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céline sallette

  • Saint amour

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    Alors que Bruno (Benoît Poelvoorde) souhaitait faire la route des vins en plein Salon de l’agriculture, il est rappelé à ses devoirs par son père Jean (Gérard Depardieu). Entre eux, le dialogue est difficile pour ne pas dire inexistant ; Bruno ne peut plus supporter la pression que lui met son père pour reprendre la ferme familiale. Après avoir descendu quelques verres, il finit par s'écrouler dans les bras de Jean qui décide alors de quitter le salon pour l'emmener faire une véritable route des vins. C'est ainsi que tous deux se retrouvent sur la banquette arrière du taxi conduit par Mike (Vincent Lacoste) pour un trajet qui s'annonce aussi long qu'arrosé !

     

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    Une route des vins en compagnie de Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu, rien que sur le papier cela promettait déjà de l’animation ! Les inséparables Benoit Délépine & Gustave Kervern nous convient ainsi à un road-trip en compagnie d’un père et de son fils qui avaient grand besoin de se retrouver. Si les verres se remplissent (et se vident) à vive allure, au cours de ce voyage défilent aussi de belles rencontres parfois étranges faisant la part belle aux femmes. Izïa Higelin, Chiara Mastroianni, Solène Rigot ou encore Céline Salette viennent ainsi faire tourner les têtes de nos routards alcoolisés. Saint Amour c’est donc une excellente comédie à déguster sans modération aucune. En vous souhaitant une bonne continuation !

     

    Il faut le voir pour : Commencer à vous préoccuper de la dette !

  • Je vous souhaite d’être follement aimée

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    Notre pote Elisa (Céline Sallette) vient de s'installer à Dunkerque avec son fils Noé (Elyes Aguis). Elle avait besoin de faire le point dans sa relation avec Alex (Louis-Do De Lencquesaing) mais si elle a choisi cette ville ce n'est pas non plus par hasard. Cette kinésithérapeute a en effet été adoptée et cherche maintenant à retrouver la trace de sa mère naturelle, une demande avait été faite en ce sens mais est restée sans suite. Du moins la femme que l'on a identifié comme étant sa mère a nié avoir eu un enfant. Elisa est donc venue à Dunkerque où elle a vu le jour en espérant que ses recherches porteront leurs fruits et qu'elle trouvera des réponses à ses questions.

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    Après avoir évoqué l'adoption dans l'excellent Une vie toute neuve, la réalisatrice Ounie Lecomte s'intéresse maintenant au parcours d'une femme née sous X pour retrouver sa mère naturelle. La quête de l'identité est au cœur de l'histoire d'abord vis-à-vis du personnage d'Elisa mais elle se prolonge aussi avec Noé cherchant à s'intégrer. Je vous souhaite d’être follement aimée, un titre juste magnifique mais le film peut aussi compter sur un duo d'actrices pleines de talent avec la réunion de Céline Sallette & Anne Benoit. Un film délicat où les émotions ne se dévoilent qu'à de rares occasions et qui pourrait tout de même en laisser certains indifférents.

     


    Il faut le voir pour : Éviter de laver la casquette de vos enfants si vous ne voulez pas qu'ils fassent une crise !

  • La French

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    Marseille au milieu des années 1970. Jusqu’à présent juge des mineurs, notre pote Pierre Michel (Jean Dujardin) vient d’être promu juge du grand banditisme et un énorme travail l’attend. La cité phocéenne est en effet gangrenée par le trafic de drogues qui s’étend jusqu’aux États-Unis et ce réseau est contrôlé par la French. A la tête de celle-ci se trouve Gaëtan Zampa (Gilles Lellouche) qui s’est imposé par la force et qui n’hésite pas à se éliminer ceux qui pourraient le gêner. Tout le monde annonçait ce combat perdu d’avance mais l’abnégation du juge Michel va porter ses fruits et modifier le paysage marseillais.

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    Retour sur la vie du juge Pierre Michel qui aura bouleversé la vie marseillaise de la fin des années 1970 en s’engageant vindicativement dans la lutte contre les trafiquants de drogue. Le réalisateur Cédric Jimenez retrace avec dynamisme cette confrontation historique si bien que les 2H20 filent assez vite. Si Jean Dujardin incarne plutôt bien son personnage, on est moins convaincu par Gilles Lellouche qui n’a pas vraiment la carrure d’un chef de gang. On ressent évidemment dans La French la grande influence du cinéma américain à travers ce duel à distance opposant le juge à Zampa et ça fonctionne assez bien pour qu’on y trouve notre intérêt.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'un juge peut aussi entrer en action !

  • Geronimo

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    La tension règne dans le quartier depuis que la jeune Nil (Nailia Harzoune) s’est enfuie de son mariage afin de rejoindre Lucky (David Murgia), l’homme qu’elle aime réellement. Auprès de leurs familles respectives ceci est vécue comme une trahison et notamment pour les Turcs qui entendent bien laver leur honneur. Au milieu de tout ça, notre pote Geronimo (Celine Salette) tente tout ce qu’elle peut pour maintenir la paix comme sa mère l’avait fait avant elle. Elle a grandi ici et connaît tout le monde mais a bien conscience que Nil & Lucky courent un grave danger et que les choses pourraient vite dégénérer.

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    On n’est pas loin d’une version moderne et gitane de Roméo & Juliette puisqu’un couple tente de s’unir malgré la désapprobation de leurs communautés respectives. Ce qui se dégage très vite de Geronimo c’est l’énergie qui est insufflée par les interprètes et la mise en scène de Tony Gatlif s'illustrant parfois avec des phases de comédies musicales. Si Céline Salette est fidèle au talent qu’on lui connaît, il faut également rendre hommage au reste du casting composé en grande partie de comédiens amateurs donnant ainsi un cachet on ne peut plus authentique à l’histoire. Un film original et donc une belle découverte qui mérite qu’on lui porte attention !

     
    Il faut le voir pour : Apprendre à parler correctement à une dame sinon gare au coup de boule !

  • Un château en Italie

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    Ancienne actrice, notre pote Louise (Valeria Bruni Tedeschi) a tout abandonné du jour au lendemain et elle ne le regrette pas. Seulement aujourd’hui à 43 ans, elle commence à s’inquiéter pour son avenir puisqu’elle est célibataire et a envie de devenir mère et sa rencontre avec Nathan (Louis Garrel) pourrait tout changer. Pourtant ce jeune homme lui aussi comédien n’aspire pas vraiment à une relation sérieuse et encore moins à devenir père mais l’amour est au rendez-vous. Du coté de sa famille, c’est aussi une période difficile pour Louise qui voit son frère Ludovic (Filippo Timi) atteint du sida s’affaiblir jour après jour.

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    Réalisatrice mais aussi actrice, Valeria Bruni Tedeschi porte toutes les casquettes sur ce film puisqu’elle a aussi coécrit le scénario avec notamment Noémie Lvovsky. Un château en Italie nous dresse ainsi le portrait d’une quarantenaire qui voit bien malgré elle le temps défiler et qui naturellement ressent le besoin de s’accomplir en tant que femme. Dans ce parcours parfois chaotique il y quelques beaux moments de rigolades mais le style risque de diviser. Film d’auteur dont je ne raffole pas particulièrement surtout avec son coté bobo qui peut agacer plus d’un, il faut tout de même reconnaitre que les personnages et les dialogues sont d’une grande qualité.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce qu’on ne vous confonde pas avec quelqu’un d’autre quand vous allez à l’hôpital !

  • Le capital

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    Phénix Bank est la première banque européenne aussi lorsque son Président Jack Marmande (Daniel Mesguich) révèle qu’il est atteint d’un cancer, cela inquiète le marché. Il doit ainsi laisser sa place mais pas à n’importe qui ! Il confie les rênes à un homme de confiance, Marc Tourneuil (Gad Elmaleh), un génie de la finance ambitieux et insatiable quand il s’agit d’argent. Il a bien conscience que son arrivée ne fait pas plaisir à tout le monde et se méfie tout particulièrement de son comité exécutif. Enivré par le pouvoir, il veut mener le groupe vers de nouvelles perspectives mais dans cet univers de requins il faut apprendre à toujours avoir un coup d’avance.

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    Ce n’est pas avec Le capital que nos potes les financiers vont regagner un peu de sympathie d’autant plus que le film est richement ennuyeux ! Bon c’est vrai que de voir Gad Elmaleh dans la peau d’un requin capitaliste c’est un rôle de composition plutôt intéressant mais son personnage se dilue dans un scénario bien plat. A l’instar d’un Gordon Gekko dans Wall Street, il est censé incarné quelqu’un que le spectateur adore détester seulement on est largué dans un jargon financier et on se dit juste qu’on a loupé l’occasion de faire l’économie d’une séance de ciné. L’action Costa-Gavras se retrouve bien bas, la seule consolation c’est qu’elle ne pourra que remonter la prochaine fois !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une belle illustration  de l’expression "Jeter l’argent par les fenêtres"

  • De rouille et d’os

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    Notre pote Ali (Matthias Schoenaerts) a décidé de s’enfuir avec son fils Sam (Armand Verdure), laissant derrière eux une mère qui n’hésitait pas à se servir de son enfant pour passer de la drogue. C’est ainsi qu’il atterrit à Nice où vit sa sœur Anna (Corinne Masiero), ce n’est pas le grand luxe mais cela lui permettra de se poser un peu. Il parvient à trouver du travail dans la sécurité et des mois s’écoulent lorsqu’il reçoit un coup de fil de la part de Stéphanie (Marion Cotillard). Ils se sont connus lorsqu’Ali venait d’arriver dans la région et travaillait comme videur à l’Annexe. Depuis, la jeune femme a eu un grave accident sur son lieu de travail et pour la sauver, il n’y a pas eu d’autres choix que de lui amputer les 2 jambes.

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    C’est un recueil de nouvelles signé Craig Davidson qui a inspiré Jacques Audiard pour son dernier film, la rencontre inattendue de 2 personnages brisés par l’existence. De rouille et d’os dépasse le simple portrait, c’est avant tout leur force de caractère qui est mis en valeur et qui s’exprime notamment chez Ali par une violence parfois incontrôlée. Le casting en impose avec en tête Marion Cotillard mais surtout le toujours impressionnant Matthias Schoenaerts qui avait explosé l’écran dans Bullhead sans oublier Corinne Masiero, révélée dans Louise Wimmer. Le réalisateur séduit une fois de plus avec cette histoire forte, émaillée de contrastes et confirme un peu plus son statut d’incontournable dans le cinéma français. Un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Toujours rester "Opé" !

  • Ici bas

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    Plongé en plein cœur de la Seconde Guerre Mondiale et de l’occupation allemande, la France vit une des heures les plus sombres de son histoire. Autrefois prêtre, notre pote Martial (Eric Caravaca) a pris une décision lourde de conséquence en délaissant sa soutane pour revêtir l’habit de résistant ; un nouveau rôle qui n’est pas sans danger. Lors d’une mission, il se retrouve touché par une balle et en réchappe de justesse grâce notamment aux soins prodiguées par Sœur Luce (Céline Sallette). Pour cette dernière, la rencontre avec cet homme va être déterminante ; elle est totalement subjuguée par lui et est même prête à tout abandonner pour le rejoindre mais les sentiments sont-ils réellement réciproques ?

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    Bon je sais bien que le cinéma français a fait de beaux progrès ces dernières années mais quand je me retrouve devant Ici bas, je me croirais revenir dans les années 1990. Tout semble concourir pour que ça ait l’air vieillot alors forcément la différence est juste flagrante avec des productions plus modernes. Cet aspect finit donc par prendre le pas sur une histoire plutôt correcte inspirée d’un véritable fait-divers et servie par une double interprétation de qualité mais ça n’empêche pas que ce soit en compagnie d’un profond ennui qu’on va passer toute la séance. Si le fait de voir un espèce de téléfilm digne du dimanche après-midi de France 3 ne vous rebute pas alors peut-être vous laisserez-vous tenter.



    Il faut le voir pour : Ne jamais tromper une bonne soeur !

  • L’Apollonide - Souvenirs de la maison close

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    Nous sommes aux prémices du XXème siècle. L’Apollonide est une maison close dirigée par une main de fer par Madame Marie-France (Noémie Lvovsky). Du sourire et du plaisir voilà ce que l’on peut trouver dans cet établissement, ces jeunes femmes sont là pour assouvir toutes les envies même celle qui paraissent insensées. Notre pote Madeleine (Alice Barnole) en a d’ailleurs fait l’amère expérience puisqu’il y a quelques mois, elle a été retrouvée attaché à un lit avec le visage défiguré. Depuis ce drame, elle est restée aux services de Madame et est devenue l’intendante de l’Apollonide qui accueille par ailleurs l’arrivée d’une nouvelle charmeuse en la personne de Pauline (Iliana Zabeth).

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    Et si les maisons closes faisaient leur retour dans notre société ? L’idée avait été évoquée il n’y a encore pas si longtemps au sein de notre précieux gouvernement et au vu de la conclusion de film de Bertrand Bonello, il semble que cette proposition continue de faire son chemin. Que dire de L’Apollonide - Souvenirs de la maison close si ce n’est qu’on a droit à un emballage vraiment séduisant mais que son contenu est bien creux ! Le seul intérêt du film réside dans le personnage de Madeleine (soit 20% du film) pour le reste ça n’est qu’artifices malgré les charmes conjugués de toutes ces demoiselles. A vouloir décrire cet univers suffocant dont ces femmes sont prisonnières, il étouffe le spectateur par l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Faire connaissance avec la femme du Joker !

  • Avant l'aube

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    Notre pote Jacques Couvreur (Jean-Pierre Bacri) est responsable du Grand Hôtel des aiglons situé dans les montagnes pyrénéennes. Ce soir, les clients sont en nombre et il vient de réaliser qu’il va se retrouver à court de vin aussi charge t-il son fils Arnaud (Xavier Robic) d’aller en chercher. Celui-ci s’y rend à contrecœur et sur le chemin du retour, va être l’auteur d’un terrible accident. Choqué, il appelle aussitôt son père pour lui venir en aide et tous deux reviennent à l’hôtel tard dans la soirée. Pendant ce temps, Frédéric Boissier (Vincent Rottiers), un jeune stagiaire actuellement en réinsertion comprend rapidement qu’il se trame quelque chose de louche vis-à-vis de son patron.

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    En voilà un thriller plutôt entrainant avec avant toute chose un duo des plus convaincants ; on ne présente plus notre cher Jean-Pierre Bacri et ça sera bientôt le cas de Vincent Rottiers qui confirme qu’il est un des acteurs français en devenir. Au niveau de l’intrigue on pourra juste regretter que tout nous soit révélé aussi rapidement ce qui tue une bonne partie du suspense. Outre les comédiens, c’est aussi le cadre dans lequel se déroule l’action d'Avant l'aube qui a une grande importance ; on est happé par ces montagnes enneigées et ses routes sinueuses. Raphael Jacoulot signe donc un 2nd film réussi grâce notamment à un impeccable casting.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir des vacances au bord de la mer pour l’année prochaine !