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  • Vice Versa

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    C'était il y a 11 ans, Riley est née faisant ainsi le plus grand bonheur de ses parents. Et si vous aviez la possibilité de voir ce qu'il y a dans sa tête, vous y verriez de drôles de personnages ! Ils s'appellent Joie, Tristesse, Dégoût, Peur & Colère et vont ainsi accompagner cette petite fille au fil des années. Retour au présent où Riley découvre sa nouvelle maison ; elle a quitté le Minnesota pour s'installer à San Francisco et ce déménagement a du mal à passer puisqu'elle a du quitter ses nombreux potes d'enfance. Ceci d'autant plus qu'il y a du chamboulement dans sa tête depuis que Joie & Tristesse ont soudainement disparu ce qui provoque parfois de drôles de réactions.

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    Pour son 15ème film d'animation, les studios Pixar frappent très fort avec une idée tout simplement merveilleuse : personnifier nos émotions ! C'est ainsi qu'on se retrouve propulsé dans la tête de la jeune Riley avec laquelle on est invité à partager une étape importante de sa vie. Au-delà de cette héroïne attachante et de son aventure personnelle, Vice Versa parviendra surtout à trouver un écho en chacun de nous. Les enfants vont se régaler avec cet univers coloré tandis que les plus grands verront poindre en eux une nostalgie heureuse. Voici une œuvre à la fois originale, drôle et émouvante ; il s'agit incontestablement d'une réussite à ne pas manquer et donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Interdire les pizzas au brocolis !

  • La French

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    Marseille au milieu des années 1970. Jusqu’à présent juge des mineurs, notre pote Pierre Michel (Jean Dujardin) vient d’être promu juge du grand banditisme et un énorme travail l’attend. La cité phocéenne est en effet gangrenée par le trafic de drogues qui s’étend jusqu’aux États-Unis et ce réseau est contrôlé par la French. A la tête de celle-ci se trouve Gaëtan Zampa (Gilles Lellouche) qui s’est imposé par la force et qui n’hésite pas à se éliminer ceux qui pourraient le gêner. Tout le monde annonçait ce combat perdu d’avance mais l’abnégation du juge Michel va porter ses fruits et modifier le paysage marseillais.

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    Retour sur la vie du juge Pierre Michel qui aura bouleversé la vie marseillaise de la fin des années 1970 en s’engageant vindicativement dans la lutte contre les trafiquants de drogue. Le réalisateur Cédric Jimenez retrace avec dynamisme cette confrontation historique si bien que les 2H20 filent assez vite. Si Jean Dujardin incarne plutôt bien son personnage, on est moins convaincu par Gilles Lellouche qui n’a pas vraiment la carrure d’un chef de gang. On ressent évidemment dans La French la grande influence du cinéma américain à travers ce duel à distance opposant le juge à Zampa et ça fonctionne assez bien pour qu’on y trouve notre intérêt.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'un juge peut aussi entrer en action !

  • Mea culpa

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    Ses nuits sont encore hantées par cet accident qu’il a causé et qui a couté la vie d’une mère et de son enfant. La vie de notre pote Simon (Vincent Lindon) a été brisée et il a du mal à recoller les morceaux. Après avoir purgé une peine de 2 ans de prison, cet ancien flic n’était plus le même ce qui a détruit son couple au milieu de tout ça c’est peut-être son fils Théo (Max Baissette de Malglaive) qui en souffre le plus. Son ancien collègue et pote d’enfance Franck (Gilles Lellouche) tente de le soutenir depuis ce drame mais il est également préoccupé par une série de meurtres. Les évènements se précipitent lorsque le petit Théo devient le témoin d’une exécution devenant ainsi une cible à éliminer.

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    Gilles Lellouche et Vincent Lindon étaient déjà passés devant la caméra de Fred Cavayé avec A bout portant & Pour elle, ils sont maintenant réunis pour ce Mea culpa. Une fois encore c’est un thriller qui vise l’efficacité et qui donc ne prend pas vraiment de risques et certainement pas du coté du scénario même s’il y a une petite surprise qui vous attend. Du coté des personnages également pas beaucoup de relief avec des profils qu’on a vu des milliers de fois. En tout cas, on ne pourra pas dire qu’on s’ennuie avec une bonne petite dose de scènes d’action, c’est un film qui suffit amplement pour se changer les idées mais rien de plus.

     

    Il faut le voir pour : Oublier le TGV pour vos prochains voyages, c’est trop mouvementé !

  • 100% cachemire

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    Même s’ils ont chacun de leur coté un travail passionnant et qu’ils vivent confortablement, il y a un grand vide à combler pour Aleksandra & Cyrille (Valérie Lemercier & Gilles Lellouche) : un enfant ! Ils ont donc décidé d’en adopter un et se sont rapprochés d’une association plaçant des enfants russes. C’est ainsi - et aussi grâce à une grosse enveloppe - qu’ils ont obtenu la garde du petit Alekseï (Samatin Pendev) et cette nouvelle famille peut désormais profiter de leur bonheur. Enfin pas tout à fait puisque le petit garçon est renfermé sur lui-même et la barrière de la langue n’arrange rien. Alors qu’elle se réjouissait à l’idée d’être mère, Aleksandra commence sérieusement à déchanter.

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    Quatrième film de Valérie Lemercier et cela ne pouvait être autre chose qu’une comédie cependant on n’est convaincu qu’à 29.09% par celle-ci. Evoquons d’abord une réalisation sans relief et pire encore qui parait franchement vieillotte ce qui n’arrange pas les choses puisque s’il y a tout de même quelques gags qui fonctionnent, ce n’est pas la franche rigolade. 100% cachemire peut également se révéler étrange à l’image de cette conclusion qui nous laisse de marbre. Quant au couple Lemercier / Lellouche, il est vraiment très loin d’être irrésistible d’autant plus que leur coté bourgeois les rend vite antipathiques. On dirait bien que le cachemire promis est en fait une belle contrefaçon.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas donner de chocolats à la liqueur à votre chien !

  • Gibraltar

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    En s’installant à Gibraltar, notre pote Marc Duval (Gilles Lellouche) pensait repartir à zéro mais une fois de plus les dettes s’accumulent. Les crédits qu’il a contracté pour se payer son bateau et son bar lui coûtent chers et ils cherchent désespérément une solution sans vouloir inquiéter sa femme Clara (Raphaëlle Agogué). Son pote Glacose (Philippe Nahon) lui offre alors une drôle d’opportunité puisque Marc va être contacté par les Douanes françaises afin de devenir un aviseur. Son agent de liaison, Redjani Belimane (Tahar Rahim) est en effet prêt à le rémunérer contre certaines informations liées au trafic de drogue de la région mais cela n’est pas sans risques. Au départ, il ne devait que jouer les simples espions mais va rapidement côtoyer un dangereux trafiquant.

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    Adapté de la véritable histoire de Marc Fiévet, Gibraltar entend faire la lumière sur l’incroyable et officieuse collaboration entre les Douanes françaises et un simple gérant de bar. Plutôt prenant dans sa première partie, ce thriller signé Julien Leclercq (L’assaut) décline progressivement en intensité à mesure qu’on approche de la conclusion. On n’est pas non plus convaincu par les prestations de certains ; si celle de Gilles Lellouche est relativement correcte, on ne peut pas en dire autant de celle de Tahar Rahim dont on dirait qu’il porte un costume bien trop grand pour lui. Avec tout ça, on finit donc par avoir un film assez commun dans le paysage cinématographique qu’on oubliera assez vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trop parler quand vous jouez au billard !

  • Thérèse Desqueyroux

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    Le mariage pour Thérèse (Audrey Tautou) est davantage une affaire de propriété que d’amour. Elle ne s’en cache pas et l’a d’ailleurs avoué à son futur mari Bernard Desqueyroux (Gilles Lellouche) qui est également le grand frère de sa meilleure pote d’enfance Anne (Anaïs Demoustier). Lorsque cette dernière fait la connaissance de Jean Azevedo (Stanley Weber), elle en tombe éperdument amoureuse, une relation mal vue au sein de sa famille. Il n’y a qu’auprès de Thérèse qu’elle trouve une oreille attentive du moins le pense-t-elle car en réalité elle agit de connivence avec sa belle-famille motivée par une certaine jalousie.

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    Ce que l’on retiendra avant tout avec Thérèse Desqueyroux, c’est qu’il s’agit de l’ultime œuvre cinématographique de Claude Miller. Hormis cela, il faut bien se résoudre à l’idée que cette adaptation du roman de François Mauriac ne nous laissera pas un grand souvenir malgré les bonnes volontés de ses comédiens. On aime bien Tautou & Lellouche mais on est loin de leurs plus grands rôles en tout cas ils se fondent dans le moule d’une réalisation classique, beaucoup trop pour espérer rendre le destin de cette femme un tant soit peu passionnante. Pas grand-chose à retenir de ce film donc qui ne parvient à aucun moment à enflammer le cœur des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser votre femme préparer vos gouttes !

  • Quand je serai petit

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    Notre pote Mathias (Jean-Paul Rouve) venait d’embarquer avec sa femme Ana (Arly Jover) pour une croisière des Fjords qui allait changer sa vie. Non pas que le voyage fut inoubliable mais sur le bateau, il croisa un enfant qui a immédiatement capté son attention car il a l’impression de se revoir à l’âge de 10 ans ! Intrigué par cette rencontre, il cherche à en savoir plus et découvre que ce garçon se nomme tout comme lui Mathias (Miljan Chatelain), né de Jacqueline & Jean Esnart (Lisa Martino & Benoit Poelvoorde) tout comme ses parents. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Mathias a sous ses propres yeux sa propre famille telle qu’elle était lorsqu’il était enfant et c’est l’occasion pour lui de retrouver un père qu’il a à peine eu le temps de connaitre.

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    Après avoir mis en scène et incarné le célèbre Albert Spaggiari, Jean-Paul Rouve reprend la caméra pour nous proposer une histoire extraordinaire empreinte d’une grande nostalgie. Il n’est pas évident de résumer Quand je serai petit puisqu’il s’agit d’un voyage dans le passé sans véritable voyage. Fort d’un impressionnant casting mené par Poelvoorde, Miou-Miou, Brasseur et sans oublier le talentueux Miljan Chatelain ; l’idée était séduisante mais dans la première demi-heure on a un peu de mal à entrer dans l’histoire en tentant de trouver une explication logique qui n’existe pas. L’émotion est au rendez-vous pour ce joli film caractérisé par une grande simplicité peut-être même trop grande.

     

    Il faut le voir pour : Recontacter toutes les filles qui n’ont pas répondu à vos déclarations d’amour parce que les filles c’est compliqué !

  • Les infidèles

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    La fidélité dans un couple est-il un concept dépassé ? A en croire nos potes Fred & Greg (Jean Dujardin & Gilles Lellouche) oui car ces 2 hommes mènent sans remords une vie des plus dissolues. Ecumant les bars, boites de nuit et les hôtels ; pour eux l’infidélité est un besoin naturel chez l’homme alors quoi de plus normal que de le satisfaire ! Ils sont loin d’être les seuls concernés par ce sujet mais pour certains ça relève plus de la pathologie qu’autre chose. Demandez donc ce qu’en pense Marie-Christine (Sandrine Kiberlain), elle qui anime chaque jour des réunions d’infidèles anonymes.

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    Vaste sujet que l’infidélité que le duo Dujardin & Lellouche a cherché à dédramatiser avec la collaboration d’un collège de réalisateurs. Constitué de sketchs et de petites pastilles, Les infidèles se révèle vite inégale ; on est plus sensibles à l’interprétation comique du sujet, preuve certainement qu’il s’agit encore d’un sujet tabou, qu’aux tentatives d’Eric Lartigau ou de la scène de ménage préparée par Emmanuelle Bercot.  Si Le séminaire de Michel Hazanavicius se révèle sympathique, on réservera surtout les fous rires à l’excellente séquence Les infidèles anonymes d’Alexandre Courtes (avec un hilarant Guillaume Canet). Sympa mais pas de quoi nous donner d’y rester fidèle.

     

    Il faut le voir pour : Appeler tout de suite votre petit-ami ou votre mari et l’enfermer à la maison !

  • JC comme Jésus Christ

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    Son nom est d’ores et déjà inscrit dans le Guinness book des records, à seulement 15 ans il fut récompensé par une Palme d’or suivi ensuite d’un César ; pas de doute Jean-Christophe Kern (Vincent Lacoste) est un génie ! Parce qu’il n’a rien à cacher, il a accepté qu’une équipe de tournage le suive au quotidien que ce soit auprès de sa famille ou durant le processus de création de son prochain film. Il a eu une révélation : faire un biopic musical sur le criminel Ducroux et de nombreuses stars se battent déjà pour obtenir ce rôle en or. Acclamé partout où il passe, JC garde tout de même les pieds sur Terre car pour lui rien ne vaut un bon bol de Miel Pops.

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    Première réalisation pour Jonathan Zaccaï qui tente le pari osé de se lancer dans le vrai-faux documentaire à la manière d’un Moi, Michel G, Milliardaire, Maitre du monde. Là encore nous allons à la rencontre d’un personnage très imbu de lui-même et l’occasion d’un nouveau grand rôle principal pour Vincent Lacoste dont on attendait la confirmation depuis qu’il a été révélé dans Les beaux gosses et qui n’a depuis fait qu’enchainer les seconds rôles. Si on accueille avec plaisir l’idée qui nous réserve quelques bons moments avec un humour parfois irrévérencieux comme la production de cette comédie musicale, sur la longueur JC comme Jésus Christ peine à trouver et maintenir le rythme. Sympa à voir mais encore faut-il que Lacoste ne vous laisse pas indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Oublier les autres céréales et acheter des Miel Pops.

  • Mineurs 27

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    Il ne fait aucun doute que notre pote Stan (Finnegan Oldfield) a changé ses derniers temps, il s’est plus que jamais renfermé sur lui-même. La seule façon qu’il ait trouvée pour exprimer ses sentiments est de réaliser des graffs, le reste du temps il le passe à la plage pour admirer la belle Deborah (Marie-Ange Casta) qu’il a connu au lycée. Celle-ci n’a pourtant d’yeux que pour Wilson (Nassim Si Ahmed) qui a eu une adolescence mouvementée et qui a même mis un pied dans la délinquance ; un passé pas totalement enterré. Ces 2 garçons ont d’ailleurs une histoire commune, un drame qu’on a tenté d’oublier mais le dossier Mineurs 27 est sur le point de revenir hanter les mémoires.

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    En dehors de Jean-Hugues Anglade, le casting du reste des rôles principaux est un vent frais pour le cinéma français et on n’aura pas manqué la première médiatisée de Marie-Ange Casta, sœur de Laetitia. Le réalisateur Tristan Aurouet n’est pas un amateur puisqu’il avait déjà coréalisé avec Gilles Lellouche Narco et il revient cette fois en solo pour un thriller autour du sujet sensible de la pédophilie. Intrigue alambiquée, déséquilibre des personnages et rythme haché sont autant de défauts qui font qu’on a beaucoup de mal à se laisser absorber par l’histoire et on voit alors poindre un ennui sans équivoque. Il y avait de bonnes intentions mais cela ne semble pas être un argument assez suffisant pour se laisser tenter par Mineurs 27.

     

     

    Il faut le voir pour : Considérer les graffitis d’une autre façon.