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drame - Page 43

  • Margaret

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    Notre pote Lisa Cohen (Anna Paquin) vit à New-York en compagnie de sa mère Joan (J. Smith-Cameron) et de son petit frère Curtis (Cyrus Hernstadt). Cette lycéenne ordinaire est actuellement à la recherche d’un chapeau de cow-boy pour ses prochaines vacances d’hiver avec son père qui doit l’emmener faire de l’équitation. Alors qu’elle se promène dans la rue, elle croise un chauffeur de bus avec un beau chapeau et tandis que le bus reprend la route Lisa tente d’attirer l’attention de cet homme. Il s’appelle Maretti (Mark Ruffalo) et face à cette distraction va provoquer un terrible accident ; une femme est renversée et ne survivra pas à ses graves blessures. Un drame qui va totalement marquer Lisa.

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    C’est le parcours d’une adolescente, témoin bien malgré elle d’un accident mortel point de départ de nombreuses interrogations et d’un combat pour la justice. Bien que le film dure près de 2H29 (alors que le projet initial du réalisateur Kenneth Lonergan s’approchait des 3H30 provoquant le retard de la sortie en salles de 5 ans !), on ne voit pas vraiment le temps passer puisqu’autour de ce drame gravite d’autres histoires. Qu’il s’agisse des aventures de Lisa ou de la relation naissante entre Joan & Ramon, Margaret brille par la qualité de son interprétation  avec évidemment en tête Anna Paquin. Un casting complété également par les présences plus furtives de Matt Damon & Matthew Broderick pour un film dramatique intense.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de distraire le chauffeur de bus !

  • Cornouaille

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    Direction le Finistère et plus précisément Quimper pour Odile (Vanessa Paradis) qui vient d’hériter d’une maison au bord de la mer qui appartenait à sa tante. Elle n’était pas revenu sur les lieux depuis l’âge de 12 ans mais ne compte pas s’éterniser et aimerait vendre le plus vite possible. Elle s’empresse donc de vider la maison, de vendre les meubles mais au fil du temps des souvenirs remontent à la surface. Et puis ce retour lui donne aussi l’occasion de revoir Loïc (Samuel Le Bihan), un pote d’enfance avec qui elle a partagé tant de si bons moments du moins c’est ce qu’elle s’imagine. Odile a en effet cette particularité de voir les fantômes de son passé, un passé dont la page est difficile à tourner.

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    Drôle de film que la dernière réalisation d’Anne Le Ny car le spectateur pénètre sans trop s’en douter dans une étrange atmosphère. Tout commence avec la succession d’une belle maison qui va alors faire remonter les souvenirs à notre pote Vanessa Paradis et très vite c’est une ambiance mystique qui s’empare de Cornouaille. Cela est également renforcé par le folklore de la région qui vient embrumer un peu plus nos esprits avec comme résultat qu’on finit par s’y perdre. Au final, on se retrouve avec un drame fantastique assez morne peuplé par des personnages pas plus frétillants que des fantômes. Si ça peut en consoler certains, il y a quand même de beaux paysages à voir !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de porter la cravate, on va vous prendre pour un notaire.

  • Terri

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    Notre pote Terri Thompson (Jacob Wysocki) n’a pas une vie facile ; Cet adolescent ignore où sont ses parents et vit avec son oncle James (Creed Bratton), un homme qui n’a plus toute sa tête et qui subit un traitement médicamenteux assez lourd. A l’école, Terri est le sujet de nombreuses moqueries d’abord en raison de son physique ingrat mais aussi parce qu’il assiste aux cours en pyjama. C’est un garçon très marginal auquel va s’intéresser le proviseur M. FItzgerald (John C. Reilly) qui va essayer de l’aider. Au même moment, un évènement pour le moins insolite va venir bouleverser le quotidien de la classe et provoquer le renvoi d’un élève.

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    Un ado enrobé, rejeté par ses potes d’enfance, qui porte continuellement son pyjama et qui vit avec son oncle malade ; tout semble fait pour provoquer un sentiment d’empathie chez le spectateur. C’est vrai qu’il y a un certain attachement à voir évoluer ce garçon (avec une prestation très juste de Jacob Wysocki) mais au fil que les minutes s’égrainent, on a du mal à percevoir le message que veut faire passer le cinéaste Azazel Jacobs. On ne sait pas vraiment par quel bout prendre Terri qui reste un grand mystère puisque peu d’éléments de sa vie passée nous sont dévoilés et on a donc beaucoup de mal à partager sa solitude. Un portrait qui est resté à l’état d’esquisses.

     

    Il faut le voir pour : Penser à racheter du fromage !

  • Voie rapide

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    En couple avec Rachel (Christa Theret) avec qui il a donné naissance à Jennyfer (Kataryna Fernandes), Alex (Yohan Libéreau) est loin d’avoir pris ses responsabilités en tant que chef de famille. Il faut dire qu’il a une passion démesurée pour les voitures et bien évidemment la sienne dont il prend grand soin ce qui exaspère parfois sa compagne. Dès qu’il le peut, il passe son temps avec son pote d’enfance Max (Guillaume Saurrel) avec qui il partage la même passion alors que Rachel aimerait bien qu’il s’occupe davantage d’elle et de leur fille. Un  soir, alors qu’il rentre chez lui il percute quelqu’un et devant la panique s’enfuit sans lui porter secours. C’est un drame qui va totalement le transformer, la culpabilité le ronge au pont qu’il va chercher à rencontrer la mère de la victime.

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    Si vous n’êtes pas le genre de personne à rester sur le bord de la route alors vous connaissez forcément le phénomène du Tuning. Passion ou folie, chacun se fera son opinion à ce sujet mais l’un des risques que prenait Voie rapide était de tomber dans des clichés or derrière la belle carrosserie se dissimule une mécanique bien plus sophistiquée. Il faut réellement considérer la voiture non pas comme un objet sans âme mais comme un prolongement du personnage d’Alex, les dégâts physiques du véhicule témoignant des blessures qu’il subit. Rien à redire sur un casting impeccable avec les talents conjugués de Yohan Libéreau & Christa Theret pour un film qui fait bien plus que tenir la route !

     

    Il faut le voir pour : Penser à retaper votre voiture !

  • How she move

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    Pour quitter son quartier, il n’y avait pas 36 solutions ; il fallait travailler et avoir de bons résultats scolaires. Hélas, tous les efforts de Raya (Rutina Wesley) tombent à néant lorsque sa grande sœur meurt d’une overdose. Une tragédie qui l’oblige à revenir vivre auprès de ses parents et de retrouver ses potes d’enfance du quartier pourtant, elle ne perd pas tout espoir car un concours approche et si elle veut intégrer les grandes écoles il faut absolument le réussir. Hélas, à la sortie de l’examen, elle est convaincue d’avoir raté et commence à perdre tout espoir mais une dernière chance s’offre à elle ; la compétition de step !

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    Ce n’est pas pour jouer les rabat-joies mais une fois encore le scénario de How she move manque cruellement d’originalité ! Pour vous résumer le tout, prenez un(e) jeune danseur(se) à la vie pas très facile et qui va voir son destin chambouler grâce à ses nombreux talents. Au programme donc du step avec bien entendu quelques battles pour s’échauffer avant le grand show de clôture et entre tout ça on tisse une pseudo histoire avec quelques amourettes. Une formule qui a déjà été utilisé à maintes reprises mais qui continue d’être recyclée ; la seule chose qu’on retiendra de ce film c’est la participation de Rutina Wesley qui s’est fait un nom avec le rôle de Tara dans la série True blood.

  • Les Saphirs

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    1968 en Australie. Gail & Cynthia McCrae (Deborah Mailman & Miranda Tapsell) ont décidé d’aller tenter leur chance en ville. Un concours de chant est en effet organisé et elles seront rejointes par leur jeune sœur Julie (Jessica Mauboy). Ces aborigènes attirent tous les regards non par leur performance mais par la couleur de leur peau et le concours se solde par un échec cependant c’est l’occasion pour elles de faire la connaissance de Dave Lovelace (Chris O’Dowd). Il avait en charge l’animation de cet évènement et elles vont le solliciter pour participer à un casting qui pourrait les envoyer au Vietnam. Avant cela, il faut d’abord convaincre leur mère et retrouver la trace de leur cousine Kay (Shari Sebbens) qui avait été arrachée à sa famille pour être élevée avec les blancs.

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    Basé sur des faits réels, on assiste à l’incroyable parcours d’une famille aborigène australienne dont la passion musicale va les amener au cœur d’un Vietnam en pleine guerre. Il n’y a pas vraiment de surprises auxquelles s’attendre avec Les Saphirs ; on a droit à une belle histoire et quelques séquences musicales assez quelconques. Le destin de ce groupe est également lié à un fait historique plus intéressant mais à peine développé par le film à savoir le sort de certains aborigènes que l’on faisait passer pour des blancs. C’est un thème sur lequel le réalisateur Wayne Blair aurait pu s’appuyer davantage plutôt de nous infliger cette sempiternelle romance qui n’aide pas vraiment à susciter la passion chez le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que la country n’est pas réservée qu’aux blancs !

  • A cœur ouvert

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    Nos potes Mila & Javier (Juliette Binoche & Edgar Ramírez) sont 2 chirurgiens talentueux et qui ont la particularité d’être en couple dans la vie privée. Tout allait plutôt bien pour eux jusqu’au jour où Javier apprend qu’il ne pourra plus opérer, une décision grave motivée par les problèmes d’alcool que rencontre ce médecin. Durant cette épreuve difficile, sa femme sera d’un soutien indéfectible et même s’ils traversent des moments de doute, leur amour est lui sincère. Quoi de mieux que la naissance d’un enfant pour prouver cela et pourtant lorsque Mila apprend qu’elle est enceinte, elle hésite à garder ce bébé.

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    Ce n’est pas pour son scénario qu’on se précipitera sur A cœur ouvert car cette adaptation du roman de Mathias Enard se résume à la déliquescence de la vie d’un couple. Il y a d’abord ce combat presque vain d’un homme contre son addiction à l’alcool ce qui conduit inévitablement à de multiples altercations entre ce mari et sa femme. Alors si on ne peut pas retirer que Juliette Binoche et son partenaire à l’écran Edgar Ramírez font preuve d’une présence incroyable dans le film, il faut aussi reconnaitre que ça finit par tourner en rond. L’histoire n’est donc pas des plus passionnantes et serait même susceptible de faire décrocher quelques spectateurs en cours de route !

     

    Il faut le voir pour : Faire passer un alcootest au chirurgien qui s’occupe de vous.

  • Annalisa

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    Réunis par la même passion du football, Veleno & Zazà (Nicolas Orzella & Luca Schipani) sont devenus de véritables potes d’enfance sans compter que le reste de leur bande n’est jamais très loin. Un jour, ils assistent à une scène incroyable ; une jeune femme montée sur les toits se jette dans le vide. Le drame est heureusement évité grâce à l’intervention des pompiers mais ce fait-divers a fait la une des journaux. Cette belle jeune femme intrigue tous les membres de l’équipe de foot ; elle s’appelle Annalisa (Aylin Prandi) et de nombreuses rumeurs circulent à son propos. Depuis la mort de son mari, elle s’est isolée dans une grande maison où Zazà, poussé par la curiosité, décide d’aller jeter un coup d’œil.

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    Destins croisés d’une jeune femme égarée dans l’existence et de 2 adolescents intrigués par la belle, on retrouve chez Annalisa certaines similarités avec un autre film italien Malena. Si la sensualité est ici bien moins prononcé, il n’en reste pas moins que c’est l’occasion pour nos 2 footeux de voir se concrétiser leur découverte de la sexualité qui se résumait jusqu’alors à des vidéos assez spéciales. S’il n’y a rien à redire sur l’interprétation en général, il n’en est pas de même sur les portraits présentés qui apparaissent comme incomplets. Il n’y a réellement que Zazà qui fait l’objet d’une attention toute particulière si bien qu’en dehors de ses apparitions, le film de Pippo Mezzapesa parait bien vide.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les chevaux tranquilles !

  • Jane Eyre

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    C’est devant la porte de sa demeure que notre pote St. John Rivers (Jamie Bell) a trouvé cette femme complètement hagarde et désemparée. Elle s’appelle Jane Eyre (Amelia Clarkson / Mia Wasikowska) et vient de vivre un énorme choc, elle qui n’a pas été épargnée par les malheurs. Orpheline, elle fut élevée par sa tante Mme Reed (Sally Hawkins), une femme qui ne la porta jamais dans son cœur allant jusqu’à l’envoyer à l’internat de Lowood pour s’en débarrasser. Des années plus tard, Jane s’est trouvé une place en tant que gouvernante à Thornfield-Hall où elle s’occupera de la petite Adèle (Romy Settbon Moore) et c’est aussi là qu’elle allait rencontrer l’amour. Cet homme n’est autre que le maitre des lieux ; Edward Rochester (Michael Fassbender), une relation à priori improbable et pourtant …

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    Soyons honnête, Jane Eyre je connais de nom mais je ne connais ni le roman de Charlotte Brontë ni les nombreuses adaptations ; je me disais que ce n’était pas trop ma came. Les miracles existent parfois mais en l’occurrence ce film de Cary Fukunaga (auteur du passionnant Sin nombre) ne fait que confirmer mon ressenti bien qu’ayant apprécié à sa juste valeur le couple Mia Wasikowska /Fassbender. Tout le monde ne peut pas être touché par ce scénario assez fleur bleue d’autant plus que cela s’accompagne d’une réalisation étonnamment sobre mais pas dans le meilleur sens du terme. Les spectateurs qui connaissent sur le bout des doigts le livre se jetteront certainement dessus, les autres risquent de trouver le temps souvent long.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas hésiter à dire à certaines petites filles qu’elles n’ont pas le talent pour chanter !

  • 360

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    Après mure réflexion et convaincue qu’elle n’a d’autres alternatives, notre pote Mirka (Lucia Siposová) s’est résignée à vendre son corps avec l’espoir de rencontrer un riche client qu’elle pourra dépouiller. Son premier boulot arrive dans la foulée ; elle doit retrouver un certain Michael Daly (Jude Law) mais ce dernier s’est défilé à la dernière minute. En voyage d’affaires, ce mari & père de famille a manque dé discrétion et cela pourrait avoir d’autres conséquences. Pendant ce temps, à Londres un couple vient de se séparer ; Laura (Maria Flor) a appris que son petit-ami Rui (Juliano Cazarré) avait une liaison et c’est pourquoi elle a claqué la porte pour retourner vivre au Brésil. Au cours de ce voyage, elle va croiser Tyler (Ben Foster), délinquant sexuel tout juste libéré de prison.

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    Après les favelas brésiliens ou avoir plongé le monde dans le noir, Fernando Meirelles s’essaye maintenant au film choral en adaptant la pièce de théâtre La ronde d’Arthur Schnitzler. Ce sont donc une petite dizaine de personnages qui nous sont présenté seulement chacun ne va pas avoir droit au même traitement. Si 360 développe certaines histoires, il en délaisse aussi d’autres comme celles du couple Jude Law / Rachel Weisz ou encore l’aventure de notre cher Jamel Debbouze. Un déséquilibre plutôt étrange associé à des portraits peu captivants (le seul intéressant étant celui de Tyler) font qu’on a là un résultat décevant qui ne déchainera pas les passions dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de donner votre vrai nom quand vous souhaitez tromper votre femme avec une prostituée !