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Premières Impressions 2013 - Page 29

  • La vraie vie des profs

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    Profanation au collège Emile Zola de Marseille ! Bon, le mot est un peu fort mais une statue a été taguée et le Directeur (Lucien Jean-Baptiste) n’a pas eu de mal à trouver les coupables ! Albert & Jean-Mohamed (Emir Seghir & Sami Bouzid). Niant être les auteurs de ce méfait et réclamant un peu plus de liberté d’expression, les 2 compères se retrouvent propulsés dans l’équipe du journal du collège composée de Sissi, Juju (Victoire Poupon, Maëva Arnoux) et de Mousse (Enzo Vallejos-Celotto) qui n’est autre que le petit frère d’Albert. Après un léger incident et 4 heures de colle, ils découvrent que Mme De Grémont (Catherine Hosmalin) cache bien son jeu et vient alors l’idée d’enquêter sur la vraie vie des profs !

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    "Ba quoi, ça te fait pas marrer ?" Il s’agit là d’une ligne de dialogue de cette soi-disant comédie et la réponse sera bien claire : NON !! Soulignons que les profs vont en prendre pour leur grade cette année puisqu’en avril prochain suivra aussi l’adaptation de la bande dessinée par Pierre-François Martin Laval. La vraie vie des profs a donc l’avantage de lancer les hostilités sous la supervision du duo Emmanuel Klotz / Albert Pereira Lazaro que l’on connait pour avoir adapté Les lascars au cinéma. Sur le papier c’était prometteur mais au final c’est surjoué, on cherche vainement les gags et l’ensemble vaut guère mieux qu’une copie blanche. C’est quoi le plan ? Ils voulaient tout balancer et bien je crois que c’est le film qu’on va balancer !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de sortir les poubelles plutôt que de les ramener !

  • Shadow dancer

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    Londres, 1993. Les services secrets viennent d’appréhender Colette (Andrea Riseborough), membre de l’IRA et qui a tenté de poser une bombe dans le métro. Mac (Clive Owen) se charge de son interrogatoire avec un objectif précis : faire d’elle une taupe qui pourrait leur apporter d’importantes informations sur un certain Gerry (Aidan Gillen). Afin de rallier Colette à eux, il menace de la séparer de son fils et elle n’a donc d’autres choix que d’accepter leur proposition. La voilà obligée de trahir les siens, sa famille mais elle devra rester sur ses gardes car sa rapide libération éveille déjà certains soupçons.

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    Face à face entre Andrea Riseborough & Clive Owen sur fonds d’espionnage du coté de l’IRA dans les années 1990, ce film de James Marsh affiche un certain lien de parenté avec l’excellent La taupe. La comparaison est plutôt flatteuse car Shadow dancer est loin de se hisser à la hauteur de la réalisation de Tomas Alfredson mais on y retrouve une atmosphère identique à savoir assez glacial. Ici l’intrigue se construit de manière beaucoup plus simple, trop même pour réussir à étonner le spectateur malgré son irréprochable duo de comédiens. Les fans d’X-files trouveront un intérêt à y jeter un œil puisque cela vous permettra de revoir la toujours très belle Gillian Anderson.

     

    Il faut le voir pour : Ne faire confiance à personne (Trust no one) !

  • Gambit, Arnaque à l’anglaise

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    Notre pote Harry Deane (Colin Firth) est conservateur d’art et si son métier le passionne toujours autant, il ne supporte plus son patron Lionel Shahbandar (Alan Rickman). Ce dernier est un puissant homme d’affaires qui s’est notamment offert un célèbre tableau de Claude Monet de la série des Meules. Une série qui compte de nombreuses peintures et l’une d’elles se déroulant au coucher du soleil n’a jamais pu être localisée jusqu’à maintenant. Et c’est là que jaillit un plan pour Harry qui, avec l’aide du Major (Tom Courtenay), va créer une copie parfaite de ce tableau. Ne lui reste plus qu’à mettre la main sur une certaine P. J. Puznowski (Cameron Diaz) et c’est au Texas qu’il va la trouver et dans la tête d’Harry tout son plan est en place mais seulement dans sa tête !

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    Si la réalisation a été confiée à Michael Hoffman ; derrière Gambit, Arnaque à l’anglaise se cache un script des frères Cohen qui n’ont pas cherché leur inspiration bien loin puisqu’il s’agit d’un remake d’Un hold-up extraordinaire. Après un début en fanfare où l’on peut par ailleurs admirer des chimpanzés faire du rodéo, le charme de cette comédie se met à agir grâce à son excellent duo d’acteurs. Colin Firth d’habitude assez flegmatique se mue ici en un gaffeur hors-pair et puis il est merveilleusement secondé par une Cameron Diaz à l’accent certes forcé mais irrésistible. Je ne saurais d’ailleurs que vous conseiller de le voir en V.O. car je doute que la version française donne autant de charme à cette sympathique comédie.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous faire des films dans votre tête !

  • Hitchcock

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    La mort aux trousses est un nouveau grand succès pour notre pote Alfred Hitchcock (Anthony Hopkins) mais à maintenant 60 ans, ce réalisateur ne devrait-il pas se retirer au sommet de son art ? Bien sur que non, il travaille d’ailleurs à son prochain film et après avoir longtemps cherché son inspiration, il découvre un roman extraordinaire : Psycho de Robert Bloch. Son histoire verse dans l’horreur et dans son entourage, ce nouveau projet laisse sceptique au point qu’Hitchcock va devoir financer lui-même ce film en hypothéquant sa maison. Une décision que sa femme Alma Reville (Helen Mirren) a bien du mal à accepter.

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    Le maitre du suspense ne pouvait échapper plus longtemps à la dure loi des biopics. Hitchcock échappe au traditionnel film linéaire du genre pour s’intéresser à un tournant de la vie de ce réalisateur, un moment crucial où le succès qu’il rencontre aurait pu instantanément se consumer. On découvre ainsi les coulisses du tournage de l’un des plus grands chefs d’œuvre du 7ème art : Psychose et surtout l’investissement personnel qu’il a couté. S’il ne constitue pas une énorme prouesse, la prestation d’Anthony Hopkins est à l’image du film convaincante mais loin de nous scotcher à l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Revoir Psychose !

  • Gangster squad

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    1949, Los Angeles appartient à Mickey Cohen (Sean Penn) et tout le monde semble s’incliner devant son incroyable influence sauf l’irréductible Sergent John O’mara (Josh Brolin). Il est l’un des rares flics à avoir conservé son intégrité mais son combat contre le crime n’est-il pas vain ? Jusqu’à présent, il se sentait un peu seul jusqu’au jour où le Chef Bill Parker (Nick Nolte) lui propose de recruter quelques hommes afin de perturber autant que possible les activités de Cohen. Une brigade composée de potes d’enfance se forme et va se charger de nettoyer les rues de Los Angeles, ils partent en guerre mais gare aux représailles !

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    Un gangster qui a la mainmise sur Los Angeles et un super flic déterminé à faire respecter la loi, ce n’est pas l’originalité qui étouffera Gangster squad. Difficile de faire une histoire plus téléphonée que celle qui nous est proposée d’autant plus que la réalisation de notre pote Ruben Fleischer est correcte mais n’apporte rien d’exceptionnel. On se dit alors qu’il y a pas mal de gâchis surtout à la vue d’un casting pléthorique réunissant Sean Penn, Josh Brolin, Ryan Gosling, Nick Nolte et dans une moindre mesure Robert Patrick, Giovanni Ribisi, Michael Peña sans oublier Emma Stone en guise de potiche. Du beau monde mais un thriller ronronnant au point de se laisser parfois abandonner à l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si vous porteriez bien le chapeau ?

  • Amitiés sincères

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    Walter, Paul & Jacques (Gérard Lanvin, Hugues Anglade & Wladimir Yordanoff) sont potes depuis 40 ans et rien ne pourra les séparer. Chaque Mercredi à 12H, ils se retrouvent pour déjeuner et passent également leurs vacances ensemble sur l’ile de Ré ; rien ne semble pouvoir les séparer. Attention tout de même car Walter ne supporte pas le mensonge et c’est aussi un vrai père protecteur envers la prunelle de ses yeux Clémence (Ana Girardot). Cette amitié qu’ils croyaient éternelle pourrait-elle soudainement voler en éclat ? C’est bien ce qui fait peur à Clémence & Paul qui s’aiment passionnément mais craignent de dévoiler leur relation à leur entourage.

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    De la bonne bouffe, quelques bouteilles de vin, de l’amitié, de l’amour et de la bonne humeur voilà résumé en quelques mots ce que vous apportera Amitiés sincères. Adaptation d’une pièce de théâtre que l’on doit à François Prévôt-Leygonie & Stéphan Archinard, le duo a décidé de prendre les rênes de cette version pour le grand écran. L’histoire fait la part belle à la belle humeur apportée par une bande de potes magnifiquement représenté par Yordanoff / Anglade & Lanvin. Ce dernier avec son tempérament fort donne toute la saveur à cette comédie qui, à défaut de nous réserver des surprises, nous fait passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos potes et votre fille !

  • Lincoln

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    L’Amérique en 1865. Abraham Lincoln (Daniel Day Lewis) arrive au terme de son second mandat de Président des États-Unis mais avant de quitter les rênes du pouvoir, il tient à écrire l’histoire. La Guerre de sécession bat son plein, le Nord et le Sud du pays s’affrontent depuis 4 ans maintenant et Lincoln veut faire accepter le 13ème amendement, celui qui permettra de promulguer l’abolition de l’esclavage. Pour cela, l’amendement doit être adopté aux 2/3 et s’il peut compter sur la majorité républicaine, il lui manque toutefois 20 voix démocrates. Son équipe va donc être chargée de convaincre ces anciens opposants de voter en faveur d’un amendement qui changera à jamais l’histoire des États-Unis.

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    16ème Président des Etats-Unis, Abraham Lincoln restera pour l’histoire celui qui a permis de libérer les esclaves noirs. Un acte fondateur qui trouve d’autant plus d’écho dans un pays qui a réélu à sa tête Barack Obama témoignant de l’incroyable chemin parcouru en 150 ans d’histoire. Le biopic de Spielberg se concentre donc sur cette période charnière où le Président tente de rallier à sa cause d’anciens opposants et c’est à peu près tout. Lincoln se repose ensuite sur une réalisation que l’on sait maitrisée et sur les prestations de Daniel Day Lewis et Sally Field qui ne parviennent pas à faire digérer pas mal de longueurs puisque le film s’étale quand même sur 2H29 ! Un film solide mais pas forcément très passionnant pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un cours d’histoire.

  • Hôtel Transylvanie

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    On n’a pas tous les jours 118 ans alors notre pote Dracula a bien l’intention de réserver à sa fille Mavis une magnifique fête. Pour l’occasion, l’Hôtel Transylvanie déborde d’invités, dans cet établissement particulier vous n’y trouverez que des monstres qui s’y sentent en sécurité face aux dangereux humains. De son coté, Mavis s’estime désormais assez mature pour découvrir le monde extérieur, elle qui a toujours vécu enfermée dans ce château. Son père n’est pas très à l’aise à cette idée et crée un subterfuge pour la dissuader, cela fonctionne jusqu’à ce qu’un évènement inattendu vienne tout bouleverser. Stéphane, un humain en quête de découvertes est parvenu jusqu’à l’Hôtel Transylvanie et le comte va devoir le cacher s’il veut préserver sa réputation !

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    Dracula, Frankenstein, le Big foot ou encore L’homme invisible sont autant de créatures et de personnages fantastiques que vous aurez l’occasion de croiser dans l’Hôtel Transylvanie. Ce sont cette fois les studios de chez Sony (Monster house / Tempête de boulettes géantes …) qui se chargent de nous offrir un film d’animation qui malheureusement est loin d’être monstrueux. S’il n’y a pas grand-chose à lui reprocher techniquement, on ne peut pas en dire autant au niveau du contenu avec des héros qui sont tout sauf attachants et une histoire extrêmement légère. Au moins aux Etats-Unis, il s’était offert une sortie en salles pour célébrer Halloween mais là il débarque chez nous comme un cheveu sur la soupe.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire peur aux monstres !

     

    En savoir plus sur Hôtel Transylvanie 2 ?

  • Intersections

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    C’est dans un luxueux hôtel isolé dans le désert saharien que nos potes Taylor & Scott (Jaimie Alexander & Frank Grillo) ont décidé de passer leur lune de miel mais derrière ce couple heureux se cache une autre réalité. Riche financier, Scott ignore qu’il est l’objet d’un complot fomenté par sa propre femme et avec l’aide d’un certain Travis (Charlie Bewley) et ils vont bientôt agir mais leur plan ne va pas se dérouler comme prévu. Après une course-poursuite, leurs véhicules percutent d’autres voitures qui étaient à l’arrêt et surtout l’accident fait plusieurs victimes. Au milieu de nulle part, ils se retrouvent coincés avec Omar (Moussa Maaskri), un prisonnier et Audrey (Marie-Josée Croze) accompagnée de son bébé avant que débarque Saleh (Roschdy Zem).

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    Comme tout film choral qui se respecte, l’intrigue d’Intersections se dévoile tel un sablier qui s’égraine et ça ne manque pas de retournements de situations prenant parfois des tournures rocambolesques. Un scénario poussif qui n’aide vraiment pas à ce qu’on s’intéresse au destin des différents protagonistes qu’ont sent parachutés là pour essayer de monter une histoire. Roschdy Zem est là pour remettre un peu d’ordre à la situation, Moussa Maaskri occupe le rôle du méchant de service et Marie-Josée Croze joue les baby-sitters mais tout ça n’offre pas de réelle cohérence au long métrage qui devient vite insignifiant. Le désert ne semble donc pas servir uniquement de décor !

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à la circulation quand vous roulez dans le désert saharien.

  • Flight

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    C’était un petit vol entre Orlando & Atlanta qui attendait notre pote le Capitaine Whip Whitaker (Denzel Washington) avant un jour de repos bien mérité. Ce pilote va cependant vivre un véritable enfer car au moment où l’appareil atteignait sa destination, un problème met en péril les 102 passagers dont  5 membres d’équipage. Le SouthJet 227 pique soudainement du nez et grâce à son sang-froid et à une manœuvre insensée, il parvient à empêcher le crash. S’il n’a pu sauver la vie de 6 personnes, il a évité une catastrophe et devient ainsi un héros bien que le public ignore que Whip était à ce moment-là totalement ivre !

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    Bon déjà si vous devez prendre l’avion dans les prochains jours, il vaudrait peut-être mieux éviter ce film de Robert Zemeckis. Flight c’est le portrait d’un pilote d’avion qui aime planer que ce soit au sens propre comme au sens figuré et qui doit se remettre en question. Après une scène de crash plutôt palpitante, le film s’arrête ensuite sur ce "héros" peu commun et bien que ça s’étale un peu en dialogues, avec l’impeccable Denzel Washington on ne voit pas le temps passer. Il y a aussi du beau monde à ses cotés à commencer par Kelly Reilly, Don Cheadle ou encore John Goodman qui apportent un peu d’animation. Sans atteindre le 7ème ciel, le film se repose entièrement sur son acteur principal.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre pilote d’avion de passer l’alcotest avant le décollage !