Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2015 - Page 18

  • Kingsman : Services Secrets

    star 04.jpg

    AFF.jpg

    Après avoir "emprunté" une voiture et tenter d'échapper aux flics, notre pote Eggsy (Taron Egerton) s'est logiquement retrouvé au poste de police. Il se retrouve ainsi dans une sacrée galère et va s'en sortir grâce au numéro inscrit sur le médaillon qu'il porte. Il y a 17 ans, un homme s'est présenté pour annoncer la disparition de son père et lui avait confié ce médaillé avec la promesse de lui offrir un service quel qu'il soit. Aujourd'hui, Eggsy est libre grâce à l'intervention d'Harry Hart (Colin Firth) alias Galahad mais le jeune homme va aussi apprendre les véritables circonstances de la mort de son père. C'est ainsi qu'il découvre les services secrets de Kingsman et Harry voit en lui un incroyable potentiel qui pourrait lui permettre de devenir le prochain Lancelot.

    01.jpg

    Matthew Vaughn aime les comics puisqu'après Kick-Ass et X-Men : Le commencement ; voilà qu'il s'embarque dans l'adaptation de l’œuvre de Mark Millar & Dave Gibbons. De l'action, de l'espionnage, des éclats de violence tout cela enrobé d'une bonne dose de fun ; voilà ce que vous réserve Kingsman : Services Secrets ! Si dans la première partie, on s'amusera surtout avec un Colin Firth tiré à quatre épingles ou le zozotement de Samuel L. Jackson et son look improbable vient ensuite la scène de l'église qui a toutes les chances de marquer et pour longtemps les mémoires. Rien que pour ça, c'est un Coup de cœur Ciné2909 et qu'on se le dise Quentin Tarantino a maintenant un vrai concurrent de poids !

     

    Il faut le voir pour : Remplacer votre vieux parapluie !

  • Bis

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Ils se sont retrouvés à l'occasion d'un dîner dans la maison de campagne en Normandie et c'est une fin de soirée mélancolique pour nos potes Eric & Patrice (Fabian Wolfrom / Franck Dubosc & Antonin Chalon / Kad Merad). Alors qu'ils descendaient à la cave, ils font une chute brutale mais aussi extraordinaire puisqu'ils se réveillent nus et en 1986, quelques jours avant leurs résultats du bac. Cela paraît invraisemblable mais c'est une occasion unique pour Eric de revoir son Père (Gérard Darmon) tandis que Patrice se demande ce que deviendrait sa vie s'il n'avait pas épousé Caroline (Eden Ducourant / Alexandra Lamy) qu'il a justement rencontré à cette époque.

    01.jpg

    Dominique Farrugia à la baguette, Franck Dubosc et Kad Merad pour déclencher les rires ; on se disait que cette association ne pouvait échapper au succès. Au générique de fin de Bis, cette certitude a disparu pour laisser place à une belle déception. Déjà, on se montrera conciliant avec un scénario qui fait dans le recyclage et au dénouement écrit d'avance. Ça donne tout de même l'occasion de faire vibrer la fibre nostalgique de quelques spectateurs au détours de pubs télévisées, musiques ou produits emblématiques des années 1980. En dehors de la relation entre Eric et son père qui apporte un peu d'émotions, une comédie sans éclat qui ne tient pas ses promesses.

     

    Il faut le voir pour : Profiter de vos cheveux tant que vous le pouvez encore !

  • Une histoire américaine

    star 02.jpg

    AFF.jpg

    Il n'a pas réfléchi très longtemps, notre pote Vincent (Vincent Macaigne) a décidé de se rendre à New York pour y retrouver celle qu'il aime. Malheureusement pour lui, Barbara (Kate Moran) semble elle avoir tiré un trait sur leur histoire et s'est même engagé dans une nouvelle relation. Ce n'est pas ce genre de détail qui va faire perdre espoir à Vincent qui essaie de tromper sa solitude dans les bars et c'est là qu'il fera la connaissance de Sofie (Sofie Rimestad). Ils vont passer un petit moment ensemble et cette danoise va même l'accompagner dans sa tentative (désespérée ?) pour reconquérir Barbara.

    01.jpg

    N'est-ce pas une belle preuve d'amour que de voir un homme traverser l'Atlantique pour vous rejoindre ? Si cet acte apparaît plutôt romantique, notre pote Vincent Macaigne a plutôt la dégaine du looser et bien qu'il soit systématiquement éconduit, il garde au fond de son cœur une étincelle qui le rend finalement attachant. Le seul souci c'est qu'Une histoire américaine se repose uniquement sur cette prestation même si le duo formé avec Sofie Rimestad donnait un nouvel élan. On n'est pas plus convaincu par le personnage de Louise dont on s'interroge sur l'utilité dans ce film qui aura du mal à ne pas faire tomber le spectateur dans l'ennui.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de demander une femme en mariage devant son petit-ami, ça risque de créer un malaise.

  • Cinquante nuances de Grey

    star 01.5.jpg

    AFF.jpg

    Pour rendre service à sa pote d'enfance Kate (Eloise Mumford), Anastasia Steele (Dakota Johnson) a accepté de se rendre à Seattle pour mener une interview. C'est ainsi qu'elle va faire la connaissance de Christian Grey (Jamie Dornan), un homme d'affaire de 27 ans à qui tout semble sourire et ce sera une rencontre déterminante pour cette jeune étudiante. Déjà très troublée durant l'entretien, Ana a du mal à le chasser de son esprit et cela semble réciproque puisque Christian réapparaît soudainement dans la boutique où elle travaille. C'est ainsi que leur relation commence et elle s'annonce tumultueuse car cet homme va révéler avoir des goûts assez particuliers.

    01.jpg

    Que celui qui n'a pas entendu parler du succès littéraire de E.L. James prennent 29 coups de fouets (et je sais que certains vont apprécier). Porté à l'écran par Sam Taylor-Johnson, inutile de préciser que Cinquante nuances de Grey était attendu au tournant et en voyant le film on peut quand même se demander pourquoi. En fait, on aurait tout aussi bien pu lui donner le titre de Cinquante clichés pour romance à l'eau de rose parce qu'entre le beau gosse riche, qui sait jouer du piano, piloter un hélico et la jeune étudiante maladroite, qui manque de confiance on a droit à un festival. Les quelques scènes sulfureuses qui ont fait la réputation de l’œuvre pourraient être choquantes si on retournait 20 ans en arrière, aujourd'hui en 2015 c'est comme le film ; plutôt anecdotique.

     

    Il faut le voir pour : Réaménager votre salle de jeux et pas question d'y remettre votre X-Box !

  • Un village presque parfait

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Autrefois, Saint-Loin-La-Mauderne était un village prospère mais de mauvais choix et la crise sont passés par là. Aujourd'hui les habitants sont obligés d'aller en ville pour trouver du travail mais notre pote Germain (Didier Bourdon) n'entend pas baisser les bras aussi facilement. Il est parvenu à obtenir une aide de Bruxelles afin de financer l'ouverture d'une Scop mais avant cela le village doit se doter d'un médecin pour au moins 5 ans. Bien sur, les candidatures ne se bousculent pas au portillon mais ils réussiront tout de même à attirer Maxime (Lorànt Deutsch), reste maintenant à le convaincre de rester ce qui est loin d’être gagné !

     

    01.jpg

    Stéphane Meunier, ce nom doit forcément vous dire quelque chose (enfin surtout pour les amateurs de foot!) puisqu'il s'agit du réalisateur du documentaire Les yeux dans les bleus qui s'intéressait à la consécration des Bleus en 1998. Il signe ainsi sa première incursion au cinéma avec Un village presque parfait qui est en fait le remake d'un succès canadien La grande séduction. L'histoire est plutôt simple et aussi très prévisible rappelant un peu le schéma utilisé dans Bienvenue chez les Ch'tis sans pour autant abuser des bons sentiments. Une comédie simple sans prises de risques qui permet de passer un bon moment de détente.


    Il faut le voir pour : Vous mettre au cricket !

  • Birdman

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    Son avenir se joue dans les prochains jours, notre pote Riggan Thomson (Michael Keaton) a décidé d'adapter Raymond Carver à Broadway, Oui vous avez bien lu, l'interprète culte du célèbre super-héros Birdman monte sur les planches pour relancer sa carrière mais c'est loin d’être évident. Alors que la grande première se rapproche à grands pas, l'un de ses interprètes principaux se retrouve hors-course après avoir reçu un projecteur sur la tête, ce qui n'est pas forcément une grande perte. Il sera vite remplacé par Mike Shiner (Edward Norton), comédien talentueux et populaire mais aussi très imprévisible !

    01.jpg

    Non ce film au titre trompeur n'est pas là pour concurrencer les blockbusters de chez Marvel & DC, bien au contraire ! Déjà, on saluera le retour au premier plan de Michael Keaton, le Batman de la saga de Burton dans un rôle qui semble écrit pour lui. La réalisation du mexicain Alejandro González Iñárritu va elle aussi vous interpeller car Birdman est en fait constitué d'un plan séquence. Si on ne peut que saluer la performance des acteurs (avec un sacré casting) dans cet exercice particulier, pour le spectateur ça reste tout de même assez éprouvant lorsque cela s'étend sur 2H. Un film qui vous entraîne malgré tout irrémédiablement dans sa douce folie.

     

    Il faut le voir pour : Essayer d'aller voir autre chose que les films de super-héros au cinéma !

  • Jupiter : Le destin de l'univers

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Notre pote Jupiter Jones (Mila Kunis) mène une vie plutôt banale à Chicago où elle travaille comme femme de ménage. Comment croire alors qu'elle possède du sang royal extraterrestre ! C'est pourtant ce qui va lui être révélé lorsqu'elle est sauvée par Caine Wise (Channing Tatum) et commence alors pour Jupiter une incroyable aventure qui va la conduire jusqu'aux confins de l'univers. Non seulement elle apprend que nous ne sommes pas seuls dans l'univers mais en plus de cela, la galaxie appartient à une dynastie ancestrale aujourd'hui représentée par Kalique, Titus & Balem Abrasax (Tuppence Middleton, Douglas Booth & Eddie Redmayne).

    01.jpg

    Après l'ambitieux Cloud Atlas, Lana & Andy Wachowsky se lancent encore dans un grand projet avec ce space-opera. On a mis les petits plats dans les grands avec Jupiter : Le destin de l'univers ; c'est un véritable spectacle visuel qui se dévoile avec un écran souvent inondé d'effets spéciaux. Là où on s'interrogeait un peu plus c'est au niveau de l'histoire faussement complexe qui hélas ne se montre pas à la hauteur. On est content pour Mila Kunis qui a le loisir d'essayer de belles robes et Channing Tatum se montre efficace quand il faut passer à l'action (même torse nue) mais on ne retiendra pas beaucoup plus de ce pop-corn movie qui fait passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Vous dire que vous avez certainement du sang royal si vous ne vous êtes jamais fait piquer par une abeille.

  • Le prix à payer

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    Évasions fiscales, inégalité des richesses en croissance constante ; ce sont autant de sujets qui reviennent régulièrement dans notre actualité. C'est un constat édifiant qu'il faut aujourd'hui dresser ; l'Etat-providence qui assurait depuis longtemps la prospérité de tous s'est tout simplement démantelé aux dépens des citoyens. On le sait, les grands groupes internationaux n'hésitent pas à jouer avec le flou réglementaire pour multiplier les filiales dans des paradis fiscaux. Comment expliquer autrement que les îles Caïman, territoire de plus de 40 000 habitants brasse chaque année des milliards de dollars...

    01.jpg

    Inspiré d'un livre écrit par Brigitte Alepin, ce documentaire réalisé par Harold Crooks pointe du doigt le phénomène d'évitement fiscal et ses répercussions sur la vie citoyenne. L'argumentation présentée par Le prix à payer se construit à travers divers témoignages de la part d'acteurs à la fois économique, politique ou tout simplement citoyen. Des interventions dans l'ensemble plutôt compréhensibles pour le spectateur lambda et qui nous éclairent sur les enjeux économiques qui se déroulent actuellement. Sujet captivant qui nous laissera encore un peu plus perplexe sur le monde dans lequel on vit !

     

    Il faut le voir pour : Éviter de trop acheter en ligne !

  • Les jours venus

    star 02.jpg

    AFF.jpg

    Dans sa 61ème année mais à toujours 60 ans, notre pote Romain Goupil (Romain Goupil) doit commencer à songer à sa retraite. Il a même pris les devants en ce qui concerne ses obsèques mais ce réalisateur réfléchit aussi à son prochain film dont il a déjà trouvé l'idée. L'histoire serait centrée sur une caméra provoquant des catastrophes mais Romain éprouve les pires difficultés à développer le récit. Et puis il faut dire également qu'il doit s'occuper de l'association de la Cité qu'il préside avec Marie (Marina Hands) et s'inquiète également de l'opération de son père qui pourrait perdre la vue.

    01.jpg

    Voilà un film très décalé de la part de notre pote Romain Goupil où fiction et réalité s’enchevêtrent. Ceci est d'autant plus vrai que Les jours venus présentent également des images très intimes du réalisateur puisque issues de vidéos provenant de son passé à Sarajevo. Ces séquences extrêmement personnels nous laissent dubitatifs car on se demande ce qu'elles peuvent apporter à l'histoire de ce film en plein montage. Il y a aussi cet humour particulier teinté d'un esprit un peu donneur de leçon qui ne plaira pas à tout le monde. En dépit de quelques rares scènes plutôt marrantes, l’essentiel de ce film a toutes les chances de vous laisser indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux pianos quand vous marchez dans la rue !

  • Gus petit oiseau, grand voyage

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Une première feuille est tombée annonçant la prochaine arrivée de l'Automne. L'heure est donc venue pour Darius et sa famille de partir en migration vers l'Afrique mais une attaque de chats va venir tout bouleverser. Alors que Darius se retrouve très mal en point, un petit oiseau jaune tente de voler à son secours. Cet oiseau rêve de découvrir le monde mais paradoxalement a bien trop peur de quitter son nid douillet. Sa pote d'enfance Cox va ainsi le pousser à voler de ses propres ailes en le convaincant de guider toute la famille de Darius vers l'Afrique mais il n'a pas vraiment le sens de l'orientation. C'est donc un long voyage plein de surprises qui commence pour tous ces oiseaux !

    01.jpg

    Film d'animation franco-belge, visuellement Gus petit oiseau, grand voyage évoque un peu les Drôles d'oiseaux de chez Triggerfish Animation. On a donc des graphismes qui sont dans l'ensemble plutôt plaisants même si on ne va pas s'émerveiller devant l'écran comme on le ferait pour les grands studios. Reste ensuite une histoire qui sur le chemin de l'Afrique (et il sera long) fait passer le spectateur par Paris, la ville lumière et qui va aussi précipiter nos héros dans de drôles de situations qui amuseront surtout les enfants. Un film d'animation sans grandes prétentions qui devrait faire le bonheur des plus petits mais passé un certain age, le charme bat de l'aile !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu'un oiseau peut se perdre en plein vol !