Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2015 - Page 20

  • Charlie Mortdecai

    star 02.jpg

    AFF.jpg

    Bien qu’il arbore fièrement sa nouvelle moustache, notre pote Charlie Mortdecai (Johnny Depp) a d’autres soucis en tête comme ses ressources financières. Comme lui rappelle si bien sa femme Johanna (Gwyneth Paltrow), ils seront bientôt sur la paille et sont même déjà en train de vendre quelques effets personnels pour s’en sortir. La solution pourrait venir de l’Inspecteur Martland (Ewan McGregor) qui a besoin des services de Charlie afin de retrouver une toile de Goya qui a été volée. Cette peinture aurait été confiée à Bronwen (Norma Atallah) pour être restaurée mais celle-ci a été retrouvée morte ce qui laisse à croire qu’elle aurait fait une découverte importante.

    01.jpg

    Avant toute chose, il convient de préciser que Charlie Mortdecai doit se regarder avec beaucoup de second degré tant par son histoire que par l’interprétation des acteurs qui n’hésitent pas à surjouer. Le genre de rôle que Johnny Depp maitrise depuis quelques années maintenant et à moins de l’adorer, il faut avouer qu’il ne nous amuse plus vraiment. A partir de là il est donc difficile d’apprécier cette comédie aux traits grossiers, aux gags répétitifs même si elle propose un mixte pas non plus désagréable entre humour, action et enquête policière. Un film devant lequel on ne s’enthousiasme pas vraiment.

     

    Il faut le voir pour : Porter une moustache !

  • Taken 3

    star 01.5.jpg

    AFF.jpg

    Alors que sa relation avec Stuart (Dougray Scott) bat sérieusement de l’aile, notre pote Lenore (Famke Janssen) sait qu’elle peut toujours compter sur le soutien de son ex-mari. D’ailleurs entre eux, l’étincelle semble renaitre mais Bryan Mills (Liam Neeson) est dévasté lorsqu’il découvre le corps sans vie de Lenore chez lui et qu’on lui a tendu un piège. Alors que la police s’apprêtait à l’arrêter, il prend la fuite afin de découvrir la vérité et Bryan prévient immédiatement sa fille Kim (Maggie Grace). Avec les flics aux trousses, il va devoir se montrer discret tout en menant sa propre enquête et il risque d’avoir des surprises !

    01.jpg

    Après Paris & Istanbul, on retrouve donc notre pote Liam Neeson a.k.a Bryan Mills chez lui aux États-Unis où il semble avoir repris une vie normale mais ça ne saurait durer. Cette fois notre héros va devoir traquer l’assassin de sa femme, un scénario aussi sommaire qu’invraisemblable l’essentiel étant de nous refourguer un énième film d’action. Olivier Megaton rempile mais ne se montre pas plus prolifique que précédemment si bien que Taken 3 n’offre pas de scènes dignes de ce nom. On attendait un second souffle avec l’apparition de Forest Whitaker au casting mais en dehors de résoudre ses enquêtes en mangeant un bagel tout en triturant sa pièce de jeu d’échecs, il n’a aucune influence.

     

    Il faut le voir pour : Prendre la boisson de la 4ème rangée du frigo !

     

    En savoir plus sur Taken ?

    En savoir plus sur Taken 2 ?

  • Une merveilleuse histoire du temps

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Université de Cambridge dans les années 1960. Étudiant passionné par les Sciences et faisant preuve d’extraordinaires connaissances, notre pote Stephen Hawking (Eddie Redmayne) a l’esprit ailleurs ces derniers jours. En fait, depuis sa rencontre avec la belle Jane Wilde (Felicity Jones) celle-ci ne quitte plus ses pensées et très vite un couple se forme. Alors qu’il travaille sur une théorie sur le thème de l’Espace-temps, Stephen est soudain victime d’un accident neurologique. Il ne parvient plus à contrôler certains de ses muscles mais le plus grave c’est que les médecins lui prédisent qu’il ne lui restera plus que 2 ans à vivre. Malgré cette nouvelle bouleversante, Jane va rester à ses cotés et devenir sa femme.

    01.jpg

    Il est l’homme qui a éclairci la question des trous noirs, il est l’un des scientifiques les plus connus à travers le monde ; la vie de notre pote Stephen Hawking se dévoile à travers Une merveilleuse histoire du temps. Un biopic dans lequel on ne peut évidemment pas passer à coté de la remarquable performance d’Eddie Redmayne qui crève l’écran et il ne faut pas oublier ses partenaires à commencer par la charmante Felicity Jones. Au-delà de ces prestations, le film reste cependant assez classique dans son déroulement alors qu’on aurait pu s’attendre à ce que les recherches sur l’Espace-temps offre un visage un peu plus personnel à ce portrait. Un hommage mérité pour un homme qui laissera encore un peu plus son nom dans l’histoire.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une excuse pour justifier votre abonnement à Penthouse !

  • Someone you love

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Thomas Jacob (Mikael Persbrandt) est chanteur et compositeur, il connait le succès depuis ces dernières années et est de retour au Danemark. C’est en fait à la demande de sa productrice et pote d’enfance Molly (Trine Dyrholm) qu’il est revenu dans son pays afin d’y enregistrer son prochain album. La seule famille qui lui reste ici est sa fille Julie (Birgitte Hjort Sørensen) avec qui les relations sont glaciales et son petit-fils Noah (Sofus Rønnov). Alors que Julie était venue une nouvelle fois réclamer de l’argent, elle revient par la suite pour annoncer à son père qu’elle doit suivre une cure de désintoxication de 6 semaines. N’ayant personne d’autres sur qui compter, elle va lui confier la garde de Noah.

    01.jpg

    Avec Someone you love, nous avons le portrait de Thomas Jacob ; musicien qui a construit sa carrière et son succès aux dépens de sa vie privée. Il devra quitter sa tenue d’artiste solitaire pour enfiler celle moins confortable de père et grand-père et cela s’accompagne d’une remise en question évidemment attendu. Il est certain que le scénario ne propose rien pour surprendre le spectateur et on se contentera donc d’un tandem Mikael Persbrandt / Sofus Rønnov est en parfaite osmose. Quant à la réalisation de la danoise Pernille Fischer Christensen, si elle évite le piège du mélo facile elle ne parvient pas non plus à transcender cette histoire.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de ménage de parler moins fort !!

  • La grande aventure de Maya l’abeille

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Ce sont les premiers battements d’ailes pour notre pote Maya qui se montre immédiatement très curieuse. Elle découvre d’abord son essaim dans lequel les abeilles récoltent le pollen et en continuant son chemin, elle entrevoit la lumière du jour. C’est une immense prairie qui s’offre à elle et c’est là qu’elle va rencontrer Flip la sauterelle qui va la raccompagner car les dangers ne manquent pas dehors ! De retour à l’essaim, Maya va devoir aller à l’école où Willi devient rapidement son nouveau pote d’enfance mais son comportement extraverti attire l’attention de Buzzlina, la conseillère de la reine qui complote quelque chose.

    01.jpg

    Qui l'eût cru mais il faut remonter jusqu’en 1912 pour connaitre les origines de ce personnage crée par l’auteur allemand Waldemar Bonsels. Sur papier ou sur le petit écran, cette héroïne a bercé et berce encore l’enfance de milliers de spectateurs et cette arrivée au cinéma semble donc naturel. Les graphismes tout comme les personnages sont mignons à défaut d’être merveilleux, un peu d’humour et quelques chansons assurés par Jenifer et Christophe Maé parsèment l’aventure ; La grande aventure de Maya l’abeille remplit son devoir. Un esprit très bon enfant qui fait qu’il s’adresse d’abord aux plus petits quant à ceux qui sentent vibrer la fibre nostalgique, ils se laisseront peut-être aussi tenter.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser de coté les Bousiers !

  • Disparue en hiver

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Tout a commencé dans ce restaurant où notre pote Daniel (Kad Merad) a ses habitudes où il a croisé le regard d’une jeune femme. Alors qu’il s’apprêtait à partir, cette dernière l’aborde pour être déposée quelque part mais elle a aussi une idée derrière la tête. Alors que la voiture se retrouve au beau milieu de la foret, elle fait une proposition indécente que Daniel refuse net et il décide d’abandonner sa passagère. Le lendemain, en rendant visite à Mme Savielli (Marie-Paule Von Roesgen), il apprend que sa petite-fille Laura (Lola Creton) n’est pas rentrée de la nuit et il se trouve qu’il s’agit de la fille qu’il a rencontrée hier.

    01.jpg

    A travers son scénario et son ambiance glaciale, Disparue en hiver nous fait un peu penser à ces thrillers venus du grand nord. Hélas, la comparaison s’arrête là car dans le cas présent, l’intrigue est bien trop mince et manque de rebondissements pour alimenter le suspense et donc notre intérêt. Si Kad Merad sait se montrer convaincant, le personnage de Daniel se montre lui très conventionnel avec son enquête où l’on retrouve en filigrane une blessure personnelle pas encore refermée. Cette réalisation de Christophe Lamotte a la chance de connaitre une sortie sur le grand écran mais a davantage des allures de téléfilm peu ambitieux.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer des cassettes au cas où ...

  • 108 rois-démons

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Le XIIème siècle en Chine. Une terrible nouvelle se répand dans tout le Royaume ; l’Empereur est mort au Temple rouge tué par les 108 rois-démons. Son fils Duan devient alors le nouveau souverain mais en raison de son jeune âge, les pouvoirs seront pour le moment confiés au Régent Gao. Personne n’imagine alors que ce dernier est en fait un traitre mis à part peut-être celui que l’on surnomme désormais Tête-de-léopard qui était au Temple rouge lorsque son Empereur a été tué. Il s’est battu pour le protéger mais n’a rien pu faire et se retrouve maintenant prisonnier ; l’heure de son exécution est venue. Alors que la mort lui semblait promise, un certain Tourbillon-noir lui vient en aide et ce sera le point de départ d’une grande aventure.

    01.jpg

    On ne dirait pas comme ça mais on a devant nos yeux une réalisation française que l’on doit à Pascal Morelli. Pour se distinguer de la pléthore de films d’animation auquel on a droit chaque année, il a pris un pari plutôt osé en mixant images de synthèses e motion capture donnant ainsi un réalisme saisissant quand on voit évoluer les personnages. Le souci c’est que le reste ne suit pas avec des scènes qui manquent de dynamisme, des phases d’action trop statiques et n’offrant rien en termes de spectacle, des personnages sous-exploités ou encore un doublage parfois douteux. Le projet de départ des 108 rois-démons était séduisant mais il faut reconnaitre qu’au final on est loin d’être conquis !

     

    Il faut le voir pour : Eviter les gâteaux aux sésames !

  • Loin des hommes

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    1954 en Algérie. Le pays est en guerre ; les rebelles algériens ont pris les armes afin que soit proclamé l’indépendance, un combat qui fera couler beaucoup de sang. C’est dans ce climat délétère que notre pote Daru (Viggo Mortensen) tente de faire son travail : instruire les enfants. Un soir, il rçoit la visite d’un gendarme accompagné d’un prisonnier et on lui confie alors une mission sans lui laisser réellement le choix. Daru devra amener Mohamed (Reda Kateb) jusqu’à la ville voisine où il sera jugé pour le meurtre de son cousin. Le maitre d’école sait par avance que cet homme est destiné à une mort certaine et refuse dans un premier temps de l’accompagner mais les évènements le forceront à changer d’avis.

    01.jpg

    Avec en toile de fonds la guerre d’indépendance de l’Algérie, cette adaptation libre de la nouvelle L’hôte d’Albert Camus met en lumière les destins croisés de deux hommes très différents. Une rencontre qui va se prolonger à travers un voyage initiatique qui va se dérouler au cœur d’un tourbillon de violence. Inutile de cacher que l’atout principal du film reste d’abord le tandem vedette Viggo Mortensen / Reda Kateb. Non seulement tous deux livrent une prestation d’une parfaite justesse mais il faut aussi souligner la réalisation sobre mais tellement efficace de David Oelhoffen. Loin des hommes se montre plutôt discret mais mérite amplement qu’on s’y intéresse.

     

    Il faut le voir pour : Garder sur vous un tube de lait concentré, ça peut être utile !

  • Heinrich Himmler : A decent one

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Alors que la Seconde Guerre Mondiale arrive à son terme, des soldats américains occupent la maison où habite la famille de l’officier allemand Heinrich Himmler. De nombreux documents y sont découverts et c’est à travers essentiellement de correspondances mais aussi de vidéos que la cinéaste Vanessa Lapa va reconstituer la trajectoire de cet homme. Dès sa plus grande jeunesse Himmler va faire preuve d’un nationalisme exacerbé qui va rapidement le conduire à prendre le commandement d’une section SS. Il gravira les échelons au fil des années en développant cette milice mais aussi en s’imposant comme l’un des hommes les plus fidèles d’Adolf Hitler.

    01.jpg

    Il a été le bras droit d’Adolf Hitler et donc l’un des grands responsables des exterminations perpétrés dans les camps de concentration. Avec Heinrich Himmler : A decent one, nous avons un documentaire qui a la spécificité de se construire à partir de documents personnels et plus particulièrement des correspondances de l’officier avec ses proches. Plongés dans cette intimité, l’intérêt se porte donc sur les différents propos échangés à partir desquels le spectateur aura la charge de faire le tri. Quant aux images, elles s’avèrent beaucoup moins riches en termes d’informations mais illustrent l’abomination qu’a provoquée celui qui s’estime comme un homme "décent".

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une bonne famille doit avoir au moins 4 enfants pour le salut de la nation !

  • La nuit au musée : Le secret des Pharaons

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    C’est une soirée spéciale au Musée d’Histoire Naturelle de New York et le spectacle organisé par notre pote Larry Daley (Ben Stiller) se déroulait parfaitement … du moins au début. Soudainement, toutes les pièces du musée qui avaient pris vie ont perdu la tête transformant la soirée en cauchemar. Larry comprendra plus tard que ceci est du à la tablette d’Ahkmenrah qui semble se désagréger sans que l’on sache pourquoi. Afin d’en savoir plus à ce sujet, notre veilleur de nuit va devoir se rendre an Angleterre où sont conservés les parents d’Ahkmenrah (Rami Malek) qui pourront lui dévoiler les secrets renfermés par cette tablette.

    01.jpg

    On quitte cette fois les États-Unis pour l’Angleterre où un nouveau musée va prendre vie sous nos yeux et sous l’égide de notre fidèle Ben Stiller. S’il n’y a pas de grosses révolutions en vue, La nuit au musée : Le secret des Pharaons remplit aisément sa mission de divertir le spectateur. L’action et l’humour sont au rendez-vous et il est à noter également un excellent caméo de la part de notre pote Hugh Jackman. C’est la fin d’une saga (à moins qu’un spin-off ne soit lancé avec Rebel Wilson) et celle-ci est d’autant plus chargée d’émotions qu’on y découvre Robin Williams dans un de ces derniers rôles. La magie est répétitive mais opère encore un peu pour faire plaisir aux spectateurs de tout âge.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à neutraliser des lions avec une simple lampe-torche !