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marie-josée croze

  • Intersections

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    C’est dans un luxueux hôtel isolé dans le désert saharien que nos potes Taylor & Scott (Jaimie Alexander & Frank Grillo) ont décidé de passer leur lune de miel mais derrière ce couple heureux se cache une autre réalité. Riche financier, Scott ignore qu’il est l’objet d’un complot fomenté par sa propre femme et avec l’aide d’un certain Travis (Charlie Bewley) et ils vont bientôt agir mais leur plan ne va pas se dérouler comme prévu. Après une course-poursuite, leurs véhicules percutent d’autres voitures qui étaient à l’arrêt et surtout l’accident fait plusieurs victimes. Au milieu de nulle part, ils se retrouvent coincés avec Omar (Moussa Maaskri), un prisonnier et Audrey (Marie-Josée Croze) accompagnée de son bébé avant que débarque Saleh (Roschdy Zem).

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    Comme tout film choral qui se respecte, l’intrigue d’Intersections se dévoile tel un sablier qui s’égraine et ça ne manque pas de retournements de situations prenant parfois des tournures rocambolesques. Un scénario poussif qui n’aide vraiment pas à ce qu’on s’intéresse au destin des différents protagonistes qu’ont sent parachutés là pour essayer de monter une histoire. Roschdy Zem est là pour remettre un peu d’ordre à la situation, Moussa Maaskri occupe le rôle du méchant de service et Marie-Josée Croze joue les baby-sitters mais tout ça n’offre pas de réelle cohérence au long métrage qui devient vite insignifiant. Le désert ne semble donc pas servir uniquement de décor !

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à la circulation quand vous roulez dans le désert saharien.

  • Mères et filles

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    Depuis qu'Audrey (Marina Hands) s'est installée au Canada, ses visites auprès de ses parents se font rares. Il faut dire aussi que ses relations avec sa mère Martine (Catherine Deneuve) sont souvent tumultueuses et d'ailleurs à peine est-elle arrivée qu'elle part déjà s'installer non loin dans la maison de son grand-père. Sur place, en voulant réorganiser la cuisine elle fait tomber un cahier et découvre qu'il s'agit en fait du journal intime de sa grand-mère maternelle Louise (Marie-Josée Croze). Celle-ci avait abandonné sa famille du jour au lendemain et ce départ avait fait grand bruit à l'époque au village. En parcourant ce cahier, Audrey va découvrir quelles étaient les véritables motivations de sa grand-mère et déterrer un lourd secret familial.

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    Au cas où le titre du film ne vous aurait pas mis sur la voie, ce sont les femmes qui sont à l'honneur et plus précisément à travers 3 générations. La réalisatrice Julie Lopes-Curval a par ailleurs réuni un superbe trio d'actrices avec Marina Hands, Catherine Deneuve & Marie-Josée Croze. Si les séquences de flash-back se mêlent à l'histoire présente et donnent à l'ensemble une bonne dynamique, le scénario lui est emprunté. Il n'aurait pas été déplaisant d'avoir un peu plus de mystères et surprises pour conserver notre attention car on finirait presque par se laisser bercer par le bruit des vagues. Mères et filles est un drame familial qui manque de profondeur et se sauve grâce à son beau casting.

     

    Il faut le voir pour : Penser à refaire votre cuisine.

  • Après l’océan

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    Shad & Otho (Fraser James & Djédjé Apali) ont deux potes d’enfance qui ont tout fait pour quitter leur Cote d’Ivoire natal et tenter leur chance en Europe. On les retrouve en Espagne où ils vivent de petits jobs à la frontière de la légalité mais un soir ils sont séparés par une descente de police. Si  Shad est parvenu à prendre la fuite, Otho lui n’a pas eu cette chance et est contraint de retourner à Abidjan. Pour ce dernier, c’est un véritable échec. Parti avec l’espoir de tous ses proches, il revient comme il est parti sans rien. Pendant ce temps, Shad poursuit sa route atterrissant d’abord en Angleterre avant de rejoindre la France en compagnie de Tango (Marie-Josée Croze).

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    Voilà un film qui apporte un nouvel éclairage au cinéma sur les phénomènes d’immigration en Europe. Le vieux continent est perçu comme un eldorado mais plutôt que de chercher à s’y installer, nos 2 héros cherchent surtout à s’enrichir aussi bien au sens propre qu’au sens figuré pour partager ensuite ces richesses avec leurs familles. Après l’océan décrit alors 2 trajectoires différentes ; l’un qui a réussit après avoir effectué des tâches pas très catholiques et l’autre honteux par le fait d’être revenu bredouille au pays. La réalisatrice Eliane de Latour donne le ton juste à son long métrage et en fait une agréable découverte.

     

    Il faut le voir pour : "Ya foy !"