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michael stuhlbarg

  • Steve Jobs

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    1984. Notre pote Steve Jobs (Michael Fassbender) est sur les nerfs puisque dans quelques instants, il s’apprête à lancer officiellement son projet : le Macintosh ! Il y a encore quelques détails à régler mais tout son entourage s’affaire pour que cela se déroule comme il le souhaiterait à commencer par son assistante personnelle Joanna Hoffman (Kate Winslet). En marge de ce lancement historique, Steve reçoit aussi la visite de Chrisann (Katherine Waterston) et de Lisa (Ripley Sobo / Perla Haney-Jardine). Cette dernière n'est autre que sa fille mais durant de longues années le fondateur d'Apple refusera d'assumer cette responsabilité de père.

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    A peine 3 ans après le Jobs de Joshua Michael Stern, l’arrivée d’un nouveau film centré sur Steve Jobs avait de quoi nous laisser perplexe mais la présence de Danny Boyle à la caméra donne une autre perspective au projet. On est loin du biopic ordinaire et on s’en réjouit puisque ici le génie créateur d’Apple se dévoile à travers 3 moments-clés de sa vie ou plutôt devrait-on dire de sa carrière ! On y découvre ainsi les différentes facettes d’une personnalité complexe ; un homme à l’esprit visionnaire, perfectionniste mais qui se montre bien moins doué quand il s’agit des relations humaines. Fassbender livre une vraie performance et trouve face à lui une non moins formidable Kate Winslet, un Coup de cœur Ciné2909 à croquer à pleines dents !

     


    Il faut le voir pour : Remercier la fille de Steve Jobs pour l'Ipod !

  • Blue Jasmine

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    Il n’ya encore pas si longtemps, notre pote Jasmine (Cate Blanchett) menait la belle vie auprès de son mari Hal (Alec Baldwin). Habituée alors au luxe, le choc est rude lorsqu’elle apprend qu’elle a épousé un homme volage doublé d’un escroc. Désormais ruinée et seule, elle traverse une période difficile et espère se remettre à flot auprès de sa sœur Ginger (Sally Hawkins) qui vit à San Francisco. Ces 2 sœurs ont été adoptées et ont connu des trajectoires totalement opposées puisque Ginger n’a pas eu une vie aussi faste. Malgré tout, elle est heureuse de revoir enfin Jasmine qui elle ne pense qu’à descendre les verres de Vodka-Martini pour oublier tous ses soucis.

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    Retour aux Etats-Unis et c’est cette fois dans les rues de San Francisco que notre pote Woody Allen pose ses caméras pour dresser le portrait de ces 2 sœurs totalement opposées. Une nouvelle fois, il met en scène 2 magnifiques comédiennes d’abord avec une Sally Hawkins pleine de vie mais surtout avec une Cate Blanchett en dépressive éblouissante. Son histoire on la découvre à travers des flashbacks rendant le contraste entre la femme qu’elle était et celle qu’elle est devenue encore plus flagrant. Bien entendu, Blue Jasmine ne dispose pas de la magie et de la poésie d’un Minuit à Paris toujours est-il que le réalisateur new yorkais nous régale une fois de plus, de quoi voir la vie en bleue !

     

    Il faut le voir pour : Planquer vos bouteilles de Vodka !

  • Hitchcock

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    La mort aux trousses est un nouveau grand succès pour notre pote Alfred Hitchcock (Anthony Hopkins) mais à maintenant 60 ans, ce réalisateur ne devrait-il pas se retirer au sommet de son art ? Bien sur que non, il travaille d’ailleurs à son prochain film et après avoir longtemps cherché son inspiration, il découvre un roman extraordinaire : Psycho de Robert Bloch. Son histoire verse dans l’horreur et dans son entourage, ce nouveau projet laisse sceptique au point qu’Hitchcock va devoir financer lui-même ce film en hypothéquant sa maison. Une décision que sa femme Alma Reville (Helen Mirren) a bien du mal à accepter.

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    Le maitre du suspense ne pouvait échapper plus longtemps à la dure loi des biopics. Hitchcock échappe au traditionnel film linéaire du genre pour s’intéresser à un tournant de la vie de ce réalisateur, un moment crucial où le succès qu’il rencontre aurait pu instantanément se consumer. On découvre ainsi les coulisses du tournage de l’un des plus grands chefs d’œuvre du 7ème art : Psychose et surtout l’investissement personnel qu’il a couté. S’il ne constitue pas une énorme prouesse, la prestation d’Anthony Hopkins est à l’image du film convaincante mais loin de nous scotcher à l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Revoir Psychose !

  • Men In Black 3

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    Sur la prison de Lunar Max, le chaos a pris place suite à l’évasion d’un dangereux criminel Morris l’animal (Jemaine Clement). Tueur en série redoutable, il avait été appréhendé il y a 40 ans par l’agent K (Tommy Lee Jones) et désormais il compte bien se venger ! Son objectif est simple : lors de sa détention, il a entendu parler d’un appareil capable de remonter le temps et il va donc réécrire l’histoire. Il parvient ainsi à faire disparaitre K et à l’effacer de la mémoire de tous excepté de son pote et partenaire l’agent J (Will Smith). Ce dernier va devoir à son tour voyager dans le temps pour stopper Morris mais se faisant il va également croiser un agent K (Josh Brolin) qui ne le connait pas encore.

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    Et vlan, voici venir notre Men In Black 3 qui cette fois abat la carte du voyage dans le temps avec bien entendu son lot d’extraterrestres. Après un 2nd épisode franchement décevant, on s’attendait à ce que Barry Sonnenfeld redonne ses lettres de noblesse à la saga hélas c’est un vœu pieu ! L’intrigue est simpliste au possible, Will Smith & Tommy Lee Jones quant à eux reprennent leurs rôles sans trop y croire et l’ennui finit naturellement par nous gagner tandis qu’on laisse le film tourner à vide. Seules choses positives Josh Brolin parfait en clone rajeuni de l’agent K et le petit secret dévoilé sur les origines de J. A l’instar de son prédécesseur, on est loin de retrouver les qualités du 1er volet et à moins d’être un grand fan, inutile de se précipiter dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un verre de chocolat au lait après la séance.


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  • A serious man

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    Professeur de physiques, Larry Gupnick (Michael Stuhlbarg) avait une vie plutôt bien rangée. Il avait trouvé la femme de sa vie Judith (Sari Lennick) et est le père de 2 enfants, bref une famille tout ce qu'il y a de plus ordinaire excepté peut-être la présence sous leur toit de son frère Arthur (Richard Kind) qui ne cesse de squatter la salle de bains. C'est alors qu'il reçoit un coup de massue lorsqu'il apprend de la bouche même de Judith qu'elle a une aventure avec Sy Ableman (Fred Melamed) à la suite de quoi elle demande le divorce. Comme si cela ne suffisait pas, il doit gérer un étudiant coréen mécontent de ses notes et qui espère que son professeur sera plus conciliant avec quelques billets verts dans la poche.

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    Plus les frères Cohen sortent des films, moins je suis réceptif à leur cinéma ; ça avait commencé avec No country for old man où j'étais passé totalement à coté (à l'exception faite de la coupe hallucinante de Javier Bardem). Il y avait du mieux avec Burn after reading mais alors là de nouveau c'est le trou noir avec A serious man où un mec d'une banalité sans nom tombe de Charybde en Scylla. Seul détail réellement intéressant, c'est que cette histoire se déroule dans une communauté juive et les Cohen ne se privent pas pour glisser toute une gamme de vocabulaire yiddish qui ne manquera pas de vous faire sourire.

     

    Il faut le voir pour : Construire une seconde salle de bain.