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grégoire colin

  • Les salauds

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    C’est par un coup de fil alors qu’il se trouvait en pleine mer que notre pote Marco Silvestri (Vincent Lindon) a appris la nouvelle. Ce capitaine n’a alors pas hésité à abandonner son navire et un mois plus tard, il s’installe dans un appartement de Paris qu’il n’a pas choisi par hasard. Il habite en effet au-dessus d’Edouard Laporte (Michel Subor) et sa famille ; sa femme Raphaëlle (Chiara Mastroianni) et leur fils Joseph (Yann Antoine Bizette). Si Marco se retrouve là aujourd’hui c’est que sa sœur Sandra (Julie Bataille) a vécu un drame avec la mort de son mari Jacques (Laurent Grévill) mais surtout à cause de ce qui est arrivé à sa fille Justine (Lola Creton).

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    Dialogues minimalistes et réalisation austère, les 20 premières minutes du film donnent le ton et nous garantit une œuvre sombre avec une trame scénaristique qui se dévoilera progressivement. Jusque là Les salauds reste donc plutôt abordable, le souci c’est que par la suite Claire Denis étouffe l’intrigue de personnages qui débarquent d’on ne sait où et c’est ensuite l’incompréhension qui règne. Cherchant quelques points d’éclairage, on finit par baisser les bras en se désintéressant totalement de cette histoire de vengeance qui anime notre pote Vincent Lindon. Drame indigeste, il faudra faire preuve de courage pour tenir jusqu’à la conclusion !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos nouveaux voisins.

  • Augustine

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    Paris en 1885. Notre pote Augustine (Soko) est domestique et au cours d’un diner dont elle assurait le service, elle s’est soudainement effondré victime d’un violent malaise. Elle est conduite à l’hôpital de La Salpêtrière et la jeune femme porte encore les stigmates de sa crise ; tout son coté droit est paralysé et ce cas va intéresser le Professeur Charcot (Vincent Lindon). Le médecin diagnostique rapidement un cas d’hystérie dont les manifestations sont parfois impressionnantes et il voit aussi l’opportunité de présenter cette patiente à l’ensemble de ses pairs. Grace à des séances d’hypnose, il parvient ainsi à lui faire revivre ces crises et souhaite ainsi marquer les esprits par sa démonstration.

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    Si dans Oh my god !, le sujet avait été abordé de manière légère aboutissant notamment à l’invention d’un célèbre instrument de plaisir, on l’évoque ici avec un ton plus austère. Malgré le fait que Vincent Lindon soit égal à lui-même et qu’il trouve une partenaire de choix avec Soko, force est de constater que l’ennui prend vite le pas. La réalisation dépassée d’Alice Winocour qui signe son premier long ne facilite pas les choses au point qu’Augustine pourrait bien être confondue avec un téléfilm peu palpitant. Loin du remède idéal pour les affamés de cinéma, il ne risque pas de nous faire piquer une crise.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’engager une hystérique pour faire le service de vos repas.

  • La traque

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    Tout a débuté dans la propriété privée de la famille Lemans : des cerfs se sont encastrés dans leurs clôtures et en voulant dégager les carcasses de ces animaux, David (Joseph Malerba) a fait une importante découverte. Il retrouve une dent provenant qu’un sanglier qui semble énorme et pour éviter que ce genre de problèmes se renouvelle, il décide de partir à la chasse. Accompagné de son père Eric (Fred Ulysse), de son frère Nicolas (François Levantal) et de Nathan (Grégoire Colin), le médecin de la région mais aussi le petit-ami de sa nièce Claire (Bérénice Béjo) ; ils se rendent dans la foret mais sont loin d’imaginer ce qui les attend. Ils découvrent en effet que les animaux ne sont pas dans leurs états normaux ; quelque chose les a métamorphosés et cela est lié aux activités familiales.

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    Pour son premier film, on ne peut pas dire que notre pote Antoine Blossier ait pris beaucoup de risques et cela risque malheureusement de s’en ressentir au niveau des entrées. C’est un énième thriller qu’on essaie de nous refourguer ici si ce n’est que le fameux tueur est en fait une horde de sangliers sauvages dopés. Bref, on ne peut pas dire que La traque fasse dans l’originalité que ce soit au niveau de l’histoire ou dans la réalisation ; les personnages étant eux aussi assez transparents. Il faut bien comprendre que ce film n’a pas les atouts nécessaires pour attirer les spectateurs, c’est plutôt honnête mais cela a juste 15 ans de retard donc à vous de voir si vous avez envie de voyager dans le temps.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un rôti de sanglier pour la prochaine réunion familiale.

  • 35 rhums

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    Sa dernière cigarette se consume et l’heure est venue pour Lionel (Alex Descas) de retrouver son foyer où l’attend sa fille Joséphine (Mati Diop). Tous deux habitent dans un immeuble où certains de leurs voisins sont devenus de véritables potes d’enfance. Il y a tout d’abord Gabrielle (Nicole Dogue), conductrice de taxi qui considère Joséphine comme sa propre fille. Et puis comment oublier Noé (Grégoire Colin), un jeune globe-trotter dont l’appartement regorge de souvenirs et de vieux meubles dont il ne parvient pas à se débarrasser depuis la mort de ses parents.

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    Il se dégage de cette réalisation de Claire Denis ce désagréable sentiment de solitude qui caractérise la société d’aujourd’hui. 35 rhums, c’est la chronique de personnes terriblement ordinaires installés dans une situation qui vont être confrontés à des changements aussi radicaux qu’irrémédiables. Malgré son rythme peu soutenu, le film se maintient grâce à un formidable quatuor de comédiens avec en première ligne l’efficace Alex Descas et la première participation de Mati Diop en tant qu’actrice. Un portrait contemporain auquel tout le monde ne sera pas sensible.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer un autocuiseur.

  • Le tueur

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    Pressentiment ou simple paranoïa ? Notre pote Léo Zimmerman (Gilbert Melki) est convaincu que quelqu’un épie ses faits et gestes, qu’on le suit partout dans ses déplacements. Il ne va pas tarder à le découvrir car lorsque Dimitri Kopas (Grégoire Colin) passe la porte de son bureau, il sait immédiatement que c’est un tueur engagé pour l’éliminer. Plutôt que de vivre dans la peur, Léo passe un deal ; il veut rester en vie jusqu’à Samedi le temps de régler quelques affaires financières afin d’assurer l’avenir de sa petite fille. A quelques jours des fêtes de Noel, le tueur lui accorde ce petit sursis d’autant qu’il vient de rencontrer Stella (Mélanie Laurent) dont il tombe vite amoureux.

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    Avec un titre plus qu’explicite, Le tueur a des faux airs de thriller puisque dès le premier quart d’heure, l’intrigue est posée bien que des surprises ne manqueront pas d’apparaitre. Par la suite, la caméra de Cédric Anger s’attarde davantage sur le portrait de Dimitri interprété par Grégoire Colin qui devient la véritable figure de ce film. Tueur à gages sans attaches, il est grisé par sa solitude et se lance dans une quête d’identité qu’il croit avoir trouvé avec Stella. Film au rythme lent qui fait la part belle à la description de ses personnages plutôt qu’à l’action ce qui en dissuadera plus d’un.

     

    Il faut le voir pour : Les orteils arc-en-ciel.