Les jours venus
Dans sa 61ème année mais à toujours 60 ans, notre pote Romain Goupil (Romain Goupil) doit commencer à songer à sa retraite. Il a même pris les devants en ce qui concerne ses obsèques mais ce réalisateur réfléchit aussi à son prochain film dont il a déjà trouvé l'idée. L'histoire serait centrée sur une caméra provoquant des catastrophes mais Romain éprouve les pires difficultés à développer le récit. Et puis il faut dire également qu'il doit s'occuper de l'association de la Cité qu'il préside avec Marie (Marina Hands) et s'inquiète également de l'opération de son père qui pourrait perdre la vue.
Voilà un film très décalé de la part de notre pote Romain Goupil où fiction et réalité s’enchevêtrent. Ceci est d'autant plus vrai que Les jours venus présentent également des images très intimes du réalisateur puisque issues de vidéos provenant de son passé à Sarajevo. Ces séquences extrêmement personnels nous laissent dubitatifs car on se demande ce qu'elles peuvent apporter à l'histoire de ce film en plein montage. Il y a aussi cet humour particulier teinté d'un esprit un peu donneur de leçon qui ne plaira pas à tout le monde. En dépit de quelques rares scènes plutôt marrantes, l’essentiel de ce film a toutes les chances de vous laisser indifférent.
Il faut le voir pour : Faire attention aux pianos quand vous marchez dans la rue !