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drame - Page 41

  • Savages

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    Question pour les botanistes : quelle est la meilleure herbe que vous ayez jamais fumé de votre vie ? L’afghan sans aucun doute mais cette hégémonie pourrait bien toucher à sa fin et c’est du coté de Laguna Beach en Californie qu’il faut se tourner. C’est là que nos 2 potes Ben & Chon (Taylor Kitsch & Aaron Taylor-Johnson) se sont associés pour développer une herbe extraordinaire qui va leur permettre de se faire un paquet d’argent et asseoir leur réputation. On entend même parler d’eux au Mexique puisque Elena (Salma Hayek) s’intéresse de près à leur business et souhaiterait conclure une collaboration de gré ou de force. N’ayant pas pu trouver un accord, elle va faire enlever O (Blake Lively), une jeune femme chère aux yeux de nos 2 amateurs d’herbe et commence alors un sanglant jeu du chat et de la souris.

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    Avec Savages, Oliver Stone signe l’adaptation du roman de Don Winslow et nous pond un thriller plutôt efficace. Evidemment, le casting composé de Salma Hayek, Benicio Del Toro, John Travolta ou encore Emile Hirsch a quoi séduire mais on appréciera surtout que les caméras s’attardent plus particulièrement sur le trio Lively/Johnson/ Kitsch. Ils apportent une vraie touche de fraicheur même leurs personnages paraissent un peu trop apprivoisés dans un scénario qui n’a lui rien de très moderne mais qui a, heureusement pour nous, l’avantage de toujours fonctionner. Fun et quand même assez sanglant (voire même gore sur certaines scènes), on retrouve avec grand plaisir une facette plus sauvage du réalisateur qu’on avait presque fini par oublier.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si fumer tue, vendre de l’herbe à fumer tue encore plus !

  • For Ellen

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    Chanteur du groupe de Rock Snake Trouble, notre pote Joby Taylor (Paul Dano) a interrompu sa tournée pour régler une affaire privée. Il doit en effet signer les documents qui officialiseront son divorce avec Claire (Margarita Levieva) mais ce qu’il ignorait c’est qu’en faisant cela, il renoncera également à tous ses droits sur sa fille Ellen (Shaylena Mandigo). Cet enfant, il ne l’a jamais rencontré et Joby se rend désormais compte du vide que cela provoque dans sa vie. Alors que ses relations avec sa future ex-femme sont totalement rompues, il cherche une solution avec l’aide de son avocat mais cela semble une bataille perdue d’avance. En désespoir de cause, il va tout faire pour voir et passer un peu de temps avec Ellen.

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    L’histoire pourrait se résumer en quelques mots ; un couple qui se sépare et au milieu une petite fille dont le père n’a jamais pris le temps de la connaitre. Un scénario dépouillé donc qui se traduit à l’écran par un film où il ne se passe vraiment pas grand-chose mais qui repose entièrement sur la performance de Paul Dano et outre-mesure celle de Shaylena Mandigo. Convaincant dans la peau de ce rocker perdu dans sa soudaine découverte de la paternité, il y a quand même beaucoup de longueurs dans For Ellen. Le face à face entre Joby & Ellen n’apporte pas autant que ce qu’on attendait et ce film de So Yong Kim risque de vous laisser froid.


    Il faut le voir pour : Profiter des instants passés avec vos enfants.

  • Alyah

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    Notre pote Alex (Pio Marmaï) veut plus que tout changer de vie ; il en a plus qu’assez de dealer et de voir son frère Isaac (Cédric Kahn) lui taxer de l’argent. S’il n’a jusqu’à présent pas vraiment réfléchi à sa reconversion, il se montre intéressé par le projet de son cousin Nathan (David Geselson) d’ouvrir un restaurant à Tel-Aviv. Décidé à l’accompagner en Israël, Alex ne ménage pas ses efforts en prenant des cours d’hébreu mais surtout en commençant à vendre de l’héroïne. En effet, s’il veut participer au projet, il doit rapidement réunir 15 000 euros et il se voit donc obliger de prendre plus de risques. Au même moment, il fait la connaissance de Jeanne (Adèle Haenel) avec qui il entame une relation mais cela pourrait-il remettre en cause son départ ?

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    L’Alyah désigne dans la communauté juive le fait de se rendre en Terre sainte, c’est par cet acte que notre pote Pio Marmaï espère remettre les compteurs à zéro et se reconstruire une nouvelle vie en Israël mais il y a bien sur quelques obstacles qui vont se dresser sur son chemin. Pourvu d’une histoire banale qui reprend le thème du nouveau départ, le premier film d’Elie Wajeman peut néanmoins compter sur une brochette de jeunes talents. Adèle Haenel & Guillaume Gouix viennent en effet compléter le casting sans oublier les débuts d’acteur du réalisateur Cédric Khan et tout ce beau monde donne une belle énergie à ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prêter d’argent à votre frère !

  • Robot and Frank

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    Quelques années dans le futur. Il vous dira qu’il peut se débrouiller seul mais notre pote Frank (Frank Langella) a parfois besoin d’aide et souffre aussi de problèmes de mémoire. Jusqu’à présent, son fils Hunter (James Marsden) venait lui rendre visite chaque semaine mais cela ne peut plus durer. C’est pour cette raison qu’il lui a apporté un robot programmé pour faire le ménage, cuisiner bref pour faciliter la vie de Frank. Evidemment, ce dernier n’est pas aussi enthousiaste à l’idée d’accueillir une machine dans sa maison mais avec le temps il va lui découvrir une toute autre utilité. Derrière l’image d’un retraité un peu bougon se cache en fait un ancien cambrioleur autrefois condamné à la prison et qui compte bien reprendre du service !

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    Parce qu’on n’arrête pas les progrès technologiques, l’histoire de Robot and Frank pourrait bien devenir réalité dans quelques années et il vous suffira de jeter un œil au générique de fin pour vous en convaincre. Revenons tout de même sur le premier film de Jake Schreier qui fait preuve d’un scénario tout ce qu’il y a de prévisible car qui ne se douterait pas que notre héros va finir par s’attacher à son compagnon. Là où se fait la différence c’est dans un casting riche avec en tête le toujours charismatique Frank Langella et il est en bonne compagnie entre Susan Sarandon, Liv Tyler & James Marsden. S’il ne réserve aucune surprise, on passe malgré cela un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre au jardinage, vous pouvez planter toutes sortes de choses !

  • Quelques heures de printemps

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    Notre pote Alain Evrard (Vincent Lindon) travaillait comme chauffeur routier et un jour il a fait une erreur qu’il a payé cher. Après 18 mois de prison, il doit tenter de reprendre le cours d’une vie normale et en attendant il habite avec sa mère Yvette (Hélène Vincent). Comme beaucoup de gens dans son cas, son passé carcéral n’encourage pas vraiment les employeurs à lui donner sa chance. Une réinsertion sociale difficile qui s’ajoute à des relations compliquées avec sa mère. Un jour, il tombe par hasard sur des documents et apprend que la maladie d’Yvette est bien plus grave qu’elle ne veut le faire croire mais surtout elle préfère décider de sa mort que de continuer à vivre en souffrant.

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    Comment réagir face à la volonté d’un de nos proches de mourir ? En France la question de l’euthanasie est temporairement éludée préférant oublier qu’il suffit de franchir les proches frontières pour passer à l’acte. Quelques heures de printemps dévoile ainsi les derniers instants d’une Hélène Vincent condamnée mais qui refuse de devenir un légume ou de supporter maintes souffrances. Le film de Stéphane Brizé repose donc sur les rapports qui oscillent entre amour et haine qu’entretiennent cette mère et ce fils un peu perdu dans sa vie aux réactions parfois très violentes. En plus de l’interprétation sans fautes du duo de comédiens, il se dégage beaucoup de pudeur ce qui n’empêchera pas certains de verser sa larme au terme d’une émouvante conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Nettoyer les pattes de votre chien lorsque vous rentrez de promenade !

  • Ombline

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    Son copain était impliqué dans des trafics de drogues et un jour les policiers ont débarqué chez eux. Une arrestation qui s’est mal passée et notre pote Ombline (Mélanie Thierry) a perdu ses nerfs en poignardant à la cuisse un des policiers. Elle a écopé d’une peine de 3 ans et appris que son compagnon était décédé mais surtout durant sa détention, elle apprend qu’elle va prochainement avoir un bébé. Comme toutes les détenues enceintes, elle est d’abord mis à l’écart avant de donner naissance à Lucas mais débute alors un long combat pour la jeune femme pour garder son enfant auprès d’elle. Lorsqu’Ombline se voit arracher son fils de ses bras, elle garde au fond d’elle l’espoir d’échapper un jour à cet enfer et récupérer ainsi Lucas.

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    Des films dans le milieu carcéral, on en a vu passé et certains auront encore en mémoire Le prophète d’Audiard mais peu ou pas se sont intéressés au sort des femmes et encore moins des mères. Ombline répare donc cette injustice et plutôt de belle manière à travers l’interprétation de Mélanie Thierry. On est moins emballé par le reste à savoir une histoire assez commune avec ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. Lieu gangrené par une violence perpétuelle ; avec la prison reviennent les éternels thèmes de la promiscuité, de l’espoir de réhabilitation le tout orchestré de façon assez commune. S’il ne tient pas les promesses d’une grande évasion, on apprécie l’initiative du film et la prestation remarquable de son actrice principale.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier que vos enfants restent votre plus grande évasion !

  • Un automne à New York

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    Même s’il approche de la cinquantaine, Will (Richard Gere) ne ressent pas le besoin de fonder une famille. Mieux encore, il enchaine les conquêtes comme un vrai Don Juan ce qui parfois amène à briser quelques cœurs. A peine vient-il de retrouver son célibat qu’il tombe sous le charme de Charlotte (Winona Ryder), une jolie jeune femme venue célébrer son 22ème anniversaire dans son restaurant. Plus charmeur que jamais, il réussit très vite à la séduire et le voilà de nouveau en couple mais leur relation ne sera pas éternelle. Si Will tient à garder sa liberté c’est surtout le triste sort de Charlotte qui condamne leur amour puisqu’elle est atteinte d’une grave maladie du cœur.

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    Certains mettront peut-être ça sur le compte de la jalousie (et c’est même pas vrai !), il n’empêche que Richard Gere n’est plus le playboy d’antan ! Il a davantage les allures de grand-père (ce qui est d’ailleurs confirmé dans le film) que du tombeur qui sa soudainement prendre conscience du vide qui comble sa vie. Heureusement pour nous, la fraicheur de Winona Ryder vient un peu équilibrer les choses mais Un automne à New York reste un drame sentimentale très sirupeux qui ne trouvera un public que parmi les amateurs du genre. Si votre trip est de passer une soirée dans votre canapé avec une petite boite de mouchoirs alors vous avez trouvé de quoi faire votre bonheur.

  • Ce que le jour doit à la nuit

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    Algérie dans les années 1930. Avec sa prochaine récolte, notre pote Issa (Tayeb Belmihoub) pourra enfin régler toutes ses dettes malheureusement un incendie a consumé tous ses espoirs. Ruiné et obligé de vendre ses terres familiales, il part s’installer à Oran où il peine à faire vivre les siens. Malgré tous ses efforts, il se rend à l’évidence et décide de confier son fils Younès (Iyad Bouchi/ Fu'ad Ait Aattou) et à sa femme Madeleine (Anne Consigny). Rebaptisé Jonas, le jeune garçon découvre une toute autre vie mais n’en oublie pas pour autant ses parents et sa petite sœur. C’est à cette même époque qu’il rencontre pour la première fois Emilie (Nova-Louna Castano/ Nora Arnezeder), celle qui sera la femme de sa vie mais qu’il ne pourra jamais aimer librement.

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    C’est une grande épopée que nous propose Alexandre Arcady avec cette adaptation du roman de Yasmina Khadra. Au cœur de l’Algérie française, nait une belle histoire d’amour impossible mais avant cela, c’est un héros déchiré Younès dont la belle vie est néanmoins rythmée par de terribles tragédies, la plus grande étant cet amour impossible. Malgré sa durée (2H39), Ce que le jour doit à la nuit réussit à garder toute notre attention même si certains passages bien superficiels lorsqu’ils ne sont pas creux. Dans l’ensemble, l’interprétation est correcte mais la justesse n’est pas toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit du couple vedette Arnezeder / Fu'ad Ait Aattou. Notamment chez ce dernier, il y a peu de nuances dans son jeu tandis que la révélation de Faubourg 36 a la larme un peu facile.

     

    Il faut le voir pour : Demander à rencontrer la mère de votre copine avant de vous engager !

  • Des hommes sans loi

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    En 1919 est instaurée la prohibition aux Etats-Unis, l’alcool va alors faire l’objet de nombreux trafics. 1931, Franklin en Virginie. Pour trouver de l’alcool, rien de plus simple ; il vous suffit de passer par les Bondurant. Ces 3 frères fabriquent et distribuent leur whisky, une affaire lucrative qui pourrait bien être menacée par l’arrivée du nouveau procureur et surtout de son bras droit l’agent spécial Charlie Rakes (Guy Pearce). Prêt à tout pour faire respecter la loi, c’est une longue bataille qui commence où personne ne sera épargné. Il en faudra plus pour faire plier Forrest, Howard & Jack (Tom Hardy, Jason Clarke & Shia LaBeouf) ; les Bondurant sont au dessus des lois et ils comptent bien le rester !

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    Ça s’annonçait plutôt bien ; retour à l’époque de la prohibition autrement dit l’âge d’or du gangstérisme américain et puis quel casting ! Tom Hardy, Jessica Chastain, Shia LaBeouf, Mia Wasikowska mais surtout un formidable Guy Pearce ; cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un tel salopard (et élégant avec ça) au cinéma. Inspiré de la véritable histoire des invincibles frères Bondurant, il est assuré que Des hommes sans loi va devenir un futur classique du genre. Le seul bémol à signaler concernerait certains personnages comme un Howard trop lisse ou un Jack pas très malin. On en ressort totalement enivré et c’est bien entendu un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que même avec la gorge tranchée vous pouvez faire 30 kilomètres à pied … ou presque !

  • Killer Joe

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    S’il ne trouve pas rapidement 6000 Dollars, notre pote Chris Smith (Emile Hirsch) est mort ! La seule solution qu’il ait pu trouver c’est d’assassiner sa mère dont l’assurance-vie pourrait rapporter 50 000 Dollars et dont le bénéficiaire serait Dottie (Juno Temple), la petite sœur de Chris. Après tout à qui manquerait cette femme ? Certainement pas à son ex-mari Ansel (Thomas Haden Church) qui finit par accepter le plan machiavélique de son fils. Reste maintenant à trouver quelqu’un pour faire le travail et ils vont faire appel à un certain Joe Cooper (Matthew McConaughey), un flic qui arrondit ses fins de mois en exécutant quelques contrats. Le seul souci c’est qu’ils ne peuvent pas payer d’avance mais Joe est prêt à faire une exception si on lui verse une caution qui n’est autre que Dottie !

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    Bienvenue chez les Smith, une famille vraiment pas comme les autres et qui va certainement vous marquer ! Qu’il est bon d’avoir de charitables enfants qui se mettent à fomenter l’assassinat de leur mère et le réalisateur de L’exorciste William Friedkin vous réserve bien d’autres surprises dont 1 scène entre Gina Gershon & Matthew McConaughey que vous n’oublierez pas de si tôt. Au cœur d’une Amérique profonde, les personnages introduits sont tous très caricaturaux mais chacun des comédiens donnant le meilleur de lui-même ; on ne s’ennuie donc jamais. Killer Joe est une belle réussite, un thriller étonnant d’où jaillit de belles idées mais à la conclusion tout de même bien frustrante.

     

    Il faut le voir pour : Stopper le KFC quelques semaines …