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Premières Impressions 2013 - Page 28

  • Les chevaux de Dieu

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    C’est au cœur du bidonville Sidi Moumen de Casablanca au Maroc qu’ont grandi ces 2 frères que sont Hamid & Yachine (Saïd Lalaoui / Abdelilah Rachid & Achraf Aafir / Abdelhakim Rachid). Avec un père malade, un frère autiste et un autre engagé en guerre ; Hamid s’est vite imposé comme le chef de la famille quitte à flirter avec l’illégalité pour ramener de l’argent à la maison. Il n’est dont pas étonnant qu’il ait finit par se retrouver en prison, une incarcération de 2 ans qui va faire de lui un tout autre homme. Auparavant, il était animé d’une rage folle mais aujourd’hui il semble avoir trouvé une certaine paix grâce à ses nouveaux "frères". Il va maintenant faire en sorte que Yachine et ses potes d’enfance le rejoigne auprès de l’Imam.

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    Retour sur un évènement dramatique, le 16 Mai 2003 la ville de Casablanca est frappée par plusieurs explosions simultanées qui causera la mort de plus de 40 personnes. Les chevaux de Dieu revient sur la vie de ces martyrs en nous faisant découvrir leur parcours des terrains de football jusqu’aux portes du paradis qu’on leur promet. Misère, promiscuité et violence composent le quotidien de ces jeunes sans repères, le film s’appuie surtout sur la rivalité qui va opposer ces 2 frères qui va jusqu’à devenir le moteur de leur engagement. Quelques longueurs et un jeu parfois excessif (Hamid avant son arrestation) handicapent un film qui reste dans l’ensemble plutôt réussi.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre grand frère de rester près du terrain de foot quand vous jouez !

  • Des abeilles et des hommes

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    Albert Einstein prophétisait que la disparition des abeilles entrainerait dans son sillage celle de l’homme car ce petit insecte occupe un rôle primordial dans notre quotidien. Agent pollinisateur extraordinaire, elle permet à de nombreuses plantes et fleurs de se reproduire et contribue donc indirectement à la survie de l’homme. Seulement depuis de nombreuses années et dans une certaine indifférence, l’abeille disparait peu à peu et si son espèce venait à s’éteindre que deviendrait le monde ? Certains pays sont déjà contraints de trouver une solution de substitution comme la Chine tandis que d’autres cherchent à manipuler la génétique pour créer des abeilles plus résistantes mais peut-être aussi plus dangereuses.

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    A force de nous rabâcher la célèbre citation d’Albert Einstein, on a fini par comprendre que l’abeille est une espèce qu’il faut protéger mais qu’en est-il réellement ? Des abeilles et des hommes est là pour nous apporter quelques réponses parmi lesquelles on apprend entre autre la domestication de cet insecte dans le cadre de la recherche permanente de la productivité. Il y a donc quelques passages intéressants à l’instar de cet extrait se déroulant en Chine où l’on assiste stupéfait à la pollinisation par la main de l’homme mais dans sa globalité c’est confus. On n’est pas non plus véritablement enchanté par les images loin d’être magistrales tout comme le témoignage de cet apiculteur qui n’enrichit pas vraiment ce documentaire.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous moquer des films qui utilisent des abeilles tueuses !

  • Pinocchio

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    Alors qu’il dormait paisiblement, notre pote Gepetto a été réveillé par un bruit, un cerf-volant frappait à sa fenêtre faisant remonter chez lui d’agréables souvenirs d’enfance. C’est durant cette même nuit qu’il découvre une buche dotée de parole, un bout de bois qu’il va tailler pour en faire une marionnette en bois qu’il appellera Pinocchio. Plein d’entrain, ce dernier ne pense qu’à manger, s’amuser et dormir mais comme tous les enfants de son âge, il doit aussi aller à l’école et Gepetto ria même jusqu’à vendre son manteau pour lui offrir un abécédaire dont il a besoin. Alors que Pinocchio s’apprêtait à rejoindre sa classe, il est interpellé par un chat et une renarde et commencent pour lui de grandes aventures !

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    Héros connu à travers le monde, Pinocchio est avant tout la création de Carlo Collodi et fut notamment immortalisé au cinéma avec le film d’animation de Walt Disney. Mieux vaut éviter les comparaisons car à ce jeu là, cette dernière version risque vite d’être dépassée avec son graphisme particulier qui se rapproche de certaines peintures. A l’œil le (jeune) spectateur ne sera pas forcément conquis d’autant plus que l’histoire part à grande vitesse ; tout est débité tellement vite qu’on n’a pas vraiment le temps ni de s’intéresser à l’histoire ni de s’attacher aux personnages. Vous aurez plus de chances de piquer du nez que de le voir s’allonger Saperlipantin !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que l’argent pousse dans les arbres !

  • Chimpanzés

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    C’est au cœur d’une foret tropicale africaine que l’on vous invite aujourd’hui, un environnement majestueux, vierge de toute influence humaine. Vit ici une tribu de chimpanzés et parmi eux se trouve Oscar âgé de 3 mois qui découvre le monde dans les bras de sa mère. C’est elle qui subvient à ses besoins en cherchant notamment la nourriture tandis que son petit s’amuse à grimper aux arbres avec ses potes d’enfance. Méfiance toutefois car dans la jungle il n’y a pas que des amis et il y a un autre groupe de chimpanzés mené par Scar qui entend imposer sa loi. Un soir, la confrontation tant redoutée a lieu et laisse place à un terrible malheur qui affectera directement le pauvre Oscar.

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    Au même titre que les films d’animation chez Pixar, le documentaire est devenu une vraie tradition chez Disney sous l’estampille de sa filiale Disneynature. Après Félins, on plonge cette fois au cœur d’une foret avec d’attachants chimpanzés et notamment le héros Oscar dont on va suivre les aventures heureuses et malheureuses. On y est habitué ; il y a de magnifiques images qui nous laissent souvent béat d’admiration mais encore une fois difficile de retenir quelque chose de Chimpanzés. Si on s’amuse de certaines situations (il faut dire que la voix off est là pour ça !), on aurait apprécié de découvrir un peu plus le quotidien de ces animaux plutôt que cette pseudo-guerre qui sert de fil conducteur.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à casser des noix !

  • Les sorties du 27 février

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    C’était il y a quelques jours, les Césars et les Oscars ont donc rendu leur verdict parmi les grands gagnants on retiendra Amour de Michael Haneke ou Argo de Ben Affleck mais personnellement je retiendrais surtout l’Oscar du meilleur film documentaire pour Sugar Man amplement mérité ! Passons maintenant à ce qui vous intéresse à savoir les sorties de la semaine avec d’abord l’adaptation d’une célèbre bande-dessinée. 54 ans qu’on lit leurs aventures nées de l’imagination de Jean Roba, Boule & Bill arrive au cinéma pour ce qui sera à n’en pas douter le rendez-vous familial de la semaine. Le petit Charles Crombez est sur le point d’adopter un cocker du nom de Bill et ils vont ainsi devenir d’inséparables potes d’enfance tout ça sous la supervision des parents Marina Foïs & Franck Dubosc.

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  • Vive la France

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    Savez-vous qui a inventé la recette du taboulé ? Non, ce n’est certainement pas le Liban mais un petit pays d’Asie centrale appelé le Taboulistan. Personne n’en a jamais entendu parler et c’est pourquoi ce pays a décidé de se faire connaitre aux yeux du monde entier en planifiant un attentat contre la Tour Eiffel. Ce sont Feruz & Muzafar (Michaël Youn & José Garcia) qui ont été choisi pour accomplir cette mission divine et ils s’apprêtaient à détourner leur avion lorsqu’une grève des contrôleurs aériens est venu perturber leur plan. Ils se retrouvent ainsi à Figari, en Corse et cherchent à rejoindre Paris mais le chemin jusqu’à la capitale est long et leur réserve pas mal de surprises !

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    Michaël Youn s’est inspiré d’un véritable fait-divers où 2 terroristes ont atterri sans le couloir en Italie pour pondre son 2nd film. Pour l’occasion, il occupe la double casquette de réalisateur et de comédien en partageant l’affiche avec José Garcia ; un tandem qui s’annonçait explosif mais qui nous laisse clairement sur notre faim. Vive la France, c’est d’abord un road-trip de la Corse à Paris en passant par Marseille, l’occasion de proclamer l’amour de Youn envers son pays. Reste que si le voyage est plutôt plaisant, il manque franchement de folie pour prétendre nous éclater ; le trublion qu’on avait tant aimé à la télévision semble vraiment devenir tristement raisonnable avec le poids des années.

     

    Il faut le voir pour : Demander à faire le ménage à trois chez vous !

  • Die Hard : Belle journée pour mourir

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    Bien que cela fasse des années qu’ils ne se parlent plus, dès qu’il a retrouvé la trace de Jack (Jai Courtney), notre pote John McClane (Bruce Willis) a sauté dans un avion pour la Russie. Son fils est retenu prisonnier après avoir assassiné un homme dans une boite de nuit mais derrière ce banal fait-divers se cache en fait un plan minutieusement préparé. Jack a fait tout cela pour se retrouver après d’un autre prisonnier ; Yuri Komorov (Sebastian Koch) qui détient une information capitale concernant le ministre Chagarin (Sergey Kolesnikov). Bien sur, John ignore tout de cette histoire et va se retrouver une nouvelle fois embarqué dans de nouvelles aventures qui le conduiront jusqu’aux portes de Tchernobyl.

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    Pas de vacances pour John McClane et malgré les 57 printemps de Bruce Willis, il y a toujours un certain émoi chez les fans de revoir ce héros légendaire. Sur le papier, la réalisation de Die Hard : Belle journée pour mourir confiée à John Moore (Max Payne) n’était vraiment pas fait pour nous rassurer et il s’en est fallu d’un rien qu’on plonge la saga dans le navet. On ne peut pas dire non plus qu’il s’en tire bien heureusement le spectacle est assuré avec une monstrueuse course-poursuite (de laquelle McClane ressort de 2 tonneaux sans la moindre égratignure) mais ça ne suit pas derrière et ce n’est pas le frêle Jai Courtney qui va rattraper le coup. Parce que c’est John McClane, on se sent presque obligé d’aller le voir mais on préférera vite l’oublier. Yipee-Ki … oui mais non là l’enthousiasme n’y est pas !

     

    Il faut le voir pour : Laisser votre chauffeur de taxi chanter !


    En savoir plus sur Piège de cristal (Die Hard) ?


    En savoir plus sur 58 minutes pour vivre (Die Hard 2) ?

    En savoir plus sur Une journée en enfer (Die Hard 3) ?

    En savoir plus sur Die Hard 4 - Retour en enfer ?


  • Antiviral

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    Glorifiés par leurs fans, certaines stars sont devenues de véritables icones au point qu’un nouveau marché s’est crée tout en soulevant de vives polémiques. Désormais, vous pouvez vous offrir les maladies contractées par n’importe quel acteur, mannequin ou chanteur et la Clinique Lucas profite de ce nouveau phénomène loin de s’essouffler. Preuve en est ce contrat d’exclusivité signé avec Hannah Geist (Sarah Gadon) et aujourd’hui encore notre pote Syd March (Caleb Landry Jones) est parvenu à vendre un de ses herpès ! Alors que ce nouveau business se trouve être hautement réglementé, Syd s’amuse à cultiver clandestinement ses virus en se les injectant directement dans le corps mais cela n’est pas sans risques.

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    Déjà, le sujet d'Antiviral ne peut qu’interpeller. On se retrouve dans un monde où le fan pousse sa passion jusqu’à partager la maladie de sa star ou encore à déguster un steak de cellules (après tout il y a bien des lasagnes fait de cheval …). Rendez-vous avec l’étrange donc et au générique, on retrouve un nom connu celui de Cronenberg mais attention il s’agit ici du fils Brandon qui signe sa première réalisation. Si dans un premier temps on est dans une phase de découverte dans cet environnement épuré, très vite c’est une bonne dose d’ennui qui nous est administré et qui se propage à vitesse grand V dans ce thriller au scénario peu élaboré.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de vendre vos maladies, c’est la crise après tout !

  • Les misérables

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    Pour avoir volé du pain dans le simple but de nourrir son neveu, notre pote Jean Valjean (Hugh Jackman) fut emprisonné 19 ans durant. S’il peut de nouveau gouter aux joies de la liberté, il a bien du mal à retrouver une place dans une société qui ne cesse de le rejeter. Un homme lui tendra toutefois la main et cette rencontre changera à jamais sa vie même si son ancien geôlier, l’impitoyable Javert (Russel Crowe) peine à y croire. 8 ans plus tard, sous l’identité de M. Le Maire, Jean Valjean va recueillir la petite Cosette (Isabelle Allen/ Amanda Seyfried), une promesse qu’il avait faite à Fantine (Anne Hathaway), la mère de la jeune fille.

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    Monument littéraire français, Les misérables version Tom Hooper c’est avant tout l’adaptation de la comédie musicale anglaise inspirée du roman de Victor Hugo. De toute façon, il n’y a pas moyen de se tromper car ce film est composé à 99,29 % de séquences chantées et autant dire que sur 2H30, ça risque de vous saouler ! C’est bien là le principal défaut, contrairement à un spectacle sur scène, ici on n’a pas droit au moindre entracte et c’est carrément lourd à digérer. Pour le reste pas grand-chose à redire si ce n’est que les séquences chantées sont dispensées de postsynchronisation ce qui crée une certaine proximité entre le film et le spectateur mais il faut aussi un certain temps d’adaptation.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une pièce de théâtre au cinéma !

  • Turf

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    Potes d’enfance depuis plus de 20 ans Freddy, Nikos, Fortuné & Fifi (Edouard Baer, Alain Chabat, Lucien Jean-Baptiste & Philippe Duquesne) se retrouvent régulièrement au bar Le Balto. Autour d’un verre, ils parient sur les courses de chevaux en espérant un jour décrocher le gros lot mais jusqu’à présent ils n’ont pas eu beaucoup de chance. La roue va peut-être tourner puisqu’on leur propose une affaire en or : l’acquisition d’un cheval, une vraie flèche du moins c’est comme ça que le vend Monsieur Paul (Gérard Depardieu). En réalité, Torpille est un cheval qui n’intéresse personne et c’est donc avec beaucoup de naïveté que notre quatuor va en devenir les propriétaires. Un beau projet mais cela n’est pas donné et il va donc falloir le faire courir rapidement et les premiers résultats sont loin d’être encourageants.

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    Sachez déjà que je fais partie de ceux qui apprécient le cinéma de Fabien Onteniente donc il n’y avait vraiment aucun à-priori avant de fouler l’hippodrome de Turf. Les courses de chevaux étant en plus pour moi aussi passionnant qu’un tournoi de curling, on ne peut pas dire que cette comédie m’emballait particulièrement et ce n’est pas près de changer ! En dehors d’une bande assez sympathique et le fait que le réalisateur ait réussi à convier de nombreux guests, l’histoire avance au petit trot et on se demande bien où est passé l’humour dans tout ça. Si vous avez vu la bande-annonce avec la blague sur Banette, j’ai envie de vous dire que vous avez déjà eu droit au meilleur donc si vous souhaitez parier sur le bon cheval évitez ce film !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de laisser trainer votre mec au PMU du coin !