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chiara mastroianni

  • Saint amour

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    Alors que Bruno (Benoît Poelvoorde) souhaitait faire la route des vins en plein Salon de l’agriculture, il est rappelé à ses devoirs par son père Jean (Gérard Depardieu). Entre eux, le dialogue est difficile pour ne pas dire inexistant ; Bruno ne peut plus supporter la pression que lui met son père pour reprendre la ferme familiale. Après avoir descendu quelques verres, il finit par s'écrouler dans les bras de Jean qui décide alors de quitter le salon pour l'emmener faire une véritable route des vins. C'est ainsi que tous deux se retrouvent sur la banquette arrière du taxi conduit par Mike (Vincent Lacoste) pour un trajet qui s'annonce aussi long qu'arrosé !

     

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    Une route des vins en compagnie de Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu, rien que sur le papier cela promettait déjà de l’animation ! Les inséparables Benoit Délépine & Gustave Kervern nous convient ainsi à un road-trip en compagnie d’un père et de son fils qui avaient grand besoin de se retrouver. Si les verres se remplissent (et se vident) à vive allure, au cours de ce voyage défilent aussi de belles rencontres parfois étranges faisant la part belle aux femmes. Izïa Higelin, Chiara Mastroianni, Solène Rigot ou encore Céline Salette viennent ainsi faire tourner les têtes de nos routards alcoolisés. Saint Amour c’est donc une excellente comédie à déguster sans modération aucune. En vous souhaitant une bonne continuation !

     

    Il faut le voir pour : Commencer à vous préoccuper de la dette !

  • 3 cœurs

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    Il s’en est vraiment fallu de peu pour que notre pote Marc (Benoit Poelvoorde) attrape le dernier train pour Paris et finalement c’est une bonne chose. Cela lui permet en effet de rencontrer Sylvie (Charlotte Gainsbourg) avec laquelle il va rester jusqu’au bout de la nuit. Quand l’heure de la séparation approche, ils décident de se retrouver vendredi prochain au Jardin des tuileries. Malheureusement, le jour tant attendu, Marc est victime d’un infarctus mais fait son possible pour aller au rendez-vous qu’il manquera à quelques minutes. Le temps passe et il fera la connaissance de Sophie (Chiara Mastroianni) mais ignore une chose importante à son sujet.

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    Si la ficelle utilisée pour tisser le scénario apparait assez grosse, l’intérêt de 3 cœurs réside surtout dans le trio constitué par Gainsbourg / Mastroianni / Poelvoorde avec une mention pour ce dernier. Il prouve une fois encore que des rôles dramatiques lui siéent à merveille. On est moins enthousiaste avec la réalisation de Benoit Jacquot parfois surprenante avec notamment cette voix off sortie de nulle part et une dernière demi-heure assez ennuyeuse. On reste également sur notre faim avec ce jeu de miroirs qu’il a essayé d’installer dans le film sans réellement l’imposer. Pas de quoi faire battre la chamade à nos cœurs !

     

    Il faut le voir pour : Je ne sais pas …

  • Les salauds

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    C’est par un coup de fil alors qu’il se trouvait en pleine mer que notre pote Marco Silvestri (Vincent Lindon) a appris la nouvelle. Ce capitaine n’a alors pas hésité à abandonner son navire et un mois plus tard, il s’installe dans un appartement de Paris qu’il n’a pas choisi par hasard. Il habite en effet au-dessus d’Edouard Laporte (Michel Subor) et sa famille ; sa femme Raphaëlle (Chiara Mastroianni) et leur fils Joseph (Yann Antoine Bizette). Si Marco se retrouve là aujourd’hui c’est que sa sœur Sandra (Julie Bataille) a vécu un drame avec la mort de son mari Jacques (Laurent Grévill) mais surtout à cause de ce qui est arrivé à sa fille Justine (Lola Creton).

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    Dialogues minimalistes et réalisation austère, les 20 premières minutes du film donnent le ton et nous garantit une œuvre sombre avec une trame scénaristique qui se dévoilera progressivement. Jusque là Les salauds reste donc plutôt abordable, le souci c’est que par la suite Claire Denis étouffe l’intrigue de personnages qui débarquent d’on ne sait où et c’est ensuite l’incompréhension qui règne. Cherchant quelques points d’éclairage, on finit par baisser les bras en se désintéressant totalement de cette histoire de vengeance qui anime notre pote Vincent Lindon. Drame indigeste, il faudra faire preuve de courage pour tenir jusqu’à la conclusion !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos nouveaux voisins.

  • Augustine

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    Paris en 1885. Notre pote Augustine (Soko) est domestique et au cours d’un diner dont elle assurait le service, elle s’est soudainement effondré victime d’un violent malaise. Elle est conduite à l’hôpital de La Salpêtrière et la jeune femme porte encore les stigmates de sa crise ; tout son coté droit est paralysé et ce cas va intéresser le Professeur Charcot (Vincent Lindon). Le médecin diagnostique rapidement un cas d’hystérie dont les manifestations sont parfois impressionnantes et il voit aussi l’opportunité de présenter cette patiente à l’ensemble de ses pairs. Grace à des séances d’hypnose, il parvient ainsi à lui faire revivre ces crises et souhaite ainsi marquer les esprits par sa démonstration.

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    Si dans Oh my god !, le sujet avait été abordé de manière légère aboutissant notamment à l’invention d’un célèbre instrument de plaisir, on l’évoque ici avec un ton plus austère. Malgré le fait que Vincent Lindon soit égal à lui-même et qu’il trouve une partenaire de choix avec Soko, force est de constater que l’ennui prend vite le pas. La réalisation dépassée d’Alice Winocour qui signe son premier long ne facilite pas les choses au point qu’Augustine pourrait bien être confondue avec un téléfilm peu palpitant. Loin du remède idéal pour les affamés de cinéma, il ne risque pas de nous faire piquer une crise.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’engager une hystérique pour faire le service de vos repas.

  • Americano

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    La nouvelle a été un véritable choc pour notre pote Martin (Mathieu Demy). Les premières lueurs de la journée faisaient à peine leur apparition lorsqu’un coup de téléphone lui a appris la mort de sa mère, une femme qu’il a peu connu puisque son père (Jean-Pierre Mocky) l’avait arraché à elle pour venir s’installer en France. C’est à lui que revient la charge de se rendre aux États-Unis pour s’occuper de l’appartement où elle a vécu et de toutes les autres formalités. C’est à cette occasion qu’il entend parler de Lola (Salma Hayek), une voisine avec qui il jouait étant enfant et qui est restée semble t-il très proche de sa mère comme en témoigne une lettre destinée justement à cette femme. Il apprend que celle-ci a été forcée de retourner vivre au Mexique et sur un coup de tête, il décide de partir à sa recherche.

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    C’est l’histoire d’un mec qui se rend compte qu’il a manqué d’amour maternel et ne supporte pas de voir l’appartement de sa mère disparue passer sous son nez alors il va demander des comptes ! Résumé très simplifié du premier film de Mathieu Demy, mais ça ne va guère plus loin tellement le spectateur se sent délaissé par ce qui est proposé. Un voyage au Mexique à bord d’une Mustang chapardé à Géraldine Chaplin et une rencontre avec une très charmante Salma Hayek ne suffiront malheureusement pas à sauver les meubles. Americano c’est donc un road-trip qui tourne très court à cause de son manque de rythme et d’une histoire qui n’a que peu de chances de passionner les foules.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne peut pas garer une Mustang n’importe où et surtout à Tijuana !

  • Poulet aux prunes

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    Violoncelliste de génie, notre pote Nasser-Ali (Mathieu Almaric) a parcouru le monde grâce à sa musique et il vit aujourd’hui avec sa famille à Téhéran. Il est à la recherche d’un nouvel instrument depuis que sa femme Faringuisse (Maria De Medeiros) a cassé son violon mais il n’est pas évident de dénicher un instrument à sa mesure. Désespéré, il décide d’en finir avec la vie et dans exactement 8 jours, il ne sera plus de ce monde. Reste maintenant à savoir comment il va quitter ce monde, des méthodes les plus violentes à celles moins douloureuses rien ne semble lui convenir et il décide simplement de rester au lit en attendant que la mort vienne le chercher.

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    On avait découvert la première réalisation de Marjane Satrapi avec Persépolis, un formidable film d’animation à voir absolument et donc ce retour sur le grand écran était pour le moins attendu. Nouvelle adaptation d’une de ses œuvres, Poulet aux prunes s’humanise à travers Mathieu Almaric plongé dans un univers visuellement enchanteur. Si on se laisse séduire dans un premier temps par la magie de l’histoire, l’effet n’arrive malheureusement pas à perdurer pendant 1H30. On est même un peu confus lorsque se succèdent les scènes de flashback et de Flash forward ce qui n’empêchera pas ce film de séduire les spectateurs mais qui ne restera pas gravé dans nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Rechercher la recette du poulet aux prunes.

  • Les bien-aimés

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    Aussi étonnant que cela puisse paraitre, une simple paire de chaussures aura transformé la vie de Madeleine (Ludivine Sagnier/Catherine Deneuve). Elle marchait tout simplement dans la rue lorsqu’on l’a confondu avec une prostituée mais notre pote ne s’est pas sentie plus offusquée que cela et y voyait une occasion de se faire de l’argent de poche ! C’est d’ailleurs à la suite de cela qu’elle a rencontré Jaromil (Rasha Bukvic/Milos Forman) avec qui elle allait partager sa vie ; une relation faite de rupture et de retrouvailles. De leur union est née Véra (Chiara Mastroianni) qui elle aussi va avoir une vie sentimentale plutôt tumultueuse.

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    Les bien-aimés nous invite à partager la vie dissolue d’une mère et de sa fille à travers les années, 2 femmes pour qui l’amour est loin d’être un long fleuve tranquille. Malgré la belle allure de son casting féminin à savoir les présences de Catherine Deneuve, Ludivine Sagnier et celle qui va finir par devenir la muse du réalisateur Chiara Mastroianni ; on ne peut pas dire qu’on soit réellement emballé. Loin d’être un spectateur réfractaire aux comédies musicales, ces scènes ne resteront pas gravés dans les mémoires (comme c’était déjà le cas avec Les chansons d’amour) d’autant qu’on n’échappe pas à quelques longueurs sur les 2H10 !

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles chaussures à votre femme !

  • Non ma fille, tu n’iras pas danser

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    Léna (Chiara Mastroianni) est venue rendre visite à sa famille accompagnée de ses 2 enfants. Ses parents vont prochainement partir en voyage à Rome et sa mère Annie (Marie-Christien Barrault) lui a réservé une surprise qui est loin de la ravir ! Elle a convié son ex-mari Nigel (Jean-Marc Barr) à venir passer du temps avec ses enfants car celui-ci ne les a pas vus depuis leur brusque séparation. Cette réunion de famille tourne donc au cauchemar pour Léna d’autant que sa sœur Frédérique (Marina Fois) traverse elle aussi une période difficile dans son couple.

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    Les portraits de famille empruntent généralement la forme de comédies mais Christophe Honoré qui ne fait rien comme les autres prend ici le parfait contrepied. Il y a des choses curieuses comme cette parenthèse bretonne d’une dizaine de minutes qui nous déconnecte totalement du reste du film. Pour le reste, il faut bien reconnaitre qu’on n’accroche pas à l’histoire et qu’on ne parvient jamais réellement à partager la détresse de Léna. Si le coté dramatique n’est pas pour me déplaire, impossible de ne pas trouver le temps long durant ce naufrage émotionnel. Non ma fille, tu n’iras pas danser et je crois bien également que tu n’iras pas voir ce film !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire du gratin d'endives, personne n'aime ça !