droit est paralysé et ce cas va intéresser le Professeur Charcot (Vincent Lindon). Le médecin diagnostique rapidement un cas d’hystérie dont les manifestations sont parfois impressionnantes et il voit aussi l’opportunité de présenter cette patiente à l’ensemble de ses pairs. Grace à des séances d’hypnose, il parvient ainsi à lui faire revivre ces crises et souhaite ainsi marquer les esprits par sa démonstration.

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    Si dans Oh my god !, le sujet avait été abordé de manière légère aboutissant notamment à l’invention d’un célèbre instrument de plaisir, on l’évoque ici avec un ton plus austère. Malgré le fait que Vincent Lindon soit égal à lui-même et qu’il trouve une partenaire de choix avec Soko, force est de constater que l’ennui prend vite le pas. La réalisation dépassée d’Alice Winocour qui signe son premier long ne facilite pas les choses au point qu’Augustine pourrait bien être confondue avec un téléfilm peu palpitant. Loin du remède idéal pour les affamés de cinéma, il ne risque pas de nous faire piquer une crise.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’engager une hystérique pour faire le service de vos repas.

  • La traversée

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    Il y a 2 ans Sarah & Martin (Emilie Dequenne & Michaël Youn) ont vécu un véritable cauchemar ; leur fille Lola (Pauline Haugness) a disparu. Le couple n’a pas survécu à ce drame mais alors que tout espoir semblait perdu, Lola réapparait sur l’ile même où elle a été vue pour la dernière fois. Ses parents s’apprêtent ainsi à la retrouver or au dernier moment Sarah abandonne l’idée et laisse ainsi Martin partir seul. Si la joie de retrouver sa fille est indéniable, il se pose tout de même des questions sur le comportement de son ex-femme. Des suspicions qui vont progressivement se transformer en certitudes puisque Lola lui avoue que sa mère était au courant de tout ce qu’il s’est réellement passé.

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    Vous avez certainement entendu parler du film de Jérôme Cornuau peut-être pas pour ses qualités mais pour la participation de Michaël Youn dans un rôle qualifié d’à contre-emploi. Le comédien n’en est pas à son coup d’essai puisqu’après avoir incarné le clown triste dans le tout aussi triste Héros, il se met cette fois dans la peau d’un père désemparé face à la disparition de sa fille. La traversée s’annonce bien longue en partie parce que le jeu de Youn manque de spontanéité au point que ça en devient insignifiant. Rien d’exaltant à se mettre sous la dent, c’est ennuyeux la plupart du temps sans oublier les explications qui laissent perplexes et qui risquent de vous rester au travers de la gorge !

     

    Il faut le voir pour : Donner du sable à vos enfants, ils vous confieront des secrets !

  • Argo

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    1979. Après avoir été chassé du pouvoir par son peuple, le Shah a trouvé refuge aux Etats-Unis mais les iraniens veulent le juger. Pour se faire entendre, des manifestations sont organisées et l’une d’entre elles va dégénérer en une prise d’otage. Le 04 Novembre, l’ambassade américaine est prise d’assaut mais 6 diplomates parviennent à s’enfuir et à trouver refuge auprès de l’ambassade canadienne. A tout moment ils sont susceptibles d’être découverts et d’être confondus comme des espions aussi envisage-t-on leur extradition. Il faudra attendre plus de 2 mois  avant qu’un plan ne soit mis en œuvre à travers le projet insensé de Tony Mendez (Ben Affleck) : faire passer ces diplomates pour une équipe de cinéma.

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    Ce n’est vraiment plus une surprise, dès que notre pote Ben Affleck passe derrière la caméra ça donne un bon film ! Inspiré de la véritable aventure de l’agent de la CIA Tony Mendez, une histoire rendue publique en 1997, qui est tout bonnement incroyable. Coté réalisation, on est admiratif devant le soin apporté à la reconstitution des évènements et le générique de fin est là pour finir de nous en convaincre. Un bémol tout de même, les faits historiques sont réduits en un simple résumé dans l’introduction du film et il aurait été bien appréciable que cet aspect soit un peu plus développé. On passera aussi sous silence son dénouement tellement évident pour ne retenir d’Argo qu’un divertissement réussi.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à monter un faux film mais qui inspirera plus tard un vrai film !

  • Amour

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    C’est une retraite paisible que vivent nos potes Anne & Georges (Emmanuelle Riva & Jean-Louis Trintignant) mais du jour au lendemain, leur quotidien ne sera plus jamais le même. Tout a commencé un matin alors qu’ils prenaient leur petit-déjeuner ; sans s’en rendre compte Anne est resté figée imperméable aux interpellations de son mari. Le verdict tombe implacablement quelques jours plus tard, elle est atteinte d’un cancer et la maladie ne cessera d’empirer. Conséquence de ce mal, elle est entièrement paralysée du coté droit et doit désormais se déplacer dans un fauteuil roulant et avec l’aide de Georges. Ce dernier assiste impuissant aux souffrances de sa femme.

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    Paré de sa Palme d’or glanée au Festival de Cannes 2012, ce film de Michael Haneke divisera une fois encore les critiques. D’un coté, il faut bien se dire qu’il ne se passe quasiment rien au niveau de l’histoire ; on est les témoins du parcours difficile d’un couple de retraités au cœur d’un combat contre la maladie. Là où on pourra trouver un point d’accord c’est concernant les prestations conjuguées d’Emmanuelle Riva et de Jean-Louis Trintignant qui sont tous deux poignants dans leurs rôles. Cet Amour ne frappera donc pas tout le monde de la même façon ; on pourra aussi bien le considérer comme une longue agonie cinématographique ou comme le chef d’œuvre annoncé.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les pigeons entrer chez vous.

  • Tous les espoirs sont permis

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    31 ans de mariage ! Pour certains couples, ce serait un évènement mais pour nos potes Kay & Arnold Soames (Meryl Streep & Tommy Lee Jones), c’est devenu presque anecdotique. La passion semble avoir quitté le couple et ce depuis bien longtemps déjà puisque tous deux sont embrigadés dans un quotidien routinier les conduisant jusqu’à faire chambre à part. Kay se dit qu’il faut réagir et prend donc l’initiative de les inscrire à une thérapie proposée par le Docteur Bernie Feld (Steve Carrell). En apprenant cela, Arnold est loin de se réjouir d’autant plus que cela coute une vraie fortune ! Il accepte à contrecœur d’accompagner sa femme et ce voyage est certainement la dernière chance de ce couple de sauver leur mariage.

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    A notre époque, on pourrait presque croire que l’amour éternel est une belle utopie or c’est une flamme qu’il faut apprendre à raviver de temps à autre (snif… c’est beau !). C’est l’histoire du couple Meryl Streep/ Tommy Lee Jones parti à la recherche de cette petite étincelle et l’occasion de nous pondre une comédie qui nous fera vite déchanter. Tous les espoirs sont permis mais aucuns ne se concrétisent ; le duo de comédiens est bien sympathique mais ne masque pas une histoire sans caractère. A quoi bon inviter Steve Carrell à cette thérapie si ce n’est simplement pour lui faire porter des cravates en laine ; David Frankel nous gratifie d’un film soporifique et qui ne trouvera audience qu’auprès d’un public d’un certain âge (jusqu’à provoquer des applaudissements dans la salle, véridique !).

     

    Il faut le voir pour : Donner un vrai baiser à votre femme lorsque vous partez travailler !

  • Dans la maison

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    Une nouvelle année scolaire commence pour notre pote Germain (Fabrice Lucchini), un prof de français qui se désespère déjà du niveau de ses élèves. Au milieu des copies médiocres qu’il corrige, il tombe cependant sur une bonne surprise ; une rédaction d’un genre bien particulier. C’est l’œuvre d’un certain Claude Garcia (Ernst Umhauer) et c’est avec un certain cynisme qu’il décrit son dernier week-end passé chez son ami Raphael (Bastien Ughetto). Un récit déroutant et passionnant à la fois si bien que Germain va encourager son élève à poursuivre cette expérience. Lui prodiguant de nombreux conseils et en lui offrant à lire quelques ouvrages, le professeur suit ainsi ses aventures qui vont prendre toutefois une drôle de tournure.

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    Pourvu d’un scénario astucieux inspiré par la pièce espagnole Le Garçon du dernier rang, Dans la maison ne déçoit pas. Il y a d’abord un super casting mené par un irréprochable duo Luchini / Umhauer et puis les seconds rôles ne sont pas en reste avec Kristin Scott-Thomas, Emmanuelle Seigner et Denis Ménochet. Dès le départ, l’histoire est accrocheuse et surtout tout comme le personnage de Germain on est tenu en haleine au cœur d’un récit fascinant. Ce qui n’était au départ qu’un simple devoir devient progressivement un thriller où la réalité s’entremêle aux fantasmes de cet adolescent. Le seul inconvénient dans tout ça reste la réalisation de François Ozon qu’on pourrait trouver un peu trop simpliste pour ne pas dire scolaire. A suivre !

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants de ne plus inviter leurs potes à la maison pour réviser les cours !