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john hawkes

  • Everest

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    Depuis que des hommes comme Tensing Norgay ou Edmund Hillary ont escaladé jusqu’au sommet de l’Everest dans les années 1950, cela a fait de nombreux émules par la suite. Nous sommes en 1996 et de nombreuses sociétés ont vu le jour afin de proposer cette incroyable expédition à toute personne se sentant l’âme d’un aventurier. Pour conquérir l’Everest, il faut cependant une condition physique optimale car dans cet environnement hostile vous pouvez y laisser votre vie ! A la tête d’Adventure consultants, notre pote Rob Hall (Jason Clarke) prépare sa prochaine ascension et sa priorité est et restera toujours de tout faire pour ramener ses clients en vie.

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    Qui n’aurait pas envie de fait un tour sur le toit du monde ? Atteindre le sommet de l’Everest n’est pas à la portée du premier venu mais surtout cette ascension est bordée de dangers comme en témoigne cette histoire rendant hommage à Rob Hall et ses compagnons. Avec des paysages enneigés à perte de vue, quelques plans qui vous donneraient presque le vertige ; on est happé dans leur incroyable aventure et vous n'échapperez pas à quelques frissons. On regrette juste que le réalisateur Baltasar Kormákur parasite son film avec ces quelques scènes ne cherchant qu'à tirer quelques larmes aux spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous plaindre quand vous devez monter des escaliers !

  • Lincoln

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    L’Amérique en 1865. Abraham Lincoln (Daniel Day Lewis) arrive au terme de son second mandat de Président des États-Unis mais avant de quitter les rênes du pouvoir, il tient à écrire l’histoire. La Guerre de sécession bat son plein, le Nord et le Sud du pays s’affrontent depuis 4 ans maintenant et Lincoln veut faire accepter le 13ème amendement, celui qui permettra de promulguer l’abolition de l’esclavage. Pour cela, l’amendement doit être adopté aux 2/3 et s’il peut compter sur la majorité républicaine, il lui manque toutefois 20 voix démocrates. Son équipe va donc être chargée de convaincre ces anciens opposants de voter en faveur d’un amendement qui changera à jamais l’histoire des États-Unis.

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    16ème Président des Etats-Unis, Abraham Lincoln restera pour l’histoire celui qui a permis de libérer les esclaves noirs. Un acte fondateur qui trouve d’autant plus d’écho dans un pays qui a réélu à sa tête Barack Obama témoignant de l’incroyable chemin parcouru en 150 ans d’histoire. Le biopic de Spielberg se concentre donc sur cette période charnière où le Président tente de rallier à sa cause d’anciens opposants et c’est à peu près tout. Lincoln se repose ensuite sur une réalisation que l’on sait maitrisée et sur les prestations de Daniel Day Lewis et Sally Field qui ne parviennent pas à faire digérer pas mal de longueurs puisque le film s’étale quand même sur 2H29 ! Un film solide mais pas forcément très passionnant pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un cours d’histoire.

  • Martha Marcy May Marlene

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    Cela faisait quasiment 2 ans qu’elles ne s’étaient pas vus et dès que Lucy (Sarah Paulson) a eu Martha (Elizabeth Olsen) au téléphone, elle a immédiatement compris que sa sœur avait des problèmes. Elle n’a donc pas hésité une seconde à aller la chercher et la ramener chez elle dans le Connecticut. C’est d’ailleurs l’occasion pour Martha de faire la connaissance de son beau-frère Ted (Hugh Dancy) mais la jeune femme apparait très perturbée par ce qu’elle a vécu ses derniers temps. Jusqu’ici elle vivait en effet dans une communauté de potes d’enfance où ils partageaient tout mais cela avait surtout les allures d’une secte menée sous l’égide de Patrick (John Hawkes).

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    Un peu à l’image du personnage incarné par Elizabeth Olsen, on a l’esprit légèrement confus à la sortie de la salle ; les frontières entre réalité et imagination sont difficiles à discerner. Alors que l’on assiste aux retrouvailles de 2 sœurs dans des circonstances dramatiques, les images du passé ressurgissent pour nous éclairer sur l’expérience vécue par Martha. Impossible de passer à coté de la jeune dernière de la fratrie Olsen qui éclabousse l’écran de son talent sobre et délicat et qui forme aussi avec Sarah Paulson un duo vraiment complémentaire. Séance découverte conseillée avec Martha Marcy May Marlene et on gardera un œil sur cette prometteuse actrice.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention lorsque vous entendez du bruit sur votre toit !

  • Winter’s bone

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    Avec une mère malade et un père en prison, notre pote Ree Dolly (Jennifer Lawrence) a rapidement développé son sens des responsabilités. A 17 ans, elle doit en effet s’occuper de la maison tout en veillant  sur son petit frère et sa petite sœur. Les temps sont durs et la famille éprouve des difficultés ne serait-ce que pour manger à leur faim et leur malheur ne s’arrête pas là. Le Shérif Baskin (Garrett Dilahunt) est venu les informer que leur père  a été libéré mettant sa maison et son terrain sous caution. S’il ne se présente pas à la prochaine audition au tribunal, Ree et sa famille se retrouveront alors sans toit.

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    La réalisatrice Debra Granik nous invite dans une Amérique profonde, celle où les gens vivent en clan et où les secrets arrivent vite aux oreilles de tout le monde, un voyage parfois dérangeant. Winter’s bone c’est tout d’abord la confirmation que Jennifer Lawrence, incroyable femme-enfant qui s’était déjà fait remarquée avec Loin de la terre brulée, est une actrice à surveiller ! Un premier rôle principal qui lui permet de démontrer tout son talent, bien aidé également par de bons personnages secondaires et notamment celui incarné par John Hawkes. Un film loin de sortir des moules hollywoodiens, une histoire imprégnée d’une incroyable tension, bref à découvrir au plus vite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à cuisiner l’écureuil.