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melissa leo

  • La chute de Londres

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    Le monde entier est en émoi ; le Premier ministre anglais est mort. C'est un véritable deuil national auquel on assiste et Londres va ainsi accueillir dans ces tristes circonstances de nombreux chefs d'état parmi lesquels Benjamin Asher (Aaron Eckhart), Président des États-Unis. C'est un voyage qui s'est organisé au dernier moment et pour assurer la protection du Président, il était impossible de se passer de Mike Banning (Gerard Butler). Ce dernier aurait toutefois préféré rester auprès de sa femme Leah (Radha Mitchell) qui va prochainement donner naissance à leur premier enfant. Il ne faudra pas beaucoup de temps pour qu'il regrette ce choix puisque une fois arrivé en Angleterre, de multiples attaques terroristes ébranlent la ville.

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    Les amoureux de la poésie s'étaient déjà bien régalé avec La chute de la Maison Blanche et voilà que notre pote Mike Banning revient pour de nouvelles aventures. Notons toutefois que la réalisation échoit cette fois à Babak Najafi (me demandez pas qui c'est j'en sais rien !) succédant à Antoine Fuqua. Quand on se plante devant La chute de Londres, on ne recherche évidemment pas un scénario très élaboré et en ce sens nos attentes sont totalement comblées. Ajoutons à ça quelques scènes d'action menées sans véritable conviction où l'on peut admirer Gerard Butler dégommer les méchants terroristes avec parfois l'aide du courageux et exemplaire President of the United Sates of America ! Un bon choix si vous souhaitez vider le cerveau mais moins fun que son prédécesseur.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant de réserver votre week-end à Londres !

     

    En savoir plus sur La chute de la Maison Blanche ?

  • Equalizer

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    Notre pote Robert McCall (Denzel Washington) vit à Boston où il a un quotidien plutôt routinier entre son boulot chez Home Mart et le dinner où il apprécie sa tasse de thé avec un bon livre. C’est d’ailleurs là qu’il fait la connaissance de Teri (Chloë Grace Moretz), une prostituée qui rêve d’une autre vie. Un soir, Robert apprend que la jeune femme a été sévèrement battue par les hommes qui l’exploitent et il entend bien rendre justice à sa manière. Ce règlement de comptes ne passe pas inaperçu et il ne tarde pas à avoir à ses trousses un certain Teddy (Marton Csokas) qui lui aussi a des méthodes assez musclées !

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    Le duo Antoine Fuqua / Denzel Washington se reforme à l’occasion de cette adaptation puisqu’à l’origine Equalizer est une série télévisée datant des années 1980. Reprenant le concept bien connu du Vigilante, le personnage de Robert séduit par son attitude d’ange gardien stoïque en toutes circonstances mais aussi par le mystère qui entoure son passé. Rythmé par des scènes d’action efficaces et en particulier le final dans le magasin mais aussi parsemé de quelques bonnes notes d’humour, que demander de plus ? Voilà typiquement le film dont on se délecte  avec son paquet de pop-corn.

     

    Il faut le voir pour : Faire votre liste de livres !

  • Charlie Countryman

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    C’est une épreuve difficile pour notre pote Charlie Countryman (Shia Labeouf) qui doit maintenant accepter la mort de sa mère Kate (Melissa Leo). Le jeune homme possède toutefois un don incroyable ; celui de communiquer avec les personnes disparues et c’est ainsi que sa mère lui donne l’idée de se rendre à Bucarest. Ce voyage devrait lui permettre de se changer les idées mais cela débute mal puisque son voisin dans l’avion, un certain Victor Ibanescu (Ion Caramitru) meurt dans son sommeil. Avec son don, Charlie se voit alors confier une mission particulière et c’est ainsi qu’il fera la connaissance de la belle Gabi (Evan Rachel Wood), la fille de Victor. Il tombe rapidement sous le charme de celle-ci mais son voyage lui réserve encore bien d’autres surprises !

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    Pour sa première réalisation, Fredrik Bond nous embarque en Roumanie pour un film qui se montre assez surprenant. Il y a d’abord cette faculté incroyable qu’a notre pote Charlie Countryman à communiquer avec les morts façon Sixième sens comme le souligne l’un des personnages. Ça ne s’arrête pas là puisque notre "héros" se retrouve à expérimenter les effets secondaires d’une drogueavant de se retrouver embarqué dans une histoire un peu folle entre une mystérieuse Evan Rachel Wood et un Mads Mikkelsen un brin jaloux. Malgré les bonnes volontés affichées, cette atmosphère particulière devient trop rapidement brouillonne et ne réussit donc pas à nous convaincre.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de confondre Bucarest & Budapest !

  • Oblivion

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    14 Mars 2077. La Terre a été ravagée au terme d’une terrible guerre menée contre des créatures appelées les Chacals. Grace à notre puissance nucléaire, nous avons vaincu la menace mais le prix à payer est lourd ; notre planète est devenue sinistrée et les humains sont contraints de partir vers Titan, situé sur la ceinture de Saturne. La Terre n’est désormais plus qu’un vaste désert protégé par des drones et des stations chargés de recycler l’eau des mers, source précieuse. Au-dessus d’eux, Vika & Jack (Andrea Riseborough & Tom Cruise) veillent et se chargent notamment de réparer les drones attaqués par les rares chacals survivants. Une fois leur mission remplie, ils pourront à leur tour rejoindre Titan mais un évènement inattendu va tout remettre en cause.

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    Décidément, les générations futures vont avoir une dent contre nous puisqu’une fois de plus ce qu’on appelait la planète bleue est devenu une terre inhospitalière. Il faut bien le dire, on attendait beaucoup de ce film de Joseph Kosinski, réalisateur de Tron l’héritage et associé pour l’occasion à la star Tom Cruise. Alors c’est vrai que ce Oblivion séduit par son esthétisme, par la découverte d’un monde réduit à néant mais à part ça, il n’y a pas grand-chose d’autre à voir. N’attendez pas trop d’action, ce n’est pas le moteur du film et quand il y en a ça n’a pas vraiment le mérite de nous éclater à la figure. Reste enfin la révélation finale concernant l’identité de Jack qui ne change finalement rien à ce film ; leur job était d’oublier, ce sera aussi le notre !

     

    Il faut le voir pour : Rappeler à vos collègues que vous formez une bonne équipe  !

  • La chute de la Maison Blanche

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    Notre pote Mike Banning (Gérard Butler) était autrefois le garde du corps du Président des Etats-Unis Benjamin Asher (Aaron Eckhart) hélas, un accident dramatique va couter la vie de la Première dame. Depuis, 18 mois ont passé et Mike se retrouve désormais à travailler dans les bureaux mais l’action sur le terrain lui manque ; il va avoir l’occasion de le prouver ! Alors que le Président reçoit officiellement le Premier ministre Sud-coréen Lee Tae-Woo (Keong Sim), la Maison Blanche fait l’objet d’une incroyable attaque terroriste. Après un effroyable assaut, le bâtiment historique est occupé par ses assaillants qui détiennent également en otage l’homme le plus puissant d’Amérique.

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    Ok, petite mode pause pour le cerveau avec ce film d’action signé Antoine Fuqua qui à l’image de son titre cherche avant tout l’efficacité. La chute de la Maison Blanche, c’est justement une des séquences clés et franchement difficile alors de bouder son plaisir. On voit où le budget est passé si bien que la suite est un peu moins réjouissante visuellement parlant. Ça rappelle parfois la série 24 et notre pote Jack Bauer aurait très bien pu suppléer Gérard Butler dans le rôle du grand héros qui sauve l’Amérique et donc entre parenthèses le monde. Ce coté patriotique, il faut savoir le prendre au second degré afin de pouvoir profiter comme il se doit de ce bon pop-corn movie.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un bel arsenal si vous voulez entrer en force dans la Maison Blanche !

  • Flight

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    C’était un petit vol entre Orlando & Atlanta qui attendait notre pote le Capitaine Whip Whitaker (Denzel Washington) avant un jour de repos bien mérité. Ce pilote va cependant vivre un véritable enfer car au moment où l’appareil atteignait sa destination, un problème met en péril les 102 passagers dont  5 membres d’équipage. Le SouthJet 227 pique soudainement du nez et grâce à son sang-froid et à une manœuvre insensée, il parvient à empêcher le crash. S’il n’a pu sauver la vie de 6 personnes, il a évité une catastrophe et devient ainsi un héros bien que le public ignore que Whip était à ce moment-là totalement ivre !

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    Bon déjà si vous devez prendre l’avion dans les prochains jours, il vaudrait peut-être mieux éviter ce film de Robert Zemeckis. Flight c’est le portrait d’un pilote d’avion qui aime planer que ce soit au sens propre comme au sens figuré et qui doit se remettre en question. Après une scène de crash plutôt palpitante, le film s’arrête ensuite sur ce "héros" peu commun et bien que ça s’étale un peu en dialogues, avec l’impeccable Denzel Washington on ne voit pas le temps passer. Il y a aussi du beau monde à ses cotés à commencer par Kelly Reilly, Don Cheadle ou encore John Goodman qui apportent un peu d’animation. Sans atteindre le 7ème ciel, le film se repose entièrement sur son acteur principal.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre pilote d’avion de passer l’alcotest avant le décollage !

  • Conviction

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    Dès sa plus tendre enfance, notre pote Kenny Waters (Sam Rockwell) a eu des soucis avec les forces de l’ordre. Avec la complicité de sa sœur Betty Anne (Hilary Swank), ils s’amusaient à voler des bonbons ou à entrer chez les gens en s’imaginant avoir une vie normale. Des années plus tard, Kenny est cette fois dans de sales draps puisqu’on l’accuse de meurtre ; une femme a été retrouvée baignant dans une mare de sang poignardée sauvagement à plusieurs reprises. Une fois de plus, Betty Anne est la première à prendre sa défense mais en raison de difficultés financières, elle ne peut faire appel à un avocat. Elle décide donc de reprendre ses études qui lui permettront de devenir membre du barreau et défendre ainsi son frère.

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    Conviction a tout de la belle histoire - hormis le fait qu’il y ait un meurtre en toile de fond évidemment- d’autant plus qu’elle est tirée de faits réels. C’est notre chère Hilary Swank qui prête ses traits à Betty Anne Waters, femme héroïque qui a consacré une partie de sa vie pour obtenir la libération de son frère accusé à tort. Une relation fraternelle forte jusqu’à la limite du fusionnel que nous restitue à la perfection le duo d’acteurs notamment Sam Rockwell, un acteur plutôt discret dans le cinéma américain. Un film au déroulement très classique mais qui réussit tout de même à semer le trouble à certains moments, bref une belle séance de cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on a vraiment pas de chance d’être fils ou fille unique !

  • Fighter

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    Il est surnommé la Fierté de Lowell, son heure de gloire il l’a connu lorsqu’on lui a offert la chance de boxer contre Sugar Ray Leonard et qu’il a réussit à le mettre au tapis. Dès qu’il en a l’occasion, notre pote Dicky Ecklund (Christian Bale) ne manque pas de raconter à qui veut l’entendre son exploit et il est d’autant plus excité qu’actuellement la chaine HBO lui consacre un documentaire sur sa vie. A ses cotés, il y a Micky Ward (Marl Wahlberg), son frère qui est lui aussi boxeur mais qui a davantage la réputation de tremplin que de véritable compétiteur. Managé par sa mère et entrainé par Dicky ; il en a assez de ramasser les coups et aimerait lui aussi lancé sa carrière et cela passe par des décisions difficiles à prendre.

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    A part la saga Rocky et le biopic consacré à Mohamed Ali, l’incursion de la boxe au cinéma se fait plutôt rare et on reçoit donc Fighter tel un terrible uppercut. Coté casting, on a de nouveau un énorme Christian Bale décrochant pour l’occasion l’Oscar du meilleur second rôle masculin. Sa transformation physique est impressionnante et n’est pas sans nous rappeler celle qu’il avait opéré dans The machinist. La prestation de Wahlberg n’est pas en reste, on est captivé par les relations ambigües qu’entretiennent ces deux frères et par les combats de boxe de toute beauté. Un grand film assurément et donc un joli Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire de la boxe ; Corps, tête, corps, tête … C’est simple non ?

  • Welcome to the Rileys

     

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    Depuis la mort de leur fille, la vie de Doug & Lois Riley (Melissa Leo & James Gandolfini) n’est plus du tout la même. Lois n’ose plus quitter sa maison pas même pour aller récupérer son courrier, son mari lui s’abandonne dans les bras d’une serveuse qu’il fréquente régulièrement. Dans le cadre de son travail, Doug doit se rendre à la Nouvelle-Orléans pour quelques jours mais finalement, il va décider de prolonger son séjour. Il a en effet fait la rencontre de Mallory (Kristen Stewart), une adolescente amenée à travailler dans un club de strip-tease pour survivre. Ce père de famille va s’attacher à cette jeune fille et décide de rester afin d’améliorer sa vie.

     

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    Welcome to the Rileys dresse le portrait de 3 personnages déchirés par les aléas de la vie après avoir été confronté à la disparition d’un être proche. A l’image des décors ravagés de la Nouvelle-Orléans, le deuil reste une plaie béante, le couple Rileys finissant par considérer Mallory comme leur fille et cette dernière qui semble avoir perdu tout espoir d’une vie meilleure. La performance du trio d’acteurs Melissa Leo / Kristen Stewart / James Gandolfini est de grande qualité et c’est bien ce qui constitue la force de ce drame. Sans réelles intentions de vouloir à tout prix nous tirer les larmes des yeux, Jake Scott réalise un film émouvant sur des vies brisées qui reprennent peu à peu leur cours.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les femmes ont beaucoup d’endroits pour cacher de l’argent !

  • Frozen River

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    Noel approche et c’est avec une grande tristesse que T.J. & Jimmy (Charlie McDermott & Dylan Carusona) constatent qu’ils viennent d’être abandonnés par leur père parti Dieu sait où. Leur mère Ray (Melissa Leo) verse quelques larmes avant de se ressaisir car la famille n’a plus d’argent et que le bungalow qu’ils avaient commandé ne sera pas encore livré. Par le plus grand des hasards, elle retrouve la voiture que son mari a prise pour fuir et qui a été retrouvé par Lila (Misty Upham), une Mohawk. Celle-ci est prête à lui rendre la voiture si Ray accepte de faire passer des clandestins entre la frontière canadienne et américaine.

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    Séance découverte avec Frozen River, premier long métrage de Courtney Hunt qui montre qu’elle a du talent à revendre. Chronique de deux mères de famille, l’une doit faire face au départ d’un mari irresponsable tandis que l’autre essaie de retrouver un enfant arraché de ses bras. Le besoin d’argent vont donc les réunir en faisant d’elles des passeurs, le sujet est donc accrocheur et le film prend du relief grâce à une interprétation dans l’ensemble formidable. Comme quoi il y a encore de belles choses à voir dans le cinéma américain !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais jeter de sac sans jamais vérifier ce qu’il y a dedans !