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anne girouard

  • Tout schuss

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    Dans quelques jours notre pote Rosalie (Manon Valentin) va quitter Paris pour s'installer à Vierzon où son beau-père va ouvrir un cabinet de proctologie. Elle n'est pas vraiment enchantée à l'idée de déménager aussi va t-elle demandé à son père, le célèbre écrivain Max Salinger (José Garcia), de venir vivre avec lui. Malheureusement, Rosalie repart déçue et sous le coup de la colère emporte avec elle une clé USB contenant l'unique exemplaire du dernier livre de son père. Si Max veut récupérer son œuvre, il va devoir aller la récupérer auprès de sa fille qui est parie en classe de neige aux Contamines-Montjoie.

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    François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard se sont associés pour la réalisation de cette comédie qui, dès les premiers instants, se lance sur le hors-piste de l'humour. Tout schuss repose quasi exclusivement sur un José Garcia imprévisible et en l’occurrence l'acteur n'hésite pas à en faire des caisses. Son personnage rappelle un peu celui de John John dans People et, au cas où bous ne l'auriez pas compris, ceci est loin d’être un compliment. Quand Max n'est pas à l'écran, ses jeunes partenaires ont l'occasion de se mettre en avant mais là encore les blagues ne volent pas très hauts. Un film désolant, on espère juste que l'équipe de tournage aura bien profité des sports d'hiver.

     


    Il faut le voir pour : Penser à changer de dentifrice !

  • Bis

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    Ils se sont retrouvés à l'occasion d'un dîner dans la maison de campagne en Normandie et c'est une fin de soirée mélancolique pour nos potes Eric & Patrice (Fabian Wolfrom / Franck Dubosc & Antonin Chalon / Kad Merad). Alors qu'ils descendaient à la cave, ils font une chute brutale mais aussi extraordinaire puisqu'ils se réveillent nus et en 1986, quelques jours avant leurs résultats du bac. Cela paraît invraisemblable mais c'est une occasion unique pour Eric de revoir son Père (Gérard Darmon) tandis que Patrice se demande ce que deviendrait sa vie s'il n'avait pas épousé Caroline (Eden Ducourant / Alexandra Lamy) qu'il a justement rencontré à cette époque.

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    Dominique Farrugia à la baguette, Franck Dubosc et Kad Merad pour déclencher les rires ; on se disait que cette association ne pouvait échapper au succès. Au générique de fin de Bis, cette certitude a disparu pour laisser place à une belle déception. Déjà, on se montrera conciliant avec un scénario qui fait dans le recyclage et au dénouement écrit d'avance. Ça donne tout de même l'occasion de faire vibrer la fibre nostalgique de quelques spectateurs au détours de pubs télévisées, musiques ou produits emblématiques des années 1980. En dehors de la relation entre Eric et son père qui apporte un peu d'émotions, une comédie sans éclat qui ne tient pas ses promesses.

     

    Il faut le voir pour : Profiter de vos cheveux tant que vous le pouvez encore !

  • Hôtel Normandy

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    Depuis la mort de son compagnon, Alice (Héléna Noguerra) ne s’intéresse plus du tout aux hommes ce qui inquiète fortement ses potes d’enfance Pénélope & Isabelle (Anne Girouard & Frédérique Bel). En guise de cadeau d’anniversaire, elles décident de lui offrir un beau séjour à l’Hôtel Normandy à Deauville afin qu’elle puisse profiter de la Biennale d’art contemporain. Ce qu’elles ne lui ont pas dit c’est qu’elles ont demandé à un homme de la séduire mais leur plan ne va pas se dérouler comme prévu. Si Alice a bien rencontré quelqu’un ; Jacques (Eric Elmosnino) n’est pas l’homme qui était chargé de la séduire puisqu’il s’agit en fait d’Yvan (Ary Arbittan) … enfin pas tout à fait !

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    Gros quiproquo à Deauville où la princesse Hélène Noguerra va faire connaissance avec ses princes charmants. Charles Nemes (Au bistro du coin, Le séminaire …) nous a habitué à des comédies souvent peu raffinées et il perpétue la tradition avec Hôtel Normandy où on n’a pas vraiment envie de poser les valises. Entre la copine introvertie, celle nymphomane ou le séducteur gaffeur et relou ; on a des personnages qui sont bien à l’image du film à savoir poussif. On pourra juste se consoler avec un casting plutôt rafraîchissant qui, malgré leur générosité, ne parviennent pas à donner plus d’entrain à ce film qui arrache avec beaucoup de peine quelques sourires.

     

    Il faut le voir pour : Ramasser les peintures que vous pouvez trouver dans les poubelles, on ne sait jamais.

  • Au bistro du coin

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    La mort de Jean Valjean, un SDF du quartier, a ému de nombreux habitants et notamment Bertrand (Guy Lecluyse) qui a eu l’initiative d’organiser un spectacle. Avec la collaboration des autres commerçants et habitants, il compte ainsi récolter des fonds et surtout sensibiliser les gens sur le sort des sans-abris. Pour l’occasion, il a demandé à son pote d’enfance Manu (Fred Testot) de lui rendre un service ; utiliser son café Le Chinon 3 pour y faire les répétitions. Alors que le grand jour approche, tout le monde est un peu sur les nerfs et les bouleversements ne manqueront pas de venir rythmer la journée.

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    Au bistro du coin c’est avant tout un concept particulier, un film choral à l’échelle d’un quartier avec comme point d’ancrage le fameux bistro. Autour de ce lieu se tisse alors d’autres histoires plus ou moins bien amenées avec une farandole de comédiens et d’autres qui apparaissent en simples guest-stars. On ne peut pas dire qu’on retrouve réellement la chaleur d’une vie de quartier, on ne s’attache pas à des personnages transparents et les clichés finissent de nous convaincre d’aller boire un coup ailleurs. Allez, je paye ma tournée mais pas pour ce film !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous étonner de voire des gens ne pas traverser le passage piéton quand le feu est vert.