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drame - Page 44

  • Guilty of romance

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    C’est devenu un vrai rituel ; tous les soirs à 21H Izumi (Megumi Kagurazaka) prépare du thé et range parfaitement les chaussons en attendant le retour de son mari (Kanji Tsuda). Ce dernier est un célèbre écrivain si bien qu’Izumi fait bien des envieuses cependant son quotidien est loin d’être aussi excitant qu’on veut bien le croire. Pour rompre cet ennui, elle décide de travailler dans un supermarché et c’est là qu’elle sera repérée par Eri (Chika Uchida) qui va lui proposer de devenir modèle. Au début, ce n’était que quelques photos mais cela va se transformer en séances de vidéos érotiques qui vont faire apparaitre au grand jour une autre facette de la personnalité d’Izumi.

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    En guise d’introduction, on a droit à la découverte d’une scène de crime particulièrement atroce avant que le film nous dévoile l’existence quelque peu aseptisée d’Izumi. De là nait un défaut majeur à savoir qu’on est totalement immergé par le parcours de la jeune femme si bien que l’enquête policière deviendrait presque accessoire.  Malgré cela, Guilty of romance est un thriller réellement passionnant sur la déchéance d’une femme au foyer accompagné parfois d’une bonne dose d’humour noir. Si pour moi c’est la découverte du réalisateur japonais Sion Sono, ce dernier conclut ici une trilogie dite de la haine après Love exposure & Cold fish auxquels on jetterait bien un œil.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que vous avez votre stock de savon de Marseille.

  • Gangs of Wasseypur Part 1

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    La vie de notre pote Sardar Khan (Manoj Bajpai) n’est désormais consacrée qu’à une chose : la vengeance ! A Wasseypur en Inde, le pouvoir s’obtient par la force et le Ministre Ramadhir Singh (Tigmanshu Dhulia) l’a bien compris ; lui qui n’a pas hésité à éliminer toux ceux qui ont constitué un obstacle. Parmi eux se trouve justement le père de Sardar et c’est le point de départ d’une guerre des gangs qui va se poursuivre de génération en génération. Au milieu de toute cette violence, il y a également de l’amour et bien que déjà père de 2 garçons avec sa 1ère femme Nagma Khatun (Richa Chadda), Sardar  ne peut résister aux charmes de Durga (Reema Sen).

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    Et dire que ce n’est que la première partie de ce long film qui comptera 2 volets ! Beaucoup de choses à dire sur Gangs of Wasseypur Part 1, c’est un mélange détonant où l’on retrouve des règlements de compte, un peu de danse à la Bollywood bien sur et un humour second degré qui se manifeste parfois quand on s’y attend le moins. L’ensemble est tellement bouillonnant qu’il ne faudra pas être étonné de se sentir parfois largué avec l’introduction d’une pléthore de personnages pas toujours déterminants dans la suite de l’histoire (du moins dans cette partie). Bien qu’un peu diffus c’est une très bonne surprise dont on n’a plus qu’à attendre la suite !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas utiliser de pistolets fabriqués, ils ne sont pas fiables !

  • The Dark Knight Rises

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    Les années passent mais personne à Gotham City n’a oublié l’héroïsme du procureur Harvey Dent disparu il y a 8 ans maintenant. La criminalité dans la ville n’est désormais plus qu’un vague souvenir et Batman semble s’être retiré tout comme son alter-ego Bruce Wayne (Christian Bale) devenu un vrai fantôme. Le justicier devra pourtant reprendre du service car Gotham est en proie aux actions d’un dangereux terroriste appelé Bane (Tom Hardy) mais est-il encore capable de protéger sa ville ? Pendant ce temps, une certaine Selina Kyle (Anne Hathaway) s’est introduite dans son manoir afin de dérober un objet précieux ; le commanditaire de ce vol a en effet pour objectif d’anéantir l’empire de Wayne.

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    Après un 2nd épisode aussi immense, le défi était de taille pour Christopher Nolan de conclure comme il se doit sa trilogie hélas nos attentes ont peut-être été trop grandes. Attention, s’il s’agit d’un bon Batman, le film n’arrive pas à s’élever outre mesure du fait d’un scénario assez basique. La révolution menée par Bane est un pétard mouillé et même si le colosse est impressionnant, il n’a pas l’envergure nécessaire pour marquer nos esprits comme l’avait fait le Joker. Il y avait des doutes également sur Catwoman et s’il n’y a pas grand-chose à dire sur son interprète, sa présence dans The Dark Knight Rises n’apporte strictement rien. Un final qui s’achève en demi-teinte mais il aura réussi au moins à réhabiliter le héros et offert aux adaptations de comics une autre dimension auprès des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu'aucun coffre n'est inviolable !



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  • Laurence anyways

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    Prof et écrivain à ses heures perdues, notre pote Laurence (Melvil poupaud) vient de souffler ses 35 bougies et s’apprête à commencer une nouvelle étape de sa vie. Pour être tout à fait honnête, il va même commencer à vivre en révélant à sa compagne Fred (Suzanne Clément) et à sa famille qu’il ne s’est jamais bien senti dans sa peau. Depuis toujours, il sait au plus profond de lui qu’il aurait du naitre femme et cette souffrance, il l’a toujours réprimé mais aujourd’hui il ne veut plus se cacher. Fred est évidemment sidérée lorsqu’elle apprend cela mais leur couple s’en trouve encore plus renforcé reste toutefois à affronter le regard souvent réprobateur des autres.

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    Possible que vous ne connaissiez pas encore Xavier Dolan, réalisateur québécois qui signe ici son 3ème long-métrage ce qui est sur c’est qu’il ne nous laisse jamais indifférent. Le thème abordé est comme toujours très singulier ; ici un homme décide de révéler son intention et surtout son besoin viscéral de devenir femme. Dans sa première partie, Laurence anyways se maintient essentiellement grâce à son excellent duo vedette Suzanne Clément / Melvil Poupaud mais aussi bons soient-ils, ça n’empêche pas le film de s’éterniser. Il faut vraiment s’accrocher pour supporter la dernière heure et on ressort donc de la salle avec un sentiment de gâchis malgré son sujet fort.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dire aux gens que ce qu’ils font "C’est spécial" !

  • Friends with kids

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    Après avoir rendu visite à leurs amis, Julie & Jason (Jennifer Westfeldt & Adam Scott) sont désormais convaincus que la vie de famille n’est décidément pas faite pour eux ! Pourtant, ils ont tous les deux envie d’avoir un enfant mais les contraintes du couple leur font peur et c’est ainsi que nait une drôle d’idée. Pourquoi ces 2 potes d’enfance qui se connaissent par cœur n’auraient pas ensemble un bébé tout en restant célibataires. 9 mois plus tard, leur fils Joe (Theo Mitchell / Brody Frederick) voit ainsi le jour et tout se passe merveilleusement à la grande surprise de leur entourage. Les choses risquent toutefois de se compliquer lorsque Jason fait la connaissance de la belle Mary Jane (Megan Fox) ce qui ne semble pas laisser Julie indifférente.

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    Est-ce que vous vous souvenez de Sex friends ou encore de Sexe entre amis sortis l’année dernière ? Si oui alors il vous suffit d’y ajouter la naissance d’un enfant et vous aurez globalement Friends with kids ! Les 20 premières minutes nous laissaient espérer que le film donnerait un bon coup de pied dans le schéma familial traditionnel et puis ça s’embourbe dans un profond ennui. Les 2 couples qui entourent nos héros n’ont pas non plus l’occasion de se faire voir ce qui est d’autant plus dommage quand on compte dans le casting Maya Rudolph & Kristen Wiig. Pour sa première copie en tant que réalisatrice, Jennifer Westfeldt n’a pas su dépasser le stade du simple brouillon

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que vous pouvez tout demander à vos amis !

  • A.C.A.B (All Cops Are Bastards)

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    Malgré les réticences de sa mère, Adriano (Domenico Diele) s’est engagé dans la police mobile et il a pleinement conscience que c’est un métier où les risques sont grands. En devenant CRS, il entre également dans une famille et c’est ainsi que l’accueillent ses désormais frères Cobra, Negro, Mazinga & Carletto (Pierfrancesco Pavino,  Filippo Nigro, Marco Giallini & Andrea Sartoretti). Le jeune homme découvre ainsi le quotidien des forces de l’ordre ; entre insultes et crachats ils se sentent parfois comme du bétail qu’on envoie à l’abattoir. Surtout, Adriano va s’apercevoir que ses nouveaux potes d’enfance ont un sens de la justice très particulier et qu’ils n’entendent pas laisser leur pays aller à la dérive !

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    Nos potes les CRS n’ont pas une grande cote d’amour auprès du public car il faut dire aussi qu’ils sont souvent affectés à des responsabilités ingrates. A.C.A.B (All Cops Are Bastards) retranscrit parfaitement ce désamour tout en mettant l’accent sur le fort nationalisme italien qui se résume à la célèbre formule "Casa Nostra". D’abord conquis par son sujet percutant, on l’est encore davantage grâce à l’indéniable réussite coté casting. C’est simple, le réalisateur est parvenu à trouver un parfait équilibre entre chacun de ses personnages tout en sachant conserver une histoire fluide et on ne s’ennuie à aucun moment. Une très bonne surprise et l’enthousiasme est tel que cela mérite bien sur le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Se contenter des matchs de foot à la télé !

  • L’esquive

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    Lydia (Sarah Forestier) est folle de joie. Elle vient de récupérer la robe qu’elle avait commandée, un magnifique costume d’époque qui va lui servir pour ses répétitions. Avec ses amis et dans le cadre des cours, elle a un des rôles principaux de la pièce de Marivaux ; Le jeu de l’amour et du hasard. Plus qu’une pièce, ce titre pourrait aussi bien convenir à la vie sentimentale de cette jeune fille. Son pote d’enfance Krimo (Osman Elkharraz) est tombé fou amoureux d’elle alors qu’il vient de se séparer de Magalie (Aurélie Ganito) qui croit encore à leur relation. Dans la cité, les rumeurs vont bon train et quand ça arrive aux oreilles de certaines personnes, c’est un nid à problèmes.

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    C’est un film marquant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a définitivement révélé au cinéma grand public Abdellatif Kechiche mais aussi parce qu’il marque les premiers pas de Sara Forestier. Reparti de la cérémonie des Césars 2005 avec 4 trophées sous les bras avec notamment ceux du Meilleur réalisateur et du Meilleur espoir féminin, L’esquive est ainsi devenu une référence dans le cinéma français. C’est l’authenticité qui prime dans cette histoire qui présente une bande de jeunes réunis autour d’un projet et permettant par la même occasion de diffuser une image enfin positive de la vie dans les banlieues. Si l’histoire peut laisser insensible, on ne peut toutefois pas passer à coté de la spontanéité qui accompagnait à l’époque ces jeunes comédiens.

  • Ma bonne étoile

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    Beaucoup de choses ont changé lorsque notre pote Louise (Fleur Lise) a perdu sa mère ; l’activité de l’écurie dont s’occupe son père Pierre Barthélémy (Christophe Lambert) va de mal en pis à l’image de cet entraineur de chevaux. Le dernier lien que la jeune femme a encore avec sa mère était Gracieuse, une jument qui allait malheureusement elle aussi s’éteindre après avoir donné naissance à une pouliche baptisée Marquise. Les chances de survie de cette dernière étaient minces mais Louise est restée constamment à ses cotés et lui a ainsi permis de grandir entouré de beaucoup d’amour. Marquise va prendre une place d’autant plus importante qu’elle pourrait bien être la dernière chance pour les écuries de Pierre de régler ses difficultés financières.

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    Soyons franc, ça sentait le film bien mielleux et ça l’est néanmoins, je dois avouer que Ma bonne étoile, sans réussir à nous faire galoper, parvient à nous mener au petit trot. Evidemment, le thème abordé y joue beaucoup ; ce n’est pas tous les jours qu’on nous présente l’univers hippique surtout pour des gens comme moi pour qui cela se résume aux paris du PMU. Même mon pote Christophe Lambert, qui d’ordinaire me fait davantage rire, a réussi à me toucher malgré un scénario bien trop téléphoné. Malgré ses défauts apparents, ça reste une bonne surprise qui devrait pouvoir mettre en selle quelques spectateurs et ravir tous les amoureux des chevaux.

     

    Il faut le voir pour : Faire un tour à l’hippodrome !

  • Holy Motors

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    C’est une longue journée qui débute pour M. Oscar (Denis Lavant) ; beaucoup de rendez-vous en perspective ! Il prend place dans sa somptueuse limousine blanche et c’est Céline (Edith Scob) qui va le conduire aux 4 coins de Paris où l’attendent de drôles d’aventures. Dans le véhicule, de nombreux accessoires et des produits de maquillages vont lui permettre de se transformer totalement. L’homme en costume laisse alors place à toute une galerie de personnages ; cela va de la séance de motion capture au rôle d’un simple père en passant par l’immanquable M. Merde qui va venir perturber une séance de photo.

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    Quelqu’un a dit ovni ? Et bien c’est exactement ce sur quoi vous allez tomber avec Holy Motors. Il y a différentes histoires mettant en scène divers héros mais tous incarnés par un Denis Lavant qui se voit offrir l’opportunité de nous dévoiler l’étendue de ses talents. Les cinéphiles reconnaitront avec un curieux plaisir le retour de M. Merde qui s’était illustré dans le film collectif Tokyo ! et qui joue ici un remake de La belle et la bête. C’est une expérience étrange que nous propose Leos Carax et il n’y a pas de mystères ; on accroche immédiatement au concept ou on zappe totalement et je ne vous cache pas que le temps peut paraitre bien long !

     

    Il faut le voir pour : Trouver l’inspiration pour vos prochains déguisements.

  • Summertime

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    Il n’a encore que 14 ans et pourtant notre pote Robbie (William Ruffin) doit déjà agir tel un chef de famille. Il vit avec son demi-frère Fess (John Alex Nunnery) et une grand-mère sur laquelle ils doivent veiller en espérant le retour prochain de leur mère. La fin du collège marque une nouvelle étape pour Robbie et cela pourrait bien mal commencer puisqu’il a été surpris en train de voler dans les casiers de ses camarades. Le principal du collège, M. Curtis (Lane Rodgers) lui propose un marché : il lui confie un cahier dans lequel il devra proposer une rédaction sur le sujet de son choix. Le garçon a bien d’autres préoccupations comme son grand frère Lucas (Patrick Rutherford) de retour à la maison mais qui ne semble pas vouloir lever le petit doigt pour apporter la moindre aide.

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    Si je vous dis que ce film de Matthew Gordon narre les vacances d’été d’un adolescent, vous allez vous projeter à la plage avec des fêtes alcoolisées détrompez-vous on est à mille lieux de là ! C’est dans un coin paumé des Etats-Unis que l’histoire prend place, dans une famille portée à bout de bras par le courageux William Ruffin, véritable révélation de ce film indépendant. Déjà impressionnant physiquement, le jeune garçon fait également preuve d’une maturité précoce et se rend très vite attachant auprès des spectateurs. Parfois arrogant, il est surtout un grand frère protecteur et qui maintient l’espoir de voir sa famille un jour réunie. Summertime propose donc un portrait brillant par son authenticité, une belle découverte qui nous réconcilie un peu avec le cinéma américain.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de frauder les distributeurs de boissons !