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Premières Impressions 2013

  • Albator, Corsaire de l’espace

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    Dans un futur très lointain, l’espèce humaine n’a cessé de s’accroitre jusqu’à partir à la conquête de l’espace. Malgré tout, la Terre reste une planète unique et tout le monde souhaitait ainsi y revenir déclenchant ainsi la Guerre du retour. La Coalition Gaia a mit un terme à tout cela en proclamant que la Terre resterait un sanctuaire où personne ne serait autorisé à y vivre. Un homme s’éleva contre cette décision ; à bord de son vaisseau l’Arcadia, celui que l’on appelle Albator et tout son équipage sont déterminés à s’opposer à la Coalition. Il vient d’ailleurs de recruter Yama qui va vite se révéler être un espion infiltré pour tenter d’arrêter le corsaire de l’espace.

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    Ceux qui ont grandi dans les années 1980 connaissent certainement ce personnage mythique né sous le crayon de Leiji Matsumoto. Après de nombreuses séries animées et avec son bandeau sur l’œil avec sa joue balafrée, il nous revient bien plus beau qu’il était dans nos mémoires le voilà Albator, Corsaire de l’espace débarque pour la première fois au cinéma ! C’est sur que les yeux s’émerveilleront devant la beauté des images de synthèse et si on peut s’accommoder du scénario quelconque, c’est au niveau de l’action qu’on est déçu. Les rares scènes se révèlent en effet assez répétitives et sont finalement peu clinquantes d’autant qu’on voit assez peu Albator en action. Loin d’être extraordinaire, ça fera l’affaire pour les fans de la première heure et les nostalgiques.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des hologrammes !

  • Tel père, tel fils

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    A six ans, le petit Keita (Keita Nonomiya) fait la fierté de ses parents Midori & Ryota Nonomoya (Machiko Ono & Masaharu Fukuyama). Il va prochainement faire sa rentrée dans une prestigieuse école privée mais une nouvelle va venir bouleverser la vie de cette famille. L’hôpital de Maebashi les a en effet appelé et vont leur révéler que Keita n’est pas réellement leur fils ; il y a eu un échange de nouveau-nés lors de sa naissance. Leur enfant biologique vit en réalité avec Yukari & Yudai Saiki (Yoko Maki & Lily Franky) et se prénomme Ryusei (Shogen Hwang). Très vite une rencontre est organisée entre les 2 familles et sur les conseils de l’hôpital, un échange est envisagé et le plus tôt serait le mieux.

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    C’est qu’il va finir par devenir incontournable ce Hirozaku Kore-Eda ! Après les merveilleux Still walking & I wish, le réalisateur japonais revient avec un sujet fort - l’échange de nouveau-nés - pour mieux s’intéresser à la filiation et plus particulièrement à celle unissant un père et son fils. Par sa rigueur, son égocentrisme ; le personnage de Ryota a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête du spectateur jusqu’à cette incroyable scène où sa carapace se fissure. Une larme s’échappe et pourrait bien contaminer dans la foulée quelques uns d’entre vous. Voilà un cinéma tout en délicatesse avec de formidables comédiens et beaucoup d’émotions ; Tel père, tel fils mérite évidemment un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Amener votre enfant faire du cerf-volant plus souvent !

  • Don Jon

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    La vie de Jon Martello (Joseph Gordon-Levitt) tourne autour de son corps, son appart, sa voiture, sa famille, son église, ses potes d’enfance, ses baises et surtout son porno ! Ce jeune homme a beau aligné les conquêtes, il ne retrouve pas dans les rapports sexuels le plaisir qu’il peut avoir devant son ordinateur. Sa rencontre avec la belle Barbara Sugarman (Scarlett Johansson) pourrait peut-être combler ses attentes. Avant d’avoir une réponse à cela, il devra faire preuve de patience car la jeune femme va le faire languir avant leur première nuit ensemble. Il semblerait bien que le fameux "Don Jon" soit bien amoureux cette fois et qu’il va finir par oublier son porno … enfin pas tout à fait.

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    Préparez vos mouchoirs mais ce ne sera pas pour pleurer ! Première réalisation pour notre cher Joseph Gordon-Levitt qui s’empare d’un sujet qui reste tabou : la relation des hommes avec la pornographie. Il faut reconnaitre qu’il a parfaitement cerné cette démocratisation du sexe via Internet et surtout le semblant d’éducation sexuelle que beaucoup pense retirer de ces vidéos. Pour le reste, Don Jon est assez insignifiant à commencer par les potes d’enfance caricaturés et misogynes au possible ainsi que bon nombre d’autres personnages et un humour peu jouissif effaçant une mise en scène dynamique seulement par intermittence.

     

    Il faut le voir pour : Toujours effacer votre historique Internet !

  • Le manoir magique

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    En suivant cette petite balle, ce chat était loin de s’imaginer que ses propriétaires allaient l’abandonner comme une vieille chaussette. Le monde s’écroule pour lui d’autant plus qu’il ne sait pas du tout où il se trouve et il va finir par se réfugier dans un vieux manoir. Il s’agit en fait de la demeure de Lorenz qui vit avec plein de compagnons ; aussi bien des animaux que de ses drôles d’inventions. Ce magicien au grand cœur va alors recueillir le chat à qui il donnera le nom de Tonnerre. Une arrivée qui ne plait pas vraiment à Jack, le lapin et sa pote d’enfance la souris Maggie. Ils auront toutefois d’autres chats à fouetter puisque Daniel, le neveu de Lorenz est en train de préparer un mauvais coup.

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    Qu’est ce qui plait aux enfants ? Les dessins animés mais aussi la magie et Le manoir magique a donc eu la bonne idée de combiner les 2. Ajoutez à cela un soupçon d’animaux et il sera difficile pour nos petites têtes blondes de résister du moins ceux qui ont moins de 7 ans, pour les autres ce sera moins évident (notamment ceux qui sont allergiques aux chats). Les graphismes et l’animation sont convenables mais on sent bien qu’un soin tout particulier a été apporté pour mettre en valeur la version 3D. Les inventions vivantes de Lorenz rappellent un peu Toy story en beaucoup moins attachants en dehors d’Edison qui est le seul de la bande à briller. Un film d’animation pas vraiment génial qui a largement de quoi satisfaire son cœur de cible à savoir les touts petits.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de penser que tous les chats mangent des souris !

  • Mandela : Un long chemin vers la liberté

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    Au fond de lui, notre pote Nelson Mandela (Idris Elba) n’a cherché qu’une chose tout au long de sa vie : faire la fierté de ses parents. Au milieu des années 1940en Afrique du Sud, il n’est encore qu’un jeune avocat défendant la cause des noirs face aux inégalités mais son combat va s’intensifier avec le temps. Il rejoint tout d’abord l’ANC et après le massacre de Sharpeville en 1960, la contestation prend une autre tournure puisque Mandela  décide de répondre à la violence par la violence. Un changement qui sera décisif et qui marquera le début de sabotages et d’actes terroristes pour lesquels il sera condamné à la prison à perpétuité. Pourtant le combat de Nelson Mandela n’est pas terminé.

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    La sortie de ce biopic dans les salles a malheureusement coïncidé avec la disparition de ce grand homme qui aura marqué à jamais l’histoire de l’Afrique du Sud mais aussi du monde. Mandela : Un long chemin vers la liberté constitue un bel hommage en revenant sur les différentes étapes de sa vie et notamment sa captivité qui aura duré 27 ans. On ne peut pas dire que la ressemblance entre Madiba & Idris Elba soit flagrante mais le comédien s’en tire plutôt bien. On regrette toutefois qu’il soit resté dans l’interprétation et n’ait pas réussi à habiter totalement ce personnage ce qui laisse à ce film un arrière-gout d’inachevé sans pour autant lui ôter ses qualités évidentes.

     

    Il faut le voir pour : Rendre hommage à un grand homme !

  • Suzanne

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    Lorsque sa femme Isabelle est morte, notre pote Nicolas (François Damiens) savait qu’il ne serait pas facile d’élever ses 2 filles Suzanne & Maria (Apollonia Luisetti / Sara Forestier & Fanie Zanini / Adèle Haenel). Avec son travail de routier, il n’était en effet pas souvent à la maison mais il a pu compter sur le soutien de ses proches et cette famille s’en est très bien sorti. Reste que Suzanne lui cause pas mal de soucis ; ça a commencé lorsqu’elle est tombée enceinte. Son fils Charlie (Maxim Driesen / Timothé Vom Dorp / Jaime Da Cunha) grandira sans père mais aussi sans sa mère qui tombera follement amoureuse de Julien (Paul Hamy). Pour ce dernier, elle quittera du jour au lendemain son travail et ira même jusqu’à abandonner son enfant.

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    C’est un portrait qu’on n’oubliera pas de sitôt d’abord par l’histoire mouvementée de Suzanne mais aussi par la réalisation de Kattel Quillévéré. Son film est en effet une succession d’ellipses revenant sur les épreuves traversées par une famille définitivement atypique. Bien sur, cela implique aussi beaucoup de questions sans réponses mais ça apporte avant tout un réel dynamisme au récit. Ajoutez à cela le trio Forestier / Haenel / Damiens tout simplement parfait sans oublier le casting des enfants qui est tout aussi remarquable et vous avez là une belle surprise du cinéma français à découvrir absolument et c’est bien normal qu’on lui attribue le Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre fille !

  • Sur la terre des dinosaures, le film 3D

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    Il y a 70 millions d’années,  les dinosaures régnaient sur notre planète. Parmi eux se trouvent les Pachyrhinosaurus et plus particulièrement la famille de notre pote Patchi. On ne peut pas dire que ce dernier soit très dégourdi et ses grands frères n’hésitent d’ailleurs pas à se moquer de lui. Un jour, alors qu’il se promenait avec son pote d’enfance Alex, il fait la connaissance de Juniper dont il tombe éperdument amoureux. Patchi veut bien sur la revoir mais apprend qu’elle et ses parents sont partis vers le Sud pour la migration. Lui aussi ne va pas tarder à prendre la route avec sa famille mais c’est un long voyage qui s’annonce-là et surtout il n’est pas sans danger !

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    Voir des dinosaures dans les musées c’est bien mais c’est encore mieux de les voir s’animer à travers Sur la terre des dinosaures, le film 3D. On suit ainsi les aventures d’un petit Pachyrhinosaurus qui va traverser de nombreuses épreuves qui vont ainsi lui permettre de grandir et de s’affirmer. Graphiquement c’est très beau, les créatures sont plus vraies que nature et se fondent sans problème dans les paysages. La partie pédagogique est assurée et c’est d’autant plus intéressant que l’on découvre des espèces méconnues. Bien entendu, tout cela est d’abord réservé aux enfants ce qui explique une narration avec cette voix off volontairement naïve (et pas loin de nous taper sur les nerfs) et surtout ce prologue inutile faisant intervenir les humains.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que certains dinosaures sont aussi adeptes du piercing !

  • Belle et Sébastien

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    1943 dans un village situé dans les Alpes. C’est là que vivent Sébastien (Félix Bossuet) et celui qu’il considère comme son grand-père César (Tchéky Karyo) et tous deux traquent actuellement la "bête". Trois moutons sont morts en une semaine, il faut donc agir mais pas facile de lui mettre la main dessus. Le hasard va pourtant la placer sur le chemin du petit garçon et cette fameuse bête s’avère être en fait un chien qui fut chassé par un berger ; une merveilleuse amitié est sur le point de naitre. Pendant ce temps au village, des officiers allemands se sont présentés ; ils sont à la recherche d’une personne qui aiderait des gens à rejoindre la Suisse.

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    Petite précision personnelle mais qui doit quand même avoir son importance, l’histoire de Belle et Sébastien je la connais surtout en dessin animé or l’adaptation de Nicolas Vanier s’inspire elle de la série télévisée. Quand on connait la carrière du réalisateur, on sait qu’il est un amoureux invétéré de la nature et qu’il prend grand plaisir à filmer les animaux ce qui donne de splendides images. Avec ça vous avez un petit Félix Bossuet au visage de chenapan et une belle histoire ; ça a bien tout du divertissement idéal pour réunir la grande famille. Malgré tout, il faut bien reconnaitre que le scénario tout comme la réalisation n’est pas à la hauteur et la mièvrerie est aussi au rendez-vous.

     

    Il faut le voir pour : Faire prendre un bain à votre chien, si ça se trouve il a le poil blanc !

     

    Découvre le film Dans la peau de Sébastien !!

    En savoir plus sur Belle et Sébastien : L'aventure continue ?

  • Loulou, l’incroyable secret

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    C’était une journée bien calme pour Loulou et son frère Tom jusqu’au moment où ils ont rencontré Cornelia. Celle-ci a alors révélé à Loulou que dans la principauté de Wolfenberg vit la Princesse Olympe qui n’est autre que sa mère ! Il n’en faut pas plus à ce petit loup pour prendre la route en compagnie de Tom afin de retrouver ce parent qu’il n’a jamais connu. Un voyage qui n’est pas sans risques puisqu’à leur arrivée, ils apprennent que se déroule le prestigieux Festival de Carne à Wolfenberg et un lapin ferait un joli hors-d’œuvre ! Loulou lui ne pense qu’à retrouver sa mère mais au cours d’une petite ballade nocturne, il va atterrir avec Tom en prison.

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    A la recherche d’un bon petit film d’animation pour rassembler votre meute ?  Pas sur que Loulou, l’incroyable secret réponde à vos attentes. Déjà d’un point de vue technique, les dessins ne sont pas particulièrement attirants mais l’histoire fait intervenir une belle ménagerie d’animaux ce qui peut amuser. Il y a aussi quelques bons jeux de mots que les petits risques de manquer mais le plus gros souci c’est que la seconde partie est d’un terrible ennui ! A partir du moment où Loulou devient Loudovic, il ne se passe plus rien jusqu’à une partie de chasse expédiée. En sortant de la salle beaucoup tenteront à leur tour un jeu de mot facile en disant que c’est loupé !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un loup et un bouc ce n’est pas incompatible.

  • Angélique

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    Son père en a décidé ainsi, Angélique (Nora Arnezeder) devra épouser le Comte Joffrey de Peyrac (Gérard Lanvin). Une décision que la jeune femme est loin d’accepter et elle cherchera par tous les moyens à y échapper sans succès. Toutefois, l’homme qu’elle va épouser n’est pas celui qu’elle imaginait et avec le temps c’est bien l’amour qui les unira. Il est vrai que Joffrey ne manque pas de caractère et que sa richesse lui donne aussi de grands pouvoirs que certains commencent à craindre. C’est d’ailleurs ce qui va convaincre le roi Louis XIV  (David Kross) de le mettre aux arrêts et de l’emprisonner à la Bastille. Angélique va alors se battre pour libérer son mari.

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    Héroïne crée par Anne & Serge Golon, Angélique a eu droit à toute une série d’aventures aussi bien en romans qu’au cinéma à travers les 5 films de Bernard Borderie. Ariel Zeitoun entend donc lui redonner une seconde jeunesse à travers le visage de Nora Arnezeder, charmante certes mais qui ne trouve pas toujours le ton juste. Il y a également quelques passages dans la mise en scène qui ont de quoi nous laisser dubitatifs et parfois on croirait avoir devant nous un film des années 1980. Il semblerait que le retour d’Angélique se fasse sur la durée mais encore faut-il que ce reboot trouve le succès auprès du public et c’est pas gagné ! Peut-être avec un autre reboot ?

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à fabriquer de l’or !