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amour

  • Amour

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    C’est une retraite paisible que vivent nos potes Anne & Georges (Emmanuelle Riva & Jean-Louis Trintignant) mais du jour au lendemain, leur quotidien ne sera plus jamais le même. Tout a commencé un matin alors qu’ils prenaient leur petit-déjeuner ; sans s’en rendre compte Anne est resté figée imperméable aux interpellations de son mari. Le verdict tombe implacablement quelques jours plus tard, elle est atteinte d’un cancer et la maladie ne cessera d’empirer. Conséquence de ce mal, elle est entièrement paralysée du coté droit et doit désormais se déplacer dans un fauteuil roulant et avec l’aide de Georges. Ce dernier assiste impuissant aux souffrances de sa femme.

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    Paré de sa Palme d’or glanée au Festival de Cannes 2012, ce film de Michael Haneke divisera une fois encore les critiques. D’un coté, il faut bien se dire qu’il ne se passe quasiment rien au niveau de l’histoire ; on est les témoins du parcours difficile d’un couple de retraités au cœur d’un combat contre la maladie. Là où on pourra trouver un point d’accord c’est concernant les prestations conjuguées d’Emmanuelle Riva et de Jean-Louis Trintignant qui sont tous deux poignants dans leurs rôles. Cet Amour ne frappera donc pas tout le monde de la même façon ; on pourra aussi bien le considérer comme une longue agonie cinématographique ou comme le chef d’œuvre annoncé.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les pigeons entrer chez vous.

  • Les sorties du 24 Octobre

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    007, ces 3 simples chiffres tout le monde les connait par cœur et le nouveau James Bond est enfin là ! 4 ans après le très basique Quantum of solace, Daniel Craig reprend son smoking sous la direction de Sam Mendes et Skyfall sera évidemment très attendu que l’on soit un inconditionnel ou simple amateur de l’univers du célèbre espion britannique. Le MI6 a été attaqué et devinez qui va venir à sa rescousse ; oui Bond, James Bond !

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  • Bright Star

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    Fanny Brawne (Abbie Cornish) ne s'est jamais vraiment intéressée à la poésie, elle était plutôt plongée dans la couture créant des robes uniques en leur genre. Tout ceci était vrai jusqu'à ce qu'elle rencontre John Keats (Ben Wishaw), poète peu épargné par la critique et qui doit faire face à de graves problèmes familiaux. En effet, son jeune frère est gravement malade et John se sent impuissant ne pouvant que le réconforter lors de ses crises. C'est ainsi que Fanny a commencé à côtoyer John puis au fil du temps c'est la passion de l'amour qui les a réuni. Toutefois leur relation ne peut être officialisé car le poète est criblé de dettes et n'a pas du tout les moyens d'épouser celle qu'il aime.

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    De la poésie et de l'amour, n'est ce pas là un programme qui vous fait rêver ? Pendant 2h00 on voit donc Fanny Brawne & John Keats roucouler, se tenir la main, s'échanger des rimes et surtout souffrir d'amuuur car la vie à 2 est impossible. Pour apprécier comme il se doit Bright Star, il faut avoir une certaine sensibilité, celle d'apprécier le lyrisme d'une poésie et si cela n'est pas votre cas, vous risquez de vous ennuyer. Outre ce coté fleur bleue qui touchera essentiellement un public féminin, on appréciera tout de même la révélation du film qu'est Abbie Cornish et le très beau couple qu'elle forme avec Ben Wishaw.

     

    Il faut le voir pour : Mettre des papillons dans votre chambre.

  • Pas si simple

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    Ils ont vécu de beaux moments ensemble et ont donné naissance à 3 merveilleux enfants mais toutes les bonnes choses ont une fin. Lorsque Jake (Alec Baldwin) a trompé sa femme Jane (Meryl Street), il a brisé cette magnifique famille. Aujourd'hui cela fait 10 ans qu'ils sont séparés ; Jake s'est remarié avec Agness (Lake Bell) tandis que Jane se désole de son célibat mais il va y avoir du changement ! C'est à l'occasion d'un voyage à New-York pour la remise de diplôme de son fils qu'elle a eu une aventure avec un homme ;  Jake ! Simple moment d'égarement ou véritable révélation pour cet ancien couple, la situation devient un peu plus compliquée lorsque Jane entame une relation avec son architecte Adam (Steve Martin).

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    Après avoir joué les gourmets dans Julie & Julia déjà pour les caméras de Nancy Meyers, Meryl Streep reprend son tablier à la différence que cette fois ce sont ses sentiments qui vont être mitonnés aux petits oignons. Une femme trompée qui devient la maitresse de son ex-mari ça avait de quoi faire une bonne comédie mais lorsque la réalisatrice s'escrime à donner des airs de Sex in the city pour quinquagénaires, ça a le don de nous donner de l'urticaire. Pas si simple de nous faire rire et surtout pas beaucoup d'idées pour un film dont le dénouement est évident dès les premières secondes.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais vous déshabiller à proximité d'un ordinateur

     

  • Mademoiselle Chambon

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    Pour notre pote Jean (Vincent Lindon), la vie est devenue routinière. Lorsque ce maçon n’est pas sur le chantier d’une maison, il retrouve sa femme Anne-Marie (Aure Atika) et leur fils et cela suffit à son bonheur du moins le croit-il. Parce que sa femme a eu quelques soucis avec son dos, il a du se rendre à l’école pour récupérer Jérémy (Arthur Le Houérou) et c’est à ce moment là qu’il a fait la connaissance de sa maitresse Véronique Chambon (Sandrine Kiberlain). De fil en aiguille, Jean se retrouve par la suite dans l’appartement de celle-ci afin de réparer une fenêtre défectueuse avant de tomber amoureux de cette femme.

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    Si vous faites parti de ceux qui considèrent le cinéma français souvent lent et ennuyeux, vous pourriez bien trouver du grain à moudre avec Mademoiselle Chambon. Une histoire d’amour interdit entre un père de famille et une institutrice vagabonde portée par le duo Sandrine Kiberlain / Vincent Lindon. Là où le film est remarquable c’est par ses dialogues minimalistes ; tout se joue dans les gestes, les regards, le non-dit et évidemment si on n’est pas sensibles à cela, le temps pourrait paraitre bien plus long. Une histoire assez ordinaire adaptée d’un récit d’Eric Holder et transcendée par l’excellente interprétation des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Réviser le Complément d’objet direct.

  • (500) jours ensemble

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    Dès qu’il l'a vu, notre pote Tom Hansen (Joseph Gordon-Levitt) a eu le coup de foudre pour Summer Finn (Zooey Deschanel), la nouvelle assistante de son patron. Convaincu qu’elle est l’élue de son cœur, il va tout faire pour sortir avec elle et s’il est parvenu à ses fins tous deux n’ont pas vraiment la même conception sur leur relation. Summer aime son indépendance et sa liberté, une situation dont elle compte bien profiter et son histoire avec Tom n’y changera rien au grand dam du jeune homme. Il est effondré lorsqu’il apprend que leur histoire est terminée et fonde beaucoup d’espoirs pour reconquérir celle qui a pris son cœur.

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    Enième comédie romantique, (500) jours ensemble a quand même la bonne idée de chambouler un peu les règles du genre. Le point de départ c’est la rupture d’un couple que l’on apprend à connaitre à travers des flashbacks rassemblant simples anecdotes, périodes de doutes et véritables moments de complicité. Les beaux yeux de la charmante Zooey Deschanel font le reste et nous envoutent rapidement tandis que Joseph Gordon-Levitt nous fait partager toute sa détresse. Un film qui amène un peu se sang neuf aussi bien par son histoire que par sa réalisation et qui vous fera passer à coups sur un bon moment.



    Il faut le voir pour : Organiser des soirées karaoké avec vos collègues.

  • Les regrets

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    C’était il y a 3 mois, sa mère avait été admise à l’hôpital et il apprenait qu’elle était condamnée. Matthieu (Yvan Attal) est alors revenu dans cette maison où il a grandit et qui regorge de souvenirs et le destin a voulu qu’il retrouve Maya (Valeria Bruni Tedeschi). Tous deux s’étaient aimés 15 ans auparavant et sans trop savoir pourquoi,  ils ont pris des trajectoires différentes se perdant progressivement de vue. Maya a tout d’abord fui ces retrouvailles mais leur passion a été plus forte que tout. La flamme s’est rallumée immédiatement et dès qu’ils en ont l’occasion ils se retrouvent à la discrétion de leurs partenaires respectifs.

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    Oui Valeria Bruni Tedeschi & Yvan Attal forme un couple attachant consumé d’une passion qui déborde même de l’écran mais on reste sur notre faim quant à leur histoire, leur passé commun. Alors que le temps file ; le duo s’enlace, se voit en cachette et s’échange des baisers goulus mais au-delà de ça, on a la désagréable impression qu’on fait du sur place. Les regrets ne manquent donc pas envers le film de Cédric Kahn, la relation entre Matthieu & Maya reste finalement très superficielle à nos yeux et ce sentiment de Je t’aime moi non plus finit également par avoir raison de notre patience.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’être en retard, on pourrait vous plaquer pour ça !

  • Etreintes brisées

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    En perdant la vue après un grave accident de la route, l’existence de Mateo Blanco (Lluis Homar) a complètement basculé. Autrefois, il était un réalisateur de film mais aujourd’hui il a changé de nom, prenant celui d’Harry Caine pour signer les scénarios qu’il écrit dorénavant. Il apprend dans le journal la mort d’Hernesto Martel (Jose Luis Gomez), un nom qui réveille de douloureux souvenirs chez lui. C’était il y a 14 ans, au moment où il tournait son dernier film Filles et valises, Lena (Pénélope Cruz) s’était alors présentée spontanément pour le casting et ce fut le coup de foudre pour tous les deux. Hélas, la jeune femme partageait déjà la vie d’Hernesto rendant les choses bien plus compliquées.

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    De la passion nait parfois de cruelles désillusions, c’est en ces termes que l’on pourrait évoquer ces retrouvailles entre Pedro Almodovar & sa muse Pénélope Cruz. Une histoire d’amour appartenant au passé mais dont les stigmates restent plus que jamais présents pour le personnage d’Harry Caine, nouvelle identité d’un homme qui a tout perdu. Fidèle à lui-même, le réalisateur espagnol joue avec les symboles au long du film tout en faisant resplendir sa belle actrice. Pourtant, ces Etreintes brisées perdent de leur vigueur dans la conclusion et ne se révèlent pas aussi ensorcelantes qu’on nous l’avait promis, pas de quoi nous faire défaillir !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier l'adage qui prétend que l'amour rend aveugle !

  • Toute l’histoire de mes échecs sexuels

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    Notre pote Chris Waitt vient de se faire larguer, encore une fois ! Après ce nouvel échec sentimental, il s’est posé une question essentielle : pourquoi diable toutes les filles ont, à un moment donné, voulu rompre avec lui ? C’est le point de départ de son documentaire et pour qu’à l’avenir il ne connaisse plus pareille mésaventure, Chris se met en tête de renouer contact avec ses ex et de les interviewer histoire d’en savoir plus. A croire qu’il n’a pas laissé que de bons souvenirs, aucune n’a accepté sa proposition jusqu’à ce qu’il obtienne l’aide imprévue d’une précieuse alliée ; sa maman.

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    Vrai ou faux documentaire c’est la question que l’on se pose tout au long du film car le portrait de Chris est tellement saisissant que certains mecs risquent de se reconnaitre ! Fainéant, toujours en retard et peu soigneux, le héros de Toute l’histoire de mes échecs sexuels fait souvent rire mais on finit quand même par tourner en rond. Pour combler le vide, notre sujet d’expérimentation s’essaie alors à des défis façon Jackass et on le voit ainsi expérimenter le sadomasochisme puis se muer en prédateur sexuel après avoir ingurgité trop de viagra. Sur la durée, on finit par se lasser de ces pitreries et on n’a qu’une seule envie…de le larguer !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’embrasser la mère de votre copine, ça peut nuire à votre relation !