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Premières Impressions 2013 - Page 26

  • Un P’tit gars de Ménilmontant

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    Un braquage qui s’est mal passé et Jo (Olivier Marchal) s’est retrouvé pendant 15 ans derrière les barreaux. Il peut désormais gouter aux joies de la liberté et retourne à Ménilmontant, un quartier qui a beaucoup changé et pas forcément en bien. Sa première préoccupation reste de retrouver la femme qu’il aime Marianne (Catherine Marchal) et c’est avec l’aide de son pote d’enfance Maklouf (Smaïn) qu’il va apprendre qu’elle a aujourd’hui refait sa vie et a un fils, leur fils ! Jo a aussi d’autres affaires à régler puisqu’il avait enterré à l’époque un petit magot qu’il va chercher à changer en euros et pour cela, il comptait sur l’aide des gitans mais un coup de pelle trop vite donné va l’obliger à changer ses plans.

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    Petite visite du coté de Ménilmontant et oubliez toute de suite l’ambiance carte postale car avec Alain Minier c’est plutôt règlements de comptes. Notre vigilante c’est Olivier Marchal, ex-braqueur de banques qui n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds ni par les gitans ni par les jeunes de la cité. C’est là qu’il faut se dire qu’on va considérer Un P’tit gars de Ménilmontant au second degré parce qu’au niveau des clichés, on n’est pas épargné. Le quartier est gangréné par des ados dealers et menaçants et le business est chapeauté par des gitans en pull / jogging qui se font passer pour des flics. On pourrait trouver cela aussi bien divertissant qu’affligeant, moi je ne me suis pas ennuyé et même cette fin ouverte a su me séduire.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas déranger quelqu’un qui creuse dans votre jardin.

  • La religieuse

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    Dès son adolescence, notre pote Suzanne (Pauline Etienne) a su qu’elle n’aimerait qu’un homme et un seul : Dieu. Alors que ses 2 grandes sœurs ont choisi le mariage, elle décide de rentrer dans les ordres mais avec le temps viennent les premiers doutes qui vont par la suite se transformer en certitudes : elle veut retrouver une vie normale ! Malgré les volontés de ses parents, Suzanne quitte ainsi le couvent et c’est à son retour chez elle que sa mère lui dévoile une stupéfiante vérité. Un bouleversement tel qu’elle acceptera de reprendre ses habits de sœur mais l’attendent encore de nombreuses épreuves.

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    Déjà l’heure est à la confession, la religion est certainement un des thèmes qui me désintéressent le plus alors le film de Guillaume Nicloux partait déjà sur de mauvaises bases. Inspiré d’un roman de Denis Diderot, on y suite le parcours de la jeune Suzanne qui est par ailleurs magnifiquement interprété par Pauline Etienne rendant ainsi La religieuse un peu plus digeste. En dehors de cette petite lueur de lumière c’est un portrait qui, même s’il ne suscite pas l’ennui, a de quoi laisser indifférent même si les apparitions d’Isabelle Huppert & Louise Bourgoin viennent apporter un peu d’animation. Tout simplement un film qui m’échappe déjà par son sujet.

     

    Il faut le voir pour : Prendre une religieuse à la prochaine visite à la boulangerie !

  • La chute de la Maison Blanche

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    Notre pote Mike Banning (Gérard Butler) était autrefois le garde du corps du Président des Etats-Unis Benjamin Asher (Aaron Eckhart) hélas, un accident dramatique va couter la vie de la Première dame. Depuis, 18 mois ont passé et Mike se retrouve désormais à travailler dans les bureaux mais l’action sur le terrain lui manque ; il va avoir l’occasion de le prouver ! Alors que le Président reçoit officiellement le Premier ministre Sud-coréen Lee Tae-Woo (Keong Sim), la Maison Blanche fait l’objet d’une incroyable attaque terroriste. Après un effroyable assaut, le bâtiment historique est occupé par ses assaillants qui détiennent également en otage l’homme le plus puissant d’Amérique.

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    Ok, petite mode pause pour le cerveau avec ce film d’action signé Antoine Fuqua qui à l’image de son titre cherche avant tout l’efficacité. La chute de la Maison Blanche, c’est justement une des séquences clés et franchement difficile alors de bouder son plaisir. On voit où le budget est passé si bien que la suite est un peu moins réjouissante visuellement parlant. Ça rappelle parfois la série 24 et notre pote Jack Bauer aurait très bien pu suppléer Gérard Butler dans le rôle du grand héros qui sauve l’Amérique et donc entre parenthèses le monde. Ce coté patriotique, il faut savoir le prendre au second degré afin de pouvoir profiter comme il se doit de ce bon pop-corn movie.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un bel arsenal si vous voulez entrer en force dans la Maison Blanche !

  • Le dernier exorcisme : Part II

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    C’est à la Nouvelle-Orléans qu’on l’a retrouvé et elle n’a aucun souvenir sur ce qui lui est arrivé. Nell (Ashley Bell) est perdue et se retrouve dans un foyer où elle va se faire de nouveaux potes d’enfance et elle semble même pouvoir reprendre une vie normale. Oui mais ce serait vite oublier que la jeune femme fut autrefois habitée par le démon Abalam et celui-ci n’a pas vraiment dit son dernier mot ! Nell est de nouveau victime d’étranges phénomènes et son passé ressurgit soudainement lorsqu’elle découvre les images de son exorcisme. Elle n’a désormais plus qu’une crainte ; que ce démon parvienne à prendre de nouveau possession de son corps.

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    Bon ba voilà, on l’attendait pas vraiment mais il débarque quand même, Le dernier exorcisme : Part II reprend l’histoire là où l’avait laissé son prédécesseur. Exit le coté found-footage, cette suite revient à des bases plus classiques ce qui n’a finalement que peu d’importance pour le spectateur. Tout ce qu’on cherche avec ce soi-disant film d’épouvante-horreur c’est à nous faire sursauter à grands renforts d’effets sonores jusqu’à une séance d’exorcisme sans intérêt. Déjà que le premier épisode n’avait franchement rien à faire valoir, on ne sera pas plus emballé avec celui-ci qui devrait sonner le glas pour la pauvre Nell. Qui le regrettera ?

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les démons ont aussi le droit de tomber amoureux !


    En savoir plus sur Le dernier exorcisme ?

  • Camille Claudel 1915

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    C’est à l’âge de 51 ans que notre pote Camille Claudel (Juliette Binoche) a rejoint l’asile de Montdevergues dans le Vaucluse. Elle ne comprend toujours pas comment elle a pu se retrouver dans cet asile et pense même qu’il s’agit là d’un complot orchestré par son ancien amant Auguste Rodin pour lui dérober son atelier. Même au sein de cet asile, elle pense qu’on cherche à l’empoisonner aussi préfère-t-elle préparer elle-même ses propres repas. Toujours est-il qu’elle se sent sain d’esprit et veux absolument quitter cet endroit et peut-être qu’avec la prochaine visite de son frère Paul (Jean-Luc Vincent), elle réussira à le convaincre de la faire sortir.

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    Pas sur que le nom de Camille Claudel évoque quelque chose à tous les spectateurs mais avec ce film, le réalisateur Bruno Dumont s’intéresse à une partie précise de sa vie ; lorsqu’elle intègre l’asile de Montdevergues. Là je dis pourquoi pas, ça va être l’occasion d’enrichir un peu de ma culture sauf qu’avec Camille Claudel 1915 on a juste droit à un rôle remarquable pour Juliette Binoche ponctué de quelques monologues. L’histoire est inexistante si bien que tout ça est long, lent, affreusement ennuyeux et les seules choses qu’on apprendra sur cette artiste sont les quelques phrases lâchés en guise d’introduction et de conclusion et on se dit alors qu’on a plus vite fait d’aller faire un tour sur Wikipédia !

     

    Il faut le voir pour : Demander à préparer votre propre repas si jamais on vous interne un jour !

  • Cloud atlas

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    2144, Sonmi-351 (Doona Bae) n’est qu’un simple clone mais son avènement en tant que déesse est proche. 1936, Robert Frobisher (Ben Whishaw) a la chance de pouvoir travailler avec le célèbre compositeur Vyvyan Ayrs (Jim Broadbent) et ils vont créer une mélodie qui traversera le temps. 2012, les mésaventures de Timothy Cavendish (Jim Broadbent) vont le conduire jusque dans une maison de retraite dont il cherchera à s’échapper par tous les moyens. 1849, c’est en traversant le Pacifique que notre pote Adam Ewing (Jim Sturgess) va ouvrir les yeux sur la question de l’esclavagisme. 2321, Zachry (Tom Hanks), indigène sur une ile menacée par des barbares est sur le point de faire une rencontre décisive. 1973, l’enquête de la journaliste Luisa Rey (Halle Berry) concernant une centrale nucléaire dérange et elle met ainsi sa vie en danger.

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    C’est déjà un véritable défi que d’essayer de vous résumer ce long-métrage d’Andy & Lana Wachowski et de Tom Tykwer car il s’agit d’un gigantesque film choral se décomposant en 6 histoires. On saute ainsi d’une intrigue à l’autre plongeant le spectateur aussi bien dans le drame, la comédie, le thriller que dans la science-fiction. L’adaptation du roman de David Mitchell trainait depuis quelques années mais sa complexité réfrénait nombre de producteurs. Ambitieux, Cloud atlas l’est assurément mais dans le même temps à vouloir trop en faire ça donne de curieux résultats comme certains personnages au look improbable (la palme allant à Hugo Weaving en infirmière). Si on s’amusera des déboires de Jim Broadbent et qu’on s’émerveillera devant la magnifique Néo Séoul, le reste est bien moins excitant. Une expérience qui nous laisse plutôt sur notre faim.

     

    Il faut le voir pour : Vous attendre à vivre beaucoup d’autres vies !

  • 40 ans mode d’emploi

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    Ca y est désormais le cap des 40 ans est passé pour nos potes Debbie & Pete (Leslie Mann & Paul Rudd) et il leur faut reprendre leur vie en mains ! Un jour, ils pourraient bien ouvrir leurs yeux et se retrouver à l’âge de 90 ans sans s’en rendre compte alors des changements radicaux s’imposent. Fini les cupcakes, les cigarettes place à la nourriture saine, la vie en famille avec leurs 2 filles Sadie & Charlotte (Maude & Iris Apatow) mais le couple doit aussi faire face à de graves problèmes financiers. Alors que Debbie accuse une perte de 12 000 $, Pete a fait un pari audacieux avec sa maison de disques en voulant relancer la carrière de Graham Parker.

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    Après nous avoir fait la présentation d’un puceau de 40 ans, fait partager les joies de la grossesse (par ailleurs il s’agit ici d’un spin-off d’En cloque, mode d’emploi); Judd Apatow s’empare désormais de la crise de la quarantaine pour sa nouvelle comédie. C’est un portrait de famille plutôt sympathique, le duo entre Leslie Mann & Paul Rudd fonctionne bien et sont aussi bien accompagnés par Maude & Iris Apatow qui ne sont autres que les propres filles du réalisateur. Ça roule mais il n’y pas non plus de quoi se rouler par terre ; les rires se font très discrets et finalement on oubliera 40 ans mode d’emploi assez vite. Oh et si vous n’avez pas encore vu le dernier épisode de Lost, mieux vaut passer votre chemin.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un bon moyen de vérifier si vous avez des hémorroïdes.

  • Le monde fantastique d’Oz

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    Magicien au sein d’une troupe de cirque, notre pote Oscar Diggs (James Franco) dit Oz a dans son chapeau quelques tours qui font leur effet auprès du public. C’est aussi un sacré charmeur, cela va lui attirer quelques problèmes et c’est en cherchant à échapper à des explications musclées qu’il trouve refuge dans un ballon. S’il parvient à prendre la fuite par les airs, il est cependant pris dans un terrible ouragan et par miracle, il réussira à s’en sortir indemne. Oz se retrouve alors en un lieu incroyable où il va être accueilli comme un roi puisqu’il sera considéré comme le magicien de la prophétie qui délivrera le pays des forces de la méchante reine.

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    Les adaptations de contes pour enfants continuent de défiler et c’est maintenant au tour du roman de Lyman Frank Baum de se voir adapter au cinéma par Sam Raimi. Le réalisateur retrouve par ailleurs James Franco qu’il avait déjà dirigé dans sa trilogie Spider-man pour nous conduire au pays d’Oz. Sorcières, singes ailés ou encore une petite fille de porcelaine ; la fantaisie est au rendez-vous. Le monde fantastique d’Oz se révèle comme un film capable de réunir la famille et même s’il y a pas mal de longueurs et des effets spéciaux parfois discutables, ça reste tout simplement un bon moment d’amusement.

     

    Il faut le voir pour : Offrir une boite à musique pour séduire les femmes !

  • Jappeloup

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    Dès son plus jeune âge, notre pote Pierre Durand (Guillaume Canet) a baigné dans le monde hippique enchainant les concours pour la plus grande joie de son père Serge (Daniel Auteuil). Seulement, il s’est lassé de tout cela et ambitionne maintenant de devenir avocat et une belle carrière se profilait alors pour lui. Pourtant, Pierre décidera de tout plaquer et de retourner vers sa passion : l’équitation et c’est ainsi que commence sa formidable histoire avec Jappeloup. Au départ, il ne croyait pas du tout aux capacités de ce cheval et pourtant celui-ci va le faire galoper des simples concours aux Jeux Olympiques de Séoul.

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    C’est qu’on en a bouffé du cheval … au cinéma j’entends puisqu’après le pas drôle Turf, c’est maintenant au tour de Guillaume Canet de franchir l’obstacle. Jappeloup pourrait bien être considéré comme un biopic puisqu’il revient sur la belle histoire qu’a vécue le cavalier Pierre Durand et il ne vous sera pas très difficile d’imaginer la conclusion. Il y a toute une écurie d’excellents comédiens, de bons sentiments mais ça reste quand même un film où se succèdent 2 heures durant des chevaux sautant des obstacles. Il n’est donc pas impossible que ça finisse par lasser car on n’est pas tous passionnés par l’univers hippique mais il faut reconnaitre que c’est bien fait et efficace.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de sous-estimer les petits chevaux !

  • A la merveille

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    Elle n’avait que 17 ans lorsque notre pote Marina (Olga Kurylenko) s’est mariée et a donné naissance à Tatiana (Tatiana Chiline) mais la belle histoire n’allait pas durer. Un époux infidèle et le couple se sépare, Marina vit désormais seule avec sa fille et se dit alors que plus jamais elle ne retrouvera l’amour pourtant elle va rencontrer Neil (Ben Affleck). Une nouvelle famille se crée et part s’installer aux Etats-Unis mais le bonheur promis laisse place à une nouvelle désillusion ; le couple se délite doucement tandis que Tatiana a le mal du pays et souhaite retourner vivre en France. Son vœu sera exaucé mais l’histoire entre Marina & Neil est-elle réellement terminée, rien n’est moins sur.

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    Après le fameux The tree of life où j’ai découvert le cinéma de Terrence Malick, je savais dans quoi je m’embarquais et le réalisateur américain est fidèle à lui-même. En gros, c’est l’histoire d’un couple qui s’aime, se sépare et se déchire encore sans oublier un pasteur qui se promène dans ce film atypique. Succession d’images contemplatives et de scènes auxquelles se mêlent toutes les 5-10 secondes une phrase lâchée par les protagonistes ; voilà ce que vous réserve A la merveille. Le cinéma est un art et voilà juste l’illustration parfaite devant nos yeux et comme toute bonne œuvre, ça doit diviser les opinions en tout cas de mon coté c’est tranché, pas du tout mon trip !

     

    Il faut le voir pour : Danser dans les allées quand vous faites vos courses.