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olivier rabourdin

  • Chocolat

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    1897, dans le Nord de la France. Il est connu sous son nom de clown ; Footit (James Thierrée) cherche aujourd'hui à se faire engager dans la troupe du Cirque Delvaux. Malheureusement son numéro ne convainc pas, on le juge dépassé alors qu'on cherche quelque chose de plus novateur. Footit va avoir une idée en assistant au spectacle où il y découvre Rafaël Padilla (Omar Sy) qui incarne un cannibale africain. Un duo inédit va alors naître et les débuts de Footit & Chocolat sont couronnés de succès au point que M. Oller (Olivier Gourmet) va les inviter à rejoindre Paris. Un nouveau triomphe mais Rafaël va traverser des périodes difficiles à cause de son addiction aux jeux et à l'alcool.

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    Tombé dans l'oubli, le nom de Rafaël Padilla qui aura connu la gloire avec le personnage de Chocolat brille de nouveau. Une initiative que l'on doit à Roschdy Zem qui repasse derrière les caméras et revient sur le destin de celui qui fut le tout premier artiste noir français. En guise de scénario, c'est un parcours assez familier qui nous est offert avec l'ascension avant que ne viennent se manifester les premières nuances du portrait. De film en film , Omar Sy se montre chaque fois plus étonnant mais il faut aussi saluer l'excellente prestation de son partenaire James Thierrée. Voilà donc un bel hommage qui permettra de faire connaître cet artiste au plus grand nombre.

     

    Il faut le voir pour : Se souvenir de Rafaël Padilla

  • De guerre lasse

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    Cela fait 4 ans que notre pote Alex (Jalil Lespert) a quitté Marseille pour rejoindre la Légion avec laquelle il a été envoyé en Afghanistan. Aujourd’hui, il est de retour sur la Cannebière mais doit se faire discret car à l’époque de son départ, du sang a coulé. Malheureusement pour lui, son arrivée se répand comme une rumeur et les corses comptent bien régler leurs comptes. Lorsqu’Armand (Tchéky Karyo) apprend le retour de son fils, il sait que la trêve qu’il avait négocié avec Marchiani (Olivier Rabourdin) ne durera pas et va tout faire pour protéger Alex. Ce dernier n’a en fait qu’une idée en tête, retrouver Katia (Sabrina Ouazani), celle qu’il a toujours aimé et s’enfuir avec elle en Algérie.

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    On est assez mitigé après avoir vu De guerre lasse. D’un coté on a un "héros" crédible avec un Jalil Lespert plutôt efficace quand il s’agit d’entrer en action mais de l’autre coté, on a des personnages qui auraient mérité d’être plus approfondis (Rachid, Marchiani …) et certains éléments du scénario nous laissent perplexes. On pense notamment à cette incroyable révélation d’un secret familial totalement éventé (et aussi plus ou moins crédible) ou encore cette guerre des gangs marseillais pas très captivante. On serait enclin à se montrer plutôt compréhensif devant cette première réalisation d’Olivier Panchot malgré tout la balance à trop tendance à se pencher du mauvais coté.

     

    Il faut le voir pour : Effectuer quelques recherches avant d’entamer une relation !

  • Eastern boys

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    La Gare du Nord, c’est le terrain de Boss (Danil Vorobyev) et de ses potes d’enfance tous originaires d’Europe de l’Ouest. Parmi cette bande, Daniel (Olivier Rabourdin) a remarqué Marek (Kirill Emelyanov) qu’il réussit à aborder lorsqu’il se retrouve seul. Très vite, ils se mettent d’accord pour un rendez-vous ; Daniel invite ainsi le jeune homme à le rejoindre chez lui le lendemain à 18H00. Quand arrive l’heure H, il va avoir la désagréable surprise de voir sonner à sa porte un enfant rapidement suivi de Boss et de tous ses compagnons. Ils vont ainsi improviser une petite fête dans cet appartement et en profiter pour rapporter quelques souvenirs.

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    Eastern boys c’est d’abord 2 portraits ; celui d’un homme homosexuel et célibataire et l’autre d’un immigré prêt à vendre son corps. La réalisation de Robin Campillo est assez particulière puisque l’histoire se décompose en fait en 4 chapitres avec parfois quelques longueurs (plus particulièrement dans la 2nde partie). Ce qui permet toutefois au film de rester prenant, c’est son trio d’acteurs Olivier Rabourdin / Kirill Emelyanov / Danil Vorobyev (aux faux airs de Nicolas Duvauchelle) avec une interprétation sans fautes. Un cinéma au rythme lent qui risque d’en décrocher beaucoup mais qui constitue une excellente découverte.

     

    Il faut le voir pour : Organiser une fête si vous voulez redécorer entièrement votre appartement.

  • Les petits princes

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    Repéré grâce à une vidéo qu’il a postée sur le net, notre pote JB (Paul Bartel) touche du doigt ses rêves. Il vient en effet d’intégrer un club de formation de football, la première étape pour espérer devenir un jour professionnel. A l’entrainement il n’hésite pas à mettre du cœur à l’ouvrage mais le jeune garçon a une malformation cardiaque qui rend impossible toute carrière dans le sport de haut-niveau. Pour continuer à vivre ses rêves, il a donc décidé de falsifier son dossier médical mais JB met sa vie en danger chaque fois qu’il entre sur le terrain. Son pote d’enfance El Malah (Ralph Amoussou) mais aussi l’entraineur-adjoint Reza (Reda Kateb) vont apprendre la vérité à son sujet mais pourront-ils le convaincre de raccrocher les crampons ?

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    On l’a encore constaté récemment avec Les seigneurs, football & cinéma ne font pas toujours bon ménage mais bonne nouvelle Les petits princes devrait pouvoir réconcilier les spectateurs. On suit le parcours d’un jeune prodige du ballon rond qui cherche à se faire une place sur le terrain en dépit de son état de santé. L’histoire est donc plutôt belle mais surtout elle est servie par un superbe casting à commencer par Paul Bartel sans oublier d’excellents seconds rôles tenus par Reda Kateb ou Eddy Mitchell. Des personnages touchants par leur vulnérabilité ce qui les rend donc véritablement attachants ; du vrai beau jeu proposé par Vianney Lebasque pour son premier long-métrage.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de comprendre les proverbes africains !

  • Augustine

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    Paris en 1885. Notre pote Augustine (Soko) est domestique et au cours d’un diner dont elle assurait le service, elle s’est soudainement effondré victime d’un violent malaise. Elle est conduite à l’hôpital de La Salpêtrière et la jeune femme porte encore les stigmates de sa crise ; tout son coté droit est paralysé et ce cas va intéresser le Professeur Charcot (Vincent Lindon). Le médecin diagnostique rapidement un cas d’hystérie dont les manifestations sont parfois impressionnantes et il voit aussi l’opportunité de présenter cette patiente à l’ensemble de ses pairs. Grace à des séances d’hypnose, il parvient ainsi à lui faire revivre ces crises et souhaite ainsi marquer les esprits par sa démonstration.

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    Si dans Oh my god !, le sujet avait été abordé de manière légère aboutissant notamment à l’invention d’un célèbre instrument de plaisir, on l’évoque ici avec un ton plus austère. Malgré le fait que Vincent Lindon soit égal à lui-même et qu’il trouve une partenaire de choix avec Soko, force est de constater que l’ennui prend vite le pas. La réalisation dépassée d’Alice Winocour qui signe son premier long ne facilite pas les choses au point qu’Augustine pourrait bien être confondue avec un téléfilm peu palpitant. Loin du remède idéal pour les affamés de cinéma, il ne risque pas de nous faire piquer une crise.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’engager une hystérique pour faire le service de vos repas.

  • Poupoupidou

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    Qui aurait cru que notre pote David Rousseau (Jean-Paul Rouve) trouverait son inspiration à Mouthe, bourgade de 921 habitants. Il s’y était rendu à la suite du décès de son oncle qui lui a légué un objet inestimable et puis cet écrivain atteint du syndrome de la page blanche a trouvé l’idée de son prochain livre ! C’est dans les médias qu’il apprend la mort de Candice Lecoeur (Sophie Quinton), la star locale qui fut notamment l’égérie du fromage La belle du Jura. Sa disparition intrigue puisqu’on a retrouvé son corps abandonné en pleine nature entre les frontières françaises et suisses et tout laisse à penser qu’il s’agit d’un suicide. Mais quand David commence son enquête ; il relève certaines incohérences et découvre des mimétismes troublants entre cette jeune femme et … Marilyn Monroe.

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    L’action nous conduit dans un village reculé envahi par la neige d’où émerge la blondeur de la délicieuse Sophie Quinton, une héroïne aux allures de victime. Poupoupidou doit énormément à son couple d’acteurs bien qu’ils ne soient jamais réellement en duo ; Jean-Paul Rouve incarne avec le flegme son personnage tandis que Sophie Quinton nous rappelle pourquoi elle avait été nominée au César du Meilleur espoir féminin 2004. Surtout on retiendra la réalisation de Gérald Hustache-Mathieu puisant son inspiration aussi bien dans les romans de James Ellroy que dans des œuvres comme Twin Peaks ou encore le cinéma des frère Cohen. Ambiance particulière pour un film tout aussi particulier, on ne voit pas le temps passer et ceux qui tenteront leur chance feront une belle découverte !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la réincarnation de Marilyn Monroe !

  • Des hommes et des dieux

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    C'est dans le monastère de Tibhirine en Algérie que vivent très modestement Frère Christian (Lambert Wilson) et ses compagnons. Hommes dévoués à la parole de Dieu, ils prêchent la bonne parole et apportent leur soutien indéfectible auprès du peuple qui les entoure mais le pays est en proie à une terrible guerre civile. Récemment, des ouvriers croates ont été sauvagement assassinés par des extrémistes menés par Ali Fayattia (Farid Larbi). Cette tragédie s'est déroulée non loin du monastère et l'on craint que les moines ne soient attaqués à leur tour. Malgré l'insistance du gouvernement algérien, Frère Christian refuse la protection de l'armée toutefois il a aussi conscience du danger que tous encourent.

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    Plébiscité par la critique et récompensé du Grand prix au Festival de Cannes 2010, Des hommes et des dieux était donc un des évènements de cette rentrée cinématographique. Xavier Beauvois nous redonnerait presque foi en l'humanité en dressant le portrait de ces Moines Cisterciens à travers leur vie de dévotion et de partage. Si la religion est quelque chose qui vous passe au-dessus de la tête, il est probable de trouver le temps un peu long malgré les formidables acteurs et leurs performances. On est notamment très sensibles à la période de doutes que chacun traverse remettant en cause la foi qu'ils accordent en Dieu. Vous n'oublierez pas cependant une magnifique scène ; le dernier diner avec en fonds musical Le lac des cygnes de Tchaïkovski où l'on partage avec intensité les émotions de tous les protagonistes.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à partager un peu plus.