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drame - Page 37

  • Les chevaux de Dieu

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    C’est au cœur du bidonville Sidi Moumen de Casablanca au Maroc qu’ont grandi ces 2 frères que sont Hamid & Yachine (Saïd Lalaoui / Abdelilah Rachid & Achraf Aafir / Abdelhakim Rachid). Avec un père malade, un frère autiste et un autre engagé en guerre ; Hamid s’est vite imposé comme le chef de la famille quitte à flirter avec l’illégalité pour ramener de l’argent à la maison. Il n’est dont pas étonnant qu’il ait finit par se retrouver en prison, une incarcération de 2 ans qui va faire de lui un tout autre homme. Auparavant, il était animé d’une rage folle mais aujourd’hui il semble avoir trouvé une certaine paix grâce à ses nouveaux "frères". Il va maintenant faire en sorte que Yachine et ses potes d’enfance le rejoigne auprès de l’Imam.

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    Retour sur un évènement dramatique, le 16 Mai 2003 la ville de Casablanca est frappée par plusieurs explosions simultanées qui causera la mort de plus de 40 personnes. Les chevaux de Dieu revient sur la vie de ces martyrs en nous faisant découvrir leur parcours des terrains de football jusqu’aux portes du paradis qu’on leur promet. Misère, promiscuité et violence composent le quotidien de ces jeunes sans repères, le film s’appuie surtout sur la rivalité qui va opposer ces 2 frères qui va jusqu’à devenir le moteur de leur engagement. Quelques longueurs et un jeu parfois excessif (Hamid avant son arrestation) handicapent un film qui reste dans l’ensemble plutôt réussi.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre grand frère de rester près du terrain de foot quand vous jouez !

  • Les misérables

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    Pour avoir volé du pain dans le simple but de nourrir son neveu, notre pote Jean Valjean (Hugh Jackman) fut emprisonné 19 ans durant. S’il peut de nouveau gouter aux joies de la liberté, il a bien du mal à retrouver une place dans une société qui ne cesse de le rejeter. Un homme lui tendra toutefois la main et cette rencontre changera à jamais sa vie même si son ancien geôlier, l’impitoyable Javert (Russel Crowe) peine à y croire. 8 ans plus tard, sous l’identité de M. Le Maire, Jean Valjean va recueillir la petite Cosette (Isabelle Allen/ Amanda Seyfried), une promesse qu’il avait faite à Fantine (Anne Hathaway), la mère de la jeune fille.

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    Monument littéraire français, Les misérables version Tom Hooper c’est avant tout l’adaptation de la comédie musicale anglaise inspirée du roman de Victor Hugo. De toute façon, il n’y a pas moyen de se tromper car ce film est composé à 99,29 % de séquences chantées et autant dire que sur 2H30, ça risque de vous saouler ! C’est bien là le principal défaut, contrairement à un spectacle sur scène, ici on n’a pas droit au moindre entracte et c’est carrément lourd à digérer. Pour le reste pas grand-chose à redire si ce n’est que les séquences chantées sont dispensées de postsynchronisation ce qui crée une certaine proximité entre le film et le spectateur mais il faut aussi un certain temps d’adaptation.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une pièce de théâtre au cinéma !

  • Shadow dancer

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    Londres, 1993. Les services secrets viennent d’appréhender Colette (Andrea Riseborough), membre de l’IRA et qui a tenté de poser une bombe dans le métro. Mac (Clive Owen) se charge de son interrogatoire avec un objectif précis : faire d’elle une taupe qui pourrait leur apporter d’importantes informations sur un certain Gerry (Aidan Gillen). Afin de rallier Colette à eux, il menace de la séparer de son fils et elle n’a donc d’autres choix que d’accepter leur proposition. La voilà obligée de trahir les siens, sa famille mais elle devra rester sur ses gardes car sa rapide libération éveille déjà certains soupçons.

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    Face à face entre Andrea Riseborough & Clive Owen sur fonds d’espionnage du coté de l’IRA dans les années 1990, ce film de James Marsh affiche un certain lien de parenté avec l’excellent La taupe. La comparaison est plutôt flatteuse car Shadow dancer est loin de se hisser à la hauteur de la réalisation de Tomas Alfredson mais on y retrouve une atmosphère identique à savoir assez glacial. Ici l’intrigue se construit de manière beaucoup plus simple, trop même pour réussir à étonner le spectateur malgré son irréprochable duo de comédiens. Les fans d’X-files trouveront un intérêt à y jeter un œil puisque cela vous permettra de revoir la toujours très belle Gillian Anderson.

     

    Il faut le voir pour : Ne faire confiance à personne (Trust no one) !

  • Lincoln

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    L’Amérique en 1865. Abraham Lincoln (Daniel Day Lewis) arrive au terme de son second mandat de Président des États-Unis mais avant de quitter les rênes du pouvoir, il tient à écrire l’histoire. La Guerre de sécession bat son plein, le Nord et le Sud du pays s’affrontent depuis 4 ans maintenant et Lincoln veut faire accepter le 13ème amendement, celui qui permettra de promulguer l’abolition de l’esclavage. Pour cela, l’amendement doit être adopté aux 2/3 et s’il peut compter sur la majorité républicaine, il lui manque toutefois 20 voix démocrates. Son équipe va donc être chargée de convaincre ces anciens opposants de voter en faveur d’un amendement qui changera à jamais l’histoire des États-Unis.

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    16ème Président des Etats-Unis, Abraham Lincoln restera pour l’histoire celui qui a permis de libérer les esclaves noirs. Un acte fondateur qui trouve d’autant plus d’écho dans un pays qui a réélu à sa tête Barack Obama témoignant de l’incroyable chemin parcouru en 150 ans d’histoire. Le biopic de Spielberg se concentre donc sur cette période charnière où le Président tente de rallier à sa cause d’anciens opposants et c’est à peu près tout. Lincoln se repose ensuite sur une réalisation que l’on sait maitrisée et sur les prestations de Daniel Day Lewis et Sally Field qui ne parviennent pas à faire digérer pas mal de longueurs puisque le film s’étale quand même sur 2H29 ! Un film solide mais pas forcément très passionnant pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un cours d’histoire.

  • Flight

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    C’était un petit vol entre Orlando & Atlanta qui attendait notre pote le Capitaine Whip Whitaker (Denzel Washington) avant un jour de repos bien mérité. Ce pilote va cependant vivre un véritable enfer car au moment où l’appareil atteignait sa destination, un problème met en péril les 102 passagers dont  5 membres d’équipage. Le SouthJet 227 pique soudainement du nez et grâce à son sang-froid et à une manœuvre insensée, il parvient à empêcher le crash. S’il n’a pu sauver la vie de 6 personnes, il a évité une catastrophe et devient ainsi un héros bien que le public ignore que Whip était à ce moment-là totalement ivre !

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    Bon déjà si vous devez prendre l’avion dans les prochains jours, il vaudrait peut-être mieux éviter ce film de Robert Zemeckis. Flight c’est le portrait d’un pilote d’avion qui aime planer que ce soit au sens propre comme au sens figuré et qui doit se remettre en question. Après une scène de crash plutôt palpitante, le film s’arrête ensuite sur ce "héros" peu commun et bien que ça s’étale un peu en dialogues, avec l’impeccable Denzel Washington on ne voit pas le temps passer. Il y a aussi du beau monde à ses cotés à commencer par Kelly Reilly, Don Cheadle ou encore John Goodman qui apportent un peu d’animation. Sans atteindre le 7ème ciel, le film se repose entièrement sur son acteur principal.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre pilote d’avion de passer l’alcotest avant le décollage !

  • Happiness Therapy

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    Il y a 8 mois, notre pote Pat Solitano (Bradley Cooper) a surpris sa femme Nikki (Brea Bee) avec un autre homme et il a alors littéralement pété les plombs. On a alors découvert qu’il souffrait depuis longtemps de bipolarité et c’est ainsi qu’il a été traité dans un hôpital psychiatrique jusqu’à aujourd’hui où il peut enfin retrouver son foyer. Cette sortie n’a-t-elle pas été prématurée ? On serait tenté de le croire lorsque Pat s’amuse à réveiller ses parents à 4 heures du matin pour évoquer la vision pessimiste d’Hemingway. Alors qu’il essaie de sauver son mariage, il fait la connaissance de Tiffany (Jennifer Lawrence) au cours d’un diner et elle aussi a traversé des épreuves difficiles ces derniers temps.

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    Ce n’est pas tous les jours qu’un film s’intéresse au sujet de la bipolarité et le réalisateur David O. Russell adapte en fait pour l’occasion le livre de Matthew Quick. Un thème qui malheureusement s’efface au bout de 30 minutes pour mieux laisser place à une comédie romantique bien plus classique. L’atout charme d’Happiness Therapy doit beaucoup au duo Lawrence / Cooper vraiment délicieux et aussi très bien entouré avec notamment un superstitieux Robert De Niro. Ce beau monde permet ainsi de faire passer la pilule d’un scénario cousu de fil blanc avec plus de facilités mais l’essentiel est qu’un agréable moment vous attend !

     

    Il faut le voir pour : Eviter le maillot de foot pour un diner !

  • Blancanieves

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    Antonio Villalta (Daniel Gimenez-Cacho), célèbre toréador est acclamé par tout le public du Colossal de Séville mais en un instant il va tout perdre. Sous les yeux de sa femme Carmen (Inma Cuesta) enceinte, il est surpris par le taureau qui le condamnera à finir ses jours dans un fauteuil roulant. Sa compagne est bouleversée et elle va laisser ses dernières forces en donnant naissance à leur fille. Pour Antonio, c’en est trop et la petite Carmencita (Sofía Oria / Macarena García) sera alors confiée à sa grand-mère tandis que son père refait sa vie avec Encarna (Maribel Verdú), infirmière opportuniste. Les années passent mais la jeune fille souffre de l’absence de son père jusqu’au jour où elle est recueillie par sa marâtre.

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    On dira que The artist a fait des émules ou du moins qu’il aura facilité ce projet de réinterpréter la légende de Blanche-Neige. Dépourvu de dialogues et en noir & blanc, Blancanieves place l’héroïne des frères Grimm dans un environnement particulier ; la tauromachie. Loin d’être un client de ce genre de spectacle bien que cela reste ici assez sobre, ça a au moins le mérite d’être original et bien plus moderne que les versions américaines auxquelles nous avons eu droit l’année dernière. Le film tire évidemment beaucoup de sa forme dont on s’accommode vite, les scènes sont rythmées par la musique et le son des claquettes qui sentent bon l’Andalousie.

     

    Il faut le voir pour : Redécouvrir l’histoire de Blanche-Neige et les 7 … euh non 6 nains.

  • Cookie

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    Notre pote Adeline (Alice Taglioni) a traversé une terrible épreuve lorsqu’elle a perdu son mari et son fils au cours d’un accident de la route. Aujourd’hui, cette hôtesse de l’air vit seule même si de temps en temps sa sœur Delphine (Virginie Efira) vient squatter sa maison. Alors qu’elle revient d’un voyage, sa femme de ménage Liang Min Su (Yubai Zhang) lui confie son fils Lee Yu (Max Ding) pour une heure, le temps d’effectuer une petite course seulement, elle ne reviendra jamais. Adeline cherche évidemment à joindre la mère du petit garçon mais sans succès et cela est d’autant plus difficile qu’il ne parle pas un mot de français !

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    Un survol rapide de l’histoire laisse à penser qu’on nous ressert une comédie légère mais Cookie se révèle être en fait un film bien plus délicat. Déjà, il faut connaitre l’histoire personnelle d’Alice Taglioni (dont le compagnon  s’est tué en voiture) pour déceler l’écho émotionnel qu’elle peut ressentir en interprétant le personnage d’Adeline. Léa Fazer fait également preuve d’une belle retenue pour ne pas abandonner son film en une comédie populaire et encore moins en un mélo larmoyant. On ne va pas se mentir, c’est loin d’être incontournable mais avec son histoire tout en retenue c’est plutôt touchant.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à économiser un billet d’avion pour vos enfants (à condition qu’ils soient souples !).

  • Ultimo Elvis

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    Il s’appelle Carlos Gutiérrez (John McInerny) mais tout le monde le connait sous le nom d’Elvis Presley. Lorsqu’il ne travaille pas à l’usine, notre pote assure des spectacles en tant que sosie du King mais cette activité est loin d’être un simple hobby. Bien que personne ne le prenne au sérieux, il est Elvis Presley et c’est cette passion qui a précipité la fin de son couple avec Priscilla ou plutôt Alejandra (Griselda Siciliani). Ensemble, ils ont donné naissance à Lisa (Margarita Lopez) cependant ce père de famille n’a jamais assuré ce rôle au profit de sa "carrière". Il va pourtant devoir prendre ses responsabilités lorsqu’Alejandra est victime d’un accident, Carlos va devoir veiller sur sa fille.

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    Même s’il est rythmé des chansons du King, ce film argentin n’est pas tant un hommage à Presley que le portrait d’un fan inconditionnel perdant tout sens des réalités. Avec son allure qui prête à sourire, on se prend tout de suite de sympathie pour cette réincarnation du créateur du rock’n’roll d’autant plus qu’il est plutôt convaincant quand il s’agit de prendre le micro. Là où Ultimo Elvis pêche en revanche, c’est par son scénario finalement assez quelconque à l’image de ce moment clé du film des "retrouvailles" de ce père avec sa fille qui ne dégage pas vraiment d’émotions. S’il suscite d’abord une certaine curiosité, il ne réussit pas à maintenir cet intérêt laissant vite place à du simple ennui.

     

    Il faut le voir pour : Préparer des sandwiches au beurre de cacahuète et à la banane pour vos enfants !

  • La parade

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    Notre pote Mirko (Goran Jevtic) rêve d’égalité ; il en a assez d’être considéré comme un pestiféré pour la simple raison qu’il est homosexuel. Une nouvelle GayPride va être organisée dans les rues de la Serbie mais la dernière s’était mal terminée et il faut donc prendre toutes les précautions nécessaires. Il avait pensé à faire appel à la police mais celle-ci semble se désintéresser de leur sort et alors que tout espoir semblait perdu, une solution inattendue s’offre à lui. Organisateur de mariage, Mirko est en train de préparer celui de Pearl (Hristina Popovic) qui se trouve être la future femme de Lemon (NikolaKojo), un ancien soldat. Ce dernier n’est pas vraiment un farouche défenseur de la cause gay mais il est prêt à tout pour faire plaisir à sa bien-aimée et ne lui reste plus qu’à recruter d’autres volontaires comme lui.

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    Après la bonne surprise que fut La visite de la fanfare, c’est en s’inspirant de la première GayPride qui s’est déroulée sans violences en 2010 que le réalisateur Srdjan Dragojevic a trouvé l’idée de ce film. Le combat pour le droit des homosexuels reste un long combat, encore plus dans des pays où les mentalités peinent à évoluer et si le message prôné par La parade est louable, ça se repose sur pas mal de préjugés. Du look de notre couple au comportement primaire de leurs gardes du corps en passant par le petit doigt levé pour boire le café, il ne manquerait plus qu’une voiture rose … ah ba non elle y est aussi ! Une comédie assez gentille donc qui use avec trop d’excès la carte de la facilité.

     

    Il faut le voir pour : Considérer Ben-Hur autrement !