Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2012 - Page 7

  • Do not disturb

    star 02.jpg

    2167860595.69.jpg

    C’est en plein milieu de la nuit que Jeff (François Cluzet) a débarqué chez Ben (Yvan Attal). Ils ont fait l’école des beaux arts ensemble mais ont pris des chemins totalement différents ; le premier est devenu un grand voyageur tandis que le second a épousé Anna (Laetitia Casta) et aspire désormais à une tranquille vie de famille. Jeff va ainsi rester quelques temps avec son pote d’enfance et il va d’ailleurs l’entrainer dans une soirée assez étrange au terme de laquelle ils vont monter un projet étonnant. Évoquant le festival Hump, ils veulent tourner un film où on les verrait coucher ensemble exprimant ainsi de la plus belle des façons l’amitié qui les lie. Des paroles à l’acte il y a parfois un grand écart et il ne faudrait pas oublier non plus la pauvre Anna dans cette histoire !

    01.jpg

    Parce que les américains n’ont pas le monopole du remake, Yvan Attal s’est donc lancé dans sa version de Humpday aussi bien en tant que réalisateur que comédien. L’histoire n’a elle pas changé à savoir 2 potes d’enfance qui veulent faire un film très particulier dans le cadre du festival érotique Hump. Si on se laisse convaincre par un François Cluzet itinérant, on retrouve les mêmes travers que la version US à savoir un scénario qui fait du surplace loin de transporter le spectateur. Do not disturb n’apporte donc rien de plus à l’œuvre originale déjà assez fade et même si vous ne l’aviez pas vu, ne vous dérangez pas trop pour vous précipiter dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre mec trainer trop longtemps avec ses potes d’enfance !

  • Dans la maison

    star 03.5.jpg

    2167860595.85.jpg

    Une nouvelle année scolaire commence pour notre pote Germain (Fabrice Lucchini), un prof de français qui se désespère déjà du niveau de ses élèves. Au milieu des copies médiocres qu’il corrige, il tombe cependant sur une bonne surprise ; une rédaction d’un genre bien particulier. C’est l’œuvre d’un certain Claude Garcia (Ernst Umhauer) et c’est avec un certain cynisme qu’il décrit son dernier week-end passé chez son ami Raphael (Bastien Ughetto). Un récit déroutant et passionnant à la fois si bien que Germain va encourager son élève à poursuivre cette expérience. Lui prodiguant de nombreux conseils et en lui offrant à lire quelques ouvrages, le professeur suit ainsi ses aventures qui vont prendre toutefois une drôle de tournure.

    01.jpg

    Pourvu d’un scénario astucieux inspiré par la pièce espagnole Le Garçon du dernier rang, Dans la maison ne déçoit pas. Il y a d’abord un super casting mené par un irréprochable duo Luchini / Umhauer et puis les seconds rôles ne sont pas en reste avec Kristin Scott-Thomas, Emmanuelle Seigner et Denis Ménochet. Dès le départ, l’histoire est accrocheuse et surtout tout comme le personnage de Germain on est tenu en haleine au cœur d’un récit fascinant. Ce qui n’était au départ qu’un simple devoir devient progressivement un thriller où la réalité s’entremêle aux fantasmes de cet adolescent. Le seul inconvénient dans tout ça reste la réalisation de François Ozon qu’on pourrait trouver un peu trop simpliste pour ne pas dire scolaire. A suivre !

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants de ne plus inviter leurs potes à la maison pour réviser les cours !

  • Pauline détective

    star 03.jpg

    3502058702.84.jpg

    Cela faisait longtemps que notre pote Pauline (Sandrine Kiberlain) ne s’était pas senti aussi épanouie qu’il s’agisse de sa vie professionnelle ou sentimentale. Hélas, une rupture inattendue brise cet équilibre et cette journaliste de faits-divers n’est pas loin de la dépression. Sa sœur Jeanne (Audrey Lamy) décide donc de la prendre en main et c’est ainsi que Pauline va pouvoir se détendre lors d’un petit séjour en Italie. Enfin ça c’était avant qu’elle n’entende parler d’une série de 3 meurtres et qu’une autre femme vient justement de disparaitre dans l’hôtel où elle réside. Flairant quelques chose de louche, la journaliste va mener une enquête qui ne manquera pas de rebondissements.

    01.jpg

    Imaginée et réalisée par Marc Fitoussi, cette comédie policière a parfois des faux-airs d’enquête à la Agatha Christie. Sans bousculer les codes du genre et même plutôt banal à travers son dénouement précipité, Pauline détective présente toutefois une certaine vigueur grâce à son duo de comédiennes. Il y a bien évidemment une Sandrine Kiberlain irrésistiblement espiègle et puis sa sœur Audrey Lamy dont la spontanéité fait toujours aussi plaisir à voir. Si le film ne présente pas vraiment les atours d’un incontournable, on passe malgré tout de même un bon moment ce qui sera bien suffisant pour qui veut se détendre un peu.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser la Tarentelle !

  • Taken 2

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    En déplacement professionnel à Istanbul, notre pote Bryan Mills (Liam Neeson) en a profité pour inviter son ex-femme Lenore (Famke Janssen) et sa fille Kim (Maggie Grace) à venir se ressourcer dans ce magnifique pays. Toutefois, ils ne s’imaginaient pas un instant qu’ils deviendraient la cible de nouveaux ravisseurs déterminés à venger ceux que Bryan a tué durant les évènements à Paris pour sauver sa fille. Le danger peut provenir de partout et l’ex-agent de la CIA n’a qu’une priorité : mettre sa famille à l’abri quitte à se faire capturer et c’est malheureusement le cas lorsqu’il constate qu’ils ont mis la main sur Lenore. Fait prisonnier, il ne manque cependant pas de ressources et organise déjà son évasion.

    01.jpg

    Taken s’est imposé comme une vraie surprise révélant notamment Liam Neeson dans un rôle d’action qu’il avait jusqu’alors rarement endossé. Un succès qui a permis de mettre sur les rails cette suite confiée aux bons soins du français Olivier Mégaton qui est loin d’être un amateur du genre. On ne s’est pas beaucoup encombré au niveau du scénario avec comme toile de fond une vengeance menée par des méchants guère plus dangereux qu’une attaque de moustique. Limité, le film l’est également par des scènes d’action peu enthousiasmantes se réduisant à 2 pauvres courses-poursuite autant dire que la déception prend vite le dessus sur l’excitation de revoir Bryan Mills. Taken 2 est donc à ranger dans la catégorie de ces nombreuses suites sans caractère.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vous repérer en ville grâce à des grenades !


    En savoir plus sur Taken ?

  • Kirikou et les hommes et les femmes

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Chaque jour qui passe semble être une aventure en compagnie de notre pote Kirikou. Difficile de s’ennuyer avec lui et puis il se passe tellement de choses au village comme la visite de la Griotte, cette conteuse qui vous fascine avec ses histoires quand vient la nuit. Le petit garçon n’oubliera pas non plus la visite du jeune touareg entièrement vêtu de bleu et dont la peau claire le rendait tellement unique. Evidemment, aux abords du village, il faut rester sur ses gardes car la méchante reine Karaba et ses fétiches ne sont jamais très loin pour venir poser des problèmes à Kirikou et tous ses amis.

    01.jpg

    Troisième aventure sur le grand écran pour Kirikou mais une découverte pour moi du héros crée par Michel Ocelot, incontournable désormais de l’animation française. Le réalisateur nous fait voyager à travers 5 histoires avec des dessins et une animation qui semblent dans la continuité des longs-métrages précédents. Simples diront certains mais ça fonctionne très bien ; Kirikou et les  hommes et les femmes s’annonce donc comme une étape obligatoire pour ceux qui avaient déjà adoré les premières aventures du plus célèbre des petits africains.

     

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à jouer de la flute pour calmer vos enfants.

  • Savages

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Question pour les botanistes : quelle est la meilleure herbe que vous ayez jamais fumé de votre vie ? L’afghan sans aucun doute mais cette hégémonie pourrait bien toucher à sa fin et c’est du coté de Laguna Beach en Californie qu’il faut se tourner. C’est là que nos 2 potes Ben & Chon (Taylor Kitsch & Aaron Taylor-Johnson) se sont associés pour développer une herbe extraordinaire qui va leur permettre de se faire un paquet d’argent et asseoir leur réputation. On entend même parler d’eux au Mexique puisque Elena (Salma Hayek) s’intéresse de près à leur business et souhaiterait conclure une collaboration de gré ou de force. N’ayant pas pu trouver un accord, elle va faire enlever O (Blake Lively), une jeune femme chère aux yeux de nos 2 amateurs d’herbe et commence alors un sanglant jeu du chat et de la souris.

    01.jpg

    Avec Savages, Oliver Stone signe l’adaptation du roman de Don Winslow et nous pond un thriller plutôt efficace. Evidemment, le casting composé de Salma Hayek, Benicio Del Toro, John Travolta ou encore Emile Hirsch a quoi séduire mais on appréciera surtout que les caméras s’attardent plus particulièrement sur le trio Lively/Johnson/ Kitsch. Ils apportent une vraie touche de fraicheur même leurs personnages paraissent un peu trop apprivoisés dans un scénario qui n’a lui rien de très moderne mais qui a, heureusement pour nous, l’avantage de toujours fonctionner. Fun et quand même assez sanglant (voire même gore sur certaines scènes), on retrouve avec grand plaisir une facette plus sauvage du réalisateur qu’on avait presque fini par oublier.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si fumer tue, vendre de l’herbe à fumer tue encore plus !

  • Compliance

    star 03.jpg

    2167860595.68.jpg

    La journée commençait déjà bien mal pour notre pote Sandra (Ann Dowd), gérante du fast-food ChickWich. Un frigo resté ouvert avec comme résultat 1500 dollars de denrées perdues, la possible visite d’un visiteur mystère pour évaluer son restaurant et puis beaucoup de clients en ce vendredi ; difficile de faire pire et pourtant …. Le coup de téléphone du Lieutenant Daniels (Pat Healy) ne va pas arranger les choses puisque Sandra apprend que l’un de ses employées est accusé de vol. Becky (Dreama Walker) est suspectée d’avoir dérobé de l’argent à une cliente et la jeune femme se retrouve ainsi immédiatement interrogée. En attendant l’arrivée de la police, c’est par le biais du téléphone que l’enquête commence mais celle-ci va prendre une tournure assez invraisemblable.

    01.jpg

    Même s’il s’inspire de faits réels qui se sont déroulés aux Etats-Unis, l’histoire de Compliance a de quoi nous laisser interloqués et notamment sur la crédulité des différents protagonistes. Au fur et à mesure que les minutes passent, la situation devient de plus en plus hallucinante si bien qu’à un moment le thriller perd toute son intensité pour provoquer les rires dans la salle. Dommage que le réalisateur Craig Zobel n’ait pas su trouver la bonne alchimie entre ce sentiment d’huis-clos, la manipulation de ce policier et son impact psychologique sur ses victimes pour donner un peu plus de crédibilité à son intrigue. Sans réellement marquer nos esprits de spectateurs, le film réussit toutefois à nous divertir et c’est toujours ça de fait.

     

    Il faut le voir pour : Vous casser de votre job au KFC !

  • Les Seigneurs

    star 01.5.jpg

    3502058702.102.jpg

    Ancienne gloire du football français, notre pote Patrick Orbéra (José Garcia) n’est désormais plus que l’ombre de lui-même. Il y a 10 ans, il était encore encensé tel un héros mais aujourd’hui il s’est noyé dans l’alcoolisme et pourrait bien perdre sa dernière bouée de sauvetage : sa fille Laura (Anne Suarez). Sans ressources, il n’a d’autres alternatives que d’accepter un poste d’entraineur à Molène en Bretagne, un club amateur qui se doit de briller en Coupe de France. En effet, la conserverie de l’ile est en effet menacée de fermeture et pour la sauver, cette équipe de foot doit faire rentrer de l’argent mais les joueurs sont loin d’être des seigneurs. Il va donc falloir avant tout recruter et Patrick va devoir faire jouer ses nombreuses relations pour tenter de sauver l’ile de Molène.

    01.jpg

    Sur la feuille de match c’est sur que Les Seigneurs d’Olivier Dahan laissait augurer du meilleur avec cette équipe de comiques galactiques. Seulement, une fois le coup d’envoi sifflé, le jeu proposé est d’une infinie tristesse où l’on se contente d’une succession de passes alors qu’on attend le moment où tout ce beau monde musclera son jeu. A quoi bon réunir cette troupe si c’est pour les laisser courir dans le vide, non seulement il n’y a aucune complicité entre eux mais même les scènes de match sont d’un profond ennui. La passion du ballon rond ne suffira pas pour que vous trouviez un quelconque intérêt à une comédie qui a davantage les allures d’une séance d’entrainement que d’un match officiel.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter un peu la Playstation, vous allez finir par devenir accro !

  • Resident Evil : Retribution

    star 01.5.jpg

    2535282206.19.jpg

    Verra-t-elle un jour la fin de ce cauchemar ? Notre pote Alice (Milla Jovovich) se retrouve de nouveau prisonnière d’Umbrella Corporation et sans une aide providentielle, elle le serait encore à l’heure actuelle. Quelqu’un a provoqué une panne de système ce qui lui a permis de s’échapper et elle va rapidement découvrir l’identité de son sauveur. Il s’agit de Wesker (Shawn Roberts) et il a besoin d’Alice car celle-ci possède une arme capable de sauver l’humanité entière ; encore faut-il qu’elle puisse s’échapper de ce complexe. Non content de recevoir l’appui d’Ada Wong (Bingbing Li), une équipe est également envoyée à sa rescousse.  Bien entendu, la Reine rouge ne va pas rester les bras croisés et lance à leur poursuite une Jill Valentine (Sienna Guillory) toujours possédée.

    01.jpg

    On reste dans la continuité que ce soit au niveau du scénario ou dans la réalisation ; les films se suivent et se ressemblent si bien que sans qu’on s’en rende compte on atteint déjà le 5ème volet. Pour les nouveaux venus, vous aurez droit à un petit résumé afin de mieux profiter de Resident Evil : Retribution. Ca fait longtemps que la saga a perdu toute notion d’intrigue et cet épisode en est un flagrant exemple où l’on se contente de nous asséner des scènes d’action. La formule avait plus ou moins bien marché dans les 2 volets précédents mais ici ça commence sérieusement à s’essouffler. Reprenant quelques séquences introduites précédemment, on a même l’impression que Paul W.S. Anderson nous sert un best of -attendez le terme de pot pourri est plus approprié- remixé avant sa future conclusion. Et oui suite et fin au prochain épisode. Ça sent l’argent facile tout ça !

     

    Il faut le voir pour : S’offrir un tour du monde en quelques minutes.


    En savoir plus sur Resident Evil Afterlife ?

    En savoir plus sur Resident Evil Retribution ?

  • Le magasin des suicides

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    La vie ne mérite plus d’être vécue, la société trouve désormais son réconfort dans la mort et le suicide est devenu un vrai sport national. Il y a certaines règles à respecter et notamment vous seriez bien avisés d’éviter de mourir sur la voie publique sous peine d’avoir une grosse amende ! Non, si vous manquez d’inspirations alors une visite dans le magasin des suicides s’impose. Maison familiale depuis 1854 et actuellement tenue par Lucrèce & Mishima Tulache, avec cette boutique vous trouverez sans aucun doute votre malheur. Une corde pour se pendre, un poison pour vous foudroyer ou un fusil pour se faire sauter la cervelle ; le choix est vaste. La naissance d’Alan va venir bouleverser l’équilibre de cette famille, avec son éternel sourire il respire la joie de vivre, quelle honte !

    01.jpg

    Après une carrière aussi remplie que celle de Patrice Leconte, c’est une bonne surprise que de le voir s’atteler à une adaptation de l’œuvre de Jean Teullé et surtout sous la forme d’un premier film d’animation. Les graphismes par leur particularité apportent un indéniable atout qui fait mieux passer la pilule d’une animation assez rigide. Reste maintenant un contenu bien léger avec des séquences musicales peu inspirées notamment dans le texte et une naïveté ambiante qui vous pousserait presque au suicide. Le magasin des suicides est donc plutôt divertissant mais on ne passera pas l’éternité dessus !

     

    Il faut le voir pour : Trouver un cadeau bien original pour vos meilleurs ennemis !