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stanley weber

  • Violette

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    Pour gagner sa vie, notre pote Violette Leduc (Emmanuelle Devos) vendait des produits alimentaires au marché noir mais cette époque est désormais révolue. Elle a d’abord découvert L’invitée de Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain) et a ensuite cherché à rencontrer l’auteure pour lui confier ses propres écrits. C’est là que Violette fut encouragée dans l’écriture ce qui lui a permis de publier son tout premier ouvrage L’asphyxie en 1946 qui marquera le début d’une grande carrière. Pour son second livre L’affamée, elle évoque son attirance pour Simone malheureusement cet amour semble, à son grand regret, rester à sens unique.

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    On va jouer franc jeu, le nom de Violette Leduc m’était jusqu’alors inconnu avant de découvrir le film de Martin Provost. Il y avait donc un certain intérêt à suivre le portrait de cette femme totalement mal dans sa peau et dont les écrits vont participer, au même titre que les œuvres de Simone de Beauvoir, à l’émancipation de la femme. Il fallait une actrice solide pour l’incarner et Emmanuelle  Devos ne déçoit pas aussi convaincante dans la passion amoureuse qui l’anime que dans ses crises d’hystérie. Une grande performance pour laquelle elle se retrouve aussi en belle compagnie avec Sandrine Kiberlain ou Olivier Gourmet et qui nous font oublier une réalisation somme toute très classique.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une auteure méconnue.

  • Cheba Louisa

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    Parce qu’elle avait besoin de plus de liberté, Djamila (Rachida Brakni) vient d’emménager dans un appartement sans pour autant s’éloigner de la cité où habitent ses parents. A cette occasion, elle fait la connaissance de sa nouvelle voisine Emma (Isabelle Carré), mère de 2 enfants et si les premiers échanges sont plutôt musclés, elles deviendront vite potes d’enfance. Une amitié qui n’est pas forcément bien accueilli dans son entourage. Ce déménagement est aussi et surtout l’occasion de prendre du recul car si pour sa famille Djamila est promise en mariage à Ahmed (Mhamed Arezki), tout le monde ignore qu’elle entretient une autre relation avec Fred (Stanley Weber).

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    Ce qui est frappant au sortir de la salle c’est que Cheba Louisa nous entraine dans une cité populaire éloignée des clichés et c’est peut-être bête à dire mais ça fait du bien ! Les sempiternels trafiquants de drogue et la violence laissent place à une communauté réunie par l’entraide et surtout une belle fête du Mouloud ; une image positive qu’on aimerait bien voir plus souvent. Avec cet environnement, on est alors plus sensible à cette histoire construite autour du thème de l’intégration qui concerne aussi le personnage de Djamila que celui de Fred. Charmé par le duo Brakni / Carré, on passe donc un bon moment avec cette première réalisation de Françoise Charpiat.

     

    Il faut le voir pour : Visiter l’appartement des voisins, ça peut servir si les huissiers débarquent chez vous !

  • Thérèse Desqueyroux

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    Le mariage pour Thérèse (Audrey Tautou) est davantage une affaire de propriété que d’amour. Elle ne s’en cache pas et l’a d’ailleurs avoué à son futur mari Bernard Desqueyroux (Gilles Lellouche) qui est également le grand frère de sa meilleure pote d’enfance Anne (Anaïs Demoustier). Lorsque cette dernière fait la connaissance de Jean Azevedo (Stanley Weber), elle en tombe éperdument amoureuse, une relation mal vue au sein de sa famille. Il n’y a qu’auprès de Thérèse qu’elle trouve une oreille attentive du moins le pense-t-elle car en réalité elle agit de connivence avec sa belle-famille motivée par une certaine jalousie.

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    Ce que l’on retiendra avant tout avec Thérèse Desqueyroux, c’est qu’il s’agit de l’ultime œuvre cinématographique de Claude Miller. Hormis cela, il faut bien se résoudre à l’idée que cette adaptation du roman de François Mauriac ne nous laissera pas un grand souvenir malgré les bonnes volontés de ses comédiens. On aime bien Tautou & Lellouche mais on est loin de leurs plus grands rôles en tout cas ils se fondent dans le moule d’une réalisation classique, beaucoup trop pour espérer rendre le destin de cette femme un tant soit peu passionnante. Pas grand-chose à retenir de ce film donc qui ne parvient à aucun moment à enflammer le cœur des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser votre femme préparer vos gouttes !