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david strathairn

  • Godzilla (2014)

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    Il y a 15 ans, notre pote Ford (Aaron Taylor-Johnson) vivait au Japon avec ses parents mais il a eu le malheur de perdre sa mère lors d’un terrible séisme. Du moins c’est la version officielle mais son père Joe (Bryan Cranston) est convaincu qu’on lui cache quelque chose et veut absolument découvrir la vérité, il le doit pour sa femme. C’est ainsi que Ford, à peine revenu chez lui à San Francisco, doit déjà repartir au Japon où son père a été arrêté pour avoir pénétré dans une zone placée en quarantaine. Tous deux vont alors se retrouver impliqués dans une histoire incroyable où va apparaitre un monstre gigantesque du nom de Godzilla qui va changer à jamais le visage du monde.

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    A l’occasion des 60 ans de la créature crée par le studio Toho, ce ne seront pas les japonais qui vont préparer le gâteau mais nos cousins américains. Cette version de Godzilla n’a pas été confiée à n’importe qui puisque c’est Gareth Edwards (Monsters) qui tient la caméra et l’on nous annonce déjà une trilogie ! Ajoutez à ça les participations de Bryan Cranston & Aaron Taylor-Johnson et sur le papier cette incarnation du célèbre monstre avait de quoi donner l’eau à la bouche. Sauf que la déception n’aura d’égal que l’immensité du monstre ; quel ennui devant le film avec son scénario peu excitant. On nous apprend de ne pas essayer de contrôler la nature et si la sélection naturelle est bien faite, cette nouvelle version ne devrait pas survivre très longtemps.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre réellement pourquoi Chirac a fait des essais nucléaires.

  • Lincoln

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    L’Amérique en 1865. Abraham Lincoln (Daniel Day Lewis) arrive au terme de son second mandat de Président des États-Unis mais avant de quitter les rênes du pouvoir, il tient à écrire l’histoire. La Guerre de sécession bat son plein, le Nord et le Sud du pays s’affrontent depuis 4 ans maintenant et Lincoln veut faire accepter le 13ème amendement, celui qui permettra de promulguer l’abolition de l’esclavage. Pour cela, l’amendement doit être adopté aux 2/3 et s’il peut compter sur la majorité républicaine, il lui manque toutefois 20 voix démocrates. Son équipe va donc être chargée de convaincre ces anciens opposants de voter en faveur d’un amendement qui changera à jamais l’histoire des États-Unis.

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    16ème Président des Etats-Unis, Abraham Lincoln restera pour l’histoire celui qui a permis de libérer les esclaves noirs. Un acte fondateur qui trouve d’autant plus d’écho dans un pays qui a réélu à sa tête Barack Obama témoignant de l’incroyable chemin parcouru en 150 ans d’histoire. Le biopic de Spielberg se concentre donc sur cette période charnière où le Président tente de rallier à sa cause d’anciens opposants et c’est à peu près tout. Lincoln se repose ensuite sur une réalisation que l’on sait maitrisée et sur les prestations de Daniel Day Lewis et Sally Field qui ne parviennent pas à faire digérer pas mal de longueurs puisque le film s’étale quand même sur 2H29 ! Un film solide mais pas forcément très passionnant pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un cours d’histoire.

  • Âmes en stock

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    Le comédien Paul Giamatti est en pleine déprime, les répétitions pour sa prochaine pièce Oncle Vania sont désastreuses et cela le préoccupe au plus haut point. Son agent le dirige donc vers un institut très particulier capable d'extraire du corps votre âme. Peu convaincu, Paul s'y rend et se laisse convaincre de se séparer de son âme ; débarrassé de ses tracas quotidiens son jeu est encore plus catastrophique car totalement dénué d'émotions. Il décide donc de louer une autre âme mais cette greffe est un nouvel échec et lorsqu'il souhaite récupérer la sienne, il apprend que celle-ci est actuellement en Russie !

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    Déjà on se laisse séduire par le sujet loufoque du film ; un établissement capable de séparer l'âme du corps, on est plongé en pleine science-fiction. Dans le même temps, Âmes en stock garde un ancrage total dans notre réalité si bien qu'on finit par considérer l'extraction de l'âme humaine comme un fait établi. Ajouter à cela Paul Giamatti drôlement attachant et vous obtiendrez une comédie assez sympathique malgré quelques longueurs qui nous font perdre le fil de l'histoire. A voir à l'occasion pour son sujet décalé mais c'est loin d'être un film indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais voir les pois chiches de la même façon.