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Premières Impressions 2013 - Page 30

  • 7 psychopathes

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    Scénariste, notre pote Marty (Colin Farrell) travaille actuellement sur un projet au titre prometteur : 7 psychopathes. Le film mettrait donc en scène 7 psychopathes et pour le moment ça s’arrête là, il doit encore définir ses héros hésitant notamment entre un bouddhiste et un amish. Très vite, la réalité va dépasser la fiction puisque Billy (Sam Rockwell) va l’embarquer dans une sacrée galère. Ce dernier s’amuse en effet à kidnapper des chiens et avec la complicité d’Hans (Christopher Walken), ils les rendent à leurs maitres pour empocher la récompense. Seulement, ils n’auraient jamais du toucher à Bonny le Shih Tzu de Charlie (Woody Harrelson), un gangster prêt à tout pour récupérer son pote d’enfance.

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    C’est vrai que le titre a de la gueule surtout avec un casting rassemblant Colin Farrell, Sam Rockwell, Woody Harrelson & Christopher Walken et surtout 7 psychopathes est un petit délire comme on les aime. Au fur et à mesure que Marty pose ses idées sur le papier, des pastilles s’insèrent entre les scènes pour donner vie à des histoires toutes plus insensées les unes que les autres. Autant les Bons baisers de Bruges m’avaient laissé indifférent, autant ces retrouvailles entre McDonagh & Farrell se révèlent bien fun avec au programme gangsters, kidnapping de chiens et autres psychopathes accompagnés de lapin blanc.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire chier les vietnamiens !

  • Pas très normales activités

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    Avec la disparition de sa Grand-mère (Dominique Marcas), notre pote Octave (Norman Thavaud) a hérité d’une belle maison de campagne où il a emménagé avec sa copine Karine (Stéfi Celma). C’est une nouvelle étape dans leur relation et pour que leurs futurs enfants ne manquent rien de leurs aventures, le couple a décidé de filmer leur installation mais ils vont être confrontés à certaines surprises. Des bruits étranges émanent de la cuisine et c’est avec horreur qu’Octave découvre que quelqu’un s’est amusé à dévorer les Granola & le Nutella qu’il avait soigneusement dissimulé. Il semblerait bien que des esprits rodent dans le coin ou bien est-ce un canular orchestré par leur mystérieux voisin Levantour (Rufus) ?

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    Inconnu pour une grande partie du public Norman Thavaud l’est beaucoup moins pour les internautes avertis qui ont eu l’occasion de tomber sur une de ses vidéos humoristiques. Une popularité sur laquelle s’appuie Maurice Barthélémy pour le propulser à la tête de Pas très normales activités en compagnie de Stéfi Celma. Inspiré bien entendu de la saga initiée par Oren Peli, cette comédie dépasse heureusement le stade de la banale parodie ce qui n’empêchera pas de se marrer dans cet univers absurde où une maison se retrouve habitée par des esprits de cochons. Si le film ne hantera pas longtemps vos esprits, il y a quand même de quoi se marrer et vous permettre de vous offrir un petit moment de détente.

     

    Il faut le voir pour : Mieux planquer vos Granola et le Nutella !

  • Happiness Therapy

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    Il y a 8 mois, notre pote Pat Solitano (Bradley Cooper) a surpris sa femme Nikki (Brea Bee) avec un autre homme et il a alors littéralement pété les plombs. On a alors découvert qu’il souffrait depuis longtemps de bipolarité et c’est ainsi qu’il a été traité dans un hôpital psychiatrique jusqu’à aujourd’hui où il peut enfin retrouver son foyer. Cette sortie n’a-t-elle pas été prématurée ? On serait tenté de le croire lorsque Pat s’amuse à réveiller ses parents à 4 heures du matin pour évoquer la vision pessimiste d’Hemingway. Alors qu’il essaie de sauver son mariage, il fait la connaissance de Tiffany (Jennifer Lawrence) au cours d’un diner et elle aussi a traversé des épreuves difficiles ces derniers temps.

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    Ce n’est pas tous les jours qu’un film s’intéresse au sujet de la bipolarité et le réalisateur David O. Russell adapte en fait pour l’occasion le livre de Matthew Quick. Un thème qui malheureusement s’efface au bout de 30 minutes pour mieux laisser place à une comédie romantique bien plus classique. L’atout charme d’Happiness Therapy doit beaucoup au duo Lawrence / Cooper vraiment délicieux et aussi très bien entouré avec notamment un superstitieux Robert De Niro. Ce beau monde permet ainsi de faire passer la pilule d’un scénario cousu de fil blanc avec plus de facilités mais l’essentiel est qu’un agréable moment vous attend !

     

    Il faut le voir pour : Eviter le maillot de foot pour un diner !

  • Krunk out

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    A 35 ans, notre pote Walter Krunk (The Big Show) n’a jamais quitté l’orphelinat Saint-Thomas et après un regrettable accident, il pourrait bien être responsable de sa fermeture. Il n’a qu’une semaine pour rassembler la somme de 25 000 dollars afin de financer les travaux et donner ainsi un toit digne de ce nom aux orphelins. La providence le met sur le chemin d’Eddie Sullivan (Mark Feuerstein), un agent en galère et qui voit en Walter un lutteur exceptionnel susceptible de remporter le prochain tournoi de combat organisé à la Nouvelle-Orléans. Seulement, ce grand gaillard de plus de 2 mètres et pesant près de 203 kg n’a rien d’un lutteur et rayonne surtout par sa gentillesse.

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    Après Hulk Hogan en danseuse, The Rock en fée des dents ; la tradition du catcheur ridiculisé se perpétue avec un Big Show combattant en slip. Vous me direz ça ne le change pas tellement des représentations de la WWE qui se trouve bien évidemment derrière ce film familial. C’est un personnage candide qui nous sert de héros et bien sur c’est sa maladresse qui sert de ressort comique sauf que ce ressort se casse très vite. Scénario vide, des combats sans intensité (Vince aurait pu nous prêter quelques "stars" de son roster !) ; Krunk out est profondément débilisant et contrairement à ce que vous pourriez penser c’est loin d’être du sur-mesure pour moi !

  • Blancanieves

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    Antonio Villalta (Daniel Gimenez-Cacho), célèbre toréador est acclamé par tout le public du Colossal de Séville mais en un instant il va tout perdre. Sous les yeux de sa femme Carmen (Inma Cuesta) enceinte, il est surpris par le taureau qui le condamnera à finir ses jours dans un fauteuil roulant. Sa compagne est bouleversée et elle va laisser ses dernières forces en donnant naissance à leur fille. Pour Antonio, c’en est trop et la petite Carmencita (Sofía Oria / Macarena García) sera alors confiée à sa grand-mère tandis que son père refait sa vie avec Encarna (Maribel Verdú), infirmière opportuniste. Les années passent mais la jeune fille souffre de l’absence de son père jusqu’au jour où elle est recueillie par sa marâtre.

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    On dira que The artist a fait des émules ou du moins qu’il aura facilité ce projet de réinterpréter la légende de Blanche-Neige. Dépourvu de dialogues et en noir & blanc, Blancanieves place l’héroïne des frères Grimm dans un environnement particulier ; la tauromachie. Loin d’être un client de ce genre de spectacle bien que cela reste ici assez sobre, ça a au moins le mérite d’être original et bien plus moderne que les versions américaines auxquelles nous avons eu droit l’année dernière. Le film tire évidemment beaucoup de sa forme dont on s’accommode vite, les scènes sont rythmées par la musique et le son des claquettes qui sentent bon l’Andalousie.

     

    Il faut le voir pour : Redécouvrir l’histoire de Blanche-Neige et les 7 … euh non 6 nains.

  • Mariage à Mendoza

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    Marcus (Philippe Rebbot) et son petit frère Antoine (Nicolas Duvauchelle) viennent d’atterrir en Argentine car dans 4 jours se profile le mariage de leur cousin Xavier (Benjamin Biolay). Afin de profiter comme il se doit de ce superbe voyage, ils ont décidé de louer une voiture et de faire le trajet de Buenos Aires jusqu’à Mendoza en empruntant la route des vins et d’autres sites qu’ils tiennent à visiter. Un programme plutôt réjouissant cependant Antoine a le moral dans les chaussettes car sa vie de famille et surtout maritale se délite. Heureusement que Marcus est là pour tenter de lui changer les idées et ils vont même se trouver 2 autres potes d’enfance pour les accompagner dans leur voyage.

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    Road-trip à travers les beaux paysages argentins en compagnie de Nicolas Duvauchelle et de Philippe Rebbot, la révélation de ce film. Héros aux deux visages de ce Mariage à Mendoza, sa nonchalance combinée à son incroyable franglaispagnol rend rapidement le personnage attachant ce qui donne un voyage assez amusant. Pour sa première réalisation Edouard Deluc s’en tire donc plutôt bien et reprend en fait une histoire qu’il avait déjà proposée dans son court-métrage ¿ Dónde está Kim Basinger ? On pourra juste regretter que ça a un peu de mal à se renouveler sur la durée malgré l’arrivée de nouveaux personnages qui n’apportent pas le même dynamisme que les héros principaux.

     

    Il faut le voir pour :  Penser à ramener une météorite quand vous irez en Argentine !

  • Rue Mandar

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    C’est une tragédie qui réunit aujourd’hui Emma, Rosemonde & Charles (Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos & Richard Berry) ; ils doivent faire leurs adieux à leur mère. Un évènement douloureux pour tous et notre pote Rosemonde doit en plus gérer le départ de son fils Elie (Ivan Cori) qui part étudier à New York pendant 3 ans. Il faut aussi réfléchir à ce qu’ils veulent faire de l’appartement de leur mère situé 13, rue Mandar où ils ont grandi et la décision de la mettre en vente s’impose naturellement. C’est Emma qui sera chargé de la vendre car il faut dire qu’entre les crises d’hystérie de sa sœur et la folle envie de Charles de vouloir effectuer les travaux chez lui, elle est la seule qui puisse s’en occuper.

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    Inspirée par ses souvenirs personnels, la réalisatrice Idit Cebula nous convie à une réunion de famille qui se transforme en une belle foire dans laquelle on se sent parfois un peu perdu. Les situations cocasses s’enchainent et à certaines occasions ça part même dans des envolées loufoques mais les émotions elles ne sont pas au rendez-vous. Rue Mandar peut toutefois compter sur l’évidente complicité liant le trio Sandrine Kiberlain / Emmanuelle Devos & Richard Berry qui viennent apporter un peu d’animation dans la période de deuil que traversent leurs personnages. Une comédie qui n’est pas non plus à la rue et qui malgré quelques bons moments n’a vraiment rien de très attrayant.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir un cercueil sur-mesure !

  • Cookie

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    Notre pote Adeline (Alice Taglioni) a traversé une terrible épreuve lorsqu’elle a perdu son mari et son fils au cours d’un accident de la route. Aujourd’hui, cette hôtesse de l’air vit seule même si de temps en temps sa sœur Delphine (Virginie Efira) vient squatter sa maison. Alors qu’elle revient d’un voyage, sa femme de ménage Liang Min Su (Yubai Zhang) lui confie son fils Lee Yu (Max Ding) pour une heure, le temps d’effectuer une petite course seulement, elle ne reviendra jamais. Adeline cherche évidemment à joindre la mère du petit garçon mais sans succès et cela est d’autant plus difficile qu’il ne parle pas un mot de français !

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    Un survol rapide de l’histoire laisse à penser qu’on nous ressert une comédie légère mais Cookie se révèle être en fait un film bien plus délicat. Déjà, il faut connaitre l’histoire personnelle d’Alice Taglioni (dont le compagnon  s’est tué en voiture) pour déceler l’écho émotionnel qu’elle peut ressentir en interprétant le personnage d’Adeline. Léa Fazer fait également preuve d’une belle retenue pour ne pas abandonner son film en une comédie populaire et encore moins en un mélo larmoyant. On ne va pas se mentir, c’est loin d’être incontournable mais avec son histoire tout en retenue c’est plutôt touchant.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à économiser un billet d’avion pour vos enfants (à condition qu’ils soient souples !).

  • Max

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    La petite Maxine (Shana Castera) n’a jamais eu le bonheur de connaitre sa mère et malgré tout l’amour que lui porte son père Tony (Joey Starr), ce manque se faire ressentir chaque jour un peu plus. Après avoir une fois de plus s’être enfuie de l’école, elle croise la route de Rose (Mathilde Seigner), une femme qui s’occupe des bons hommes. Le lendemain, la petite fille vient la retrouver avec une demande un peu spéciale : elle souhaiterait que Rose vienne s’occuper de son père jusqu’à Noël. D’abord surpris, Tony finit par conclure un arrangement afin de plaisir avec Max et qui sait si le miracle de Noël ne pourrait pas agir et former un nouveau couple.

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    Si on m’avait dit un jour que je verrais Joey Starr en héros de comédie romantique ! D’ailleurs en parlant du casting, c’est certainement le seul véritable attrait de Max qui réunit également Emmanuelle Seigner & Jean-Pierre Marielle. La petite Shana Castera est elle aussi attachante mais joue souvent avec excès. Ce qui est nettement moins mémorable, c’est ce scénario auquel a participé l’homme en noir Thierry Ardisson (officiant également en tant que coproducteur) qui ne fait preuve d’aucune originalité. On a bien sur le couple qui va se former, la petite fille qui s’attache à sa nouvelle pote avec qui elle fait des photos d’identité et tout ça dans une belle ambiance de fêtes de noël déguisé en indien.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi vous avez du poulet à chaque repas.

  • Le dernier rempart

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    Las Vegas. Un important dispositif a été mis en place dans le cadre du transfert de Gabriel Cortez (Eduardo Noriega), un dangereux criminel et en dépit de toutes les précautions prises, il est parvenu à s’évader. On retrouve vite sa trace à bord d’une Corvette ZR1 dont on a signalé le vol quelques jours plus tôt et il se dirige vers le Mexique accompagné d’un otage. Pour traverser la frontière, il va devoir passer par une petite ville d’Arizona ; Somerton dont le shérif se nomme Ray Owens (Arnold Schwarzenneger). Cet ancien officier des stups s’était retiré ici en pensant trouver le calme mais il va devoir reprendre les armes pour défendre avec ses potes d’enfance leur territoire et ça va être méchamment violent !

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    "I’ll be back" Il nous l’avait promis et après de brèves apparitions chez son pote Sly, Arnold Schwarzenneger est de retour au cinéma 10 ans après le peu mémorable Terminator 3. Pas de surprises, on a rendez-vous avec un film d’action rythmé par la chasse d’une Corvette boostée et quelques gunfights qui font plutôt mal pas étonnant quand on sait que derrière la caméra il y a Kim Jee-woon (Le bon, la brute et le cinglé / J’ai rencontré le diable …). Comme de tradition, le réalisateur effectuant sa première expérience aux states est quelque peu entravé par la machine hollywoodienne Pour détendre un peu l’atmosphère, Johnny Knoxville & Luis Guzman viennent instiller quelques notes d’humour dans cet univers de violence. Amusant tout simplement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous garer n’importe où !