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Premières Impressions 2013 - Page 31

  • Ultimo Elvis

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    Il s’appelle Carlos Gutiérrez (John McInerny) mais tout le monde le connait sous le nom d’Elvis Presley. Lorsqu’il ne travaille pas à l’usine, notre pote assure des spectacles en tant que sosie du King mais cette activité est loin d’être un simple hobby. Bien que personne ne le prenne au sérieux, il est Elvis Presley et c’est cette passion qui a précipité la fin de son couple avec Priscilla ou plutôt Alejandra (Griselda Siciliani). Ensemble, ils ont donné naissance à Lisa (Margarita Lopez) cependant ce père de famille n’a jamais assuré ce rôle au profit de sa "carrière". Il va pourtant devoir prendre ses responsabilités lorsqu’Alejandra est victime d’un accident, Carlos va devoir veiller sur sa fille.

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    Même s’il est rythmé des chansons du King, ce film argentin n’est pas tant un hommage à Presley que le portrait d’un fan inconditionnel perdant tout sens des réalités. Avec son allure qui prête à sourire, on se prend tout de suite de sympathie pour cette réincarnation du créateur du rock’n’roll d’autant plus qu’il est plutôt convaincant quand il s’agit de prendre le micro. Là où Ultimo Elvis pêche en revanche, c’est par son scénario finalement assez quelconque à l’image de ce moment clé du film des "retrouvailles" de ce père avec sa fille qui ne dégage pas vraiment d’émotions. S’il suscite d’abord une certaine curiosité, il ne réussit pas à maintenir cet intérêt laissant vite place à du simple ennui.

     

    Il faut le voir pour : Préparer des sandwiches au beurre de cacahuète et à la banane pour vos enfants !

  • Pauvre Richard

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    Tout le quartier ne parle que de ça ; quelqu’un est l’euro gagnant de 124 millions d’euros, une fortune qui fait bien des envieux ! La question est maintenant de savoir qui est l’heureux élu et il suffira d’attendre une livraison de meubles pour que tout le monde sache qu’il s’agit de Richard (Frédéric Diefenthal). Pourtant, il ne faut pas se fier aux apparences car le véritable gagnant est en fait son pote d’enfance Omar (Yacine Belhousse) qui a préféré garder l’anonymat  et semant un peu plus le trouble. Désormais Richard est sollicité de toute part et il n’en peut vraiment plus, il ne veut désormais qu’une chose : retrouver le gagnant et régler ses comptes !

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    Allez, on en a tous rêvé et si j’étais riche …. Bon revenez vite sur Terre car pour l’instant on se retrouve avec Pauvre Richard et c’est vrai qu’en terme de pauvreté, on est gâté ! On sera conciliant et on passera outre un scénario très léger par contre niveau réalisation et jeu d’acteurs, on est plus proche du film amateur qu’autre chose. Bien sur, le film de Malik Chibane n’a pas bénéficié d’un grand budget mais le problème c’est que ceci est bien trop flagrant à l’écran (est-ce trop compliqué d’avoir des ordinateurs allumés dans une banque ?). Ajouté à cela des personnages bien caricaturaux plongés dans cette mer de moralité qui nous apprend que l’argent ne fait pas le bonheur et ce film le fait encore moins !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous faire livrer des meubles, ça attirera le regard de vos voisins !

  • La parade

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    Notre pote Mirko (Goran Jevtic) rêve d’égalité ; il en a assez d’être considéré comme un pestiféré pour la simple raison qu’il est homosexuel. Une nouvelle GayPride va être organisée dans les rues de la Serbie mais la dernière s’était mal terminée et il faut donc prendre toutes les précautions nécessaires. Il avait pensé à faire appel à la police mais celle-ci semble se désintéresser de leur sort et alors que tout espoir semblait perdu, une solution inattendue s’offre à lui. Organisateur de mariage, Mirko est en train de préparer celui de Pearl (Hristina Popovic) qui se trouve être la future femme de Lemon (NikolaKojo), un ancien soldat. Ce dernier n’est pas vraiment un farouche défenseur de la cause gay mais il est prêt à tout pour faire plaisir à sa bien-aimée et ne lui reste plus qu’à recruter d’autres volontaires comme lui.

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    Après la bonne surprise que fut La visite de la fanfare, c’est en s’inspirant de la première GayPride qui s’est déroulée sans violences en 2010 que le réalisateur Srdjan Dragojevic a trouvé l’idée de ce film. Le combat pour le droit des homosexuels reste un long combat, encore plus dans des pays où les mentalités peinent à évoluer et si le message prôné par La parade est louable, ça se repose sur pas mal de préjugés. Du look de notre couple au comportement primaire de leurs gardes du corps en passant par le petit doigt levé pour boire le café, il ne manquerait plus qu’une voiture rose … ah ba non elle y est aussi ! Une comédie assez gentille donc qui use avec trop d’excès la carte de la facilité.

     

    Il faut le voir pour : Considérer Ben-Hur autrement !

  • Paulette

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    Depuis qu’elle a perdu son mari, Paulette (Bernadette Laffont) vit seule dans son appartement dans un quartier populaire. Mais les temps sont durs pour elle et ce n’est pas sa maigre pension qui va lui permettre de s’en sortir aussi réfléchit-elle à une solution plutôt atypique. Elle va ainsi se mettre en relation avec Vito (Paco Boublard) , un trafiquant de drogues afin d’écouler sa marchandise et le plus surprenant c’est qu’il va finir par accepter. C’est un business qu’elle ne connait pas du tout mais astucieuse comme elle est, elle va réussir à glaner de nombreuses informations et ça va marcher mais attention certains voient d’un mauvais œil son activité !

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    L’histoire d’une mamie dealeuse de drogues peut vous faire rire et pourtant il faut savoir que tout ça est inspiré d’un véritable fait-divers. Bien sur, pour en faire une gentille comédie, on a bien grossi les traits faisant notamment de Bernadette Laffont une parfaite mégère, raciste et en lui coltinant un gendre flic. Une délicieuse grand-mère qui se voit en plus bien entourée avec les présences de Carmen Maura, Dominique Lavanant & Françoise Bertin et nous voilà devant une comédie classique mais sympathique. Si Paulette manque clairement d’idées et ne vous fera pas forcément planer, c’est assez drôle et donc juste ce qu’il faut pour se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Goûter à la madeleine qui défonce !

  • Alceste à bicyclette

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    Héros de la série télévisée Docteur Morange, notre pote Gauthier (Lambert Wilson) a décidé d’adapter Le misanthrope de Molière. Pour la distribution, il a tout de suite pensé à son pote Serge (Fabrice Luchini) qu’il n’a pas vu depuis 6 ans et qui vit retiré sur l’Ile de Ré ; c’est ainsi qu’il se retrouve dans le TGV direction La rochelle. Son arrivée est une vraie surprise pour Serge et sa demande encore plus puisque cet ancien acteur s’est retiré du métier et n’a pas vraiment l’intention de revenir sur sa décision à moins que … Il est prêt à faire un essai mais à une condition d’avoir le rôle le plus intéressant autrement dit celui d’Alceste et commencent ainsi les premières répétitions.

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    Avec Alceste à bicyclette on assiste aux retrouvailles de 2 comédiens ; l’un s’est retiré du métier épuisé par l’hypocrisie ambiante de ce milieu, l’autre star du petit écran monte sa propre pièce de théâtre. Voilà donc l’occasion pour Luchini & Lambert de se lancer dans un exercice de verbiage qu’ils maitrisent sans mal et à coté de ces échanges cocasses vient se glisser la discrète Maya Sansa qui finalement n’enrichit pas vraiment l’histoire. Reposant avant tout sur les dialogues, le film de Philippe Le Guay peut laisser apparaitre quelques longueurs mais c’est aussi et surtout une vitrine assez alarmiste sur l’état de la comédie.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions quand vous utilisez un jacuzzi !

  • Django unchained

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    1858. Chasseur de primes, King Schultz (Christoph Waltz) a trouvé ses nouvelles cibles : les frères Brittle. Seul petit souci, il ne sait pas à quoi ils ressemblent et c’est pour cela qu’il a besoin d’un dénommé Django (Jamie Foxx), un esclave qui voit là l’opportunité de retrouver sa liberté et de partir à la recherche de sa femme Broomhilda (Kerry Washington). Pour le moment, il devra aider Schultz et les 2 hommes deviendront vite des potes d’enfance faisant fortune en capturant des criminels morts ou vifs. Vient alors le jour où ils retrouvent la trace de Broomhilda qui appartient à un certain Monsieur Calvin Candie (Leonardo DiCaprio) mais pour la récupérer il va falloir se montrer malin car ils ont en face d’eux un redoutable adversaire !

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    Tout nouveau Tarantino devient un évènement et puis quand il décide de donner sa version de Django, ça sent le western détonnant. Après la Seconde Guerre Mondiale, il retourne un peu plus loin dans le passé en se posant aux prémices de la Guerre de sécession au cœur d’une Amérique encore ségrégationniste. L’esclavagisme des noirs est un sujet brulant traité ici sans pincettes même s’il ne faut pas perdre de vue que Django unchained reste avant tout un pur divertissement. Les dialogues sont toujours aussi savoureux, un casting au poil (avec un super duo DiCaprio / Jackson) et le réalisateur explose dans ce film et n’a pas son pareil pour repeindre les murs en rouge sang. Reste quand même qu’il manque une bonne grosse scène d’action dans la première partie qui aurait donné un peu plus d’équilibre ce qui ne l’empêchera pas de choper un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Vous rappeler que le "D" de Django est muet !

  • Paradis : amour

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    Pour Teresa (Margarete Tiesel), l’heure des vacances est enfin arrivée et elle a décidé de s’offrir un beau voyage au Kenya. Elle va y rejoindre sa pote d’enfance Teresas (Inge Maux) et va pouvoir profiter du soleil et des plages paradisiaques mais cette destination est également réputée pour son tourisme sexuel. Pour Teresa, c’est une expérience inédite et elle a d’ailleurs du mal à franchir le pas mais ce ne sera qu’une question de temps jusqu’à sa rencontre avec Munga (Peter Kazungu). En sa compagnie, elle retrouve une seconde jeunesse et pense même qu’un nouvel amour est en train de naitre mais elle sera vite rattrapée par la désillusion.

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    Si l’on évoque plus souvent le tourisme sexuel des hommes, il ne faut pas non plus oublier les femmes qui ont-elles aussi des besoins à assouvir. Un thème particulièrement délicat qui se trouve peu valorisé par son scénario basique qui ne sera relevé que par une fête d’anniversaire totalement extravagante et marquante. En dehors de cette scène, c’est assez fade puisqu’on se contente de suivre la pauvre Teresa dans sa quête confondant avec une profonde crédulité sentiments et tourisme sexuel. Paradis : amour marque pour le réalisateur Ulrich Seidl le début d’une trilogie qui verra son aboutissement avec les prochaines sorties de Paradis : Foi & Paradis : Espoir.

     

    Il faut le voir pour : Regarder les gens dans les yeux.


    En savoir plus sur Paradis : Foi ?

    En savoir plus sur Paradis : Espoir ?

  • Une histoire d'amour

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    Il (Benoit Poelvoorde) est banquier et c’est l’une des plus grandes fortunes de France et il n’hésite pas à dépenser son argent pour satisfaire ses plaisirs et assouvir certains fantasmes. C’est ainsi qu’elle (Laetitia Casta) l’a rencontré et que débute une relation aussi sulfureuse qu’atypique. Bondage ou coups de fouet c’est ce type de rapports qu’il recherche et il trouve en elle un partenaire idéale cependant elle a déjà quelqu’un dans sa vie. De manière étonnante, son mari (Richard Bohringer) est au courant des infidélités de sa femme mais a fini par l’accepter et si celle-ci finissait par le quitter ?

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    Les rapports sado-maso sont une forme d’amour serait-on tenté de croire et c’est avec un certain intérêt qu’on frémissait de découvrir l’adaptation du roman Sévère que l’on doit à Régis Jauffret. Ce sont ainsi Laetitia Casta & Benoit Poelvoorde qui ont été casté pour donner vie à un couple aux mœurs aussi particulières que malheureusement bien peu crédibles. En dehors de se donner des gifles, de jouer avec un revolver ou de s’insulter, il ne ressort rien de cette liaison et même d'Une histoire d'amour en général. La première réalisation d’Hélène Fillières se veut austère n’hésitant pas à nous plonger dans quelques moments de silence dont vous pourriez bien profiter pour piquer un petit roupillon.

     

    Il faut le voir pour : Trouver des idées pour pimenter vos rapports !

  • Un prince (presque) charmant

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    C’est signé ! Notre pote Jean-Marc (Vincent Pérez) est sur un nuage après avoir conclu cet accord avec ses nouveaux partenaires russes. Ce grand patron obnubilé par son travail en oublierait presque le mariage de sa fille Marie (Chloé Coulloud) qui a lieu prochainement dans le Sud. Celle-ci est totalement paniquée et son père peine à la rassurer d’autant plus qu’il a encore un détail à régler pour le juteux contrat qu’il vient de conclure. Après avoir déposé Marie à bord d’un jet privé, il règle ses affaires avant de prendre la direction du Sud. Au même moment, une certaine Marie Lavantin (Vahina Giocante) se rend dans les bureaux de Jean-Marc pour demander des comptes.

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    Du titre jusqu’au scénario, ça fleure bon la comédie romantique cul-cul la praline et effectivement à ce niveau-là, Un prince (presque) charmant tient toutes ses promesses. Le scénario signé Luc Besson nous confronte donc à un patron égoïste et hautain parti bien malgré lui dans un road-trip et qui va faire une rencontre providentielle en la personne de Vahina Giocante. Evidemment, l’amour ça change un homme et il ne faut pas être un grand devin pour connaitre la suite et ce n’est pas la réalisation standardisée de Philippe Lellouche qui provoquera en nous le coup de foudre. Enième film à l’eau de rose, il contentera ceux qui adorent le genre mais pour les autres on l’oubliera (à coup sur) vite !

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la voiture électrique.

  • Gimme the loot

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    Potes d’enfance, Sophia & Malcolm (Tashiana Washington & Ty Hickson) se sont promis un jour de devenir les meilleurs graffeurs et pour cela, ils ont pour projet d’aller tagger la pomme du Shea Stadium. Il s’agit d’une pomme gigantesque en plastique qui surgit lorsque l’équipe de baseball des Mets réussit un home-run et ça pourrait être l’apothéose de leur vie. Malcolm connait un gars qui pourrait les faire entrer discrètement dans le stade mais ce service a un prix : ils doivent maintenant dégoter 500 dollars ! Pas d’autres choix que le vieux système D ; revendre des bombes, réclamer le paiement de certaines dettes ou encore essayer de piquer quelques bricoles.

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    Art de rue par excellence, le graffiti a rarement droit aux honneurs du cinéma aussi Gimme the loot bénéficie t-il d’une certaine curiosité pas forcément satisfaite. D’un coté, les 2 personnages que sont Sophia & Malcolm sont éminemment sympathiques d’autant plus qu’ils accumulent les galères mais en dehors de ça, on les voit rarement exprimer leur art. En dehors d’un petit graff, une petite signature au feutre ou d’un autocollant flanqué sur une vitre, les spectateurs attendant d’admirer quelques unes de leurs performances peuvent toujours se brosser. Ce qui est sur c’est ce que ce film ne marquera pas les esprits mais une fois devant on passe tout de même un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Prendre votre bain dans un château d’eau !