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drame - Page 38

  • Paradis : amour

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    Pour Teresa (Margarete Tiesel), l’heure des vacances est enfin arrivée et elle a décidé de s’offrir un beau voyage au Kenya. Elle va y rejoindre sa pote d’enfance Teresas (Inge Maux) et va pouvoir profiter du soleil et des plages paradisiaques mais cette destination est également réputée pour son tourisme sexuel. Pour Teresa, c’est une expérience inédite et elle a d’ailleurs du mal à franchir le pas mais ce ne sera qu’une question de temps jusqu’à sa rencontre avec Munga (Peter Kazungu). En sa compagnie, elle retrouve une seconde jeunesse et pense même qu’un nouvel amour est en train de naitre mais elle sera vite rattrapée par la désillusion.

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    Si l’on évoque plus souvent le tourisme sexuel des hommes, il ne faut pas non plus oublier les femmes qui ont-elles aussi des besoins à assouvir. Un thème particulièrement délicat qui se trouve peu valorisé par son scénario basique qui ne sera relevé que par une fête d’anniversaire totalement extravagante et marquante. En dehors de cette scène, c’est assez fade puisqu’on se contente de suivre la pauvre Teresa dans sa quête confondant avec une profonde crédulité sentiments et tourisme sexuel. Paradis : amour marque pour le réalisateur Ulrich Seidl le début d’une trilogie qui verra son aboutissement avec les prochaines sorties de Paradis : Foi & Paradis : Espoir.

     

    Il faut le voir pour : Regarder les gens dans les yeux.


    En savoir plus sur Paradis : Foi ?

    En savoir plus sur Paradis : Espoir ?

  • Une histoire d'amour

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    Il (Benoit Poelvoorde) est banquier et c’est l’une des plus grandes fortunes de France et il n’hésite pas à dépenser son argent pour satisfaire ses plaisirs et assouvir certains fantasmes. C’est ainsi qu’elle (Laetitia Casta) l’a rencontré et que débute une relation aussi sulfureuse qu’atypique. Bondage ou coups de fouet c’est ce type de rapports qu’il recherche et il trouve en elle un partenaire idéale cependant elle a déjà quelqu’un dans sa vie. De manière étonnante, son mari (Richard Bohringer) est au courant des infidélités de sa femme mais a fini par l’accepter et si celle-ci finissait par le quitter ?

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    Les rapports sado-maso sont une forme d’amour serait-on tenté de croire et c’est avec un certain intérêt qu’on frémissait de découvrir l’adaptation du roman Sévère que l’on doit à Régis Jauffret. Ce sont ainsi Laetitia Casta & Benoit Poelvoorde qui ont été casté pour donner vie à un couple aux mœurs aussi particulières que malheureusement bien peu crédibles. En dehors de se donner des gifles, de jouer avec un revolver ou de s’insulter, il ne ressort rien de cette liaison et même d'Une histoire d'amour en général. La première réalisation d’Hélène Fillières se veut austère n’hésitant pas à nous plonger dans quelques moments de silence dont vous pourriez bien profiter pour piquer un petit roupillon.

     

    Il faut le voir pour : Trouver des idées pour pimenter vos rapports !

  • Yossi

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    Yossi (Ohad Knoller) est déprimé et cela se voit sur le visage de ce médecin aussi son collègue et pote d’enfance Moti (Lior Ashkenazi) tente t-il de le dérider un peu mais sans véritable succès. Solitaire et introverti, il ressent également une énorme frustration de devoir cacher aux autres son homosexualité. Un jour, une patiente se présente à l’hôpital. Elle ne le reconnait pas, contrairement à lui, il s’agit de la mère de Lior, un homme que Yossi a côtoyé à l’armée mais surtout quelqu’un qu’il a profondément aimé. Il aura longtemps hésité avant de sauter le pas ; il décide de révéler aux parents de Lior la relation qu’il entretenait avec leur fils.

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    Ce film israélien dresse le portrait d’un homme à la vie sentimentale bridée par son homosexualité et la crainte du jugement d’autrui. Son visage est marqué par une profonde blessure ; la disparition d’un être cher dont il n’a pu véritablement faire le deuil ; Yossi est un héros qui provoque chez le spectateur une empathie presque instantanée. A noter qu’il s’agit ici d’une séquelle puisque le personnage avait déjà été introduit dans Yossi & Jagger. Teinté d’une belle pudeur, le film d’Eytan Fox nous présente un héros discret peut-être même trop pour réussir à nous captiver sur la longueur. Au final, s’il n’a rien de rédhibitoire il est loin également de marquer les esprits.

     

    Il faut le voir pour : Revendiquer votre amour des massages

  • Une estonienne à Paris

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    Notre pote Anne (Laine Mägi) vient de vivre un moment difficile avec la perte de sa mère dont elle s’occupait depuis ses 2 dernières années. On lui offre alors l’opportunité de travailler à Paris et après quelques hésitations, c’est sa fille qui la convainc d’accepter le poste. A la demande de Stéphane (Patrick Pineau) elle devra aider Frida (Jeanne Moreau), une vieille dame au caractère bien trempée et qui, comme Anne, est estonienne. Frida supporte mal l’idée d’avoir quelqu’un dans ses pattes et n’hésite pas à le faire savoir mais cette fois elle n’aura pas le dernier mot. Si Anne était prête à jeter l’éponge, Stéphane est parvenu à la dissuader et avec de la patience, les deux femmes vont finir par s’entendre.

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    Malgré la présence de la grande Jeanne Moreau, force est de constater qu’Une estonienne à Paris est bien léger. Déjà l’histoire fait preuve d’une terrible banalité ; qui ne s’imaginerait pas un instant que les deux femmes ne finiraient pas par devenir des potes d’enfance ? On n’est vraiment pas épargné par la naïveté dans ce film comme l’illustre ce passage où l’héroïne écoute cette chanson de Joe Dassin comme un témoignage de son état d’esprit. A coté de ça, on n’est pas plus convaincu par la relation entre Stéphane et Frida sans compter celle suggérée avec Anne qui débarque un peu de nulle part. Vraiment rien de passionnant dans ce film bien au contraire !

     

    Il faut le voir pour : Acheter vos croissants seulement en boulangerie et surtout pas au supermarché !

  • Gangs of Wasseypur Part 2

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    Sardar Khan (Manoj Bajpai) est mort ! Il est tombé dans un piège et n’avait pas la moindre chance de s’en tirer ; désormais sa famille réclame vengeance mais se faisant Danish (Vineet Singh) va aussi en payer les frais. Il n’y a plus que Faizal (Nawazuddin Siddiqui) pour défendre l’honneur des Khan et il va imposer son autorité à Wasseypur en décapitant un de ses potes d’enfance. Aujourd’hui respecté par tous, la guerre avec Ramadhir Singh (Tigmanshu Dhulia) est elle loin d’être terminée et personne n’est vraiment à l’abri. Ceci d’autant plus que la nouvelle génération est elle aussi avide de pouvoirs mais leur ambition démesurée pourrait bien les mener à leur perte.

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    Le premier épisode avait été une splendide découverte, avec Gangs of Wasseypur Part 2 s’achève donc cette épopée entre les Khan et les Singh. Toujours aussi dense et chatoyant, le coté polar y est davantage développé dans ce volet mais rassurez-vous, l’humour est aussi au rendez-vous. Que ce soit cette course-poursuite improbable en deux-roues ou une filature au doux parfum de fruits & légumes ; le second degré est toujours là pour notre plus grand plaisir. Concernant l’action, vous serez forcément scotchés par une scène finale juste explosive. Indispensable si vous connaissez déjà l’histoire de la dynastie des Khan, sinon il est encore temps de la découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Penser à faire le plein avant d’engager une course-poursuite !


    En savoir plus sur Gangs of Wasseypur Part 1 ?

  • Jours de pêche en Patagonie

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    Ce voyage a beaucoup d’importance pour notre pote Marco Tucci (Alejandro Awada), il symbolise un tout nouveau départ. Il se rend ainsi à Puerto Deseado pour tenter de pêcher le requin mais avant tout pour revoir sa fille Ana (Victoria Almerida) avec qui les relations ont été mouvementées par le passé. Seulement, une fois sur place, il découvre qu’elle a déménagé et doit donc diffuser un message à la radio locale afin d’espérer avoir de ses nouvelles. Son vœu est exaucé et même plus vite qu’il ne l’aurait imaginé et c’est José (Diego Caballero) le mari de sa fille qui vient à sa rencontre. C’est à Jaramillo que vivent désormais ce jeune couple avec leur bébé.

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    Tout comme le paysage épuré de Deseado, avec Jours de pêche en Patagonie, on respire ! Un petit jogging au bord de la mer, une partie de pêche au requin (enfin ça prenait le chemin en tout cas) ou bien encore une petite dégustation de moules fraiches ; la simplicité est au rendez-vous et fait surtout plaisir à voir. Le personnage de Marco se dévoile peu ; quelques phrases sont glissées ici et là esquissant le passé chaotique d’un homme en quête de rachat. De son histoire, on n’en découvrira pas beaucoup plus et c’est ce que certains pourraient pointer du doigt mais en ce qui me concerne je préfère retenir ce personnage touchant et la pudeur affichée par ce film.

     

    Il faut le voir pour : Rêver en mangeant des moules !

  • L’homme qui rit

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    Abandonné à son propre sort, notre pote Gwynplaine (Romain Morelli/ Marc-André Grondin) erre dans la neige et sous un vent glacial. Sur son chemin, il trouve Déa (Fanie Zanini / Christa Theret) emmitouflée dans les bras d’une mère morte de froid et seule la porte d’Ursus (Gérard Depardieu) s’ouvrira à eux. Alors que la jeune fille a perdue la vue, le garçon arbore sur son visage un sourire monstrueux ; une cicatrice dont il a honte mais qui va le conduire sur le chemin du succès. Jusqu’alors marchand ambulant, Ursus va créer un spectacle autour de ses 2 enfants et après avoir écumé avec réussite la campagne, les voilà qui s’apprêtent à conquérir la ville !

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    Adaptation d’une œuvre de Victor Hugo, L’homme qui rit c’est notre pote Marc-André Grondin qui affiche un look digne du Joker dans The Dark Knight. Le scénario s’intéresse donc à son drôle de destin puisque d’enfant abandonné il passe aux plus hautes sphères de la société. Coté interprétation, c’est plutôt irréprochable ; Théret & Grondin forment un joli couple et on préfère nettement évoquer Depardieu en tant que comédien que contribuable. Reste ensuite que la réalisation de Jean-Pierre Améris, qui nous avait conquis avec Les émotifs anonymes, ne nous transporte pas outre-mesure et on pourrait même la qualifier de fade puisqu’elle n’arrive pas à susciter la moindre émotion.

     

    Il faut le voir pour : Garder le sourire en toutes circonstances !

  • Jack Reacher

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    Un tireur fou a semé la panique et a tué 5 personnes. La police arrive rapidement sur les lieux du drame et le flair de l’inspecteur Emerson (David Oyelowo) va permettre d’identifier l’auteur de ces meurtres. Il s’agit de James Barr (Joseph Sikora), ancien militaire et les preuves recueillies l’accablent mais jusqu’à présent il demeure silencieux et demande à voir un certain Jack Reacher (Tom Cruise). Ex-enquêteur de l’armée, il connait bien Barr qui a déjà commis des faits similaires lorsqu’il était en mission en Irak. Jack se présente donc spontanément pour rétablir la justice mais il va en fait découvrir qu’il s’agit d’un complot visant à accuser injustement Barr.

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    Ce n’est pas pour l’action qu’on ira voir le film, l’accent est bien plus porté vers l’enquête que mène Jack Reacher. La seule grande scène mais ô combien mémorable étant une magnifique course-poursuite baignant dans les vrombissements de sa Chevrolet Chevelle SS. Il faut quand même attendre une bonne demi-heure avant que le charme du personnage crée par Lee Child n’agisse réellement ; désinvolte et efficace Tom Cruise est d’ailleurs taillé pour ce rôle. On pourra juste évoquer le manque de nuances de ce personnage mais en tout cas on sera ravi de le revoir dans de nouvelles aventures, c’est pour quand ?

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à se débarrasser de 5 mecs même si vous êtes seul !

  • L’odyssée de Pi

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    Lorsque Pondichéry fut rendu par les français à l’Inde, notre pote Santosh Patel (Adil Hussain) et sa femme Gita (Tabu) ont eu la bonne idée de transformer le jardin botanique en un superbe zoo. C’est dans ce cadre incroyable qu’ont grandi leur 2 fils Ravi & Pi (Ayaan Khan / Mohd. Abbas Khaleeli / Vibish Sivakumar & Gautam Belur / Ayush Tandon / Suraj Sharma / Irrfan Khan) jusqu’au jour où ils n’ont eu d’autres choix que de déménager et vendre leurs animaux. C’est à bord du Tsimtsum qu’ils embarquent pour commencer une nouvelle vie mais une violente tempête va couler le cargo japonais. Pi est le seul rescapé parvenant à s’échapper à bord d’un canot de sauvetage mais il n’est pas seul puisque s’invitent également un zèbre, une hyène et surtout Richard Parker, un tigre du Bengale !

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    Ce nouveau film d’Ang Lee est l’adaptation d’un roman canadien multi-récompensé que l’on doit à Yann Martel. Après une première partie trainant un peu en longueur  et qui se borne à nous présenter ce héros facétieux, L’odyssée de Pi prend ensuite sa pleine mesure avec des vagues successives de scènes d’une beauté renversante. Que ce soit cette mer lumineuse d’où émerge une baleine ou ce champ de suricates, soyez certains que vos yeux seront ébahis par la magnificence du spectacle proposé. L’histoire quant à elle est en fait une quête de spiritualité qui prend une dimension totalement différente dans sa conclusion, de quoi vous scotcher au siège si ce n’était déjà fait !

     

    Il faut le voir pour : Retenir Piscine Molitor comme prénom potentiel pour votre fils !

  • 4H44 Dernier jour sur Terre

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    Al Gore avait donc raison mais il est désormais trop tard pour faire machine arrière. Notre couche d’ozone s’est détériorée beaucoup plus vite qu’on ne l’aurait imaginé et la sentence est irrévocable : la fin du monde aura lieu à 4H44, heure de New York. Que l’on soit homme ou femme, noir ou blanc, riche ou pauvre ; nous sommes tous logés à la même enseigne et chacun tentera de profiter de ces dernières heures d’existence. Chez Skye & Cisco (Shanyn Leigh & Willem Dafoe), on ne s’affole pas outre-mesure ; ils observent avec un certain détachement les réactions du monde extérieur et pour cette dernière journée ils ont tout simplement décidé de la passer chez eux.

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    Timing parfait pour ce film d’Abel Ferrara qui profite des prévisions Mayas pour sortir 4H44 Dernier jour sur Terre. Pendant près d’une heure c’est un huis-clos en compagnie de Shanyn Leigh & Willem Dafoe qui profitent de leurs derniers instants pour peindre, se faire des câlins ou bien contacter leurs proches et donc rien de bien passionnant. Les seuls moments où on quitte leur appartement se fera par le prisme de la télévision ou bien par Skype autrement ça tourne vraiment en rond. On ne peut rien reprocher aux comédiens mais le scénario minimaliste fait que ça devient rapidement interminable au point de souhaiter au plus tôt la fin du monde ou du moins du film.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de vous trouver un job de livreur pour la fin du monde, ça promet de bons pourboires !