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bernard le coq

  • Qui m’aime me suive !

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    Non seulement elle a vu son voisin - et aussi amant - Etienne (Bernard Lecoq) déménager mais notre pote Simone (Catherine Frot) vient aussi de recevoir la visite des huissiers. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase si bien qu’une énième dispute a éclaté avec Gilbert (Daniel Auteuil) à qui elle est mariée depuis 35 ans. Outre leurs problèmes d’argent récurrent, elle lui reproche également son caractère et sa fierté mal placée. Pour preuve, cela fait des années que celui-ci ne parle plus à sa fille. Du jour au lendemain, Simone décide ainsi de l’abandonner afin de rejoindre Etienne. A peine Gilbert a t-il le temps de constater ce départ que le téléphone sonne et au bout du fil se trouve sa fille qui est dans une situation désespérée.

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    Si l’on doit appliquer à la lettre le titre du film, il ne risque pas d’y avoir grand monde dans les salles ! Commençons par le point fort car oui il n’y en a qu’un seul c’est bien entendu la présence du trio constitué par Catherine Frot, Daniel Auteuil & Bernard Le Coq. Ce triangle amoureux tente tant bien que mal d’impulser un peu de vie dans cette comédie au scénario convenu. Un long-métrage qui doit aussi faire avec une réalisation de José Alcala s’enfonçant dans la banalité sans compter des personnages secondaires inintéressants au possible. On a quand même envie de se montrer magnanime envers le jeune Solam Dejean-Lacréole en dehors de cela, Qui m’aime me suive ! ne mérite vraiment pas le déplacement.


    Il faut le voir pour : Être plus sympa avec votre voisin !

  • L’incroyable histoire du facteur Cheval

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    Joseph Cheval (Jacques Gamblin) est un homme très singulier qui a bien du mal à laisser s’exprimer ses émotions. Il a eu le malheur de perdre sa femme et à cause de cela son fils Cyrille (Louka Petit Taborelli) va être confié à de la famille proche car son métier de facteur ne lui permet pas de l’élever. Au cours d’une de ses tournées, Joseph va faire la rencontre de Philomène (Laetitia Casta) et avec le temps une relation intime va se nouer. De leur amour va naître une fille du nom d’Alice (Zélie Rixhon) pour laquelle le facteur va soudainement vouloir construire un palais. Ce projet insensé il l’a eu après une chute où il est tombé sur une roche qui devient en quelque sorte la première pierre à sa future édifice.

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    Classé parmi les monuments historiques depuis 1969, le Palais idéal est une oeuvre unique en son genre de par son apparence et par l’histoire de son créateur. Personnage à la fois discret et original, il est bien difficile de ne pas s’attacher à Joseph Cheval qui trouve en Jacques Gamblin un parfait interprète . Pour son troisième long-métrage, le réalisateur Nils Tavernier multiplie les ellipses pour retracer près de 30 années de travail au cours desquels notre héros n’aura pas été épargné par les malheurs de la vie. S’il ne brille pas par son originalité, le titre L’incroyable histoire du facteur Cheval résume bien le destin qu’a eu ce facteur pas comme les autres. Un film qui permet autant de découvrir cet homme que de perpétuer sa mémoire.


    Il faut le voir pour : Vous retrousser les manches et construire un palais pour votre fille !

  • Le capital

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    Phénix Bank est la première banque européenne aussi lorsque son Président Jack Marmande (Daniel Mesguich) révèle qu’il est atteint d’un cancer, cela inquiète le marché. Il doit ainsi laisser sa place mais pas à n’importe qui ! Il confie les rênes à un homme de confiance, Marc Tourneuil (Gad Elmaleh), un génie de la finance ambitieux et insatiable quand il s’agit d’argent. Il a bien conscience que son arrivée ne fait pas plaisir à tout le monde et se méfie tout particulièrement de son comité exécutif. Enivré par le pouvoir, il veut mener le groupe vers de nouvelles perspectives mais dans cet univers de requins il faut apprendre à toujours avoir un coup d’avance.

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    Ce n’est pas avec Le capital que nos potes les financiers vont regagner un peu de sympathie d’autant plus que le film est richement ennuyeux ! Bon c’est vrai que de voir Gad Elmaleh dans la peau d’un requin capitaliste c’est un rôle de composition plutôt intéressant mais son personnage se dilue dans un scénario bien plat. A l’instar d’un Gordon Gekko dans Wall Street, il est censé incarné quelqu’un que le spectateur adore détester seulement on est largué dans un jargon financier et on se dit juste qu’on a loupé l’occasion de faire l’économie d’une séance de ciné. L’action Costa-Gavras se retrouve bien bas, la seule consolation c’est qu’elle ne pourra que remonter la prochaine fois !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une belle illustration  de l’expression "Jeter l’argent par les fenêtres"

  • La conquête

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    Le 6 Mai 2007, La Vème république française accueille son 6ème président en la personne de Nicolas Sarkozy (Denis Podalydès). Un aboutissement pour un homme qui a dédié l’ensemble de sa carrière politique pour atteindre cet objectif même si cela s’est fait aux dépens de sa vie personnelle. La course à l’Elysée a commencé lors du 2nd mandat de Jacques Chirac (Bernard Le Coq), Sarkozy est nommé Ministre de l’intérieur et va le faire savoir aux français. Il multiplie ses apparitions, n’hésite pas à créer des polémiques bref il fait l’actualité pour mieux préparer les présidentielles. Alors qu’il s’impose progressivement dans le paysage politique et à l’approche des élections, sa relation avec sa femme Cécilia (Florence Pernel) s’en trouve bouleversée car elle a un autre homme dans sa vie.

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    Déjà que je trouve ridicule l’exposition médiatique qui entoure nos politiciens, voilà que Sarkozy envahit également le grand écran. Impossible de ne pas évoquer le casting et l’impressionnant mimétisme entre les comédiens et leurs modèles ; de Sarkozy à Chirac en passant par Villepin, l’illusion est trompeuse ! Le film de Xavier Durringer revient ainsi sur la course aux présidentielles de Sarkozy avec son lot de manipulations médiatiques, règlements de comptes et de désillusions sentimentales hélas l’histoire reste bien plate notamment dans son dénouement interminable. Construit à partir de toutes les rumeurs, les faits et les déclarations tapageuses qui ont nourri l’actualité de la classe politique, La conquête mérite juste le coup d’œil pour son interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Vous convaincre d’aller voter en 2012 … c’est pas gagné !

  • La grande vie

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    Grégoire (Laurent Capelluto) est un prof de philo à Saint-Etienne, un homme comme les autres qui s'engage toutefois dans une association venant en aide aux personnes expulsées de leurs foyers. Il est repéré lors d'un reportage et se voit invité à l'émission Le grand bazar présenté par le célèbre Patrick Lefrançois (Michel Boujenah). Plutôt que de défendre ses actions, il est ridiculisé en public mais le même soir il vient en aide à Patrick en le sauvant d'une agression et dès lors ils vont devenir des potes d'enfance. L'animateur télé trouve en Grégoire un conseiller précieux notamment pour sa vie amoureuse.

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    Un prof de philo de banlieue légèrement gauche qui va vivre La grande vie après une rencontre providentielle, voilà en quelques mots l'histoire de ce film pas comme les autres. La bonne surprise c'est de découvrir Laurent Capelluto dans le premier rôle dont le potentiel comique n'est hélas pas complètement exploité ici. C'est un film d'un autre âge où l'on sourit bien davantage que l'on ne rit et surtout le scénario semble faire du sur place ce qui tend à rendre le temps bien long dans la salle ! Heureusement les travaux de Maurice Bénichou étaient là pour rendre le premier long métrage d'Emmanuel Salinger plus solide sinon on se serait déjà écroulé d'ennui.

     

    Il faut le voir pour : Réviser vos cours de philo !