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helen mirren

  • Les recettes du bonheur

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    Une famille indienne qui débarque dans le petit village de Saint-Antonin-Noble-Val, ça ne passe pas inaperçu ! Ils décident même de s’y installer afin d’ouvrir un restaurant où notre pote Hassan (Manish Dayal) pourra dévoiler tous ses talents. Depuis qu’il est tout petit, il s’est épris de passion pour la cuisine et tout ce qu’il a appris il le doit à sa mère. Ouvrir un restaurant indien dans un village français est déjà risqué mais quand en plus en face se trouve le Saule pleureur, un établissement auréolé d’une étoile au Guide Michelin, ça parait être un pari insensé. Une guerre des restaurants ne tardera pas à être déclaré et c’est Mme Mallory (Helen Mirren) qui va lancer les premières hostilités.

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    La gourmandise aura certainement convaincu beaucoup d’entre nous à jeter un œil à cette comédie mijotée par Lasse Hallström. L’histoire est un prolongement du titre français à savoir que c’est construit autour de bons sentiments, de personnages attachants qui fait que Les recettes du bonheur s’impose vite comme un feel-good movie. Même si on se laisse enchanter par le doux parfum des épices, qu’on s’amuse avec le facétieux Om Puri et que nos papilles sont mises à rude épreuve il est dommage que tout soit aussi convenu. D’ailleurs, l’indigestion guette lors des dernières minutes car la conclusion s’éternise mais en faisant preuve d’indulgence ça reste un film sympathique.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire une bonne omelette si vous voulez devenir un grand chef !

  • Hitchcock

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    La mort aux trousses est un nouveau grand succès pour notre pote Alfred Hitchcock (Anthony Hopkins) mais à maintenant 60 ans, ce réalisateur ne devrait-il pas se retirer au sommet de son art ? Bien sur que non, il travaille d’ailleurs à son prochain film et après avoir longtemps cherché son inspiration, il découvre un roman extraordinaire : Psycho de Robert Bloch. Son histoire verse dans l’horreur et dans son entourage, ce nouveau projet laisse sceptique au point qu’Hitchcock va devoir financer lui-même ce film en hypothéquant sa maison. Une décision que sa femme Alma Reville (Helen Mirren) a bien du mal à accepter.

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    Le maitre du suspense ne pouvait échapper plus longtemps à la dure loi des biopics. Hitchcock échappe au traditionnel film linéaire du genre pour s’intéresser à un tournant de la vie de ce réalisateur, un moment crucial où le succès qu’il rencontre aurait pu instantanément se consumer. On découvre ainsi les coulisses du tournage de l’un des plus grands chefs d’œuvre du 7ème art : Psychose et surtout l’investissement personnel qu’il a couté. S’il ne constitue pas une énorme prouesse, la prestation d’Anthony Hopkins est à l’image du film convaincante mais loin de nous scotcher à l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Revoir Psychose !

  • L’affaire Rachel Singer

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    1997 à Tel-Aviv en Israël. Sarah Singer (Romi Aboulafia) est journaliste et célèbre la sortie de son livre consacré à la capture d’un criminel de guerre ; Vogel (Jesper Christensen) connu sous le surnom du Chirurgien de Birkenau. Cette histoire elle la connait sur le bout des doigts puisque ce sont ses parents Rachel & Stephan (Helen Mirren / Jessica Chastain & Tom Wilkinson / Marton Csokas) ex-agents du Mossad qui avaient pour mission de le capturer. C’était il y a 30 ans, ils étaient en Allemagne en compagnie de David (Sam Worthington / Ciarán Hinds) mais au moment où il a fallu évacuer ce prisonnier, ils ont du faire face à un imprévu. L’histoire officielle raconte que c’est en tentant de s’échapper que Vogel a été abattu mais la vérité est tout autre et est sur le point d’éclater.

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    Remake du film israélien La dette, L’affaire Rachel Singer sait tenir le spectateur en haleine tant par son histoire que par son double trio de comédiens. Le casting est irréprochable avec une mention particulière pour Helen Mirren, Jessica Chastain (la découverte de The tree of life) & Marton Csokas. Habilement construit, le film part du dénouement d’une opération secrète pour revenir sur son déroulement afin de contredire la version officielle. S’il faut faire des reproches, on soulignera juste l’absence de réelle surprise sinon tout est donc réuni pour faire plaisir à de nombreux spectateurs et passer un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se rappeler que la vérité ne vieillit jamais !

  • Red

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    Ancien membre de la CIA, Frank Moses (Bruce Willis) est ce qu’on appelle un RED, Retraité Extrêmement Dangereux. Sans qu’il sache pourquoi, sa maison a été réduite en cendres par un groupe de mercenaires mais il s’extirpe de ce piège sans trop de difficultés. Avant d’enquêter un peu plus sur cette affaire, il part rejoindre Sarah (Mary-Louise Parker) ; une femme qu’il n’a jamais rencontré mais dont il est tombé amoureux au fil de leurs conversations téléphoniques. Ce détail réglé, il cherche de l’aide auprès de ses anciens potes d’enfance Victoria, Marvin & Joe (Helen Mirren, John Malkovich & Morgan Freeman). Ils découvrent un secret ; lors d’une mission qu’ils avaient mené au Guatemala en 1981, un membre haut placé du gouvernement américain aurait pris par à l’opération.

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    Nouvelle adaptation d’un comic book, c’est cette fois l’œuvre de Warren Ellis & Cully Hamner qui se voit offrir les honneurs du grand écran. Red attire avant tout par son casting alléchant mais hormis 2-3 scènes d’action de belle facture - la sortie de Willis de la voiture en pleine course-poursuite, grande classe ! - on se retrouve ensuite avec un film certes de bonne qualité mais sans grand éclat. Pas de surprise au programme pour ce divertissement tout à fait raisonnable, un film qui prouve également que les "vieux" ont encore de l’énergie à revendre et que leur retraite est encore loin.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des cochons roses en peluche !

  • Jeux de pouvoir

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    Deux cadavres retrouvés dans la rue et aucune idée sur ce qu’il s’est passé, voilà de quoi écrire un bel article pour le journaliste Cal McCaffrey (Russel Crowe). Dans le même temps, une autre affaire affole les médias ; Sonia Baker (Maria Thayer) est morte dans ce qui semble être un banal accident de métro. Elle était l’assistante d’un membre du congrès Stephen Collins (Ben Affleck) qui se trouve être également le pote d’enfance de Cal. Ce politicien attire l’attention car il est actuellement au centre d’une commission d’évaluation à l’encontre de PointCorp, un groupe militaire privé. Quelques heures après le drame, les rumeurs font état d’une liaison entre Sonia & Stephen et l’affaire semble avoir un lien direct avec celle dont s’occupe actuellement Cal.

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    Inspiré par la série  britannique du même nom, Jeux de pouvoir nous entraine dans les coulisses de la classe politique à travers l’enquête d’un journaliste. Une enquête bien passionnante avec quelques rebondissements mené par un Russel Crowe à la longue tignasse et encore empâté par son rôle dans Mensonges d’état. Personnage particulièrement complexe puisqu’il est pris entre deux feux ; son métier de journaliste et l’amitié qui le lie à un membre de la famille politique s’y ajoute alors un triangle amoureux formé avec Robin Wright Penn. Le suspense est au rendez-vous et c’est donc un très bon thriller tout simplement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de critiquer les rédacteurs de blog, ils sont sympas quoi …

  • The Queen

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    Nous sommes en 1997, année mouvementée pour la famille royale d’Angleterre. En Mai, le peuple accueillait son tout nouveau premier ministre en la personne de Tony Blair (Michael Sheen) élu pour faire évoluer les choses. Hélas quelques mois plus tard, un terrible drame va secouer la Grande-Bretagne ainsi que le monde entier : Diana (Laurence Burg), la Princesse de Galles meurt dans un accident de voiture à Paris. Alors que le peuple pleure sa disparition et multiplie les hommages, une femme reste impassible Elisabeth II (Helen Mirren), Reine d’Angleterre.

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    N’ayant vu aucun extrait, je me suis rendu dans la salle en toute curiosité en espérant trouver un portrait acerbe de la reine d’Angleterre. The Queen se pose plutôt comme une illustration de l’antagonisme qui règne entre l’esprit conservateur des royalistes et la modernisation populaire. La disparition de la Princesse Diana avait ému le monde et a énormément perturbé la famille royale, ce film nous permet ainsi de découvrir plus en détails l’intimité de cette famille à travers la formidable Helen Mirren. Très intéressant à suivre mais le sujet ne passionnera pas tout le monde.