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Premières Impressions 2015 - Page 21

  • Souvenirs de Marnie

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    Anna vient d’avoir une nouvelle crise d’asthme ce qui inquiète au plus haut point sa mère adoptive Yoriko. Pour la remettre d’aplomb, on a décidé de lui faire quitter Sapporo pendant quelques temps et Anna ira ainsi rejoindre son oncle Kiyomasa Oiwa et sa tante Setsu. L’air pur devrait lui faire le plus grand bien mais cette jeune fille de 12 ans éprouve également un profond mal-être. Au cours d’une promenade, elle va se retrouver face à une somptueuse villa qui lui donne une étrange impression ; comme si cette maison lui était familière. C’est aussi là qu’habite une jeune fille du nom de Marnie qui va rapidement devenir sa nouvelle pote d’enfance jusqu’à s’immiscer dans ses rêves.

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    Parce qu’une page s’est tournée depuis le départ du légendaire Hayao Miyazaki ; on attendait non sans impatience ce nouveau (et dernier ?) film des Studios Ghibli. C’est Hiromasa Yonebayashi qui s’est déjà illustré avec Arrietty le petit monde des chapardeurs qui se charge d’adapter le roman de Joan G. Robinson. Il n’y a pas de surprises coté graphismes et animation, ça reste toujours aussi beau, coloré et extrêmement fluide. L’histoire de Souvenirs de Marnie risque par contre de perturber pas mal de spectateurs ; pendant longtemps on s’interroge sur ce lien qui unit Marnie à Anna apportant une certaine confusion. Il faut attendre les derniers moments pour avoir l’éclairage qui amène soudain une profonde tristesse jusqu’à nous prendre aux tripes. Un Coup de cœur Ciné2909 pour saluer ce film magnifique mais aussi un studio qui restera gravé dans nos mémoires !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à ramer, ça peut toujours servir !

  • Bébé tigre

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    Originaire du Pendjab, notre pote Many (Harmandeep Palminder) est arrivé en France à l’âge de 15 ans pour travailler et pouvoir ainsi envoyer de l’argent à ses parents. Les choses ne se déroulent pas comme prévu et il sera confié à une famille d’accueil et avant de pouvoir travailler, il devra obtenir un diplôme. Deux ans plus tard, le jeune garçon est scolarisé avec des résultats encourageants mais il tient aussi plus que tout à subvenir aux besoins de sa famille restée en Inde. En dépit des conseils que lui prodigue son entourage, Many travaille régulièrement au noir et cherche d’ailleurs un job pour les prochaines vacances. C’est ainsi qu’il entre en contact avec Kamal (Vikram Sharma).

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    Bébé tigre s’intéresse ainsi au parcours d’un jeune immigré indien dans notre pays et sur lequel pèsent de lourdes responsabilités familiales. L’histoire nous est plus que familière ; notre héros devant à tout prix aider les siens, cherche à se faire du fric quitte à côtoyer les mauvaises personnes. Si ce scénario n’arrive en aucun cas à se démarquer, on apprécie par contre l’interprétation de l’ensemble d’un casting rafraichissant à commencer par un Harmandeep Palminder qui réussit une belle prestation pour son tout premier rôle. Un premier long-métrage engagé et plutôt réussi pour notre pote Cyprien Vial toutefois sans se montrer exceptionnel.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une chanson si vous voulez vous réconcilier avec votre copine !

  • Wild

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    Le Pacific Crest Trail, une randonnée pédestre de plus de 1600 km reliant le Mexique au Canada ; c’est le défi que va relever notre pote Cheryl Strayed (Bobbi Strayed Lindstrom / Reese Whiterspoon). Un parcours extrêmement difficile qui nécessite une grande préparation et de l’entrainement car il s’étend sur plusieurs mois. Cette jeune femme n’a pourtant jamais été une grande sportive mais elle avait besoin de faire un point sur ce qu’est devenue sa vie. Cheryl a traversé de nombreuses épreuves au cours de son existence et un nouvel évènement dramatique va la conduire à emprunter de mauvais chemins et de se laisser aller à de nombreux excès.

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    Après avoir adapté à l’écran le biopic de Ron Woodroof dans Dallas Buyers Club, Jean-Marc Vallée s’intéresse cette fois à la véritable expérience de Cheryl Strayed. On entre vite de plein pied dans cette randonnée qui a d’abord des allures de retour à la nature pour se transformer progressivement en quête spirituelle. Les souvenirs du personnage affluent tout au long de son périple pour nous faire découvrir les motivations qui l’ont conduite à s’engager dans une telle épreuve. Une aventure en grande partie solitaire et qui fait ainsi briller Reese Whiterspoon délivrant une performance prodigieuse avec ce rôle touchant. Un portrait magnifique et poignant à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Planifier une randonnée pour vos prochains congés !

  • La dame en noir 2 : L’ange de la mort

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    1941. Les bombes pleuvent sur Londres et afin de les protéger, un groupe d’enfants va être évacué par Jean Hogg & Eve Parkins (Helen McCrory & Phoebe Fox). Alors que le train s’apprête à partir, le petit Edward (Oaklee Pendergast) les rejoint. Ce garçon désormais orphelin a eu le malheur de voir sa mission bombardée et depuis ce drame il est resté muet. Ils vont ainsi rejoindre une demeure abandonnée située à Crythin Gifford mais très vite des évènements étranges se manifestent. Pour Eve c’est certain ; elle a ressenti la présence d’une autre personne dans cette maison et ses intentions sont loin d’être bienveillantes.

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    Déjà que le premier épisode ne m’avait pas laissé de grands souvenirs, voilà que cette suite se passe également des services de Daniel Radcliffe. La dame en noir 2 : L’ange de la mort se déroulant 40 ans après son prédécesseur, ce sont de nouveaux protagonistes qui font leur apparition. Avec une histoire qui prend racine en pleine Seconde Guerre Mondiale, on s’attendait à ce que le film tire davantage profit de cette atmosphère particulière mais ce n’est pas le cas. On préfère revenir à ce qui caractérise le Jump scare avec les banales portes grinçantes et  apparitions inopinées pour tenter de surprendre les spectateurs. A la recherche de grands frissons ? Allez voir ailleurs !

     

    Il faut le voir pour : Garder le sourire !

     

    En savoir plus sur La dame en noir ?

  • Joker

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    Notre pote Nick Wild (Jason Statham) vit dans le Nevada et plus exactement à Las Vegas et son plus grand souhait serait de quitter à jamais cette ville. Souvent, il s’imagine à bord d’un bateau naviguant sur les eaux qui bordent la Corse et le retour à la réalité est cruel. Pour gagner sa vie, il joue les chaperons pour ceux qui veulent profiter de cette ville mais il peut aussi être amené à se retrousser les manches. C’est d’ailleurs ce que lui a demandé Holly (Dominik García-Lorido) qui a vécu une terrible nuit au terme de laquelle elle a été sévèrement brutalisée et abandonnée à proximité d’un hôpital. Grâce à son réseau, Nick retrouve vite le nom du coupable : Danny DeMarco (Milo Ventimiglia) !

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    Tous ceux qui se font tabasser à Vegas restent à Vegas notamment lorsque c’est notre pote Jason Statham qui distribue les mandales. A priori, Joker peut faire penser à un énième film d’action où l’acteur britannique ne va s’exprimer qu’avec ses poings mais cette adaptation du roman Heat de William Goldman s’intéresse davantage au portrait de notre héros. Le film de Simon West parvient ainsi à prendre parfois des directions assez inattendues aux dépens des phases d’action (magnifiquement supervisées par le hongkongais Corey Yuen) qui se font rares. Avec une carte de crédit, un cendrier ou des couverts, il sait comment faire mal et nous on est content d’avoir un film plutôt fun mais n’attendez surtout pas à y voir de l’action non-stop.

     

    Il faut le voir pour : Tenter votre chance au Blackjack quand vous irez à Las Vegas !

  • Les nouveaux sauvages

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    Notre pote Diego (Leonardo Sbaraglia) a crevé un pneu et alors qu’il s’efforce de la changer sur le bas-côté, une voiture s’arrête. Manque de chance, il s’agit de l’homme qu’il a légèrement insulté quelques minutes auparavant lorsque celui-ci l’empêchait de le dépasser. Les retrouvailles s’annoncent pour le moins explosives ! En parlant de ça, notre pote Simon Fisher (Ricardo Darín) a lui aussi des soucis avec son véhicule qui a été conduit à la fourrière. Un évènement à priori quelconque mais qui va déclencher toute une série de malheurs qui changeront sa vie. Un mariage qui dégénère, un avion qui pique du nez ou encore un restaurant où l’on sert de la mort-aux-rats ; en Argentine on peut assouvir sa vengeance sous toutes ses formes !

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    La vengeance est un plat qui se mange froid et elle est servie ici sous la forme d’un plateau dégustation assaisonné d’une délicieuse dose d’humour. Les nouveaux sauvages n’est pas à proprement parler un film puisqu’il se compose de 6 histoires indépendantes les unes des autres mais toutes réalisées par Damián Szifrón. C’est donc sur un thème commun que s’articulent les différentes histoires avec toutefois un mot d’ordre : nous faire rire ! A la manière des montagnes russes, il y a d’abord les bas avec ce petit temps pour que chaque nouveau récit démarre et puis les sommets où le comique prend le dessus pour notre plus grand plaisir. Une comédie imprévisible et qui fait du bien aux spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Rester prudent lorsqu’on vous offre des billets d’avion gratuits.

  • L’interview qui tue

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    WTF, Eminem est gay ?! Quelle autre émission que Skylark Tonight aurait pu obtenir un tel scoop. Toujours est-il que le show télévisé cartonne depuis l’arrivée du producteur Aaron Rappaport (Seth Rogen), pote d’enfance du présentateur vedette Dave Skylark (James Franco). 10 ans de collaboration et de succès mais la réputation d’Aaron s’est construit autour d’exclusivités people sans grand intérêt. C’est ainsi que nos deux amis décident de passer aux choses sérieuses et lancent l’idée folle d’aller interviewer Kim Jong-Un (Randall Park), le leader despotique de la Corée du Nord. Le pire dans tout ça, c’est qu’ils obtiennent une réponse positive mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque la CIA va les contacter pour planifier le meurtre de Kim Jong-Un !

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    Voilà donc le film qui s’est bien malgré lui fait une publicité retentissante allant jusqu’à provoquer un incident diplomatique entre les États-Unis et la Corée du Nord. Revenons au cinéma ; après avoir provoqué la fin du monde le duo de réalisateurs Seth Rogen / Evan Goldberg signent leur seconde collaboration pour aller titiller (et pas qu’un peu) le dictateur Kim Jong-Un. Impossible de manquer notre pote James Franco qui s’éclate comme un gamin dans L’interview qui tue à coups de Margaritas et sur fonds de Katy Perry. L’humour grotesque est donc toujours au rendez-vous et si au final cette comédie offre quelques moments marrants cela n’est jamais au point de s’en mordre les doigts. Pas génial mais juste assez sympa pour passer le temps.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que votre femme porte de vraies lunettes !

  • Les souvenirs

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    Alors que notre pote Romain (Mathieu Spinosi) vient de perdre son grand-père, il apprend que sa Grand-mère (Annie Cordy) a eu un petit accident qui l’a conduit à l’hôpital. C’est son Père (Michel Blanc) qui lui a annoncé la nouvelle et qui se montre très inquiet pour sa mère au point de prendre la décision de l’envoyer en maison de retraite. Dès qu’il le peut, Romain va lui rendre visite jusqu’au jour où elle disparait sans en informer quiconque. Il faudra attendre que le jeune homme reçoive une carte postale pour découvrir que sa grand-mère est partie dans la région de son enfant à Étretat en Normandie.

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    Voilà donc le second roman de David Foenkinos à être adapté sur le grand écran et c’est notre pote Jean-Paul Rouve qui s’en charge. Avec les présences d’Annie Cordy, Chantal Lauby et Michel Blanc ; on se disait que ce casting de qualité ne pouvait pas nous décevoir hélas Les souvenirs est d’une terrible indigence. En cause d’abord un rythme incroyablement ronronnant, des personnages sans relief et des situations comiques souvent poussives (clin d’œil à William Lebghil pas très dépaysé par rapport à son rôle dans la série Soda). Tout cela fait que ce film se montre creux particulièrement en termes d’émotions et il ne risque pas de rester très longtemps dans nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Acheter des Twix la prochaine fois que vous irez à la station-service et en profiter pour demander quelques conseils.

  • Ben-Hur

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    Cela fait des années qu’il n’avait pas mis pied en Judée et c’est en tant que chef de la garnison romaine que Messala (Stephen Boyd) fait son retour. Il a en plus de ça le bonheur de revoir son pote d’enfance Judas Ben-Hur (Charlton Heston) mais les joies de ces retrouvailles seront de courte durée. Les deux hommes qui étaient autrefois comme des frères vont devenir d’intimes ennemis. Tout commence lors d’un incident survenu durant un défilé en l’honneur du gouverneur Valerius Gratius (Mino Doro) au terme duquel Ben-Hur sera envoyé aux galères tandis que sa mère Miriam (Martha Scott) et sa sœur Tirzah (Cathy O’Donnell) connaitront les horreurs de la prison. Pendant des années, il devra subir les pires châtiments avant de pouvoir revenir en Judée pour y défier Messala !

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    Un budget énorme pour l’époque, des décors grandioses, un film spectaculaire qui s’étend sur plus de 3H30 ; c’est sur on a vu les choses en grand. C’est évidemment avec les yeux ébahis qu’on découvre cette histoire d’amitié brisé, qu’on accompagne notre pote Charlton Heston dans son incroyable périple avant d’enclencher sa vengeance. Les superlatifs manquent lorsqu’il s’agit de parler de Ben-Hur qui aura marqué l’histoire en raflant rien moins que 11 récompenses lors de la cérémonie des Oscars en 1960. Incontestablement, ce film de William Wyler aura contribué à écrire la légende du Péplum et aujourd’hui encore il reste l’un des plus grands chefs d’œuvre du Septième art.

     

    La scène culte à ne pas louper : La course de chars !

  • Hard Day

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    Sale période pour notre pote Ko Gun-Su (Lee Seon-gyoon) qui s’apprêtait à mettre en bière sa mère récemment disparue et il est alors appelé d’urgence par ses collègues de la brigade criminelle. Son service fait l’objet d’un contrôle de l’inspection et disons que ce lieutenant de police et ses partenaires auraient peut-être touché de l’argent de manière pas très légale. Il doit donc se rendre en vitesse au bureau mais sur la route, en voulant éviter un chien, il percute un homme qui meurt sur le coup. Dans la panique Gun-Su décide de mettre le corps dans son coffre et il va vite devoir trouver un moyen de s’en débarrasser.

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    Entre ce flic qui décide de maquiller un crime et ses collègues véreux, Hard Day ne va pas faire du bien à l’image des forces de l’ordre. On ne peut pas dire non plus que le scénario de ce policier coréen va révolutionner le genre ce qui ne l’empêche pas d’être particulièrement efficace. Pour son premier long-métrage, le réalisateur Kim Seong-hun fait du bon boulot avec une mise en scène dynamique où s’ajoutent également notes d’humour et de la bonne baston. Sans jamais se montrer réellement étincelant, il y a là largement de quoi contenter le spectateur qui trouvera un divertissement digne de ce nom.

     

    Il faut le voir pour : Penser à récupérer le portable avant de vous débarrasser d’un corps.