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hippolyte girardot

  • Benoit Brisefer : Les taxis rouges

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    Il fait bon vivre à Villejoie la grande, Jules Dussiflard (Gérard Jugnot) prend toujours plaisir à parcourir les rues à bord de son taxi rouge mais les choses vont changer ! Une nouvelle société de taxis dirigée par M. Poilonez (Jean Reno) s’est installée et entend rapidement s’imposer que cela plaise ou non à M. Dussiflard. Ce dernier a d’ailleurs surpris une conversation confidentielle ce qui lui vaut d’être fait prisonnier et c’est là qu’entre en jeu notre pote Benoit Brisefer (Léopold Huet). Ce petit garçon de 10 ans semble tout à fait normal en apparence mais il cache en réalité une incroyable force, des supers pouvoirs qui cependant disparaissent lorsqu’il est enrhumé.

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    Si tout le monde connait parfaitement les Schtroumpfs, c’est moins le cas de Benoit Brisefer autre héros crée par l’artiste Peyo. Le réalisateur Manuel Pradal s’est donc vu confier l’adaptation de la Bande dessinée et il est plutôt difficile d’y déceler les points positifs. L’humour est extrêmement potache, les quelques pouvoirs détenus par le jeune Léopold Huet se résume à de grands sauts ou une super force  loin d’être mis en valeur par des effets spéciaux d’une autre époque. Dépassé l’âge de 7 ans, impossible de ne pas ressentir cette irrépressible envie de vite voir arriver le générique de fin. Bon courage aux parents qui devront subir ce Benoit Brisefer : Les taxis rouges !

     

    Il faut le voir pour : Soigner rapidement votre rhume !

  • Bird people

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    10 heures par semaine ! Voilà le temps que passe notre pote Audrey Camuzet (Anaïs Demoustier) pour se rendre à son travail à l’hôtel Hilton près de l’aéroport Roissy Charles De Gaulle. Elle s’occupe du ménage dans les chambres et c’est aussi là que Gary Newman (Josh Charles) va résider pour quelques heures. Il est là pour un rendez-vous professionnel mais doit repartir dès le lendemain pour Dubaï mais il ne prendra finalement pas ce vol. Après une nuit très agitée, il prend une décision importante puisqu’il est déterminé à tout plaquer que ce soit son travail ou sa vie aux Etats-Unis où l’attend notamment sa femme Elisabeth (Radha Mitchell).

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    Si vous avez un conjoint qui a l’habitude des déplacements professionnels, vous risquez de ne plus le laisser partir après avoir regardé Bird people ! On pose d’abord les bases du film à savoir la vie dans cet hôtel et à  partir de là, un premier portrait se dresse ; celui de Gary voguant entre le burn-out et la dépression puis celui consacré à Audrey. C’est dans ce dernier que la réalisatrice Pascale Ferrand nous réserve une drôle de surprise qui risque d’en perturber plus d’un. Composé de rencontres plus  ou moins furtives, c’est un film qui n’est pas toujours passionnant mais duquel ressortent les belles prestations de Josh Charles & Anaïs Demoustier.

     

    Il faut le voir pour :Laisser vos fenêtres ouvertes pour les oiseaux !

  • Kidon

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    Le corps de Mahmoud al-Mabhouh, responsable du Hamas palestinien de 50 ans a été retrouvé sans vie dans une chambre d’hôtel de Dubaï. La nouvelle fait la une de tous les journaux d’autant plus qu’on sait qui est à l’origine de ce meurtre ; Einav Schwartz, Daniel Lévi, Antoine Simon & Eric Fliman (Bar Refaeli , Tomer Sisley, Kev Adams & Lionel Abelanski) sont actuellement recherchés. Beaucoup pense qu’il s’agit d’une opération montée par le Mossad par l’intermédiaire de son unité secrète appelé le Kidon. L’arrestation des suspects ne tardera pas mais on va également s’apercevoir dans le même temps que la vérité est bien plus complexe qu’on ne le supposait !

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    Bon l’idée du film d’Emmanuel Naccache n’était pas mauvaise mais une fois qu’on l’a devant les yeux, c’est quand même un sacré fouillis ! Il faut en effet s’accrocher avant de comprendre réellement ce que nous propose Kidon et rien ne dit que vous ayez la patience pour cela. L’autre gros souci c’est le casting qui est totalement loupé ; il y a bien Tomer Sisley qui surnage un peu au milieu de ce naufrage mais pour le reste on préférera l’oublier. Avec une intrigue épurée et des acteurs convaincants, ça aurait pu donner quelque chose de plutôt sympathique mais là on est dans le domaine de l’imaginaire et ici on ne peut rien faire à part constater les dégâts.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des joueurs de tennis que vous croisez !

  • Aimer, boire et chanter

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    Un jour du mois de Mai à York en Angleterre. Kathryn (Sabine Azéma) vient d’apprendre une terrible nouvelle ; George a un cancer et il ne lui resterait que 6 mois à vivre. Son mari Colin (Hippolyte Girardot) avait pourtant (presque) tout fait pour garder ce secret médical mais Kathryn a été plus maline et s’est empressée de prévenir Jack (Michel Vuillermoz), le pote d’enfance de George, qui est totalement dévasté. Tout ce beau monde va se réunir puisqu’ils doivent se voir pour la première répétition de leur pièce mais celle-ci n’aura finalement pas lieu car l’un des comédiens s’est désisté à la dernière minute. Ils ont alors l’idée de proposer ce rôle à leur ami George.

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    Pour son 20ème et dernier film Alain Resnais s’est lancé dans l’adaptation d’une pièce de théâtre anglaise à savoir The life of Riley. Enfin adaptation c’est vite dit car on a davantage l’impression d’être sur les planches (la convivialité en moins) que devant le grand écran avec ses décors fait maison et ses transitions assurées par les dessins de Bluth. Ce qui n’empêche pas d’avoir une belle brochette de comédiens devant nous mais ce qui est moins réjouissant dans Aimer, boire et chanter c’est cette histoire somme toute peu passionnante autour du personnage de George d’autant que les rires attendus ne sont pas vraiment au rendez-vous. Un film loin de rendre hommage à la carrière de ce grand réalisateur français.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier un secret médical à sa femme !

  • Le capital

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    Phénix Bank est la première banque européenne aussi lorsque son Président Jack Marmande (Daniel Mesguich) révèle qu’il est atteint d’un cancer, cela inquiète le marché. Il doit ainsi laisser sa place mais pas à n’importe qui ! Il confie les rênes à un homme de confiance, Marc Tourneuil (Gad Elmaleh), un génie de la finance ambitieux et insatiable quand il s’agit d’argent. Il a bien conscience que son arrivée ne fait pas plaisir à tout le monde et se méfie tout particulièrement de son comité exécutif. Enivré par le pouvoir, il veut mener le groupe vers de nouvelles perspectives mais dans cet univers de requins il faut apprendre à toujours avoir un coup d’avance.

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    Ce n’est pas avec Le capital que nos potes les financiers vont regagner un peu de sympathie d’autant plus que le film est richement ennuyeux ! Bon c’est vrai que de voir Gad Elmaleh dans la peau d’un requin capitaliste c’est un rôle de composition plutôt intéressant mais son personnage se dilue dans un scénario bien plat. A l’instar d’un Gordon Gekko dans Wall Street, il est censé incarné quelqu’un que le spectateur adore détester seulement on est largué dans un jargon financier et on se dit juste qu’on a loupé l’occasion de faire l’économie d’une séance de ciné. L’action Costa-Gavras se retrouve bien bas, la seule consolation c’est qu’elle ne pourra que remonter la prochaine fois !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une belle illustration  de l’expression "Jeter l’argent par les fenêtres"

  • Les saveurs du palais

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    C’est par un coup de téléphone que notre pote Hortense Laborie (Catherine Frot) a appris qu’un haut fonctionnaire du gouvernement a fait appel à elle pour devenir sa cuisinière. Déjà surprise d’une telle demande, elle n’en revient pas lorsqu’elle découvre qu’il s’agit en fait du Président de la République (Jean D’Ormesson) en personne qui cherche à l’engager. Hortense quitte ainsi le Périgord pour s’installer à Paris et œuvrer dans les cuisines de l’Elysée mais son arrivée soudaine n’est pas vraiment appréciée. Si le Président se régale des magnifiques plats gourmands concoctés par sa cuisinière, certaines de ses initiatives ont du mal à être acceptées.

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    Si vous n’étiez pas encore rassasiés par les émissions télévisées sur le sujet alors vous reprendrez bien une louche d’art culinaire au cinéma. Inspiré par la véritable histoire de Danièle Delpeuch qui a offert ses services à François Mitterrand durant sa présidence à l’Elysée, Les saveurs du palais vous donnera à coup sur l’eau à la bouche. Il faut bien sur avoir l’œil gourmand pour se repaitre des brouillade de cèpes, chou farci, Saint-honoré et autres truffes finement coupées qu’on a envie de gouter. Délicieux au regard, on ne pourra reprocher au film qu’un manque de créativité se contentant d’un personnage principal sympathique mais qui aurait gagné à être plus approfondi.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une sauce aux légumes reste une sauce !

  • A cœur ouvert

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    Nos potes Mila & Javier (Juliette Binoche & Edgar Ramírez) sont 2 chirurgiens talentueux et qui ont la particularité d’être en couple dans la vie privée. Tout allait plutôt bien pour eux jusqu’au jour où Javier apprend qu’il ne pourra plus opérer, une décision grave motivée par les problèmes d’alcool que rencontre ce médecin. Durant cette épreuve difficile, sa femme sera d’un soutien indéfectible et même s’ils traversent des moments de doute, leur amour est lui sincère. Quoi de mieux que la naissance d’un enfant pour prouver cela et pourtant lorsque Mila apprend qu’elle est enceinte, elle hésite à garder ce bébé.

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    Ce n’est pas pour son scénario qu’on se précipitera sur A cœur ouvert car cette adaptation du roman de Mathias Enard se résume à la déliquescence de la vie d’un couple. Il y a d’abord ce combat presque vain d’un homme contre son addiction à l’alcool ce qui conduit inévitablement à de multiples altercations entre ce mari et sa femme. Alors si on ne peut pas retirer que Juliette Binoche et son partenaire à l’écran Edgar Ramírez font preuve d’une présence incroyable dans le film, il faut aussi reconnaitre que ça finit par tourner en rond. L’histoire n’est donc pas des plus passionnantes et serait même susceptible de faire décrocher quelques spectateurs en cours de route !

     

    Il faut le voir pour : Faire passer un alcootest au chirurgien qui s’occupe de vous.

  • La conquête

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    Le 6 Mai 2007, La Vème république française accueille son 6ème président en la personne de Nicolas Sarkozy (Denis Podalydès). Un aboutissement pour un homme qui a dédié l’ensemble de sa carrière politique pour atteindre cet objectif même si cela s’est fait aux dépens de sa vie personnelle. La course à l’Elysée a commencé lors du 2nd mandat de Jacques Chirac (Bernard Le Coq), Sarkozy est nommé Ministre de l’intérieur et va le faire savoir aux français. Il multiplie ses apparitions, n’hésite pas à créer des polémiques bref il fait l’actualité pour mieux préparer les présidentielles. Alors qu’il s’impose progressivement dans le paysage politique et à l’approche des élections, sa relation avec sa femme Cécilia (Florence Pernel) s’en trouve bouleversée car elle a un autre homme dans sa vie.

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    Déjà que je trouve ridicule l’exposition médiatique qui entoure nos politiciens, voilà que Sarkozy envahit également le grand écran. Impossible de ne pas évoquer le casting et l’impressionnant mimétisme entre les comédiens et leurs modèles ; de Sarkozy à Chirac en passant par Villepin, l’illusion est trompeuse ! Le film de Xavier Durringer revient ainsi sur la course aux présidentielles de Sarkozy avec son lot de manipulations médiatiques, règlements de comptes et de désillusions sentimentales hélas l’histoire reste bien plate notamment dans son dénouement interminable. Construit à partir de toutes les rumeurs, les faits et les déclarations tapageuses qui ont nourri l’actualité de la classe politique, La conquête mérite juste le coup d’œil pour son interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Vous convaincre d’aller voter en 2012 … c’est pas gagné !

  • Les mains en l'air

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    Ecoliers tout à fait ordinaires, le quotidien de Blaise (Jules Ritmanic) et de ses potes d'enfance est bouleversé lorsqu'ils apprennent que la famille de leur ami Youssef (Drama Sarambounou) a été expulsée faute de papiers. La petite Milana (Linda Doudaeva) a eu la chance d'échapper aux forces de l'ordre et pour s'assurer de sa sécurité, elle est confiée à la famille de Blaise. Il faut désormais agir avec prudence, les contrôles de police s'intensifiant chaque jour jusqu'au moment où les enfants décident de frapper un grand coup. Ils s'organisent pour se réfugier dans leur quartier général tandis qu'à l'extérieur c'est l'affolement général : on n'arrive pas à comprendre comment des enfants ont pu ainsi se volatiliser.

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    Les mains en l'air c'est un peu le Welcome mais vécu à travers le regard innocent des enfants. Le film de Romain Goupil confronte les enfants à l'expulsion du territoire français des sans-papiers et les conséquences que cela peut avoir sur les vies des familles. La narration choisie par le réalisateur est brillante faisant passer un fait de société actuel pour un lointain souvenir, comme le témoignage d'une époque traumatisante mais révolue. Néanmoins, pas sur que tout le monde soit sensible au message délivré par ce long-métrage intelligemment mené

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants jouer à la console, c'est très utile pour faire leurs devoirs !