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  • Je fais le mort

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    Acteur de grand talent - il a quand même eu un César - notre pote Jean Renault (François Damiens) galère pourtant à trouver du travail. Bon il faut dire ce qui est : il est chiant et dans le milieu ça ne pardonne pas toujours est-il qu’il a absolument besoin d’argent. C’est ainsi qu’il va accepter un boulot plutôt atypique puisqu’il va jouer le mort ! Pour être plus précis ; il va se rendre à Megève où un terrible fait-divers a eu lieu il y a un an et participer à une reconstitution présidée par le juge Noémie Desfontaines (Géraldine Nakache). Ce n’est pas pour autant que Jean va changer ; il est toujours attentif au moindre détail et même pour ce rôle anodin, il va se préparer comme il se doit.

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    Avec cette comédie sur fond de thriller, Je fais le mort fait un peu penser aux films adaptés des romans d’Agatha Christie. Derrière les quelques sourires que provoquera cette nouvelle réalisation de Jean-Paul Salomé (Le caméléon) se cache en effet un crime qui va trouver un soudain rebondissement. Si François Damiens est, comme à son habitude, plutôt sympathique on ne peut pas en dire autant du duo qu’il forme avec Géraldine Nakache qui manque de connivences. La seule chose un peu marrante ce sont les multiples références de Jean sur les différents plateaux de tournage. Oui c’est léger et on comprendra que beaucoup de spectateurs se fassent effectivement passer pour mort pour y échapper.

     

    Il faut le voir pour : Se relaxer enfin se rilaxer !

  • Fonzy

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    Notre pote Diego Costa (José Garcia), lorsqu’il était plus jeune, a fait de nombreux dons de sperme mais jamais il n’aurait imaginé ce qu’il vient d’apprendre. Un avocat vient en effet de lui apprendre que son sperme a été utilisé de façon excessive donnant naissance à 533 enfants dont 142 qui veulent aujourd’hui connaitre l’homme qui se cache derrière le pseudonyme de Fonzy. Un vrai choc pour Diego qui a déjà tellement de mal à s’assumer lui-même et qui doit notamment effacer une dette de 50 000 €. Coté vie sentimentale, ce n’est guère plus reluisant puisque sa relation avec Elsa (Audrey Fleurot) n’est pas au beau fixe d’autant qu’elle vient de luis révéler qu’elle est enceinte et qu’il sera donc papa … pour la 534ème fois !

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    Tout comme Le grand méchant loup, Fonzy est un remake d'un succès canadien Starbuck. C’est Isabelle Doval qui prend en charge la réalisation et qui n’a pas eu à chercher bien loin pour trouver son personnage principal puisque José Garcia n’est autre que son compagnon. L’intérêt d’un remake est déjà discutable (avec une version américaine conduit par le réalisateur québécois en approche) mais en plus de ça le film de Ken Scott est encore tout récent puisque sorti dans les salles françaises en milieu d’année 2012. Là encore ceux qui ne connaissent pas l’original prendront un semblant de plaisir par rapport à ceux connaissant déjà l’histoire qui préféreront faire l’impasse au risque de trouver le temps long face à cette comédie fadasse qui n’apporte vraiment rien.

     

    Il faut le voir pour : Rester poli avec les femmes policières (surtout si leurs pères les surveillent !).

     

    En savoir plus sur Starbuck ?

  • Fonzy

    Fonzy au cinéma ? Chouette j'entends déjà le générique "Sunday, Monday, Happy Days.
    Tuesday, Wednesday, Happy Days" hopopop minute papillon rien à voir. Derrière ce nom se cache le remake français de l'excellent Starbuck

     

    Date de sortie : 30 Octobre 2013


  • Turf

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    Potes d’enfance depuis plus de 20 ans Freddy, Nikos, Fortuné & Fifi (Edouard Baer, Alain Chabat, Lucien Jean-Baptiste & Philippe Duquesne) se retrouvent régulièrement au bar Le Balto. Autour d’un verre, ils parient sur les courses de chevaux en espérant un jour décrocher le gros lot mais jusqu’à présent ils n’ont pas eu beaucoup de chance. La roue va peut-être tourner puisqu’on leur propose une affaire en or : l’acquisition d’un cheval, une vraie flèche du moins c’est comme ça que le vend Monsieur Paul (Gérard Depardieu). En réalité, Torpille est un cheval qui n’intéresse personne et c’est donc avec beaucoup de naïveté que notre quatuor va en devenir les propriétaires. Un beau projet mais cela n’est pas donné et il va donc falloir le faire courir rapidement et les premiers résultats sont loin d’être encourageants.

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    Sachez déjà que je fais partie de ceux qui apprécient le cinéma de Fabien Onteniente donc il n’y avait vraiment aucun à-priori avant de fouler l’hippodrome de Turf. Les courses de chevaux étant en plus pour moi aussi passionnant qu’un tournoi de curling, on ne peut pas dire que cette comédie m’emballait particulièrement et ce n’est pas près de changer ! En dehors d’une bande assez sympathique et le fait que le réalisateur ait réussi à convier de nombreux guests, l’histoire avance au petit trot et on se demande bien où est passé l’humour dans tout ça. Si vous avez vu la bande-annonce avec la blague sur Banette, j’ai envie de vous dire que vous avez déjà eu droit au meilleur donc si vous souhaitez parier sur le bon cheval évitez ce film !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de laisser trainer votre mec au PMU du coin !

  • La vraie vie des profs

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    Profanation au collège Emile Zola de Marseille ! Bon, le mot est un peu fort mais une statue a été taguée et le Directeur (Lucien Jean-Baptiste) n’a pas eu de mal à trouver les coupables ! Albert & Jean-Mohamed (Emir Seghir & Sami Bouzid). Niant être les auteurs de ce méfait et réclamant un peu plus de liberté d’expression, les 2 compères se retrouvent propulsés dans l’équipe du journal du collège composée de Sissi, Juju (Victoire Poupon, Maëva Arnoux) et de Mousse (Enzo Vallejos-Celotto) qui n’est autre que le petit frère d’Albert. Après un léger incident et 4 heures de colle, ils découvrent que Mme De Grémont (Catherine Hosmalin) cache bien son jeu et vient alors l’idée d’enquêter sur la vraie vie des profs !

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    "Ba quoi, ça te fait pas marrer ?" Il s’agit là d’une ligne de dialogue de cette soi-disant comédie et la réponse sera bien claire : NON !! Soulignons que les profs vont en prendre pour leur grade cette année puisqu’en avril prochain suivra aussi l’adaptation de la bande dessinée par Pierre-François Martin Laval. La vraie vie des profs a donc l’avantage de lancer les hostilités sous la supervision du duo Emmanuel Klotz / Albert Pereira Lazaro que l’on connait pour avoir adapté Les lascars au cinéma. Sur le papier c’était prometteur mais au final c’est surjoué, on cherche vainement les gags et l’ensemble vaut guère mieux qu’une copie blanche. C’est quoi le plan ? Ils voulaient tout balancer et bien je crois que c’est le film qu’on va balancer !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de sortir les poubelles plutôt que de les ramener !

  • 30° couleur

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    Historien de génie, Patrick (Lucien Jean-Baptiste) déborde de projets et n’a pas une minute à lui pourtant il va devoir faire une parenthèse car sa mère vit ses derniers instants. Il tente bien de convaincre sa famille de la faire rapatrier en France mais il va devoir se résoudre à rejoindre la Martinique avec sa fille Alice (Loreyna Colombo). Cela faisait 30 ans qu’il n’était pas retourné auprès des siens et d’ailleurs c’est à peine s’il reconnait son pote d’enfance Zamba (Edouard Montoute). Patrick va avoir l’occasion de parler une dernière fois à sa mère avant qu’elle ne s’éteigne dont le corps va mystérieusement disparaitre.

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    Retour aux sources pour Lucien Jean-Baptiste et son personnage Patrick qui a grandi en France et dont les liens familiaux se sont distendus sous le poids des années. 30° couleur aurait alors pu tout simplement se transformer en une énième comédie tournant autour du mec éloigné de ses racines mais on s’est surtout échiné ici à nous offrir une véritable identité culturelle. Quelle meilleure preuve que cette plongée dans une atmosphère à la fois mystique et allègre à travers les célébrations du Mardi gras. On pourra reconnaitre au film le mérite de nous surprendre, de nous déboussoler mais l’histoire qui relève davantage du drame que de la comédie n’arrive jamais à nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Préparer comme il se doit le prochain Mardi gras !

  • Possessions

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    Ils en rêvaient depuis longtemps, c’est désormais devenu une réalité ; Maryline & Bruno Caron (Julie Depardieu & Jérémie Renier) et leur fille vont s’installer dans un beau chalet ! C’est une autre vie qui commence pour eux seulement il y a un petit contretemps dans les travaux entrepris par Patrick Castang (Lucien Jean-Baptiste) et en attendant, les Caron doivent se contenter de logements provisoires. Une situation précaire qui finit par les excéder d’autant plus qu’ils sont convaincus que leurs propriétaires les considèrent avec un profond mépris. Alors que les reproches s’accumulent, la tension n’aura de cesse de grandir jusqu’à la naissance de ce drame.

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    C’est un fait-divers incroyable et largement relayé par les médias à l’époque, le drame du Grand Bornand avait suscité beaucoup d’émoi auprès de l’opinion publique. On avait été aussi très marqué par l’aplomb du couple Hotyat, jugé par la suite coupable, qui n’avait pas hésité à témoigner à visage découvert. L’intérêt de Possessions ne réside évidemment pas dans un dénouement connu de tous mais dans ce processus qui a mené un couple totalement ordinaire sur le chemin d’un horrible crime. En attendant de faire sonner les sirènes du port d’Alexandrie, Jérémie Renier impressionne déjà par sa performance dans ce film où il est juste fascinant et parvient à se démarquer d’un ensemble plutôt classique.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’envier les autres !

  • La première étoile

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    Mis au pied du mur par sa femme Suzy (Anne Consigny), Jean-Gabriel (Lucien Jean-Baptiste) n’a pas eu d’autres choix que de réagir et sa mission est d’emmener sa famille au ski ! Jusque là, il n’y a rien de bien étonnant si ce n’est que des noirs aux sports d’hiver ce n’est pas commun et puis Jean-Gabriel est complètement fauché.  Il se débrouille néanmoins pour récupérer des affaires, se faire prêter une voiture et direction la montagne ! Pas pour Suzy qui a besoin de souffler alors son mari décide d’inviter sa Mère (Firmine Richard) en espérant que celle-ci pourra s’occuper un peu des enfants et pourquoi pas de l’entretien du chalet. C’est beau de rêver !

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    Des blacks au ski, ça peut prêter à sourire, pourquoi ? C’est culturel comme le dit le film et c’est à partir de ce constat que Lucien Jean-Baptiste nous propose sa première réalisation, une bonne comédie à savourer en famille. Evidemment, La première étoile n’échappe pas à certaines idées reçues mais les aligne avec malice et il est bien difficile de ne pas rire devant les mimiques de la délicieuse Firmine Richard.  Si vous n’avez pas eu la chance de vous offrir des vacances à la montagne cette année, voilà une bonne alternative et là c’est sur vous allez vous marrer !

     

    Il faut le voir pour : Mettre vos préjugés au frais (ou au frigidaire pour Ségolène) !

  • 13m2

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    Le deal était simple pour José (Barthélémy Grossmann) ; il devait juste passer la frontière avec une bagnole chargée de marchandises seulement tout ne s’est pas passé comme prévu. Une situation d’autant plus problématique qu’il a déjà touché la récompense qui lui était promise et qu’il va devoir régler ses dettes. C’est alors qu’il met en place un plan imparable, l’attaque d’un fourgon blindé avec ses 2 potes d’enfance Farouk & Réza (Lucien Jean-Baptiste & Youssef Hajdi). Pour éviter de se faire pincer, ils ont trouvé une petite planque où ils devront attendre que cette affaire se tasse.

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    Si l’on s’aperçoit rapidement que le réalisateur et acteur Barthélémy Grossmann n’a pas disposé d’un énorme budget pour ce 13m2, en revanche il s’en est servi avec beaucoup d’efficacité. En réduisant au strict minimum les scènes d’action (1 seule course-poursuite au terme du film) ; il se concentre davantage sur les relations entre le trio criminel. La réussite d’un tel parti-pris n’est alors possible que grâce au jeu des 3 comédiens qui portent littéralement le film. Une excellente découverte dont on a peu entendu parler mais une dynamique palpable qui mérite vraiment le coup d’œil.