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drame - Page 36

  • Effets secondaires

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    Après avoir été reconnu coupable de délit d’initié, notre pote Martin Taylor (Channing Tatum) a été condamné à une peine de prison dont il s’est aujourd’hui acquitté. C’est un soulagement pour sa femme Emily (Rooney Mara) mais dans le même temps celle-ci montre quelques signes inquiétants et elle ira jusqu’à provoquer un accident qui aurait pu lui couter la vie. C’est à l’hôpital que la jeune femme va faire la connaissance du Docteur Jonathan Banks (Jude Law) et ce psychiatre va alors prendre cette nouvelle patiente sous sa responsabilité. Il va également en profiter pour tester un médicament mais ignore encore que les effets secondaires de ce produit va couter la vie à quelqu’un. 

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    Après nous avoir rendu paranoïaque avec Contagion, Steven Soderbergh persiste et signe avec ce qui devrait être son dernier film ; Effets secondaires. On le sait, il reste difficile de savoir exactement ce qu’on ingurgite surtout quand il s’agit de médication, domaine qui peut réserve de bonnes comme de mauvaises surprises. Premier symptôme positif, un casting remarquable réunissant Catherine Zeta-Jones, Jude Law, Channing Tatum et surtout l’excellente Rooney Mara vraiment impeccable dans son rôle. On est moins charmé par une intrigue qui trouve son apothéose avec un joli twist mais qui n’arrive pas malgré tout à nous emballer, il faut croire qu’on nous a refilé là un générique !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre femme quand elle prend ses médicaments !

  • Sous le figuier

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    Malade, Selma (Gisèle Casadesus) sait qu’elle n’en a plus pour très longtemps et elle refuse de quitter ce monde assommée par les médicaments. Pote d’enfance depuis 30 ans, Nathalie (Anne Consigny) décide alors de passer l’été avec elle dans une belle maison de campagne qu’elle a loué. Cette chef-cuisinier, qui vient de rendre son tablier, a besoin de faire le point tout comme Joëlle & Christophe (Marie Kremer & Jonathan Zaccaï) qui vivent également des moments difficiles. L’un vient de se faire virer et se demande comment il pourra se débrouiller avec ses 3 filles tandis que l’autre voit son couple se morceler.

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    Trois personnages au bord de la crise de nerfs et une vieille dame qui voit sa vie s’évanouir, il y a certainement de quoi nous tirer quelques larmes. Le souci c’est que les ficelles qui sont utilisées dans Sous le figuier sont tellement grosses qu’on frise plus d’une fois la caricature à l’image du personnage de Joëlle. Mâchouillant son chewing-gum durant tout le film, elle se révèle agaçante au possible et ses camarades totalement transparents ne parviennent jamais à relever le niveau. Malgré ce que laissait entrevoir l’histoire l’émotion est donc loin d’être au rendez-vous, tout sonne faux et on ira chercher notre bonheur sous un autre arbre.

     

    Il faut le voir pour : Ruiner une cuisine en préparant des spaghettis bolognaises !

  • La religieuse

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    Dès son adolescence, notre pote Suzanne (Pauline Etienne) a su qu’elle n’aimerait qu’un homme et un seul : Dieu. Alors que ses 2 grandes sœurs ont choisi le mariage, elle décide de rentrer dans les ordres mais avec le temps viennent les premiers doutes qui vont par la suite se transformer en certitudes : elle veut retrouver une vie normale ! Malgré les volontés de ses parents, Suzanne quitte ainsi le couvent et c’est à son retour chez elle que sa mère lui dévoile une stupéfiante vérité. Un bouleversement tel qu’elle acceptera de reprendre ses habits de sœur mais l’attendent encore de nombreuses épreuves.

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    Déjà l’heure est à la confession, la religion est certainement un des thèmes qui me désintéressent le plus alors le film de Guillaume Nicloux partait déjà sur de mauvaises bases. Inspiré d’un roman de Denis Diderot, on y suite le parcours de la jeune Suzanne qui est par ailleurs magnifiquement interprété par Pauline Etienne rendant ainsi La religieuse un peu plus digeste. En dehors de cette petite lueur de lumière c’est un portrait qui, même s’il ne suscite pas l’ennui, a de quoi laisser indifférent même si les apparitions d’Isabelle Huppert & Louise Bourgoin viennent apporter un peu d’animation. Tout simplement un film qui m’échappe déjà par son sujet.

     

    Il faut le voir pour : Prendre une religieuse à la prochaine visite à la boulangerie !

  • Camille Claudel 1915

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    C’est à l’âge de 51 ans que notre pote Camille Claudel (Juliette Binoche) a rejoint l’asile de Montdevergues dans le Vaucluse. Elle ne comprend toujours pas comment elle a pu se retrouver dans cet asile et pense même qu’il s’agit là d’un complot orchestré par son ancien amant Auguste Rodin pour lui dérober son atelier. Même au sein de cet asile, elle pense qu’on cherche à l’empoisonner aussi préfère-t-elle préparer elle-même ses propres repas. Toujours est-il qu’elle se sent sain d’esprit et veux absolument quitter cet endroit et peut-être qu’avec la prochaine visite de son frère Paul (Jean-Luc Vincent), elle réussira à le convaincre de la faire sortir.

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    Pas sur que le nom de Camille Claudel évoque quelque chose à tous les spectateurs mais avec ce film, le réalisateur Bruno Dumont s’intéresse à une partie précise de sa vie ; lorsqu’elle intègre l’asile de Montdevergues. Là je dis pourquoi pas, ça va être l’occasion d’enrichir un peu de ma culture sauf qu’avec Camille Claudel 1915 on a juste droit à un rôle remarquable pour Juliette Binoche ponctué de quelques monologues. L’histoire est inexistante si bien que tout ça est long, lent, affreusement ennuyeux et les seules choses qu’on apprendra sur cette artiste sont les quelques phrases lâchés en guise d’introduction et de conclusion et on se dit alors qu’on a plus vite fait d’aller faire un tour sur Wikipédia !

     

    Il faut le voir pour : Demander à préparer votre propre repas si jamais on vous interne un jour !

  • Cloud atlas

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    2144, Sonmi-351 (Doona Bae) n’est qu’un simple clone mais son avènement en tant que déesse est proche. 1936, Robert Frobisher (Ben Whishaw) a la chance de pouvoir travailler avec le célèbre compositeur Vyvyan Ayrs (Jim Broadbent) et ils vont créer une mélodie qui traversera le temps. 2012, les mésaventures de Timothy Cavendish (Jim Broadbent) vont le conduire jusque dans une maison de retraite dont il cherchera à s’échapper par tous les moyens. 1849, c’est en traversant le Pacifique que notre pote Adam Ewing (Jim Sturgess) va ouvrir les yeux sur la question de l’esclavagisme. 2321, Zachry (Tom Hanks), indigène sur une ile menacée par des barbares est sur le point de faire une rencontre décisive. 1973, l’enquête de la journaliste Luisa Rey (Halle Berry) concernant une centrale nucléaire dérange et elle met ainsi sa vie en danger.

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    C’est déjà un véritable défi que d’essayer de vous résumer ce long-métrage d’Andy & Lana Wachowski et de Tom Tykwer car il s’agit d’un gigantesque film choral se décomposant en 6 histoires. On saute ainsi d’une intrigue à l’autre plongeant le spectateur aussi bien dans le drame, la comédie, le thriller que dans la science-fiction. L’adaptation du roman de David Mitchell trainait depuis quelques années mais sa complexité réfrénait nombre de producteurs. Ambitieux, Cloud atlas l’est assurément mais dans le même temps à vouloir trop en faire ça donne de curieux résultats comme certains personnages au look improbable (la palme allant à Hugo Weaving en infirmière). Si on s’amusera des déboires de Jim Broadbent et qu’on s’émerveillera devant la magnifique Néo Séoul, le reste est bien moins excitant. Une expérience qui nous laisse plutôt sur notre faim.

     

    Il faut le voir pour : Vous attendre à vivre beaucoup d’autres vies !

  • Jappeloup

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    Dès son plus jeune âge, notre pote Pierre Durand (Guillaume Canet) a baigné dans le monde hippique enchainant les concours pour la plus grande joie de son père Serge (Daniel Auteuil). Seulement, il s’est lassé de tout cela et ambitionne maintenant de devenir avocat et une belle carrière se profilait alors pour lui. Pourtant, Pierre décidera de tout plaquer et de retourner vers sa passion : l’équitation et c’est ainsi que commence sa formidable histoire avec Jappeloup. Au départ, il ne croyait pas du tout aux capacités de ce cheval et pourtant celui-ci va le faire galoper des simples concours aux Jeux Olympiques de Séoul.

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    C’est qu’on en a bouffé du cheval … au cinéma j’entends puisqu’après le pas drôle Turf, c’est maintenant au tour de Guillaume Canet de franchir l’obstacle. Jappeloup pourrait bien être considéré comme un biopic puisqu’il revient sur la belle histoire qu’a vécue le cavalier Pierre Durand et il ne vous sera pas très difficile d’imaginer la conclusion. Il y a toute une écurie d’excellents comédiens, de bons sentiments mais ça reste quand même un film où se succèdent 2 heures durant des chevaux sautant des obstacles. Il n’est donc pas impossible que ça finisse par lasser car on n’est pas tous passionnés par l’univers hippique mais il faut reconnaitre que c’est bien fait et efficace.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de sous-estimer les petits chevaux !

  • A la merveille

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    Elle n’avait que 17 ans lorsque notre pote Marina (Olga Kurylenko) s’est mariée et a donné naissance à Tatiana (Tatiana Chiline) mais la belle histoire n’allait pas durer. Un époux infidèle et le couple se sépare, Marina vit désormais seule avec sa fille et se dit alors que plus jamais elle ne retrouvera l’amour pourtant elle va rencontrer Neil (Ben Affleck). Une nouvelle famille se crée et part s’installer aux Etats-Unis mais le bonheur promis laisse place à une nouvelle désillusion ; le couple se délite doucement tandis que Tatiana a le mal du pays et souhaite retourner vivre en France. Son vœu sera exaucé mais l’histoire entre Marina & Neil est-elle réellement terminée, rien n’est moins sur.

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    Après le fameux The tree of life où j’ai découvert le cinéma de Terrence Malick, je savais dans quoi je m’embarquais et le réalisateur américain est fidèle à lui-même. En gros, c’est l’histoire d’un couple qui s’aime, se sépare et se déchire encore sans oublier un pasteur qui se promène dans ce film atypique. Succession d’images contemplatives et de scènes auxquelles se mêlent toutes les 5-10 secondes une phrase lâchée par les protagonistes ; voilà ce que vous réserve A la merveille. Le cinéma est un art et voilà juste l’illustration parfaite devant nos yeux et comme toute bonne œuvre, ça doit diviser les opinions en tout cas de mon coté c’est tranché, pas du tout mon trip !

     

    Il faut le voir pour : Danser dans les allées quand vous faites vos courses.

  • No

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    En 1988, le Chili vit un moment historique. Après 17 ans de dictature, les autorités internationales somment Augusto Pinochet de mettre en place un référendum auprès du peuple. Doit-il ou non rester au pouvoir, telle est la question qui est posée et qui pourrait faire basculer le destin du pays. Jusque-là notre pote René Saavedra (Gael García Bernal) n’y prêtait pas beaucoup d’attention convaincu que la corruption du gouvernement allait biaiser les résultats mais il va finalement s’engager dans le combat. En tant que publicitaire, on lui confie en effet la campagne du Non : durant plusieurs jours ils auront droit à 15 minutes d’antenne pour faire changer l’histoire.

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    Flash-back sur le référendum de 1988 au Chili qui allait chasser Augusto Pinochet du pouvoir et remplacer sa dictature par une véritable démocratie. No prend le parti d’adopter une forme particulière afin de mieux coller à l’époque en question puisque le réalisateur Pablo Larraín s’est servie de caméras de l’époque conférant presque un aspect documentaire. Si le sujet a de quoi nous intéresser et enrichir notre culture (et donc on lui dira pas non !), le film ne parvient hélas pas à nous faire adhérer totalement. En dehors de la découverte des différents spots télévisés, on est loin d’être emballé par les mésaventures de René.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que pour faire une bonne pub, il vous faut un mime !

  • Spring Breakers

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    Elles n’ont plus que ça en tête ; le Spring Break approche à grands pas et nos potes Candy, Faith, Brit & Cotty (Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson & Rachel Korine) ont hâte d’y être ! Par contre ; avant de faire la fête, il faudrait peut-être songer à trouver un peu d’argent car ce n’est pas avec leurs faibles économies qu’elles vont pouvoir s’éclater. La solution est vite trouvée ; un braquage plus tard et les voilà sur la route du paradis ! Alcool et drogues sont au rendez-vous et manque de chance, elles se retrouvent embarquées par les flics et resteront derrière les barreaux tant que leur caution ne sera pas payée. Ce sera fait avec l’intervention d’Alien (James Franco) qui donnera un tout autre sens à leur virée.

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    S’il ne faut pas se fier aux apparences, c’est encore plus vrai avec le Spring Breakers d’Harmony Korine. Le coté sexy du film a été plus qu’exploité durant la tournée promotionnelle ce qui a fait naitre de fausses idées dans nos esprits car on a là une œuvre bien plus ambitieuse. Non, il ne s’agit pas juste d’un défilé de jeunes fêtards, c’est surtout la cavale insouciante d’une bande de gamines qui ont perdu le sens des réalités. La réalisation est assez hypnotique et vaut à elle seule le coup d’œil par contre l’histoire m’a laissé sur ma faim avec notamment certains personnages qui disparaissent de façon étrange. Un film qui tient lieu d’expérience insolite et donc à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Considérer Britney Spears autrement.

  • Week-end royal

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    Il se murmure que l’état de Franklin Delano Roosevelt (Bill Murray) n’est pas au mieux de sa forme et c’est ainsi que Daisy (Laura Linney), une lointaine cousine se retrouve à ses cotés à la résidence d’Hyde Park. En réalité, c’est la mère du 32ème Président des Etats-Unis qui a tendance à trop dramatiser qui est à l’origine de la venue de Daisy et celle-ci va rapidement devenir une intime de Roosevelt. Elle va ainsi assister à un évènement historique ; c’est la première fois qu’un souverain anglais est invité sur le territoire américain. L’arrivée du roi George VI (Samuel West) et de la Reine Elizabeth (Olivia Colman) est une mission diplomatique ; il s’agit en effet de convaincre les Etats-Unis de rallier l’Angleterre qui s’apprête à entrer en guerre contre l’Allemagne d’Hitler.

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    Après le Lincoln de Steven Spielberg, c’est maintenant au tour du vieux Roosevelt d’envahir nos écrans avec Week-end royal. Le film de Roger Michell s’intéresse surtout à cette rencontre historique avec le couple souverain anglais de l’époque et en marge de cela il y a également une petite romance (quand même pas loin de l’inceste !) qui nous laissera complètement indifférent. Quant à cette réunion au sommet, on n’est guère plus emballé même si on ne peut rien reprocher aux différents comédiens, c’est juste que ça n’a rien de passionnant. Tout un film pour apprendre qu’un roi peut manger un hot dog ça a de quoi nous rester en travers de la gorge.

     

    Il faut le voir pour : Inviter les femmes à jeter un œil à votre collection de timbres !