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  • Les chaises musicales

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    La faucheuse a encre frappé ! Enfin pas tout à fait celle à laquelle vous pensez, il s'agit en fait de notre pote Perrine (Isabelle Carré) qui était déguisée en Dark Vador. Elle souhaitait juste un renseignement mais son accoutrement a effrayé l'homme qui était devant elle et celui-ci a fait une lourde chute dans les gravats. Voyant qu'il avait perdu connaissance, Perrine contacte les pompiers mais dans l'affolement provoqué par la situation prend la fuite avec une peur au ventre : celle d'avoir tué cet inconnu. Ce n'est que plus tard qu'elle apprendra qu'il est tombé dans le coma et entreprend de lui rendre visite. Culpabilisant sur son sort, elle va chercher des informations sur ce Fabrice Lunel (Philippe Rebbot) avant de le remplacer à son travail et même d'occuper son appartement !

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    Première réalisation de la part de notre pote Marie Belhomme avec une petite comédie romantique qui sort un peu des sentiers battus. Si ce n'est pas par son dénouement qu'on sera surpris, Les chaises musicales possède à la fois un coté extravagant à travers son histoire mais aussi délicat avec le personnage de Perrine. Héroïne au cœur tendre et sans aucune confiance en elle, Isabelle Carré se montre une fois de plus solaire et nous enchante du début à la fin. Les femmes ont le beau rôle ici puisque même si elles sont plus secondaires, on appréciera également les participations de Carmen Maura & Nina Meurisse. Une comédie légère et confidentielle qui donne l'occasion aux spectateurs de s'offrir une parenthèse fort agréable ce qui ne devrait pas vous faire de mal !

     

    Il faut le voir pour : Oublier le serrurier, une radio en main puis clac clac !

  • Un village presque parfait

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    Autrefois, Saint-Loin-La-Mauderne était un village prospère mais de mauvais choix et la crise sont passés par là. Aujourd'hui les habitants sont obligés d'aller en ville pour trouver du travail mais notre pote Germain (Didier Bourdon) n'entend pas baisser les bras aussi facilement. Il est parvenu à obtenir une aide de Bruxelles afin de financer l'ouverture d'une Scop mais avant cela le village doit se doter d'un médecin pour au moins 5 ans. Bien sur, les candidatures ne se bousculent pas au portillon mais ils réussiront tout de même à attirer Maxime (Lorànt Deutsch), reste maintenant à le convaincre de rester ce qui est loin d’être gagné !

     

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    Stéphane Meunier, ce nom doit forcément vous dire quelque chose (enfin surtout pour les amateurs de foot!) puisqu'il s'agit du réalisateur du documentaire Les yeux dans les bleus qui s'intéressait à la consécration des Bleus en 1998. Il signe ainsi sa première incursion au cinéma avec Un village presque parfait qui est en fait le remake d'un succès canadien La grande séduction. L'histoire est plutôt simple et aussi très prévisible rappelant un peu le schéma utilisé dans Bienvenue chez les Ch'tis sans pour autant abuser des bons sentiments. Une comédie simple sans prises de risques qui permet de passer un bon moment de détente.


    Il faut le voir pour : Vous mettre au cricket !

  • Les sorcières de Zugarramurdi

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    Il y a foule aujourd’hui à Madrid et quelques passants vont être les témoins d’une scène plutôt insolite puisqu’une boutique d’or vient d’être braquée par Jésus Christ ! Bon sous le déguisement se cache en fait José (Hugo Silva) qui, avec l’aide d’autres complices, a planifié ce coup sans oublier de faire participer son fils Sergio (Gabriel Delgado) dont il avait la garde ce jour-là. Ça tourne rapidement au désastre mais José accompagné de son fils et d’Antonio (Mario Casas) parviennent à s’enfuir avec un joli butin à bord d’un taxi. Ils doivent désormais se faire discret et rejoindre la France (sans oublier de passer par Disneyland) mais sur leur route, ils vont traverser le village de Zugarramurdi réputé pour être l’antre de terrible sorcières.

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    Considéré comme un réalisateur plutôt décalé, Álex de la Iglesia ne semble pas prêt à se calmer comme en témoigne ce 12ème film. Ça commence sur les chapeaux de roue avec une équipe de braqueurs plutôt originale et ça se poursuit au milieu de dizaines de sorcières prêtes à remettre les hommes à leur place à savoir dans leur estomac ! Avec son scénario qui n’est pas sans rappeler le cultissime Une nuit en enfer, le délire et les rires sont bien au rendez-vous mais le plaisir est enrayé par la confusion qui règne parfois à l’écran. Les sorcières de Zugarramurdi (si cela peut attirer quelques curieux, il s’agit d’un véritable village espagnol) est donc un bon divertissement et avec un peu plus de maitrise aurait pu être incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’impliquer vos enfants dans vos braquages !

  • Paulette

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    Depuis qu’elle a perdu son mari, Paulette (Bernadette Laffont) vit seule dans son appartement dans un quartier populaire. Mais les temps sont durs pour elle et ce n’est pas sa maigre pension qui va lui permettre de s’en sortir aussi réfléchit-elle à une solution plutôt atypique. Elle va ainsi se mettre en relation avec Vito (Paco Boublard) , un trafiquant de drogues afin d’écouler sa marchandise et le plus surprenant c’est qu’il va finir par accepter. C’est un business qu’elle ne connait pas du tout mais astucieuse comme elle est, elle va réussir à glaner de nombreuses informations et ça va marcher mais attention certains voient d’un mauvais œil son activité !

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    L’histoire d’une mamie dealeuse de drogues peut vous faire rire et pourtant il faut savoir que tout ça est inspiré d’un véritable fait-divers. Bien sur, pour en faire une gentille comédie, on a bien grossi les traits faisant notamment de Bernadette Laffont une parfaite mégère, raciste et en lui coltinant un gendre flic. Une délicieuse grand-mère qui se voit en plus bien entourée avec les présences de Carmen Maura, Dominique Lavanant & Françoise Bertin et nous voilà devant une comédie classique mais sympathique. Si Paulette manque clairement d’idées et ne vous fera pas forcément planer, c’est assez drôle et donc juste ce qu’il faut pour se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Goûter à la madeleine qui défonce !

  • Let my people go

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    A la suite d’une histoire assez folle, notre pote Ruben (Nicolas Maury) et son compagnon Teemu (Jarkko Niemi) se sont violemment disputés provoquant la rupture du couple. C’est donc avec une infinie tristesse que Ruben revient en France pour se consoler auprès de sa famille mais là aussi les choses sont compliquées. Le voyage avait déjà mal commencé avec la perte de ses bagages et cela ne va faire qu’empirer. Il apprend ainsi que sa sœur Irène (Amira Casar) est à 2 doigts du divorce ce qui serait un cataclysme pour cette famille juive mais en plus de cela, il découvre que son père Nathan (Jean-François Stévenin) a une maitresse. Comme si cela ne suffisait pas, Ruben va également passer la nuit avec Maurice Goldberg (Jean-Luc Bideau), un ami de la famille déterminé à faire sa vie avec le jeune homme.

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    Les premières minutes annoncent la couleur, Let my people go n’est pas une comédie ordinaire ; on a devant nos yeux une famille juive pour le moins atypique. Un fils homosexuel, une fille au bord de la séparation, un père épris par une autre femme et tout cela donne des situations totalement imprévisibles. C’est l’occasion pour nous de découvrir davantage Nicolas Maury qui porte le film sur les épaules même si son rôle mais également son environnement rassemble trop de clichés. L’humour tourne parfois au grotesque mais sur la durée ce n’est pas une comédie qui saura se faire remarquer et il a toutes les chances de partir … oui mais sans vous !



    Il faut le voir pour : Mettre un casque à vos enfants quand ils font de la balançoire !

  • Les femmes du 6ème étage

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    1962. Après plus de 20 ans de bons et loyaux services, Germaine (Michele Gleizer), la bonne de Suzanne & Jean-Louis Joubert (Sandrine Kiberlain & Fabrice Luchini) a claqué la porte. Il faut donc trouver en toute hâte une nouvelle femme de ménage et c’est ainsi que Maria (Natalia Verbeke), fraichement arrivée d’Espagne, est devenue leur nouvelle employée. Elle vit juste au-dessus d’eux, au 6ème étage où sont logées toutes les bonnes de l’immeuble qui vivent dans une certaine promiscuité. Lorsque Jean-Louis se rend compte de tout cela, il essaie de les aider en faisant appel par exemple à un plombier pour déboucher les toilettes ou encore en faisant marcher ses relations pour trouver une loge à une femme battue par son mari.

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    Toute la beauté du cinéma c’est d’avoir parfois de bonnes surprises comme c’est le cas ici avec Les femmes du 6ème étage. Philippe Le Guay nous plonge ainsi dans le Paris des années 60, période où se poursuit l’immigration du peuple espagnol fuyant le régime franquiste et nous invite à faire la connaissances de femmes courageuses. Avec leur bonne humeur constante et leur accent chantant, elles vont redonner un peu de joie dans la vie plutôt morne d’un Fabrice Luchini égal à lui-même. Une comédie modeste et agréable qui réussit sa mission haut la main, celle de nous changer les idées et de nous faire rire.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier le confort d’avoir des toilettes qui fonctionnent !

  • Chicas

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    Pilar (Carmen Maura) tourne actuellement une page de sa vie, elle vient de vendre son salon de coiffure, le seul lien qui la reliait encore à l'Espagne. Cette veuve est en train de se reconstruire auprès de son fiancé Fernand (André Dussolier) mais quand vient l'heure des présentations, la réunion de famille tourne au cauchemar. Mère de 3 filles, Pilar a notamment la chance de voir  l'une d'entre elles Nuria (Emmanuelle Seigner) triomphant en tant qu'actrice. Aurélia & Christal (Valérie Dréville & Christelle Tual) quant à elles, mènent une existence moins dissolue mais ne la ménage pas pour autant.

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    Tranche de vie d'une famille pas comme les autres ne serait-ce d'abord parce qu'elle compte dans ses rangs une star du grand écran mais on oublie vite les paillettes pour laisser place aux tensions. Le portrait de chacune de ces femmes est un moyen de mieux dépeindre la solitude dans laquelle elles se sont enfermées. Pilar, elle semble avoir réussi à se réveiller auprès de son nouveau compagnon renvoyant par la même occasion une image encore plus soutenue de la solitude de ses filles. Il se dégage de Chicas énormément de mélancolie et le film aurait été réussi s'il n'était pas aussi inégal sur la longueur. A découvrir éventuellement si vous avez du temps devant vous.

     

    Il faut le voir pour : Que les mecs qui sont au volant arrêtent de molester le genou de leurs femmes.