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drame - Page 42

  • Monsieur Lazhar

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    Un collège au Canada. Le jeune Simon (Emilien Néron) se rendait en classe lorsqu’il a fait une bien macabre découverte. Son institutrice est en effet retrouvée pendue. Un suicide incompréhensible qui va profondément marquer tout l’établissement mais la priorité est de trouver un remplaçant. Ayant entendu parler de ce terrible évènement, se présente spontanément Bachir Lazhar (Mohamed Fellag) qui a enseigné auparavant en Algérie et à qui on va confier cette classe. Pas évident de passer après un tel drame d’autant plus que ses méthodes sont mêmes parfois remises en cause mais il va finir par se faire adopter par ses nouveaux élèves.

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    Le spectateur met les pieds dans une école encore traumatisée par un terrible drame, un évènement pas totalement enterré dans l’esprit des enfants. Avec Monsieur Lazhar se pose alors la question de l’état actuel de l’enseignement par quelques répliques sans pour autant avoir l’ambition de lancer de véritables débats. Avec tout ça on n’en oublierait presque que ce cher Bachir a lui aussi ses propres soucis, une sous-intrigue qui se révèle bien trop peu exploité pour susciter chez le spectateur un véritable intérêt. Réalisation classique mais qui permet à Mohamed Fellag de bénéficier d’un beau rôle et on notera aussi la prestation de l’émouvant Emilien Néron.

     

    Il faut le voir pour : Tester vos enfants avec une dictée et si possible avec les textes de Balzac !

  • Confession d’un enfant du siècle

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    La vie nous réserve parfois de mauvais tours et Octave (Peter Doherty) en fait l’amère expérience. Non seulement il apprend que la femme qu’il aime Elise (Lily Cole) le trompe mais en plus de cela son amant n’est autre que son pote d’enfance. Pour l’honneur, cette humiliation se réglera par un duel mais rien ne pourra sauver le cœur meurtri d’Octave qui se laisse aller à une vie de libertinage. Le malheur continue de s’abattre sur lui avec la disparition de son père mais une rencontre pourrait bien le sauver. Elle se nomme Brigitte (Charlotte Gainsbourg), veuve et habitant sous le même toit que sa tante. Cette femme ne laisse pas Octave indifférent mais leur relation semble difficile en raison de leur différence d’âge.

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    Adaptation de l’œuvre homonyme du français Alfred De Musset, Confession d’un enfant du siècle ne marquera les annales du cinéma (et encore) que pour la participation du controversé Peter Doherty. Le chanteur se voit offrir le premier rôle de ce drame romantique, une prestation qu’on qualifiera de convenable tout en soulignant un personnage dénué de toute expression en dehors de son état dépressif. Le scénario est un "Je t’aime moi non plus" qui lasse très vite d’autant plus que l’alchimie entre l’acteur et Charlotte Gainsbourg est inexistante. S’il faut vous faire une confession ; le film semble durer des siècles à vous de voir si cette perspective vous enchante !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil par-dessous la table pendant vos diners on ne sait jamais …

  • Les enfants loups, Ame & Yuki

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    C’est en plein cœur de l’été à l’université où elle suivait des cours que notre pote Hana a aperçu pour la première fois ce garçon. Il n’était pas comme tous les autres étudiants et très vite une complicité est née avant de laisser place à l’amour mais ce jeune homme cache un grand secret. Il avait juré à sa famille de ne jamais le dévoiler mais il se sent en confiance et confie ainsi qu’il possède du sang-mêlé issu d’une famille de loup qui lui permet de se transformer. Cela ne changera rien aux sentiments d’Hana et le couple donnera naissance à 2 enfants : Yuki & Ame qui hériteront des mêmes capacités que leur père. Ce dernier malheureusement est victime d’un accident et Hana se retrouve désormais seule pour élever ses enfants-loups ce qui est loin d’être évident.

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    On tient là la première production des studios Chizu fondée par Mamoru Hosoda qui lui n’est pas un novice puisqu’on lui doit Summer Wars ou encore La traversée du temps. Les enfants loups, Ame & Yuki est une magnifique fable sur une famille pour le moins atypique. Non content de nous offrir un retour à la nature et vous redonner l’envie de cultiver des légumes ; c’est aussi et surtout un portrait de famille drôle et tendre. Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette malicieuse Yuki et puis surtout on est les témoins d’une formidable évolution croisée des personnages les rendant d’autant plus attachants. Une histoire touchante, des graphismes et une animation d’une beauté fabuleuse ; tout ce qu’il faut pour avoir le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Toujours garder le sourire !

  • Superstar

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    C’était un jour ordinaire dans la vie d’un homme banal (non, pardon je ne voulais pas dire banal). Notre pote Martin Kazinski (Kad Merad) prenait comme d’habitude le métro lorsqu’on a commencé à l’interpeller, à le prendre en photo ou encore à lui demander des autographes. Le monde était comme devenu fou et ce n’est que le début du cauchemar puisqu’en arrivant au travail, il apprend qu’il est sollicité par les médias mais lui cherche à comprendre comment est née cette vague d’hystérie. Sur les conseils d’un avocat, il rencontre Fleur Arnaud (Cécile De France) qui va prendre cet homme en main et en faire sa nouvelle vedette. Martin est ainsi invité dans le show télévisé 22 heures en direct mais le phénomène est loin de s’essouffler et cet anonyme devenu soudainement superstar va se laisser dépasser par les évènements.

     

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    On le sait, la célébrité a ses bons cotés mais elle a également ses revers et c’est notre pote Kad Merad qui va en faire les frais. Manipulation médiatique, coup de pub énorme ou simple farce ; toutes les hypothèses sont avancées pour expliquer cette célébrité soudaine mais Xavier Giannoli n’apporte pas vraiment de réponse et c’est bien frustrant. Loin d’être captivant, il y a également des scènes parfois trop irréalistes comme ces lancers de chaussures qui nous laissent interloqués. Superstar est aussi là pour mettre en avant le poids des médias de notre époque couplé à la force de diffusion de masse des technologies. On s’attendant d’ailleurs à ce que le film soulève un peu plus la problématique autour de la question mais il faudra se contenter d’une simple amorce du sujet. Il y a dans le film une question récurrente : Pourquoi ? En effet, pourquoi ?

     

    Il faut le voir pour : Etre fier d’être banal !

  • David et Madame Hansen

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    Notre pote David (Alexandre Astier) a fait les frais du chamboulement de planning. Il avait prévu de passer l’après-midi avec sa fiancée Clémence (Julie-Anne Roth) accompagnée de son petit-frère Hugo (Victor Chambon) qui fête son anniversaire mais cet ergothérapeute se retrouve à jouer les accompagnateurs. On lui a en effet confié une patiente : Madame Hansen-Bergmann (Isabelle Adjani) avec qui il doit se rendre en ville afin d’acheter une paire de chaussures. Fraichement arrivé dans cette clinique suisse, il ne s’imaginait pas refuser cette mission et se retrouve désormais avec une patiente au comportement imprévisible. Une sortie, loin d’être une partie de plaisir, qui va se terminer par une plongée dans le traumatisme passé de cette femme.

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    Les fans l’attendaient avec l’adaptation au cinéma de l’univers de Kaamelott et bien en fait Alexandre Astier surprend tout le monde avec sa première réalisation sur grand écran. Pour lui tenir compagnie, il n’a pas choisi n’importe qui puisque c’est Isabelle Adjani qui vient ici jouer les amnésiques et qui n’a pas sa langue dans sa pocher. On se laisse ainsi séduire par les échanges parfois acerbes entre ce médecin et sa patiente, un duo qui trouve immédiatement ses marques et qui imprègne totalement permettant de mieux faire passer un scénario bien trop prévisible. Astier entre dans la cour des grands sans trop de difficultés même si, comme pour l’héroïne, David et Madame Hansen ne restera pas dans nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à oublier parfois les procédures.

  • Monsieur Flynn

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    Depuis son enfance, notre pote Nick Flynn (Paul Dano) ambitionne de devenir un jour écrivain, une vocation qui résulte des nombreuses lettres envoyées par un père absent. Durant 18 ans, Jonathan (Robert De Niro) n’a pas pris de nouvelles de son fils et puis un jour il décide de l’appeler pas vraiment pour reprendre contact mais plutôt pour lui demander un service. Suite à une légère altercation avec le voisinage, Jonathan est expulsé de son appartement et fait ainsi appel à Nick pour qu’il l’aide à déménager ses affaires. Leurs retrouvailles n’iront pas plus loin et il faudra attendre plusieurs mois avant qu’ils ne se croisent de nouveau dans des conditions particulières. Nick travaille désormais dans un centre d’aide aux sans-abris et se retrouve sans voix lorsque son père se présente devant lui.

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    Inspirée de la véritable expérience de Nick Flynn qu’il a retranscrit dans son livre Another bullshit night in suck city, ce film de Paul Weitz revient sur une relation père / fils pour le moins unique et tumultueuse. Robert De Niro incarne avec conviction un père absent et fantasmé par son fils en un talentueux écrivain avant que la réalité ne laisse finalement place à un chauffeur de taxi raciste et homophobe. Face à lui, Paul Dano malgré une prestation plus qu’honorable a un peu de mal à donner le change et imposer sa présence. On retiendra donc surtout de Monsieur Flynn le jeu de De Niro qui nous réconcilie un peu avec l’acteur qui s’était un peu égaré après les récents Happy new year ou L’amour a ses raisons.

     

    Il faut le voir pour : Penser à vos voisins et faire moins de bruits sinon vous allez avoir de la visite !

  • Madame Solario

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    Septembre 2006. Comme chaque année, notre pote Natalia Solario (Marie Féret) est venu passer quelques jours au bord du lac de Côme. Sa présence ravit par ailleurs Bernard Middleton (Harry Lister Smith) ou encore Kovanski (Andrei Zayats) mais des rumeurs peu flatteuses circulent sur cette femme. On raconte en effet qu’elle aurait eu dans le passé une liaison avec son beau-père et que cette histoire se serait terminée avec l’exil de son frère Eugène (Cyril Descours). Quelle ne fut donc sa surprise lorsqu’elle voit arriver ce dernier à Côme et lui aussi ne laisse pas indifférent. Le frère et la sœur sont plus proches que jamais et vont agir de concert pour tenter de retrouver une place dans l’aristocratie.

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    Ce qui frappe d’entrée c’est une photographie peu reluisante au point qu’on se demande parfois s’il ne s’agit pas d’un téléfilm. S’il n’y avait que ça à reprocher à Madame Solario on serait ravi mais on est ensuite accablé par la prestation de Marie Féret qui peut remercier son père réalisateur pour enrichir son CV. C’était déjà limite avec Nannerl, la sœur de Mozart c’est encore plus flagrant ici où son ton monocorde nous donne envie de nous jeter dans le lac et ce n’est pas sa jeune sœur Lisa qui va rattraper le coup (au moins la concernant ses apparitions sont plus limitées). Evidemment avec ça, il est bien difficile de se concentrer sur cette "scandaleuse" histoire d’inceste et rester jusqu’au générique de fin risque d’être un vrai calvaire !

     

    Il faut le voir pour : Se contenter de la vue du lac de Côme.

  • A perdre la raison

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    Notre pote Mounir (Tahar Rahim) vit avec André (Niels Arestrup), médecin et soutien indéfectible aussi bien pour lui que pour toute sa famille. Lorsque Mounir rencontre la femme de sa vie, André n’hésite pas un seul instant et invite Murielle (Emilie Dequenne) à emménager avec eux. C’est une drôle de situation mais l’entente est cordiale cependant le poids des années vont faire voler en éclats ce ménage. Le couple donne naissance à 4 enfants et des tensions apparaissent au point que Murielle plonge dans une profonde dépression et ne tient le coup qu’avec l’aide d’une psychologue.

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    Ils nous avaient scotchés avec Un prophète ; Niels Arestrup & Tahar Rahim sont de nouveau réunis à l’écran pour un drame intense. S’il fallait encore vous convaincre de la complicité évidente liant les 2 comédiens, il va sans dire que votre vœu sera exaucé et toujours de belle manière. Cette relation quasi-filiale est au cœur de l’intrigue mais A perdre la raison met aussi en évidence une superbe Emilie Dequenne prise en étau entre les hommes de sa vie. Une prestation intense qui se manifeste jusqu’à son impressionnante transformation physique témoignant du calvaire qu’a pris sa vie ; un film poignant !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus écouter "Femmes, je vous aime" de la même façon

  • Magic Mike

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    Mike (Channing Tatum) est un mec très occupé qui tente de réunir les fonds nécessaires pour créer sa propre affaire. Il ne rechigne pas à travailler que ce soit sur un chantier ou … dans une boite de strip-tease ! C’est ce que va découvrir son nouveau pote d’enfance Adam (Alex Pettyfer), un jeune homme de 19 ans un peu paumé et qui va être invité à participer à ce show bien particulier. Devenus inséparables, ces 2 potes d’enfance mènent la belle vie ; l’argent est au rendez-vous et ce qui n’est pas pour leur déplaire, le plaisir également mais il faut savoir se méfier des excès. Brooke (Cody Horn) surveille de près les activités de son jeune frère bien qu’elle se rende compte que Mike fait preuve d’une certaine responsabilité envers son protégé.

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    Parce qu’il faut parfois faire plaisir aux femmes (Comment ? Oui et aussi à quelques hommes), Magic Mike va vous permettre d’admirer les attributs de Tatum, McConaughey et consorts. L’idée de voir des mecs s’effeuiller est certainement loin d’émoustiller tout le monde mais il faut savoir que le scénario s’inspire du passé de l’acteur principal. Il sera peut-être difficile de le croire mais c’est bien le renommé Steven Soderbergh qui se trouve derrière la caméra. Etonnant car le film repose sur un vide scénaristique auquel les prestations de chacun peinent à relever le niveau si bien qu’on trouve souvent le temps long. Une fois qu’on a vu un show on a tout vu, loin d’être magique ça ne risque pas de ramasser beaucoup de billets dans le slip ni ailleurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre copine sortir avec ses potes d’enfance !

  • Comme un homme

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    Tout s’est déroulé comme ils l’avaient prévu ; nos potes Louis & Greg (Emile Berling & Kevin Azaïs) viennent d’enlever Camille (Sarah Stern), une prof d’anglais du lycée Ernest Renan. Pour comprendre ce qui les a poussés à faire une telle chose, il faut remonter quelques jours auparavant lorsque Greg a perdu les nerfs et a menacé cette femme avec une paire de ciseau. C’est donc pour se venger qu’il a planifié cet enlèvement ; ils vont la retenir prisonnière dans un cabanon dans les bois juste le temps de lui faire peur. C’était du moins le plan prévu au départ mais les choses vont devenir beaucoup plus compliquées et Louis va se retrouver seul avec cet otage sur les bras.

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    Au commencement de Comme un homme, il y a d’abord une simple histoire de vengeance qui va déraper brusquement. Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure que le film de Safy Nebbou dévoile réellement ses intentions en révélant le portrait de Louis, adolescent et fils du proviseur traumatisé par un évènement familial. Le plus étrange dans tout ça c’est que c’est justement à partir de ce moment que l’intérêt va en décroissant. Si l’on peut difficilement remettre en cause la relation entre Emile et Charles Berling, père et fils à l’écran comme à la vie ; on est bien moins convaincu par leurs personnages respectifs perdus dans un scénario sans relief. Tu seras un homme mon fils mais pas tout de suite !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’embêter vos professeurs !