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claude miller

  • Thérèse Desqueyroux

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    Le mariage pour Thérèse (Audrey Tautou) est davantage une affaire de propriété que d’amour. Elle ne s’en cache pas et l’a d’ailleurs avoué à son futur mari Bernard Desqueyroux (Gilles Lellouche) qui est également le grand frère de sa meilleure pote d’enfance Anne (Anaïs Demoustier). Lorsque cette dernière fait la connaissance de Jean Azevedo (Stanley Weber), elle en tombe éperdument amoureuse, une relation mal vue au sein de sa famille. Il n’y a qu’auprès de Thérèse qu’elle trouve une oreille attentive du moins le pense-t-elle car en réalité elle agit de connivence avec sa belle-famille motivée par une certaine jalousie.

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    Ce que l’on retiendra avant tout avec Thérèse Desqueyroux, c’est qu’il s’agit de l’ultime œuvre cinématographique de Claude Miller. Hormis cela, il faut bien se résoudre à l’idée que cette adaptation du roman de François Mauriac ne nous laissera pas un grand souvenir malgré les bonnes volontés de ses comédiens. On aime bien Tautou & Lellouche mais on est loin de leurs plus grands rôles en tout cas ils se fondent dans le moule d’une réalisation classique, beaucoup trop pour espérer rendre le destin de cette femme un tant soit peu passionnante. Pas grand-chose à retenir de ce film donc qui ne parvient à aucun moment à enflammer le cœur des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser votre femme préparer vos gouttes !

  • Voyez comme ils dansent

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    Notre pote Lise (Marina Hands) est cinéaste et s’est lancée dans le projet de réaliser un documentaire sur le Canadian, un train qui assure la liaison Toronto-Vancouver. Equipée d’une petite caméra, elle va filmer tout son périple et ce voyage ne sera pas de tout repos mais pendant le trajet, elle ne cessera de penser à son ex-mari Victor Clément (James Thierrée) récemment disparu. Il était un artiste incroyable, un homme de scène qui déployait toute son énergie pour enchanter son public mais dans sa vie privée, il était parfois difficile à cerner. Après avoir été victime d’un malaise en plein milieu de son spectacle, il a rencontré Alex (Maya Sansa) dont il est tombé amoureux et s’est installé chez elle à Gatchel, au Canada. Destin ou hasard, voilà que le Canadian se trouve justement immobilisé à quelques kilomètres de cette ville et Lise décide d’appeler cette femme pour la rencontrer.

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    Voyez comme ils dansent est le portrait d’un homme qui se construit à travers les souvenirs de 2 femmes qui a profondément aimé ; les flashbacks nourrissent le film défiant toute chronologie. La grande force de la dernière réalisation de Claude Miller c’est tout d’abord James Thierrée (qui est le petit-fils de Charlie Chaplin) véritablement hypnotisant. Ses 2 partenaires ne sont pas en reste dans des registres certes différents, leur fort caractère donne lieu à de perpétuels moments de tension. Entre le personnage de Marina Hands qui arbore parfois ses airs de pimbêche et celui de Maya Sansa avec son attitude légèrement hautaine, on est toujours au bord du clash. Sans pour autant marquer nos esprits, ce voyage à bord du Canadian est donc une agréable surprise.

     

    Il faut le voir pour : Jeter toutes vos cravates vertes !

  • Je suis heureux que ma mère soit vivante

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    Thomas (Vincent Rottiers) avait à peine 5 ans lorsque lui et son petit frère ont été abandonnés par leur mère. Ils ont rapidement trouvé une autre famille puisque Annie & Yves Jouvet (Christine Citti & Yves Verhoeven) les ont adoptés et élevé comme s’ils s’agissaient de leurs véritables enfants. Pourtant un jour durant des vacances à la mer, Thomas a commencé à s’interroger sur ses origines et surtout sur cette mère qui n’a jamais pris la peine de prendre de leurs nouvelles. Décidé à retrouver sa trace, il n’hésite pas à entrer en conflit avec ses parents pour parvenir à ses fins mais lorsqu’il parvient enfin à la revoir ; celle-ci a fondé une autre famille.

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    Portrait intimiste d’un garçon désorienté, Je suis heureux que ma mère soit vivante bénéficie de tout le savoir-faire de Claude Miller qui pour l’occasion co-réalise le film avec son fils Nathan. D’autre part, impossible de passer à coté de la performance convaincante de Vincent Rottiers incarnant un personnage sensible, rageur et imprévisible. On se laisse doucement endormir par le récit jusqu’au coup de sang du jeune homme qui nous ramène directement dans une atmosphère dramatique. L’histoire est forte et émouvante, l’interprétation est juste il est juste dommage que des temps morts viennent casser le rythme du film.

     

    Il faut le voir pour : Aller dire à votre mère que vous l’aimez !

  • Marching band

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    Toute l’Amérique retient son souffle car l’histoire est en marche. Dans quelques mois, Barack Obama pourrait devenir le 44ème président des États-Unis et surtout le premier afro-américain à briguer cette fonction. Cet évènement, nous allons le vivre au travers de 2 groupes, 2 marching bands. Il s’agit de fanfares composées d’étudiants qui assurent un spectacle musical en relation avec toutes les activités extrascolaires de leur école. Direction le sud des USA et plus précisément en Virginie où nous allons suivre les élections américaines au cœurs de l’University of Virginia et la Virginia State University.

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    L’arrivée de Barack Obama au pouvoir a été précédée d’une immense vague d’espoir qui a eu une résonnance toute particulière auprès du peuple afro-américain. Cet engouement on la redécouvre par le biais de témoignages de différents étudiants qui ont tous pour point commun de faire parti d’un Marching band. C’est une première pour Claude Miller qui s’essaye au documentaire, un projet intéressant mais qui manque clairement de caractère pour s’affirmer. On y évoque un peu trop légèrement l’aspect Marching Band pour se concentrer surtout sur l’arrivée d’Obama au pouvoir et son retentissement auprès des étudiants afro-américains. Pas mal mais pas vraiment le documentaire auquel on s’attendait vu son titre.

    Il faut le voir pour : Demander un autocollant la prochaine fois que vous irez voter !

  • Un secret

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    Durant son enfance, François (Valentin Vigourt / Quentin Dubuis / Mathieu Almaric) a longtemps cru avoir une vie ordinaire. Il faut dire que ses parents Tania & Maxime (Cécile de France & Patrick Bruel) ont tout fait pour qu’il puisse grandir dans la plus grande tranquillité mais derrière ce bonheur de façade se cache un drame familial. Son imagination le poussait à voir un frère, un prodige qui aurait fait la fierté de son père grand gymnaste mais cette présence qu’il ressent n’est pas anodine. Louise (Julie Depardieu), pote de la famille et voisine décide de tout lui révéler sur le lourd secret qui l’entoure. François entend alors pour la première fois de sa vie les noms d’Anna (Ludivine Sagnier) & de Simon (Orlando Nicoletti).

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    Voici une adaptation tirée du roman autobiographique de Philippe Grimbert ; une histoire d’amour dans le contexte si particulier de la Seconde Guerre Mondiale. Dans son genre, Un secret est un film qui tient toutes ses promesses mené par un casting prestigieux notamment du coté féminin avec une Julie Depardieu dans un de ses meilleurs rôles. Claude Miller sait mettre en avant ses personnages mais s’embarrasse parfois d’une mise en scène inutile comme l’apparition du noir & blanc pour nous signifier le retour au présent. Certes c’est original mais ce n’est qu’un artifice par rapport au reste. Un film d’époque français brillant par son interprétation et émouvant par son histoire.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de forcer vos enfants à faire de la gymnastique !