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natacha régnier

  • La vie domestique

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    Cela fait un peu moins d’1 an que Juliette (Emmanuelle Devos) et son mari Thomas (Laurent Poitrenaux) se sont installés dans cette maison située en Seine & Marne où leurs enfants peuvent profiter d’un beau jardin. La vie de cette mère de famille pourrait prochainement changer puisqu’elle attend la réponse pour un travail ce qui nécessiterait quelques aménagements dans son emploi du temps déjà bien chargé. Juliette doit d’ailleurs préparer le diner de ce soir où elle a invité quelques potes d’enfance et notamment Betty (Julie Ferrier) qu’elle vient de croiser sur le chemin de l’école. Surtout, elle guette le coup de fil de Mathieu (Laurent Capelluto) dans le cadre de son futur job car elle pourrait devoir se rendre en toute urgence à Montrouge.

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    C’est vraiment un drôle de film que nous présente ici Isabelle Czajka puisque La vie domestique se résume à la journée ordinaire au cœur d’une résidence en banlieue parisienne. Au départ c’est la description d’une vie dont beaucoup rêve ; celle d’une famille réunie dans une belle maison mais ce quotidien ordinaire dévoile ensuite des aspects plus controversés. Maris aux abonnés absents, femmes absorbées par leur rôle de mères ou encore foyers aseptisés on a là un miroir aux reflets peu flatteurs de cette fameuse vie domestique. Certains diront qu’il ne s’y passe rien mais voilà une belle version française des véritables Desperate Housewives où brille le quatuor Emmanuelle Devos, Julie Ferrier, Héléna Noguerra & Natacha Régnier.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce que fait votre femme à la maison !

  • Le capital

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    Phénix Bank est la première banque européenne aussi lorsque son Président Jack Marmande (Daniel Mesguich) révèle qu’il est atteint d’un cancer, cela inquiète le marché. Il doit ainsi laisser sa place mais pas à n’importe qui ! Il confie les rênes à un homme de confiance, Marc Tourneuil (Gad Elmaleh), un génie de la finance ambitieux et insatiable quand il s’agit d’argent. Il a bien conscience que son arrivée ne fait pas plaisir à tout le monde et se méfie tout particulièrement de son comité exécutif. Enivré par le pouvoir, il veut mener le groupe vers de nouvelles perspectives mais dans cet univers de requins il faut apprendre à toujours avoir un coup d’avance.

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    Ce n’est pas avec Le capital que nos potes les financiers vont regagner un peu de sympathie d’autant plus que le film est richement ennuyeux ! Bon c’est vrai que de voir Gad Elmaleh dans la peau d’un requin capitaliste c’est un rôle de composition plutôt intéressant mais son personnage se dilue dans un scénario bien plat. A l’instar d’un Gordon Gekko dans Wall Street, il est censé incarné quelqu’un que le spectateur adore détester seulement on est largué dans un jargon financier et on se dit juste qu’on a loupé l’occasion de faire l’économie d’une séance de ciné. L’action Costa-Gavras se retrouve bien bas, la seule consolation c’est qu’elle ne pourra que remonter la prochaine fois !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une belle illustration  de l’expression "Jeter l’argent par les fenêtres"

  • 38 témoins

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    La nuit dernière, rue de Paris au Havre ; une jeune femme a été sauvagement assassinée, un calvaire qui semble-t-il n’a alerté personne dans le voisinage. Notre pote Louise (Sophie Quinton) était en voyage en Chine au moment des faits et c’est au lendemain du crime qu’elle a retrouvé son domicile et son fiancé Pierre (Yvan Attal). Ce dernier prétend qu’il était absent et qu’il n’a rien vu ni rien entendu mais hanté par cette nuit d’horreur, il va finir par craquer. Il se présente à la Police Judiciaire en tant que 38ème témoin de l’affaire car il a entendu les cris de la victime tout comme les 37 autres qui eux refusent de voir la vérité en face.

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    Cela parait incroyable et pourtant l’histoire de 38 témoins s’inspire d’un véritable fait-divers qui a eu lieu à New-York en  1964. Une démonstration exécrable de la montée de la lâcheté humaine et d’une société toujours plus individualiste que jamais. Le cinéma de Lucas Belvaux privilégie un rythme posé et met l’accent sur les relations entre les différents personnages si bien qu’on trouve parfois le temps long. On sera toutefois abasourdi par une scène poignante ; celle de la reconstitution où un cri terrifiant vient briser les murs du silence et de la honte. Un film au réalisme saisissant et qui fait froid dans le dos.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dormir avec vos boules quiès !

  • Intrusions

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    Parce qu’elle est tombée accidentellement enceinte, Pauline (Natacha Régnier) a été contrainte de se marier sous la pression de son Père (Jacques Weber). L’heureux élu est d’ailleurs un de ses employés, François (Eric Elmosnino) qui n’a pas vraiment eu le courage de refuser cet arrangement mais aujourd’hui il veut divorcer. Entre lui & Pauline, il n’y a rien et c’est aux bras d’une autre femme qu’il a trouvé le bonheur ; il veut donc que cette mascarade cesse au plus vite. Les évènements tournent au drame lorsque François meurt d’un accident de voiture et voici qu’entre en scène un certain Alexis Target (Denis Podalydès) qui va bouleverser les choses.

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    Les premières minutes résument bien le film ; ça commence bizarrement et on se demande vite ce qu’on est venu faire dans cette salle. Une femme mariée de force et enceinte se retrouve victime d’un chantage par un parfait inconnu, du moins au départ ! On passe alors d’une situation déjà incongrue à des évènements encore plus loufoques où cet individu s’installe dans la demeure de Pauline avant de fricoter avec la femme de ménage. Intrusions c’est donc un sacré bordel et à l’issue de la séance on se demande encore ce qui a bien pu passer derrière la tête du réalisateur.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte qu’on a payé son ticket de cinéma bien trop cher !