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wladimir yordanoff

  • Amitiés sincères

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    Walter, Paul & Jacques (Gérard Lanvin, Hugues Anglade & Wladimir Yordanoff) sont potes depuis 40 ans et rien ne pourra les séparer. Chaque Mercredi à 12H, ils se retrouvent pour déjeuner et passent également leurs vacances ensemble sur l’ile de Ré ; rien ne semble pouvoir les séparer. Attention tout de même car Walter ne supporte pas le mensonge et c’est aussi un vrai père protecteur envers la prunelle de ses yeux Clémence (Ana Girardot). Cette amitié qu’ils croyaient éternelle pourrait-elle soudainement voler en éclat ? C’est bien ce qui fait peur à Clémence & Paul qui s’aiment passionnément mais craignent de dévoiler leur relation à leur entourage.

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    De la bonne bouffe, quelques bouteilles de vin, de l’amitié, de l’amour et de la bonne humeur voilà résumé en quelques mots ce que vous apportera Amitiés sincères. Adaptation d’une pièce de théâtre que l’on doit à François Prévôt-Leygonie & Stéphan Archinard, le duo a décidé de prendre les rênes de cette version pour le grand écran. L’histoire fait la part belle à la belle humeur apportée par une bande de potes magnifiquement représenté par Yordanoff / Anglade & Lanvin. Ce dernier avec son tempérament fort donne toute la saveur à cette comédie qui, à défaut de nous réserver des surprises, nous fait passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos potes et votre fille !

  • Pauline détective

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    Cela faisait longtemps que notre pote Pauline (Sandrine Kiberlain) ne s’était pas senti aussi épanouie qu’il s’agisse de sa vie professionnelle ou sentimentale. Hélas, une rupture inattendue brise cet équilibre et cette journaliste de faits-divers n’est pas loin de la dépression. Sa sœur Jeanne (Audrey Lamy) décide donc de la prendre en main et c’est ainsi que Pauline va pouvoir se détendre lors d’un petit séjour en Italie. Enfin ça c’était avant qu’elle n’entende parler d’une série de 3 meurtres et qu’une autre femme vient justement de disparaitre dans l’hôtel où elle réside. Flairant quelques chose de louche, la journaliste va mener une enquête qui ne manquera pas de rebondissements.

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    Imaginée et réalisée par Marc Fitoussi, cette comédie policière a parfois des faux-airs d’enquête à la Agatha Christie. Sans bousculer les codes du genre et même plutôt banal à travers son dénouement précipité, Pauline détective présente toutefois une certaine vigueur grâce à son duo de comédiennes. Il y a bien évidemment une Sandrine Kiberlain irrésistiblement espiègle et puis sa sœur Audrey Lamy dont la spontanéité fait toujours aussi plaisir à voir. Si le film ne présente pas vraiment les atours d’un incontournable, on passe malgré tout de même un bon moment ce qui sera bien suffisant pour qui veut se détendre un peu.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser la Tarentelle !

  • 3 zéros

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    Tibor Kovacs & Manu (Lorànt Deutsch & Samuel Le Bihan) se sont connus en prison et sont rapidement devenus des potes d’enfance. Tibor s’est retrouvé derrière les barreaux en raison de mauvaises fréquentations mais possède un vrai talent pour le football. Manu l’a bien compris et à leur sortie de prison, il va faire des pieds et des mains pour lui décrocher un contrat en or et c’est ainsi qu’il fait la connaissance d’Alain Colonna (Gérard Lanvin), célèbre agent basé désormais au Brésil. Ce dernier fait débuter Tibor dans un petit club de banlieue mais pour Manu, c’est du temps perdu, ce qu’il faut à son poulain c’est de la magie soit le PSG ! Hélas, tous deux vont vite apprendre que le monde footballistique est devenu un business où chacun cherche avant tout à tirer son profit personnel.

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    Tout d’abord précisons qu’il s’agit là d’une comédie signée Fabien Onteniente ce qui en fera fuir plus d’un ! Personnellement je maintiens haut et fort que son cinéma me fait rire et chose plus rare, ses films se laissent revoir non sans plaisir mais voici qu’arrive l’exception qui confirme la règle : 3 zéros. Difficile de ne pas voir combien cette comédie a pris un sacré coup de vieux décrivant le milieu du ballon rond comme un univers étincelant de paillettes (ce qui n’a pas cessé avec le poids des années). Le réalisateur a d’ailleurs convié de nombreuses vedettes comme Ronaldinho, Raï, Luis Fernandez ou encore Rolland Courbis pour quelques clins d’œil qui n’intéresseront que les footeux comme ce film très léger.

  • L’auberge espagnole

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    Grace à l’appui de son père, notre pote Xavier (Romain Duris) s’est vu ouvrir les portes du Ministère de l’économie dans le cadre de l’obtention de son DEA. Un emploi lui est ainsi promis mais avant cela il va devoir se spécialiser dans un domaine particulier : il devra connaitre sur le bout des doigts le marché espagnol. C’est ainsi qu’il décide de poursuivre son cursus scolaire à Barcelone via le programme Erasmus. Les premières heures dans son nouveau pays ne sont pas faciles mais sa rencontre avec Anne-Sophie & Jean-Charles (Judith Godrèche & Xavier de Guillebon), un jeune couple croisé à l’aéroport va lui permettre de poser le pied. Par la suite, il va devoir éplucher les annonces pour trouver un toit mais les loyers sont chers et c’est ainsi qu’il va se retrouver dans un appartement à partager avec 5 autres étudiants, une véritable auberge espagnole !

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    Je vous l’accorde ce film ne restera pas dans les annales du cinéma mais il a, à n’en pas douter, véritablement marqué une génération de spectateurs et plus particulièrement d’étudiants. Alors que l’Europe commençait à s’unir autour d’une monnaie unique, Cédric Klapisch et son compère de toujours Romain Duris nous invitait à vivre au rythme de L’auberge espagnole, melting-pot culturel et social. Evidemment, tout y est idéalisé mais on ne peut résister bien longtemps à l’ambiance festive de ce film, aux paysages enchanteurs de Barcelone ; bref un vrai coup de pub pour le programme Erasmus. Qui n’a pas envisagé après ce film d’effectuer un petit séjour en Europe et rien que pour ça on n’oubliera jamais ce film.

     

    La scène à ne pas louper : Wendy au téléphone avec la mère de Xavier qui est parti à la "Fuck" !

  • Présumé coupable

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    C’était dans la nuit du 14 Novembre 2001, la famille Marécaux est réveillé en trombes par des policiers accompagnés du juge Burgaud (Raphaël Ferret). Alain (Philippe Torreton) et sa femme Edith (Noémie Lvovsky) sont arrêtés pour viol sur mineur, un véritable choc pour ce couple qui ne comprend rien à ce qui leur arrive et s’apprête à vivre un long cauchemar. Alors que les premières interrogations commencent, Alain continue à crier son innocence mais policiers et magistrats semblent totalement imperméables à ses vérités. Il découvre que c’est le fils d’une certaine Myriam Badaoui (Farida Ouchani) qui a lancé ces accusations de pédophilie alors qu’il ne le connait même pas. Malgré l’absence évidente de preuves, ce père de famille va passer plus de 3 ans en prison et perdre tout ce qu’il avait construit jusqu’à présent.

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    C’était l’un des affaires les plus sordides et donc les plus médiatisées ; Outreau n’a laissé personne indifférent et s’est imposé comme le plus gros scandale judiciaire de ces dernières années. Précisons tout d’abord que ce film est l’adaptation de l’ouvrage d’Alain Marécaux Chronique de mon erreur judiciaire : une victime de l'affaire d'Outreau qui livre sa propre vision des évènements. On ne sera donc pas surpris d’y découvrir ce qui a été relaté auparavant à savoir une enquête bâclée, une présomption d’innocence qui vole en éclat sous les coups de semonce d’un juge Burgaud peu enclin au dialogue. L’atout majeur de ce Présumé coupable reste sans conteste l’interprétation magistrale de Philippe Torreton pour ce qui sera certainement l’un des rôles de sa vie. Film poignant qui dénoncer aussi bien les aberrations d’un système judiciaire que la complète dissolution de la vie d’un homme.

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on est jamais à l’abri d’une erreur judiciaire.

  • Enfin veuve

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    Cela fait maintenant 2 ans que notre pote Anne-Marie (Michèle Laroque) dite Moumousse a un amant : Léo (Jacques Gamblin), un ouvrier qui restaure des bateaux. Chaque jour, elle doit inventer un stratagème pour le voir quelques minutes sans éveiller les soupçons de son mari Gilbert (Wladimir Yordanoff) et de son entourage. Alors qu’elle s’apprêtait à tout quitter pour partir avec Léo sur un chantier à Hong-Kong ; elle apprend que son mari est mort (mais que le chien est sain et sauf) et toute la famille se retrouve pour l’aider à surmonter ce drame. Pourtant, Moumousse est indifférente face à cette disparition et c’est logique puisque entre eux deux, il n’y avait aucun sentiment.

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    Isabelle Mergault avait frappé les esprits par son premier long métrage Je vous trouve très beau qui a connu une belle réussite en salle. Enfin veuve vient donc affiner ses talents de réalisatrice avec une petite comédie plutôt sympathique mais qui n’a rien d’extraordinaire. Si le potentiel comique de Michèle Laroque n’est plus à démontrer, sur certaines scènes elle manque parfois de spontanéité rendant le comique de situation assez poussif. Par contre, on apprécie le jeu de Tom Morton interprétant Christophe terriblement agaçant en fils protecteur. Une pure comédie française telle qu’on les connait, le scénario est connu d’avance mais on se marre quand même bien qu’on attendait plus de la réalisatrice.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les accidents mortels sont souvent...mortels !