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  • Un village presque parfait

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    Autrefois, Saint-Loin-La-Mauderne était un village prospère mais de mauvais choix et la crise sont passés par là. Aujourd'hui les habitants sont obligés d'aller en ville pour trouver du travail mais notre pote Germain (Didier Bourdon) n'entend pas baisser les bras aussi facilement. Il est parvenu à obtenir une aide de Bruxelles afin de financer l'ouverture d'une Scop mais avant cela le village doit se doter d'un médecin pour au moins 5 ans. Bien sur, les candidatures ne se bousculent pas au portillon mais ils réussiront tout de même à attirer Maxime (Lorànt Deutsch), reste maintenant à le convaincre de rester ce qui est loin d’être gagné !

     

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    Stéphane Meunier, ce nom doit forcément vous dire quelque chose (enfin surtout pour les amateurs de foot!) puisqu'il s'agit du réalisateur du documentaire Les yeux dans les bleus qui s'intéressait à la consécration des Bleus en 1998. Il signe ainsi sa première incursion au cinéma avec Un village presque parfait qui est en fait le remake d'un succès canadien La grande séduction. L'histoire est plutôt simple et aussi très prévisible rappelant un peu le schéma utilisé dans Bienvenue chez les Ch'tis sans pour autant abuser des bons sentiments. Une comédie simple sans prises de risques qui permet de passer un bon moment de détente.


    Il faut le voir pour : Vous mettre au cricket !

  • Les Kaïra

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    Après avoir bouffé leurs grecs, Mousten & Abdelkrim (Franck Gastambide & Medi Sadoun) sont allés faire un tour du coté de leur pote d’enfance Momo (Jib Pocthier) histoire de passer le temps. Et puis en feuilletant quelques magazines, ils tombent sur une annonce pour un boulot de rêve : devenir acteurs porno ! Ils se retrouvent ainsi devant Un producteur (François Damiens) qui est prêt à leur donner une chance s’ils lui rapportent une bande démo. Nos Kaïra doivent donc réaliser une vidéo de leurs plus belles prouesses mais encore faut-il pour cela trouver des femmes. Avec la caisse d’Abdelkrim, ils se rendent donc à Paris mais leurs plans risquent vite de partir en c……. !

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    Salut bande de bâtards ! Après avoir détourné le téléshopping via leur websérie, Les Kaïra reviennent en force au cinéma donnant l’opportunité à Frank Gastambide de réaliser son premier long-métrage. On retrouve ainsi le trio de personnages propulsés en pleine recherche d’un emploi très particulier, un parcours qu’il faut savoir évidemment au second degré. Si les rires s’enchainent dans un premier temps, la comédie a un peu de mal à se renouveler heureusement il y a quelques éclairs avec les irrésistibles imitations de Medi Sadoun et son coming-out. Bien pêchu et rythmé par de sympathiques caméos, si vous avez adhéré à Kaïra-shopping vous ne serez pas déçu par cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Adopter un ours !

  • Bimboland

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    C’était une découverte majeure dans l’histoire de l’ethnologie. Notre pote Cécile (Judith Godrèche) pensait avoir fait la rencontre du dernier peuple d’indigènes encore présent sur notre planète il y a quelque mois. Et puis ce fut le coup de massue lorsqu’à son retour cette peuplade avait succombé aux sirènes de la civilisation massacrant progressivement leur foret en se désaltérant de soda. Elle a perdu tout crédit auprès de ses confrères et les choses ne s’arrangent pas lorsqu’elle apprend que le professeur Laurent Gaspard (Gérard Depardieu) est désormais son maitre de thèse, lui qui lui refuse tous les sujets qu’elle lui propose.

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    Il suffit de se fier au titre de ce film pour savoir ce qui nous attend et ceci n’est évidemment pas pour jouer en la faveur de Bimboland. Cette prétendue comédie est aussi insupportable que l’accent tellement surjoué par Aure Atika qui n’aura jamais autant brillé par son inutilité. Le casting était pourtant résolument orienté pour nous offrir de bons moments avec notamment Judith Godrèche, Dany Boon et même le grand Gérard Depardieu. Malheureusement, il ne suffit pas d’avoir une belle liste de comédiens pour nous faire rire et Ariel Zeitoun devra se résoudre à trainer ce film comme l’une de ses plus belles casseroles !

  • La croisière

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    Hortense (Charlotte de Turckheim) est heureuse, elle vient de remporter une croisière pour elle et son mari ; dépaysement garanti pour ce couple de fermiers. Seulement son mari est peu enthousiaste ; il aurait préféré rester auprès de ses 50 cochons que d’aller se pavaner sur ce magnifique bateau et d’ailleurs, il profite d’un moment d’inattention pour se planquer. Il sera difficile de le retrouver parmi les milliers de passagers parmi lesquels Hortense va se faire de véritables potes d’enfance. Il y a Alix (Marilou Berry), la parisienne stressée (pléonasme ?) ; Chloé (Nora Arnezeder), cleptomane compulsive ou encore Raphael (Antoine Duléry), passager clandestin et déguisé pour épier sa femme.

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    Il y a une certaine part de rêve lorsqu’on évoque les croisières (je mets de coté le Titanic bien entendu) et ce film joue là-dessus. Il faut dire aussi qu’en matière de placement de produit, c’est une vitrine ouverte sur les croisières de chez MSC qui fait valoir ses majestueux bateaux pour attirer l’œil du futur client … euh pardon du spectateur. On en oublierait presque qu’on est devant un film et non pas une publicité car La croisière est loin de provoquer des vagues de rires. Tout y est extrêmement poussif aussi bien dans l’interprétation des personnages que dans le niveau de l’humour proposé. Jean Benguigui ne cesse de marteler que nous sommes les bienvenus à bord mais pas sur qu’on ait envie d’embarquer dans ce qui ressemble plus à une galère !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus être surpris de voir un sac à main avec des pattes.

  • Fatal

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    En quelques titres, Fatal Bazooka (Michael Youn) est devenu la star du rap qui fait le buzz dans le monde entier. Le succès aidant, il mène une vie majestueuse cédant à tous les excès et sa dernière folie est d'ailleurs l'ouverture de son propre parc d'attractions : Fataland. Seulement à trop se reposer sur ses lauriers, Fatal voit arriver un rival qui va lui faire mal (si vous vous posez la question, la rime c'est fait exprès) en la personne de Chris Prolls (Stéphane Rousseau), nouvelle star de l'électro-pop. Quand ce dernier rafle toutes les récompenses aux Music Awards de la Musique, Fatal pète un plomb et précipite sa chute.

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    Personnage créé à l'occasion d'un des délires du célèbre animateur de M6, Fatal Bazooka accède donc à la postérité en devenant le héros d'un film. C'est également l'occasion pour Michael Youn de signer sa première réalisation et de donner naissance à une comédie à l'image de son créateur : souvent irrévérencieux et assez barge. On peut quand même s'étonner que Fatal ne soit pas allé un peu plus loin dans son humour primaire à croire que Youn s'est pas mal assagi avec le poids des années. Une bonne comédie qui réussit la mission de nous divertir à la condition évidemment que vous ne soyez pas allergique aux pitreries de l'artiste.

     

    Il faut le voir pour : Foutre ta cagoule !!

  • Le séminaire

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    Direction Paris pour Jean-Guy Lecointre (Gérard Chaillou) et ses employés afin d’y suivre un séminaire qui devrait leur permettre de renforcer un esprit d’équipe déficient. C’est pas gagné lorsqu’on connait les personnes qui l’entourent : Hervé, Jean-Claude, Jeanne, Maeva & Philippe (Bruno Solo, Yvan Le Bolloc’h, Jeanne Savary, Armelle & Alain Bouzigues) ne peuvent passer un instant sans que cela tourne au pugilat. Pour Hervé, ce séminaire est une vraie farce tandis que pour Jean-Claude, la montée sur Paris est l’occasion de retrouver sa femme qui l’a quitté.

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    Après une première adaptation sur le grand écran plutôt réussi, la série télévisée Caméra Café joue les prolongations confiant cette fois la réalisation à Charles Némes. Commençons avec le seul point positif, on retrouve avec plaisir une bonne partie de la troupe qui nous a tant fait rire avec en première ligne Bruno Solo & Yvan Le Bolloc’h. Par contre on déchante vite à cause du rythme, Le séminaire est très haché et l’osmose entre les personnages est loin de crever l’écran. Il est temps de terminer ce café avant qu’il ne soit trop froid !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas essayer de faire la course avec le TGV, c’est perdu d’avance !